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soirée cinéma. with #libre - le 19.06.23
Le mois de juin est déjà bien entamé mais c'est un plaisir que d'apprécier le climat et l'ambiance qui règne sur la ville en ce moment – surtout après le dernier drame. Quand bien même tu n'as pas été directement impacté, l'ensemble de ta fratrie a été pas mal touché. Pour autant, la population semble reprendre le cours de son existence. Ce soir, tu as décidé d’emmener ton petit bonhomme profiter de la mise en place du cinéma à ciel à ouvert. Un événement plus que bienvenue et dont le programme permet de faire plaisir à tout le monde. A l'écran ce soir : les Aristochats, un dessin animé que Côme n'avait pas encore eu l'occasion de voir. Vous vous installer tous les deux au milieu de la lignée de sièges prévu. Vous avez encore une bonne vingtaine de minutes avant que le film ne soit lancé. Quelqu'un s'installe dans la rangée de devant, juste devant ton fils. Ce dernier ne tarde pas à chuchoter mais on entend quand même. « Je vais rien voir maintenant ... ». tu esquisses un maigre rictus car tu avais prévu le coup mais au moment où tu t'apprêtes à répliquer, la personne devant vous se manifeste.

Il a délaissé sa cavalière, sous prétexte d'aller fumer une clope. Si en effet, il a bien le bâton de nicotine entre les lèvres, c'est tout autre chose qu'il traficote. Andy lui a demandé de couvrir sa zone ce soir, la demoiselle ne voulant pas se pointer au bal et lui, in extremis, il avait eu une cavalière. Heureusement que son pote la contacté lui pour le remplacé plutôt qu'un autre, parce que sinon, il aurait du se taper l'incruste et clairement ça l'aurait pas fait. Main dans la poche, il vérifie qu'il a encore la cam dedans, il a déjà donné quelque pastille par-ci par là. Faut dire qu'une soirée comme ça, y a pas mal de gens qui veulent en profiter à max parce que sinon ça va juste être plus que barbant.

Tirant sur sa clope, il fini par déboutonner un peu sa chemise, pour tenter d'être un peu plus à l'aise dans tout ça. La fac c'est clairement pas son domaine, même si il fréquente pas mal d'étudiant. Il lui semble d'ailleurs avoir vu Lyssandre au loin, mais n'a pas encore eu le temps d'aller le voir, puis pour quoi ? Pour le voir avec quelqu'un d'autre ? Il en grince un peu des dents tout seul Il devrait se pavaner avec sa petite princesse devant le dudley pour voir sa réaction tiens. Sauf que la donzelle, elle passe déjà de surprise en surprise depuis le début de la soirée, il va lui éviter une esclande tiens. Il peut être sympa parfois.

Dans ses pensées, il ne réalise que maintenant la personne qui le regarde. "Tu veux quoi ?" Sa photo ? Du feu ? Une clope ? De la drogue ? Il le fixe, tirant sur sa clope en attendant sa réponse.

#libre #rplibre #incruste

Au bout du monde. En apesanteur. Résonne à ses oreilles, le bruit des grillons. C’est à la fois, apaisant et agaçant. Parfaite contradiction. Perchée à plusieurs mètres de hauteur, la silhouette de la brune ne ressemble plus qu’à un vague point sur le château d’eau. Mollement, ses jambes pendent dans le vide, tandis que ses mains enserrent le granit. Les paupières closes, elle inspire l’air frai. Oublie le monde. Loin de l’agitation de Boston, elle avait trouvé refuge à une vingtaine de minutes. A Arlington plus précisément. Ça lui avait pris par hasard. Alors, qu’elle s’était subitement rappelée de cet endroit durant ses révisions. Fugueuse. La voilà. Ici. Avec enfin, l’impression de vraiment respirer. D’emplir ses poumons d’oxygène pur. Sans la pression des examens. Sans la réalité de son retour. Tout ce qu’elle désirait, c’était une parenthèse. Un instant. Entre illusion et réalité. Et toujours ce risque. Qu’elle saisit. A n’importe occasion. Oubliant qu’ici, on n’était pas dans les caraïbes et que la nuit, on était rarement seule. Et c’est bien ça, elle ne l’entend pas l’ombre furtive. Peut-être, qu’elle aussi, avait tenté d’échapper à sa vie. De déchirer un pan de l’univers. De briser la temporalité. Juste un moment.

