62 résultats trouvés pour Libre

tw: détresse psychologique, crise d'angoisse, avalanche (catastrophe naturelle), limite de la noyade

feels like drowning
{#}rplibre{/#} {#}libre{/#}
~~~~

Les pensées cafouillis, myocarde à l'agonie, le sang qui s'arrête quand dans l'antre harvardienne, l'empereur fait face à l'eau. Géant peureux, le stress qui monte dans les entrailles. Une angoisse, sans vraiment la comprendre, s'installe doucement. C'est les bras en avant, comme appris fût un temps que je plonge dans la piscine. Et quand le corps s'est entouré de ces atomes mouillés, que cette chose grandit en moi. Ca grandit trop vite, le bide qui se contracte, les poumons qui se vident, trop vite, toujours trop vite. Les paupières se ferment et dans ce silence assourdissant, y a des larmes qui se perdent dans l'océan chloré. Les flashs de la neige qui s'écrase contre les parois de bois, rappel sur un corps meurtri par le froid. L'envie de crier dans ce monde sans bruit, poumons trop vides et c'est contre le sol de la piscine que je m'écrase, épaule qui s'entrechoque doucement contre le carrelage. L'homme se recroqueville sans comprendre qu'il se perd, perdu entre l'état d'âme et la raison. Muscles plus assez oxygénés pour remonter à la surface qui me sauverait pourtant désespérément. Est-ce que l'envie est là ? L'envie de remonter et affronter ce monde affreux où les flash du froid contre la peau, du vent dans la nuque, des yeux fermés par la peur, des joues rosies puis blanchies par ce sentiment si puissant. Alors là, j'ai plus envie de rien, plus la force de rien. J'ressens rien que de la douleur. L'eau qui me compresse tellement me donne envie d'hurler mais y a plus rien qui peut rendre ça possible. Au bord de l'asphyxie, j'fronce les sourcils. C'est donc ça ? C'est donc ça la fin ? C'est ça mon destin ? Foutue vie qui ne m'aura pas laissé de répits. Souffle coupé dans ce monde et quand l'instinct de survie apparait, c'est de l'eau qui vient s'incruster dans les organes, l'âme qui s'échappe et le corps devient presque sans vie, seulement rattaché par l'astre solaire qui apparaît dans l'entrebâillement des paupières avant que cette ombre ne vienne le cacher. Eclipse sauvage, éclipse sauveresse du géant de chair. J'sens des doigts tenter de me trainer jusqu'à l'air, difficilement, mais j'suis probablement trop loin pour comprendre ce qu'il se passe.

credits img: pinterest
code by lumos s.

hj:

T’es installée sur un banc, au beau milieu de de parc. Ton regard est posé sur ce bouquin que t’as posé sur tes genoux et de temps en temps, tu relèves les yeux vers ta progéniture, et tu l’observe. Elle semble si heureuse que lorsque qu’elle peut découvrir le monde en dehors d’un écran de télévision, ou tout simplement de sa chambre. Elle ne tient pas cela de toi, c’est un fait et pourtant, t’as accepté de t’y rendre avec elle. T’as pas spécialement chaud, t’es emmitouflée dans ta veste, le nez fourré dans ton écharpe et tes oreilles recouvertes d’un bonnet surplombé d’un joli pompon. Fini les degrés estivaux, finis les shorts, les jupes et surtout, fini le beau temps. L’automne, ça a son charme aussi. Parfois. Tes mains dans les poches de ta veste, tu te replonges aussitôt dans ta lecture. De temps en temps, ta concentration vole en éclat lorsque Sélia vient te montrer ses découvertes. Ou encore lorsqu’un groupe d’étudiants passe devant toi, en se racontant la dernière soirée de la veille. C’était un peu toi aussi, il y a quelques années. Aujourd’hui, tu développes ta propre entreprise, t’évolues, t’avances et t’es encore pleine de questionnements sur ta vie. T’as décidé d’avancer au jour le jour, de profiter des instants qui se présentent à toi et d’y aller pas à pas. Ta fille s’approche à nouveau avec des châtaignes encore dans leur bogue et te les tend « Maman, des bébés hérissons, regarde ! » tu souris face à tant de spontanéité, mais aussi tant d’innocence. Tu n’as pas le temps de lui répondre, que tu la vois courir vers la première personne qu’elle voit, pour lui distribuer la même chose, tout en continuant de les appeler des bébés hérissons. « Sélia, ce ne sont pas des bébés hérissons, ma chérie. » lui dis-tu aussitôt avec de la tendresse, mêlée à de la gêne face à cette personne.

