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I LOVE HARVARD
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    Family moment. PV
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    Lien du postLun 9 Jan 2017 - 21:16
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    Grace avait éclaté de rire à la réponse de sa belle-fille. Elle appréciait vraiment Summer, ça c’était le moins qu’on puisse dire. D’ailleurs elle comprenait tout ce que Paris pouvait lui trouver de si attirant. « C’est vrai mais je te raconte pas les marques sur les genoux ou dans le dos… mais visiblement, toi, tu as besoin de t’accrocher donc je vois déjà comment mon fils te prend. J’ai toujours eu un faible également pour cette position » lui répondit-elle avec un petit sourire complice avant qu’elles n’en viennent à parler du pari et que son fils n’arrive pour enlacer sa femme. « Moi j’aime le fait d’être prévisible, comme ça, on sait déjà qu’on doit pas me casser les couilles quand tu portes une robe aussi sexy » en alla-t-il de son petit commentaire avant que sa mère ne le charge d’ouvrir le champagne. Bien sûr, il réclama aussitôt un baiser de sa belle -chose qu’elle lui donna par deux fois. Allez Maconahey, pense à ta grand-mère en string maintenant.

    Summer surprit néanmoins toute la petite assemblée avec son commentaire ou plutôt son idée sur les futurs paris. Son mari fut le premier à éclater de rire, très vite suivit par le reste de la fratrie. « Que voulez-vous, j’ai épousé la meilleure des femmes ! Merci John pour avoir créé ta fille » dit-il tandis que le bouchon quittait la bouteille d’un plop retentissant. « PRESEEEEEEEEEEENTS » gueulèrent aussitôt Grace et les enfants. « C’est une tradition dans la famille. Quand on ouvre une bouteille d’alcool qui possède un bouchon, quand ce dernier pète, tu dois gueuler présent » expliqua-t-il aux deux Wingfield alors qu’il servait les verres pour mieux attraper une bouteille de soda et servir les enfants. Seul Matthew avait eu le droit à un fond de champagne. « J’ai envie de dire « joyeux noël » à tous… ça fait plaisir de voir la famille réunie » s’exclama-t-il en ayant une pensée pour son père Lawrence. Il aurait bien aimé l’avoir à ses côtés mais tout était très compliqué pour le moment.

    L’apéritif et le repas se passèrent dans une ambiance bonne enfant, Paris et Grace se taquinant joyeusement -et bien souvent en dessous de la ceinture. La seule chose qui frustrait le Dunster, c’est que sa mère refusait de lui présenter son nouveau petit-ami. La dernière fois qu’elle avait agit comme cela, le mec s’était révélé être un criminel. Du coup, il s’inquiétait un peu mais l’heure de déballer les cadeaux arriva bien vite, de quoi le distraire. Il ne restait plus un seul paquet sous le sapin quand il se tourna vers sa femme, l’air intimidé. « Je… Enfin j’ai pensé à un cadeau spécial… mais avant je dois t’avouer que je t’ai menti concernant les raisons qui m’ont poussé à prendre ce job à la boutique de jouets. Je voulais rassembler une certaine somme pour pouvoir t’offrir mon cadeau. Quand on a appris pour notre mariage, tu avais vraiment l’air frustrée et triste de pas avoir eu de véritable cérémonie alors… je me suis dit que l’année prochaine, on pourrait peut-être organiser cela et je pense qu’on aura besoin de ça pour notre mariage » lui annonça-t-il assez maladroitement avant de lui tendre un écrin de velours noir.


    Les alliances


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    Lien du postLun 9 Jan 2017 - 21:55
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    Encore une remarque à la Grace, et encore une raison pour moi de vouloir me transformer en petite souris, ou en papillon ou en je ne sais quoi qui serait capable de fuir très rapidement. Bon le truc, c’est que je devais chercher inconsciemment les emmerdes vu que j’avais osé imaginer des paris plus corsés pour les prochaines fois où Paris et moi ne saurions pas nous tenir…Et là forcément, j’en avais étonné plus d’un, à commencer par moi. J’avais tenté de passer à autre chose, de dire l’air de rien qu’il fallait oublier ce que je venais de dire, mais c’était comme brassé du vent, clairement ! Paris hurlais déjà fièrement de mes conneries, et mon père, bien qu’un peu gêné, s’était mis à rire et avait levé la main comme pour checker avec Paris, mais de loin !

