Il a délaissé sa cavalière, sous prétexte d'aller fumer une clope. Si en effet, il a bien le bâton de nicotine entre les lèvres, c'est tout autre chose qu'il traficote. Andy lui a demandé de couvrir sa zone ce soir, la demoiselle ne voulant pas se pointer au bal et lui, in extremis, il avait eu une cavalière. Heureusement que son pote la contacté lui pour le remplacé plutôt qu'un autre, parce que sinon, il aurait du se taper l'incruste et clairement ça l'aurait pas fait. Main dans la poche, il vérifie qu'il a encore la cam dedans, il a déjà donné quelque pastille par-ci par là. Faut dire qu'une soirée comme ça, y a pas mal de gens qui veulent en profiter à max parce que sinon ça va juste être plus que barbant.

Tirant sur sa clope, il fini par déboutonner un peu sa chemise, pour tenter d'être un peu plus à l'aise dans tout ça. La fac c'est clairement pas son domaine, même si il fréquente pas mal d'étudiant. Il lui semble d'ailleurs avoir vu Lyssandre au loin, mais n'a pas encore eu le temps d'aller le voir, puis pour quoi ? Pour le voir avec quelqu'un d'autre ? Il en grince un peu des dents tout seul Il devrait se pavaner avec sa petite princesse devant le dudley pour voir sa réaction tiens. Sauf que la donzelle, elle passe déjà de surprise en surprise depuis le début de la soirée, il va lui éviter une esclande tiens. Il peut être sympa parfois.

Dans ses pensées, il ne réalise que maintenant la personne qui le regarde. "Tu veux quoi ?" Sa photo ? Du feu ? Une clope ? De la drogue ? Il le fixe, tirant sur sa clope en attendant sa réponse.

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Un sourcil qui s'arque quand le type répond à sa question. Il le dévisage, cherchant à le remettre, parce que clairement sa gueule, elle lui dit rien du tout. Il le détail de haut en bas, cherche un indice en vain. "T'es qui ?" Un client d'Andy qui l'aurait déjà vu en sa compagnie ? Un ex jaloux d'un gars ou d'une meuf que le blond à pécho ? Non, sinon, il lui aurait pas fait un compliment. Peut-être un gars en soirée avec qui il a déjà baiser ? Une nuit ? Si c'est le cas et qu'il s'en souvient pas, c'est clairement que c'était un très mauvais coup. Il cherche, fouille dans sa mémoire en vain, Ce type, il n'en a aucun souvenir.

Calme, il tire sur sa clope, longue bouffée qui n'est pas perturbée par le rentre-dedans que lui fait cet inconnu. Sa cam pour ce soir. Il veut le baiser. Florian en rigole. Amusé d'une telle avance. Le mec il porte ses couilles clairement Il redoute pas de draguer le mauvais gars. Retirant sa cigarette d'entre ses lèvres, il expire la fumée en le regardant. "Navré bébé, mais jamais l'premier soir." Il joue les prudes alors que clairement il est bien loin de l'être et se ravise d'ailleurs bien rapidement. Détaillant un peu plus la tenue du type. "Ou alors, faudra allongé la monnaie et pour toi, ça s'ra pas donné." Il rigole, se comporte comme un gigolo, mais ça l'amuse de voir un type aussi fou que lui l'aborder de la sorte et lui faire du rendre dedans ainsi. A croire qu'il est pas le seul con sur cette foutu planète et encore moins sur Boston.  

Le blond arque un sourcil quand le type lui balance son prénom. "Ouais, merci, j'sais encore comment je m'appelle." Le regard du dealer en dit long, il le prend pour un con pas fichu de se présenter correctement, puis très vite, cela va l'agacer le Martinez, parce qu'il a pas de patience ce soir, parce qu'il en a même jamais pour tout dire. Du genre impulsif, il peut balancer des conneries l'une à la suite de l'autre comme il vient de le faire.

Sa clope qui quitte ses doigts alors que ce n'est pas sa volonté, autre bien trop intrusif. Si lui, il adore l'être, il n'accepte pas qu'on le soit avec lui, surtout quand la dite personne se fou de sa gueule comme l'asiatique est entrain de visiblement le faire. L'autre le provoque d'ailleurs, jouant de sa carte pour montrer qu'il a du fric et déjà s'imaginer avoir le jardinier dans son lit. "Calme tes ardeurs, j'ai pas dit oui et si j'me souviens pas d'toi c'est qu'au pieu, t'es lamentable." Affirme-t-il alors de quoi remettre l'autre à sa place si effectivement ils ont déjà couché ensemble, mais d'après les dires de l'étudiant, ça doit être le cas, vu se désir de lui rafraichir la mémoire. "Et j'fais pas dans le recyclage." Balance-t-il alors en reprenant sa clope des mains du gars. "Et ça, tu vois, c'est à moi." Il reprend alors une latte de sa cigarette et recrache ensuite la fumée en plein visage de celui-ci.

"Si tu veux me raviver les souvenirs c'est qu'effectivement y eu un truc tu vois." Balance le blond pour lui faire comprendre que les paroles de son vis à vis non aucun sens. Agacé, il commence à l'être, surtout que le pauvre type lui prend sa clope pour se faire plaisir. "T'es pas l'seul gars à m'avoir déjà aidé, mais clairement t'es l'plus chiant que j'connaisse." Et pourtant pour battre son pote Priam, il en fallait, parce que le niveau de débilité du Lubbers, même Flo dans ses pires moments ne pouvait l'égaler et là, ce type, qui ne sait toujours pas présenté, il a réussi en même pas quelque minute à hérissé les poils du blond et pas dans le bon sens. Mais il doit se tenir, il doit faire bonne figure ce soir et pas déclencher une bagarre et pourtant ses poings le démange fortement et ce malgré les douleurs encore bien présente de son combat contre Kassim.

Sa clope de nouveau en main, il regarde l'autre faire tout un sketch tout seul et il fini par juste faire tomber ses cendres sur la tête de ce type maintenant accroupi à geindre et insulter le monde. Il reste gentil au final car son idée première était de lui éteindre la clope sur une partie de son corps, la main ou peut-être cette si jolie nuque maintenant exposée à ses griffes.

« Excuse-moi. C’est par gramme, c’est comment ? » Le dealeur relève la tête et observe le type qui vient de débarquer dans la conversation, s'incrustant dans une joute qui allait probablement mal finir pour demander, à la mauvaise personne, de quoi améliorer sa soirée. Balançant sa clope après l'avoir écrasée sans même la terminée, il croise les bras et attend de voir ce que son soi-disant sauveur d'une nuit pourrait bien répondre alors qu'on le prend pour un dealeur alors même qu'il est à côté d'un vrai mec de la rue. Florian, il ne peut qu'esquisser un sourire de voir ainsi monsieur 1 billion de dollars être ainsi prit pour un moins que rien à sa place.