{ {#}libre{/#} }

{#}libre{/#} tenue de bal | Qu'est-ce que je fous là sérieux ? Si ma sœur n'avait pas insisté pour que je vienne, si elle ne m'avait pas choisi pour être sa cavalière, j'aurais sûrement été à une soirée de débauches. C'est peut-être la nostalgie de ces années d'universitaires qui m'a poussé à accepter. Mais je sais bien que je ne suis plus à ma place ici. Je sais bien que les bals n'ont jamais été mon kiff, mais pour faire plaisir à ma sœur, je suis venue. Et il était peut-être temps que je rentre non ? Que je lui laisse profiter de sa soirée, profiter de ses amis. Je murmure quelques mots à Grazyna et lui informe de mon départ. Je lui souhaite également une bonne fin de soirée, bien que je ne la sens pas à ce point heureuse d'y être et je n'en connais pas la cause, mais elle nous le confiera sûrement plus tard. Je saisis ma pochette et lui colle un baiser sur la joue avant de m'éclipser à l'extérieur. L'air est frais ce soir et je me prends une brise de vent dans la gueule, ce qui m'arrache instantanément un frisson et m'oblige à me frotter les épaules pour me réchauffer. En descendant les escaliers, je n'avais pas prévu que l'un des talons de ma chaussure me lâcherait. Je perds l'équilibre entraînant une chute. Dieu soit loué, je suis seule avec ma honte. Enfin, c'est ce que je pensais. « P'tin manquait plus que ça ! » Injure qui s'échappe dans un grognement avant d'épousseter ma robe et d'essayer de me relever, mais je retombe aussitôt accompagnée d'une petite grimace de douleur. Évidemment, il fallait que je mette des talons aussi hauts, j'aurais dû m'en tenir aux petits talons comme je le voulais au départ... Massant doucement ma cheville, je regarde autour de moi, cherchant un moyen pour m'aider à me redresser...

Ton regard se pose sur le large. La brise s’engouffre à l’intérieur de ta veste que tu refermes un peu plus fort. Il fait frais aux petites heures du matin, ou bien c’est la fatigue, peut-être. T’es assise sur ce banc et tu contemple le spectacle, t’écoutes le silence de la ville à ses instants. Un peu plus loin, tu vois les commerçants qui commencent à faire leur mise en place, pour débuter cette journée, qui est pour toi une journée de repos. La dernière journée de repos avant de repartir dans un rythme effréné. Tes pensées s’évadent, et tu t’y perds. T’oublies que t’es là, assise sur un banc à attendre que le temps passe. T’oublies que t’es épuisée par cette soirée, et qu’il est temps pour toi de rentrer pour dormir quelques petites heures, avant de récupérer ta princesse. Elle sera pleine d’énergie, elle te racontera son monde dans lequel t’aimes te perdre avec elle, elle t’invitera à oublier les tracas de la vie, et toi tu te laisseras emporter. En fin de journée tu seras épuisée, tu maudiras cette soirée et ta fille te maudiras de ne pas vouloir jouer. Elle a son caractère, cette enfant. Tu ne sais réellement si c’est plutôt le tien, ou celui de son père. Mais d’après ton frère, ce serait plutôt le tien. Ou au moins un mix des deux. Tu culpabilises d’avoir besoin de souffler, de ne pas avoir envie de rentrer. Tu culpabilises de vouloir vivre une autre vie, de vouloir profiter alors que ton seul objectif est de devoir lui donner le sourire, et lui apprendre à vivre. 6h. Peut-être qu’il est temps de rentrer, mais tu veux encore rester, et profiter. T’as pas hâte de commencer cette journée, alors tu restes là, assise, toute seule et tu contemples la mer, tu te laisses caresser par le vent, t’attends, tout simplement.