    Le bouchon de champagne et la tradition qui allait avec annonçait clairement le début de soirée et tout s’était bien déroulé, si ce n’est peut-être le besoin de Paris à vouloir en savoir plus sur le copain de sa mère, tandis que les petits semblaient ricanés entre eux, à la moindre question de leur grand-frère. Mon père lui, n’avait apparemment pas envie d’entrer dans cette conversation à ce moment là, se faisant le plus discret possible, et dans un sens je pouvais comprendre : il n’était pas né Maconahey, était encore moins marié à l’un d’entre eux, et puis…cela devait sans doute être son premier dîner avec la belle-famille, alors tout connaitre de la vie privée de Grace devait sans doute le gêner.

    On avait du coucher Ashlynn à cause de l’heure tardive, et c’était donc la seule qui n’avait pas pu assister à la remise des cadeaux, dormant à point fermé dans son lit parapluie dans une des chambres. Ses cadeaux avaient été mis de côté, de sorte qu’il n’y avait plus rien sous le sapin. Les enfants étaient complètement pris dans leurs nouveaux jeux et je regardais avec un énorme sourire cette petite famille que j’estimais comme la mienne, si ce n’est peut-être plus important encore. Mon sourire béat ne s’effaçait pas pendant un long moment avant que la réalité me frappe à nouveau, entendant Paris m’interpeller. Au départ, j’avais pensé à une sorte de rappel à l’ordre, vous savez ? Comme un « Allo la terre appelle Summer ! » Alors forcément j’avais un peu sursauté et avais souhaité me relever de ma place sur le canapé pour aller préparer le café. Mais non…il ne s’agissait pas d’un appel à l’ordre. Paris se tourna vers moi, m’empêchant de quitter ma place et semblait soudain très intimidé. Je le regardais, complètement inconsciente de ce qui allait se passer, mais je le laissais parlé : Ses mots se succédaient les uns les autres, et mon cœur lui commençait à ralentir….ralentir jusqu’à ce que je comprenne ce dont il parlait ; que je comprenne ce qu’il avait tramé durant toutes ces dernières semaines. J’avais inconsciemment ouvert la bouche, et n’arrivait pas à détacher mon regard du sien. A tel point que je ne l’avais même pas vu sortir l’écrin de sa poche. Je ne l’avais même pas vu l’ouvrir non plus, ses yeux restant mon unique point de repère pour ne pas flancher. Mais quand Paris baissait lui-même les yeux vers ses mains pour me présenter les alliances dans l’écrin, mon regard suivit le mouvement pour apercevoir ces deux magnifique alliances, qui – une fois positionnées l’une à côté de l’autre – formaient un cœur en leur centre. Je me pinçais les lèvres pour ravaler mes émotions qui commençait à poindre jusqu’au fond de ma gorge, et tendais mes mains tremblantes vers celles de Paris pour les poser par-dessus et tenir avec lui l’écrin « Je…j’en reviens pas…Paris, elles….Elles sont magnifiques » déclarais-je difficilement, ne réussissant pas à maintenir ma voix à un ton correcte. Non : les larmes aux bords des yeux, mon émotion n’était pas feinte, et ma voix tremblante me trahissait. Je le relevais la tête pour observer mon mari « Jamais j’aurais pu me douter que tu avais fait tout ça…à cause de ce que j’ai dit. Mais, je suis….oh mon dieu » Immédiatement, une main venait se poser sur ma joue pour retirer la larme qui s’était fait la malle, et je souriais et riais bêtement « Tu ne peux pas savoir à quel point je t’aime ! » avouais-je finalement, peu importe qu’on soit seuls ou non. Je n’avais aucune pudeur à dire devant ma belle-mère ou les enfants, ou encore mon père, que j’aimais Paris. J’étais folle de lui. Et c’est en ne tenant plus en place que je posais mes mains sur son visage pour le prendre en coupe « Je t’aime » répétais-je avant de l’embrasser une fois, deux fois, trois fois, avant de sceller mes lèvres aux siennes un peu plus longuement, retenant son visage entre mes mains pour faire durer ce moment. Mon cœur, lui, avait repris ses battements, mais autant dire qu’il fonctionnait à 100 à l’heure. Je baissais ensuite les yeux pour revoir les alliances, et Paris prenait cet instant pour les sortir de l’écrin et passer la mienne à mon doigt. J’en fis de même avec la sienne et lui, quelques secondes plus tard, et l’embrassais à nouveau avec un amour dévorant « C’est le plus beau cadeau de Noël de toute ma vie. Merci mon cœur, elles sont trop belles ces alliances » J’avais encore du mal à me remettre de mes émotions, à tel point que j’en oubliais presque mon propre cadeau de Noel qui ferait sans doute Pale figure à côté de tout ça.




