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Veritas
Lien du postSam 1 Fév - 10:28
#libre & Nadia Une journée d'enfer, tel fut la journée précédente. Une soirée d'attente et d'incertitude alors qu'elle ne quittait pas des yeux, son écran de télévision. Un accident sur la voie de métro. Elle avait envoyé des messages à tout ceux qu'elle connaissait pour se rassurer, pour être sûre que tout le monde était sauf... Mais entendu, c'était loin d'être le cas. Des messages sans réponses... Et l'incertitudes qui a commencé. Elle n'aurait jamais imaginer que quelque chose comme cela aurait pu arrivé. Ou alors pas ici, pas avec des proches à elle impliqué. On dit que ça n'arrive qu'aux autres et pourtant, cette fois-ci, elle ne pourra pas dire cela. Bien que pour elle, le plus important était hors de danger. Son frère n'y était pas, il lui avait répondu. Pas comme d'autre. Et elle ne pouvait rien faire, hormis attendre. Espérer des réponses qui ne viendront peut-être jamais où alors pas tout de suite. La nuit avait été longue, le téléphone à côté de l'oreiller et même pas sur la table de chevet. Et le sommeil s'était bien entendu, fait chercher. Nadia avait passé la nuit à se retourner, encore et encore, imaginant le pire pour ses connaissances, tel un oiseau de mauvaise augures. Et finalement, le matin avait montrer le bout de son nez. Soleil aux allures ternes par le manque de sommeil et l'inquiétude. Elle ne tient plus, alors, elle s'apprêtes rapidement, enfilant les premières choses qu'elle trouve. Aujourd'hui, son style n'a pas d'importance, elle s'en fiche de ne ressembler à rien. Elle arbore son vieux pull gris à capuche, toujours trop grand pour elle et le pantalon qu'elle avait déjà la veille, sur lequel se trouve une tache de peinture, a cause de son aîné. C'est ainsi, les cheveux même pas démêlés, mais rassemblés par un élastique dans une forme de chignon totalement négligé qu'elle se rend à l'hôpital. Là-bas, elle escompte avoir des réponses. C'est ainsi vers l'accueil qu'elle se dirige, donnant plusieurs noms et prénoms avant de finalement apprendre que l'un d'entre eux est déjà dans une chambre et plus aux urgences ou pire encore inconnu au bataillon... Elle se précipite alors vers l'ascenseur, les portes se refermant. "Attendez !" Laisse-t-elle entendre alors, espérant qu'il y a bien une personne dans cet espace restreint qui va bloquer la porte et lui permettre de ne pas devoir attendre le prochain... "Pourvu que les secondes soient des heures...(@calogero) |