Un frisson qui parcoure l'échine masculine, une main fantomatique qui se pose sur sa joue et le souffle féminin de sa mère qui le réveille en sursaut. Ses yeux se remplissent de larmes, son coeur de pierre prêt à sortir de sa poitrine, il laisse ses larmes couleur, il laisse la douleur et la peine l'envahir. Nolan ne pleure jamais, il a toujours la tête haute, et ne laisse jamais paraitre ses émotions, mais là il ne peut les contenir. Durant plusieurs minutes il pleure ayant cette impression d'avoir le corps dans un étau que son âme brûle dans les flammes de l'enfer là où il pourrait y rejoindre sa mère, puis Monroe et peut-être bientôt Primrose si elle choisit de partir elle aussi. Le jeune homme se décide enfin à sortir du lit, pour se donner de la force et du courage, il passe sous l'eau froide dans un premier temps mais se rince à l'eau tiède pour ne pas attraper froid. Enfile un costume noir, des chaussures vernies de cette couleur également et prend une grande inspiration. Ses soeurs sont arrivées quelques jours plus tôt, Nolan n'a pas souhaité qu'elles séjournent chez lui, elles ont compris qu'il ne voulait pas qu'elles le voient défaillir. Le brunet se dirige jusqu'au funérarium et attend devant l'entrée, visage de glace, visage dénué de toutes émotions.

{@=10319}Elsie Barlow{/@} {@=10166}Birdy Barlow{/@}

HJ / si d'autres personnes veulent venir n'hésitez pas notamment {@=10765}Leta X. Fibonacci{/@} ; {@=10704}Leah Burrows{/@} ; {@=8620}Alexis Callaghan{/@} ; {@=9138}Peyton Lodges{/@} ; ou les proches de Monroe et de la famille Barlow

{#}libre{/#}

Lundi 15 Mars

Ce soir je voulais... Sortir, c'était clairement ça. Je ne voulais pas finir entourer d'étudiant à faire la tournée des bars de la ville, enfin j'allais faire la mienne mais dans mon coin. Je ne connaissais pas grand monde, mes potes étaient pas vraiment présent, du moins j'avais vu personne de connu.. Enfin bon, j'avais pris une bonne douche après la visite de la journée. Il faisait bon mais humide, chaud surtout. J'enfile une chemise blanche, un pantalon noir. Il fallait quand même que je reste assez classe, je ne sais pas quelle genre de rencontre je pourrais avoir ce soir. L'année dernière j'ai rencontré une future cliente de mon cabinet, donc voila, le destin peut nous mettre des personnes sur la route. Je regarde où je pourrais aller pour boire, et passer du bon temps. Je me retrouve sur la rue la plus animé de la ville. Bien sur il y avait beaucoup de monde, le Spring Break bat son plein d'un côté et on était que Lundi  Je me retrouve devant un bar, qui était aussi un club de strip. Oh ba bien tiens.. Pourquoi pas, quitte à apprécier les jeunes femmes de la ville, et un verre ça me va. Je fais un signe au videur, puis j'entre. Je fais le tour du bar avec mon regard. L'atmosphère me plait, on était loin du lieu que je fréquente sur Boston, c'était différent, moins classe, moins sélect, mais... Il faut se renouveler non. Je me place devant le bar, je commande un wkisky bien corsé. Puis une fois le verre à la main je me retourne. Mon regard poser sur le corps des femmes qui passent devant moi. Je souris, je suis au paradis ou alors.. En enfer.. On me punie ou pas. C'était une bonne soirée pour faire connaissance je pense. Je bois une gorgée de mon verre alors que j'en commande déjà un autre. J'étais un peu seul contre le bar. Tout le monde était en groupe. Quelqu'un arrive pour commander, je me décale légèrement en lui souriant.