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    Lien du postLun 9 Jan 2017 - 22:07
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    Paris ne savait pas vraiment comment aborder Summer ni même lui donner son cadeau. Oh ce n’était pas faute d’avoir répété durant des heures et des heures devant le miroir ou durant ses cours, ses footings ! Bref la moindre occasion quand sa femme n’était pas dans les parages. Ashlynn avait sûrement été sa sparing partner préférée car c’était souvent quand il lui donnait son bain qu’il testait ses paroles sur sa fille. La pauvre devait se demander de quelle folie son père était atteint mais fort heureusement, elle n’était pas encore suffisamment avancée en parole pour répéter les choses à Summer. La seule fois où il avait cru que son cœur allait lâcher, c’était quand elle avait attrapé dans la poche de son pantalon, les fameuses alliances pour jouer avec elle, à deux mètres de sa mère. Ce jour-là, Paris avait cru qu’il allait faire une syncope et c’était mangé une belle gamelle quand il avait voulu retirer les alliances des mains de sa fille. Son pied s’était pris dans son sac de sport et il s’était étalé de tout son long aux pieds de la petite blondinette, lui chipant juste à temps le fameux cadeau. Summer s’était bien foutue de sa tronche mais au moins, la surprise était sauf. Du coup, il avait confié les anneaux à sa mère pour plus de sureté et les avait récupérés le matin même.

    Là, il était face à elle après avoir débité maladroitement tout sauf son discours ultra romantique et travaillé. Le Dunster ne pouvait même pas accuser sa mémoire de lui avoir joué des tours car il s’en souvenait mot à mot, par cœur… Le seul détail qu’il n’avait pas prévu, c’était le stress qui l’avait fait bafouiller et sortir de son discours. Maintenant, il ne savait plus quoi dire ou faire face à la réaction de sa femme. Il se demandait même si elle avait vu les anneaux car elle restait sans réaction. « Putain, me fais pas des frayeurs pareil »dit-il en relâchant la pression pour mieux lui sourire avec tendresse alors qu’elle essuyait une larme de sa joue. « Oh si j’ai une petite idée car je t’aime tout aussi fort bébé » répondit-il avant qu’elle ne l’embrasse plusieurs fois. Paris était aux anges, il avait réussi sa mission, il avait réussi à être romantique au moins une fois dans sa vie. D’une main quelque peu tremblante, il passa l’alliance à son doigt avant qu’elle n’en fasse de même et ne l’embrasse à nouveau. Il se redressa sur ses jambes, la gardant tout contre lui pour mieux l’embrasser passionnément. « Je t’aime Mme Maconahey et j’ai vraiment hâte de te dire oui à nouveau » murmura-t-il contre ses lèvres alors que des applaudissements fusaient dans le salon. Grace ne l’avouerait jamais mais elle avait écrasé également une petite larme d’émotions.



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    Lien du postLun 9 Jan 2017 - 22:36
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    C’était comme si je respirais à nouveau depuis des années. A pleins poumons, j’inspirais profondément, blottie contre Paris qui s’était levée pour m’enlacer. J’avais passé mes bras atour de son corps pour le serrer aussi fort que possible, et je répondais à son baiser alors que des applaudissements se faisaient entendre. De quoi me faire rougir à nouveau, mais aussi et surtout, me ramener à la même angoisse que Paris avait dû subir quelques secondes plus tôt. Question échange de cadeau, ce n’était pas fini. Mon père le savait puisque du coin de l’œil je le voyais se triturer nerveusement les mains. Je crois qu’il appréhendait tout autant que moi étant donné qu’il avait sa part dans le cadeau. Oh bien sûr, ce que j’avais à lui offrir était en rapport avec nous, notre couple, cette relation, mais elle avait aussi un rapport avec son entrée dans ma vie et au sein de ma famille. Quand l’idée m’était venue, il avait fallu que je demande l’aval de mon père, et aujourd’hui je commençais à stresser en me disant que ce n’était peut-être pas le cadeau idéale pour un Noel, surtout après ce que Paris venait d’offrir. Mais bon, je ne pouvais plus reculer, il fallait que je me jette à l’eau. Alors je desserrais mon étreinte sur Paris pour lever les yeux vers lui et lui dire « J’ai également un cadeau pour toi… » J’allais bien vite chercher ma pochette, encore tremblante des émotions précédente et en ressortit un écran plus large que celui qu’avait Paris, et plus gros en profondeur. « Je préfère te laisser découvrir avant de faire un long discours qui n’aurait sans doute ni queue ni tête avec toi » plaisantais-je.

