Elle débloquait complet, mais ça me plaisait. J'étais en train de danser avec la belle murphy au rythme de la musique lorsque un bouseux décidait de venir casser l'ambiance, son fiancé. Je le regardais de haut en bas, il ne ressemblait à rien, franchement il n'y avait pas à tergiverser : j'étais vachement plus canon ! J'étais persuadé que murphy le savait, je comprenais maintenant son intérêt pour moi, elle devait être attirée par les roux, hehe. M'enfin, sans quitter mon sourire je me retournais vers monsieur qui ne respirait pas la testostérone mais qui faisait de son mieux pour être crédible. « Oui, tu peux nous laisser s'il te plaît, la chanson n'est pas terminée encore, c'est pas très poli ». Puis, il décidait d'attaquer une nouvelle fois, je jetais un vif coup d'oeil à la bague. « Ouais j'ai vu… mais elle à l'air tellement cheap que j'ai cru que c'était un bijou fantaisie, excuse-moi. Tu veux peut-être que je t'aide à en choisir une nouvelle ? ». Ma tête commençait à tourner, je me retournais vers Murphy, ses paupières devenaient de plus en plus lourde, en plus elle ignorait son cher et tendre, non franchement c'était trop drôle. « Tout à fait, la plus belle… mais tu viens de sous-entendre que j'étais le plus beau également et je ne suis pas prêt d'oublier cela Hawkins » dis-je avec un clin d'oeil avant de sombrer. En effet, mes jambes se dérobaient et avant même que je ne puisse dire ouf Murphy m'accompagnait dans ma chute.

Black out total, le voila là, allongé par terre, une de ses mains en sang, douloureuse, mais il en ignore la raison et pour tout dire, il ne s'en occupe guère puisqu'il est endormi. Plongé dans un sommeil sans rêve, un sommeil ni réparateur ni normal quand on le connait. Dans la cohue de la soirée, il s'est visiblement passé des choses pour lui puisque son nœud papillon est défait mais toujours coincé dans son col de chemise. Perdu dans ses songes, dans le silence que le sommeil lui impose, il entend une voix lointaine et brisée l'appeler, une voix remplie de larmes. Une main attrape la sienne, mais il est incapable de bouger, puis, la douce Cléolya pose ses mains de part et d'autres de son visage, elle lui demande d'ouvrir les yeux, mais il n'en est pas capable. Un mal de tête foudroyant, il met un court moment avant de bouger enfin une de ses mains, celle écorchée pour la poser sur celle de Cléolya avant d'ouvrir les yeux et de découvrir sa splendide cavalière, les yeux embuées de larmes et a ses côtés. Il se redresse doucement pour la prendre dans ses bras, un geste des plus étonnant quand on le connait T'inquiète pas, ca va, je vais bien Cléo. Tu n'as rien ? il se détâche d'elle pour l'inspecter du regard et entend bien vite les autres parler de disparition. Là, son sang ne fait qu'un tour, la peur s'empare de lui, quoi de plus normal quand on connait son histoire ? Il regarde à droite, à gauche, repère Noah non loin de lui, enfaite d'un coup, la réalité reprend son droit sur son esprit, son corps a beau être engourdi, il trouve la force de se lever, sans lâcher la main de Cléo, il va vers son meilleur ami, sans porter aucune attention à Murray qui rampe comme un verre de terre, il est juste pathétique. Noah réveilles toi ! il le secoue un peu, bien loin de la délicatesse de sa cavalière. Il tourne d'ailleurs la tête vers elle Restes avec lui s'il te plait.. Je reviens ... sa voix trahit trop bien son inquiétude. Il tire son téléphone de sa poche et reprend Il faut que je trouve mon frère et ma soeur. appuyant sur le fait que c'est un besoin. Parce que là, clairement, il panique, il ne le montre pas, mais il panique. Il serre légèrement la main de Cléo dans la sienne avant de la lâcher, et de regarder Noah Frère, réveille toi, maintenant, je sais pas où est ta rousse et il laisse Cléolya avec Noah, pour chercher Agathe et Abélard, il marche, de manière un peu chancelante et désorienté, ses yeux se posent partout et nul part à la recherche de sa fraterie, non, il ne vivra pas une seconde fois ce cauchemar. Abé ! Agathe ! il les appelle, espérant les voir traverser la foule et les rejoindre, dans ses souvenirs, ils étaient là, il les a vu, tous les deux.

Tu as du te cogner la tête c'est pas possible. Tu as encore plus mal qu'avant, mais là, c'est pire. Tu es posé, le ventre par terre, allongé. Tu ne sais même pas où tu es. Ta main garde un objet, peu important en soi pour les gens qui ne te connaissent pas. Mais important psychologiquement. Tu ne sais même pas ce que tu fous là. Tes yeux clos, en train de penser qu'il faut te réveiller mais c'est impossible. Tu es en pleine décuve de la veille ou de l'instant, ou même tu ne sais pas. Tu entends une voix, une secousse. Et tes yeux s'ouvrent sur ta main qui serrer le poing sur l'objet. La marque. Le téléphone d'Ana avec ton noeud papillon en main et tu fronces les sourcils. Mais comme toujours Hades est tout aussi délicat d'une fleur dans un champ écrasé par un tracteur, tu grognes. Parle pas si fort le Belge, je vais te ... Mais tes yeux se posent un peu plus long. Tout le monde est presque endormi, ton corps est engourdi. Et ""ta rousse""" n'est pas là. Tu humectes tes lèvres pour te redresser. Tu vois Cléo à côté de toi, et tu te mets à quatre pattes pour voir finalement que ta chemise est déchirée.. C'est quoi ce délire ?! commences-tu à parler avant de porter ta main à ta tête mais tu n'as pas quitté l'objet de tes mains. Le noeud papillon tombe, tu te rappelle juste l'avoir entouré autour du cou d'Ana et de lui avoir délicatement nouer. Mais là, c'est la panique Elle est où ? demandes-tu en tournant la tête de chaque côté, et ça te fait tilte aussi Asia ?! ASIA ?! commences-tu à ajouter en regardant partout dans la salle, faut que tu es assis, et aucun moyen de te lever, tu es comme paralyser ...