Les fêtes de fin d'année approchent. Quelques heures seulement avant que Noël n'arrive et n'égaie les familles. Tu ne peux pas nier le fait que tu apprécies particulièrement que la famille soit réunie. Tu es heureuse de voir tes parents. Les bras réconfortant de ton père et le sourire de ta mère qui te dit secrètement ça va aller ma chérie, tu t'en remettras. Parce que tout le monde attend que tu sois forte. Zed veut que tu le sois autant que lui, au moins durant cette période qui est censée être magique. Mais c'est difficile pour toi de te détacher du passé et d'aller de l'avant. Ta psy t'a dit qu'il fallait sortir, de changer les idées. Apparemment, l'alcool aide à oublier les peines de coeur. Ça, t'as pu l'entendre de tes amis. Ils savent pourtant que tu ne tiens pas l'alcool. Tu apprécies sortir mais, tu n'es pas une pro du milieu de la nuit malgré tout. Tu ne sais pas quels sont les endroits à fréquenter ou non. C'est surement pour cette raison que, lorsque tu te mets à la recherche d'un bar, tu te retrouves au Nirvana sans savoir que c'est un club de striptease. T'arrives là-bas et tu sens le rouge te montait jusqu'aux oreilles. Malgré tout, tu déglutis et tu t'installes au bar, dos aux danseuses. T'es là pour expérimenter les bienfaits de l'alcool. Que ce soit ici ou ailleurs, tu te dis que c'est la même chose. Il commence à faire froid dehors et le peu de neige encore présent sur les routes te gèle les pieds. Tu décides de ne pas affronter une nouvelle fois la nuit. Une marguarita. C'est ce que tu commandes sans trop savoir ce qu'ils mettent dedans. T'es pas une pro des cocktails non plus. Tu ne tiens pas l'alcool. On l'a déjà dit ? Surement ! Bref, tu sirotes ton verre en bougeant doucement la tête au rythme de la musique. Tu te dis que ça va t'aider à ne plus penser. Ça ne fonctionne pas jusqu'à ce qu'on vienne t'accoster. Y a un type qui arrive derrière toi, qui pose ses mains sur ta taille et tout ton corps se raidit suite à ce contact déplacé. Il te glisse quelques mots à l'oreille. Il te demande pourquoi tu ne vas pas danser avec les autres filles. Tu tentes gentiment de lui expliquer que tu ne travailles pas ici. Tu finis par perdre les mots parce qu'il ne semble pas vouloir écouter ce que tu as à lui dire. Tu sens les larmes te montaient aux yeux. C'est dingue, pourquoi on ne te prend jamais au sérieux ? Pourquoi tous les malheurs semblent s'abattre sur toi alors que tu n'as rien demandé à personne ? Est-ce qu'on te fait encore payer cette année loin de Boston ? T'en as marre ! Tu te vois déjà devoir suivre cet homme dans la nuit, jusqu'à un lieu lugubre où tu n'as pas envie de te rendre. Pessimiste la gosse ! #libre

La pfo avait réservé ce petit lieu de paradis pour le week end de Thanksgiving. Tu avais passé le jeudi soir entièrement en famille avec les tiens mais tu étais parti après l'inauguration directement vers le blue hill. Tu avais passé un très bon week end avec eux, bien t'amuser et c'était vraiment agréable du début jusqu'à la fin.

T'étais ici pour t'éclater, c'était un week end pour souffler, pour passer du temps avec tes amis à la PFO. Alors oui, tout à fait tu as décidé de te libérer, tu avais décidé de souffler, te faire du bien, pouvoir oublier et faire en sorte que cela t'oublier un peu aussi. Tu as laissé les cours de côté, enfin dans ta chambre, tu vas pouvoir carrement tout laisser tomber et ainsi partir en randonnés. Bon, honnêtement, oui, ce n'est pas le même sport mais tu avais besoin de souffler, oublier, hurler en pleine nature effectivement.

Un mot laissé dans le hall pour une balade de bonne heure et de bonne humeur, tu t'étais préparé avec soin afin de pouvoir marcher, souffler, oublier et passer du temps en nature et forêt avec la personne qui aurait décidé de t'accompagner. Bon ce n'était pas le meilleur rendez-vous de ta part, mais honnêtement, c'était un moment agréable à passer aussi n'est ce pas ?


{#}pfo{/#} {#}libre{/#}

Tu as sans doute oublier l'idée de départ.. Tu ne sais même pas pourquoi tu as pris la peine d'être là, mais tu es là, silencieuse à regarder le train passé. le tien n'est pas encore, le tien devrait arriver, enfin sauf si il y a suppression de train. Mon dieu, pas de suppression de train, pas de suppression. Bon, okay, ce n'est pas que tu n'aimes pas réellement ce pays, c'est juste que tout est différent. Tu es systématiquement en train de parler corréen, que tous les endroits se ressemblent quand même pas mal et que tu commences à avoir le mal du pays. Triste mais réel malheureusement. Tu passes ta main dans tes cheveux roux, venant clairement paniquer à l'idée que le train soit annulé. Tu as passé ta journée ici, c'était sympa, c'était cool mais tu veux rentrer à l'hôtel pour dormir. Voilà, c'est dit, et c'est très clair. Enfin c'était ton idée avant que l'annonce de l'hôtesse se fasse entendre. Ton train a été supprimé ..


{#}Libre{/#}