    cadeau 1 2

    Ne sachant quoi faire ou dire, j’avais souhaité ouvrir la bouche, mais rien ne sortait alors, je commençais à regarder autour de nous, quand soudain, je m’étais dit que des explications quant au choix du cadeau serait sans doute un bon début. Alors je me lançais :
    « Dans ma famille il existe une tradition : A chaque génération, l’homme de la famille Wingfield se doit d’offrir une montre à son ou ses fils, comme une sorte de passe-relais. Mon grand-père l’expliquait ainsi :...» Je fermais les yeux pour tenter de me souvenir de ses mots et joignais inconsciemment mes mains devant moi, tel que le ferait un enfant modèle sur l’estrade pour réciter un poème devant toute la classe «...Tel le temps qui passe, l’homme doit apprendre à laisser l’opportunité à ses descendants, d’avoir en main le pouvoir et le temps qui lui sont nécessaires pour changer le monde et le préparer aux générations à venir »…..Je rouvrais les yeux et y ajoutais mon commentaire plus personnel : « En offrant cette montre, le père donne à son fils le rôle d’Homme, d’être responsable de son avenir, de sa famille, du monde qui l’entoure. » Je regardais mon père en lui souriant timidement, tandis que d’un hochement de la tête il m’autorisait à continuer et à dire ce que je souhaitais avouer « Je voulais un cadeau qui parle de toi, mais qui montre aussi à quel point tu comptes pour moi….Tu m’as offert une place dans ta vie, dans ta famille, et j’avais envie d’en faire autant. Mon père ici présent, a accepté volontiers de déroger à la règle qui stipule que c’est au père d’offrir cette montre à son fils. Aujourd’hui, il participe autant avec moi pour ce cadeau… » sans doute parce que mon père réussit facilement à voir en Paris, un fils. Un homme dont il peut être fier. « Et pour qu’elle puisse être unique en son genre, et qu’elle te ressemble un peu, j’ai pensé que…enfin…ces étoiles…je l’ai trouvé parfaite quand je l’ai vu » Je me souviens encore avoir feuilleté en long en large en travers le catalogue de l’horloger - ami de la famille de longue date - que mon père avait fait venir à Boston fin novembre. Je désespérais à chaque page tournée de trouver la montre qui serait la bonne, et en étais presque venue à tout abandonner quand finalement, cette montre s’était dévoilée devant moi, rappelant la passion de Paris pour l'astrophysique, l'espace, son amour pour les étoiles. « J’ai fait graver quelques chose à l’arrière…c’est ma touche plus personnelle...plus « nous » » Ainsi, je fermais l’explication du cadeau, laissant Paris découvrir la gravure qui disait « Toi et moi, c’était écrit dans les étoiles » J’appréhendais l’appréciation de Paris, espérant que cette montre soit à sa convenance, que le design lui plaise et que je n’avais pas fait de faute de gout en la choisissant, si bien que la panique me gagnait et que très vite, je tentais de rectifier de possible faux-pas « Si elle est pas à ton goût, on peut toujours la changer hein ? Pareil pour le bracelet, si tu préfères un bracelet en cuir plutôt qu’en acier, c’est possible, j’ai prévenu Charles, il fera ça au plus vite » Charles étant l’ami horloger qui s’était occupé de tout