@Cléolya A. Strauss @A. Hades de Belgique-S. @Anastasia Reynolds @Asia I. Ferrari

Il essaie d'être sympa avec sa soeur, avec les autres mais apparemment ce n'est jamais assez pour la princesse de belgique schueller qui lui fait encore payer il ne sait quoi. Il part plus loin avec Ava bien décidé a passer sa soirée de son coté sans se prendre la tête pour les conneries de sa soeur même si il garde un oeil sur elle.

Le voilà quelques heures plus tard a ouvrir un oeil au milieu de la foule avec un mal de crâne et l'impression d'être défoncé alors qu'il n'a jamais touché à la drogue de sa vie. Il sent quelqu'un dans ses bras alors qu'il est a priori assis sur une chaise et pense d'abord que c'est sa bien aimé avant de découvrir avec horreur que non. Non celle qui se trouve dans ses bras c'est Fifi assise sur ses genoux bras autour de son cou alors qu'elle est inconsciente. Il se réveille d'un coup et la tourne vers lui alors qu'elle lui tourne le dos paniqué est-ce qu'elle est .... ? Il cherche un pouls avant de le trouver le voilà soulagé il la secoue doucement mais assez pour la réveiller reprenant Fifi réveille toi ! pour qu'elle reprenne conscience. Il a son nez papillon de travers sa chemise avec des boutons en moins mais c'est quoi ce bordel ? Il regarde autour de lui la foule est là et il se relève portant Fifi dans ses bras avant de chercher Agathe du regard. Il manque de tomber mais la peur le fait tenir il ne pense plus à rien à part la retrouver elle et Hades il tient Fifi et reprend Aller Fifi accroche toi avant de regarder autour de lui Agathe ? Hadès ? Agathe ! Hadès ! qu'il reprend en gueulant avant de voir son frère et aller vers lui Ana ! Je suis là mais je ne trouve pas Agathe elle est où ? et c'est la boule au ventre qui l'envahit, c'est la peur de la perdre elle aussi Qu'est ce qu'il s'est passé ? Elle est où ? la peur lui tord le ventre la colère monte en même temps, qu'est-ce qu'ils lui ont fait ?

@Agathe A. de Belgique-S @Ava A-S Strudwick

La soirée se passait plutôt bien. Je discutais à droite puis à gauche, mais à dire vrai, je ne connaissais pas grand monde. Beaucoup de nouvelles têtes à Harvard ses temps-ci. Les minutes passèrent et le Doyen pris place pour faire son discours habituel et puis.. ;plus rien. Pourtant j'avais été raisonnable avec l'alcool, mais c'était le black out total. Aucun souvenir, juste huit heures qui venaient de s'écouler sans même que je m'en aperçoive. J'étais tout autant perdu que les autres. Peut-être avais-je trop bu sans même m'en rendre compte. Je vérifiais que toutes mes affaires étaient bien là avant de m'en aller de la salle.

OUT

Mauvaise idée. La première était la bonne, ne pas aller au bal, préférer une soirée tranquille chez soi. Puis, les sms de Nienke, et, il s'était senti bien incapable de la laisser dans l'état qu'il devinait. Enfile une chemise, juste pour ne pas trop détonner.  Arrivé au bal, l'homme attrape un verre, qu'il vide d'une traite en attendant de trouver l'Ivre. Son regard cherche, puis se brouille, et, rideau. La masse s'échappe sur le sol, le verre se brise sur ce même parquet. Quand Ellington revient à lui, c'est entouré d'un brouillard épais, qu'il doit chasser de plusieurs clignements, et de quelques minutes encore en position couchée, les sensations peinant à se réapproprier ce corps. Se lève péniblement, et les yeux bleus sont perdus. Déjà, il se demande ce qu'il fout là. C'était pas prévu, ça il en est sûr. Puis, t'as les absents, il entend quelques cris, des appels, des étudiants aussi paumés que le prof. Titube sur quelques mètres, se frottant les yeux et le visage. La silhouette de Nienke se dessine, quand il a presque parcouru la moitié de la salle, de sa démarche mal assurée. « Hé.. » J'comprends pas grand chose, tout me paraît trop absurde. J'me suis approché jusqu'à toi, j'te tiens, et j'me tiens par la même occasion. « Ca va, t'as rien ? » Y a cette même expression sur nos visages, sur tous ceux que je regarde. « C'est quoi ce bordel.. » J'me rappelle de rien, et, c'est pas mon genre de dépasser les limites de ce que mon esprit peut enregistrer.