Hurle la musique. Entoure son aura. Fait vibrer le sol. Perché à l’étage de l’ancienne Eglise, elle devient statue. Allongée sur une banquette, les paupières fixées sur les hauteurs. Elle patiente. Attend de prendre une décision qui ne vient pas.  Qu’est-ce qu’elle fou là ? Elle avait cru bien faire en acceptant de sortir avec un gars de son département, mais l’ennuie l’avait saisie, avant même qu’ils n’entament réellement cette soirée. Alors, la voilà. Isolé dans le monde de la nuit. Sans voiture pour rentrer. Sans batterie. L’esprit embrumé par son inaction. Lui qui se coupe du monde abrutissant. Folie Bostonienne. Elle est nostalgique Casey. De sa Caroline du sud et de sa chaleur. De son calme. Et la mer. Elle qui ne l’a quitte jamais. Bouge toi. La conscience qui ordonne. L’oblige à mettre un terme à sa léthargie. C’est à ce moment-là qu’elle l’aperçoit. L’ombre immobile. Le visage à demi dissimulé. « C’est mal élevé d’espionner les gens. » A ses pieds, elle enfile à les talons abandonnés. Eux qui l'ont presque meurtris.

Se balance dans son dos, sa chevelure. Perdu au milieu de la foule, elle danse Casey. Ignore les âmes déjà présentent. S’amuse pour son propre plaisir. Porter par la musique, elle oublie les regards insistants. A la recherche de quelque chose dont se repaitre pour la nuit. Il n’y a qu’elle. Elle seule sur un bateau. Ça ne lui a jamais fait peur. La solitude. A la place, elle laisse le destin faire. Écrire son chemin. S’ouvre ses opalines. Les joues rougies par la chaleur ressortent davantage. Soulignés par la lueur qui brillent dans ses iris. Assoiffée, elle interrompt sa danse. Part à la recherche du bar et quand elle le trouve, commande une cubanisto, avant de s’échapper vers l’avant du yacht. Accoudé au bastingage, elle laisse la brise tiède chassée le magma qui circule dans ses veines.

24 décembre 2022 à 15:30
un menu acheté (comprenant une boisson chaude/froide et un(e) sandwich/pâtisserie) une mini boule à neige offerte

Dernier samedi de l’année durant lequel son prénom figurait encore dans les plannings. Ji-hun ne reconduisait pas son contrat à la Luna Caffe, pour se concentrer davantage sur son domaine de prédilection. Doctorant en pharmacologie et tuteur en sciences, c’était déjà bien assez pour remplir son emploi du temps. Alors aujourd’hui il disait adieu à l’établissement, à ses collègues et aux clients. Connu pour son accueil jovial, sa passion pour les motifs qu’il dessinait à la surface des cafés, et ce sourire contagieux qui laissait penser que jamais rien ne pouvait l’abimer, ça faisait huit mois qu’il prenait plaisir à passer le tablier, ce soir ce sera définitivement qu’il l'accrochera à la patère du vestiaire. Une promotion pour Noël avait été instaurée : un menu acheté, un cadeau offert. Trois fois rien cela dit. Une boule à neige décorative de la taille d’un auriculaire sur le thème de la fabrique à jouets. Le nord-coréen s’activait donc tantôt au comptoir pour prendre les commandes à emporter, tantôt en salle pour servir ceux qui s’étaient installés. Le réveillon était à quelques heures de là, certains s’arrêtaient pour se réchauffer après avoir vagabondé à la recherche des derniers cadeaux, d’autres étaient invités et pouvaient flâner comme bon leur semblait. Et toi, pourquoi tu passais par là ? Et toi, et toi, et vous ?

Qui : employé(e)s de la Luna Caffe, personnes de passage ou client(e)s régulier(e)s. Bienvenu(e) pour un échange de courte ou longue durée. Profitez de la promotion, soyez servi(e-s), faites des rencontres, et participez au dernier jour de J. à la Luna Caffe    

L'approche des festivités de fin d'année viennent chambouler les entrainements à l'université. Quand ce n'est pas les étudiants, ce sont les enseignants de la faculté, chacun allant de sa raison propre. Et comme si cela ne suffisait pas, impossible de réserver le studio d’entraînements. Préférant en pas perdre de temps, tu as pris le réflexe depuis le début de la semaine d'user de la carte de Iwan pour venir passer un peu de temps dans la salle de sport. 21H09, l'heure qu'indique ta montre à ton poignet droit, soit plus d'une heure que tu es là et vingt minutes que tu cours sur le tapis de course. Alors que tu ralentis les lumières de la salle s'éteignent d'un seul coup. Essoufflée, tu enlèves tes écouteurs et observes les lumières des autres bâtiments avant de descendre de la machine. Génial, une coupure de courant apparemment et en plus tu sembles en solitaire dans la salle de sport … sauf que du bruit se fait entendre dans la réception situé dans le hall.
#libre