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    Lien du postMar 10 Jan 2017 - 21:33
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    L’émotion était au rendez-vous dans le salon de Grace Maconahey car après son cadeau, Paris devait faire face à celui de Summer. John et elle ne pouvaient pas lui faire un plus beau cadeau qu’avec cette montre qui représentait une tradition familiale. Il n’avait plus de voix, n’osait même rien dire de peur de gâcher ce moment. Alors, il se contentait d’écouter l’histoire autour de cette tradition en se traitant de sentimental, intérieurement. Le Dunster avait très longtemps vécu avec le spectre de son père, cet homme qui n’avait pas hésité à faire de sa vie un enfer, à faire de lui un objet sexuel. Durant des années, il avait dû vivre avec ce poids, avec ses questions : pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi une telle violence ? Sa mère avait tout fait pour le déculpabiliser, pour qu’il se laisse être ce qu’il était : une victime. Au fil du temps, ces interrogations s’étaient muées en colère et en violence contre lui, contre la terre entière. En réalité, il n’était qu’un gosse qui aurait simplement aimé avoir un père, une famille normale. Là, John l’acceptait à part entière comme son fils à travers ce cadeau et Summer l’accueillait au sein de sa famille. Il ne pouvait pas rêver ou demander mieux et son manque de réaction n’était dû qu’à l’émotion. Une émotion qui faisait dangereusement briller son regard. Un grand garçon ne pleure pas ne cessa-t-il de se répéter mentalement pour s’encourager à ne pas craquer. Ses mains se mirent un peu à trembler alors qu’il enfilait la montre à sn poignet avant de prendre le cou de sa femme, entre ses larges mains pour poser son front contre le sien. « C’est parfait… cette montre est juste sublime » murmura-t-il avant de déposer un tendre baiser sur son front puis sur ses lèvres pour mieux la serrer dans ses bras. « Merci » murmura-t-il. On pourrait croire que cette réaction calme était signe que le cadeau l’indifférait mais ce n’était pas le cas. Bien au contraire.

    Paris réagissait ainsi quand il était vraiment touché par quelque chose et Summer le savait. Là, il n’y avait pas d’humour pour se cacher ou de violence ou n’importe quoi pouvant briser ce moment magique. Il était juste lui. Un homme acceptant cette main tendue, ce précieux présent. Le Dunster releva la tête et remercia également son beau-père avant de tousser et de se racler la gorge pour essayer de combattre cette émotion qui le gagnait de plus en plus. « Faut que je prenne l’air » dit-il en quittant brusquement le salon. Il avait besoin de souffler, de se remettre de ce qu’il ressentait car s’il avait toujours su gérer les émotions négatives, le bonheur, c’était tout autre. A l’intérieur, Grace eut un sourire ému en voyant son fils partir sur la terrasse et alla chercher sa veste dans l’entrée. « Va donc apporter sa veste à ce gros béta avant qu’il n’attrape la crève et t’inquiète pas, tu n’as rien fait de mal ou quoique ce soit. Je crois même que tu as rendu mon fils très heureux ce soir… tu le connais, c’est pas un grand démonstratif ! » haussa-t-elle les épaules en poussant sa belle-fille vers la baie vitrée pour qu’elle rejoigne son mari.

    Au bruit de la porte qui coulissait, Paris se retourna et s’essuya rapidement les joues. « Excuse… » marmonna-t-il en parlant de son départ avant de lui tendre la main pour qu’elle vienne se blottir contre lui. « Besoin d’un câlin » se justifia-t-il avec un sourire aimant. Dans ses yeux encore brillants, Summer ne pouvait pas douter de son amour car ce dernier se lisait presque en lettre de feu.



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    Lien du postMar 10 Jan 2017 - 21:59
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    Le manque de réaction de Paris me faisait paniquer, mais en même temps, je ne lâchais pas ses yeux pour tenter de détecter le moindre signe, le moindre message caché. Et plus ça allait plus je voyais son regard brillé. Je souriais à moitié, attendant toujours une réaction jusqu’à ce que je ne voie mon époux mettre sa montre à son poignet et très vite, poser ses mains larges sur mon cou qu’il entourait avec aisance. Sa chaleur me couvrait la gorge et je pouvais ressentir les tremblements de ses doigts sur ma peau. Un baiser sur mon front et sur mes lèvres, puis je fermais les yeux en souriant, soulagée. Et enfin, son Merci. Je n’attendais rien de plus. Je savais que je ne pouvais pas en attendre plus de toute façon. Je finissais par le connaitre par cœur avec le temps, mais j’avoue qu’au moment où il avait souhaité prendre l’air, une boule se nouait à mon ventre, et me rendait nerveuse.

    Je n’osais pas faire grand-chose. Restant là au milieu de la pièce en regardant mon mari partir, et finalement, je déviais mon regard pour chercher un point de repère dans cette pièce de vie tout en me triturant les mains. Avais-je loupé un truc ? Peut-être n’avais-je pas bien pris les choses ? Est-ce que j’avais fait un faux-pas dans mon discours ou la manière de lui présenter cette tradition ? Est-ce le fait que son père ne soit pas là et que je lui mette mon père et son affection sous le nez qui le rendait triste ? Je ne savais plus, et à mesure que je me posais les questions, j’angoissais. Je commençais à ne plus savoir quoi faire de mes mains, les trouvant soudainement envahissante. Alors je les passais dans mes cheveux puis les plaquais sur mes hanches tout en me dandinant inconsciemment sur place. Quand soudain, la voix de Grace me ramenait à la réalité. Elle me tendait la veste de son fils et me poussait à rejoindre ce dernier, sur la terrasse. Ma démarche n’était pas assurée, et un peu hésitante, mais finalement je me lançais.

    Je fermais la baie vitrée derrière moi quand Paris se tourna, la main nettoyant brièvement sa joue. Il s’excusa et ne lui laissant pas le temps d’en rajouter je lui déclarais à la hâte « Nan, nan, t’en fais pas ! Je… »Je comprends ? Oui enfin, justement c’est bien là, le truc : est-ce que j’ai bien compris ? Est-il simplement ému ou est-ce que ça cache autre chose « Ta veste…tu vas prendre froid » je voulais lui tendre cette dernière - trouvant soudain ma remarque ridicule vu que j’avais moi-même oublier de prendre mon manteau – mais Paris tendit sa main pour prendre la mienne et m’attirer à lui, ce que je fis sans broncher. Gardant sa veste dans une main, j’enroulais mes bras autour de sa taille et collait ma tête contre son torse en fermant les yeux. Un long silence se fit avant que j’inspire profondément et que je ne me décide à lui parler « Est-ce que ça va ? » Je m’écartais légèrement de lui pour relever la tête et l’observer avant d’ajouter : « Ai-je dit quelque chose qui…enfin….j’ai fait remonter de mauvais souvenir ? Ou quelque chose du genre ? »




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    Lien du postMar 10 Jan 2017 - 22:29
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    Paris n’avait pas réussi à se retenir et pour éviter de s’humilier devant tout le monde, il avait quitté la pièce avec une certaine précipitation. Il savait que ses frères et sœurs comprendraient ou que sa mère expliquerait rapidement la situation. Il n’avait jamais aimé montrer une faiblesse devant quiconque. Summer l’avait pourtant souvent surpris, épaulé, écouté durant les rares fois où il s’était confié à elle par le passé mais là, il y avait son père. John n’apprécierait certainement pas d’avoir une chiffe molle comme beau-fils ou que sa fille soit mariée à un pleurnichard. Aussi, il voulait conserver par fierté, une certaine image de sa personne. Lorsque la baie vitrée coulissa pour laisser place à cette dernière, il essuya rapidement ses joues. Putain il devait avoir les yeux éclatés mais tant pis, il avait trop besoin de sentir sa chaleur contre la sienne à cet instant précis. Bien sûr, Summer s’inquiétait pour lui, s’imaginant qu’elle avait fait quelque chose de mal. « Non… tu n’as rien fait de mal… au contraire » murmura-t-il d’une voix un peu cassée à cause de l’émotion qui continuait à le bouleverser. « Je suis juste heureux… Tout simplement heureux » avoua-t-il un peu gauchement. C’était une manière étrange de montrer son bonheur mais bon, on parlait de Paris n'est-ce pas ?

    Le Dunster lui attrapa la veste des mains pour mieux la poser sur ses frêles épaules. « Tu n’as qu’à me serrer fort et je n’aurais pas froid comme ça » lui dit-il avec tendresse. C’était sûrement la première fois que Paris s’exprimait aussi calmement, sans cette tension habituelle qui l’habitait. Ce soir, elle lui avait fait véritablement un beau cadeau. « Je suis désolé d’être parti comme ça mais fallait que je prenne l’air sinon ton père aurait vu combien son beau-fils était une lopette de temps en temps » répliqua-t-il avec un bref rire. « Ton cadeau m’a fait énormément plaisir bébé… tu pouvais pas mieux tomber en réalité. J’ai… J’ai toujours eu envie de ce genre de truc. Je veux dire, tu sais d’où je viens, par quoi je suis passé. Je ne pensais pas qu’un jour, qu’un père de famille tout ce qu’il y a de plus respectable puisse vouloir m’inclure dans une tradition familiale et encore moins que ce cadeau vienne également d’une femme extraordinaire. Summer… je t’aime comme un fou et je me dis chaque jour que j’ai une chance de cocu de t’avoir dans ma vie. Tu m’apportes plus que tu ne le penses et ce soir, tu m’offres quelque chose d’inespéré. Quelque chose que je ne pensais jamais avoir dans ma vie ni même que je pourrais le mériter » souffla-t-il. Il n’arrivait pas à trouver les mots pour décrire ce qu’il ressentait. Il avait l’impression de dire de la merde et de ne pas réussir à faire passer son message aussi bien qu’il le souhaitait. « Je sais pas si tu vois ce que je veux dire.. »




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    Lien du postMar 10 Jan 2017 - 23:09
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    Les deux simples phrases de Paris eurent raison de me rassurer. Je relâchais la pression qui de manière invisible s’était posée sur mes épaules, et qui avait disparu pour laisser place à la chaleur de la veste de Paris. Je frissonnais un bref instant tout en serrant un peu plus fort mon époux dont le calme olympien était à la fois beau et si étonnant. « J’avais peur d’avoir réveillée de mauvaises choses… » Avouais-je souriant, bien contente que finalement ce ne soit pas le cas. Je reposais ma tête contre son torse tandis que Paris trouvait soudain la force de m’expliquer les choses.

    Je l’écoutais religieusement, osant à peine bougée ou levée la tête par peur qu’il ne perde son courage de se dévoiler. Alors je restais là, collée à lui, mon sourire grandissant et mes yeux s’humidifiant chaque secondes un peu plus. Paris, dans sa fragilité ouvrait les vannes de mes émotions : le cœur battant, je me sentais soudain fière et heureuse d’être celle qui réussissait à lui apporter ce dont il avait manqué. Oh je n’avais jamais cherché à lui être indispensable, mais je mentirais si je disais ne pas avoir espérer dès le début de notre relation, marquer ses esprits et sa vie de sorte que je compte dans sa vie, au même titre que sa plus proche famille. Et aujourd’hui ? J’en étais membre…et inversement. Pendant des jours, pendant que je cherchais le cadeau idéal, j’avais entendu mon père me dire qu’il était ravi de me voir enfin heureuse. Il avait eu des tonnes de compliments à l’égard de Paris, appréciant en lui son sens du devoir, sa forte présence, sa franchise et sa loyauté. Mon père avait alors voulu en savoir un peu plus sur son gendre, voulant connaître l’homme qui chérissait sa fille davantage, voulant capter l’âme de l’être qu’il respectait au plus haut point….et finalement, l’idée de la montre est arrivée comme une évidence. Pour John comme pour moi d’ailleurs ! Dès l’instant où je l’avais suggéré à mon père, ce dernier avait tout de suite acquiescé, estimant que c’était limite obligatoire que cette montre lui soit confié. Et aujourd’hui, Paris s’en sentait digne. C’était tout ce qu’il y avait de plus beau à mes yeux. Il acceptait mon cadeau, comme il acceptait celui de mon père, de le voir plus comme un fils, comme le nouvel homme de la famille plutôt que comme un simple gendre.

    Je laissais Paris sortir tout ce qu’il avait à me dire jusqu’au moment où il prononçait les 3 mots. Je l’aimais tout autant. Il le savait ! Parfois même, je ne pouvais dire lequel était le plus chanceux des deux. Dans ses bras, je me sentais unique, et c’était en soit la plus belle des reconnaissances pour moi « Oh si tu le mérites mon cœur… » Osais-je enfin murmurer, la voix tout autant brisée par l’émotion que lui « Tu mérites même bien plus… » Je regardais Paris, et cette fragilité qui se lisait dans son regard. Cette même fragilité qu’il m’avait fait découvrir le fameux soir du 6 janvier 2016 où j’avais débarqué chez lui en pleurs, pour mieux me blottir dans ses bras, dans son lit…En me remémorant se passage, mes yeux se baissèrent pour fixer le torse puissant de Paris et sans lâcher ma cible, je murmurais « Tu te souviens ? Le soir où l’on sait avouer nos sentiments….quand on a joué à Action ou Vérité, et que tu m’as dévoilé ton passé, qui allait de pair avec ton cauchemar. » Je défaisais mon étreinte autour de Paris d’un bras, pour venir poser un doigt devant mes yeux, en plein centre du torse de Paris, à l’endroit même où j’avais déposé un baiser ce fameux soir « Je t’avais embrasser juste là en te disant que c’était pour te rendre toute la tendresse et l’amour que tu aurais dû avoir. Que tu méritais… » Je relevais les yeux vers mon époux et, lui souriant tendrement, j’ajoutais : « A cet instant précis où je t’ai dit cela, je m’étais promis de tout mettre en œuvre, de faire tout ce qui étais en mon pouvoir pour t’apporter tout l’amour que tu avais manqué et méritais au plus haut point….aujourd’hui encore, je continue de me faire cette promesse » Ma main se levait alors pour se poser sur le visage du Dunster et répondais à ces déclarations « Je t’aime Paris, de tout mon cœur. Et ne t’inquiète pas, je vois tout à fait ce que tu veux dire…Et pour ce que ça vaut : Tu es la lopette la plus adorable que je connaisse » Bien sûr, je ne pus m’empêcher de rire en lui disant cela, en réponse à l’image qu’il croyait donner à mon père « J’ai vu mon père bien plus lopette que ça, si ça peut te rassurer !! » je lui fis un clin d’œil qui eut pour effet de laisser couler une larme de bonheur sur ma joue, qui menaçait de tomber depuis un moment. Je me penchais en avant pour l’embrasser sur les lèvres et restant ensuite à quelques centimètre de son visage, je le regardais droit dans les yeux et lui chuchotais « Pour moi, tu es l’homme le plus parfait qui soit à mes yeux. »




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    Lien du postMar 10 Jan 2017 - 23:23
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    « Loin de là » murmura-t-il tout bas. Au contraire, elle avait réveillé chez lui tous ses espoirs, toutes ses envies qu’il avait fait taire tout au long de ces dernières années. Paris ne s’était jamais autorisé à rêver en dehors de ses chères étoiles. Etre astronaute était à sa portée, il pouvait étudier, réussir les tests physiques. Il pouvait travailler dur pour s’octroyer ce rêve mais être aimé, être digne d’être appelé « fils » par un homme, c’était tout autre chose. On ne pouvait pas dicter les sentiments humains et encore moins les mériter. Pour le Dunster, c’était donc mission impossible car aucun des beaux-pères qu’il avait pu avoir grâce à sa mère -et dieu seul savait combien il y en avait eu entre les officiels et les officieux ; il ne s’était jamais senti réellement intégré dans une famille. Le clan Maconahey était soudé mais l’esprit de famille, ce n’était pas vraiment leur fort : ils vivaient ensemble, se soutenaient mais comme le ferait une tribu devant l’apocalypse. Summer avait amené la tendresse, l’amour ainsi que les démonstrations de sentiments. Avant elle, il ne lui serait jamais venu à l’idée d’étreinte son cadet en lui disant qu’il l’aimait ou qu’il était fier de lui. Même Grace n’aurait jamais tenté le moindre rapprochement physique avec Paris de peur de paraitre idiote ou de se faire rejeter. Summer les avait liés les uns aux autres par autre chose que la douleur, le drame ou l’instinct de survie. D’une meute, ils étaient devenus famille. Alors, le simple fait qu’entre tous, elle l’accueille au sein de la sienne, c’était tout ce qu’il n’aurait jamais pu imaginer par le passé.

    « Je m’en souviens très bien » dit-il après un bref sourire. La partie la plus perverse de sa mémoire lui rappelait surtout comment il lui avait sauté dessus alors qu’elle cherchait à le sortir de son cauchemar mais là n’était pas le sujet. « Quand je regarde en arrière, que je vois tout ce qu’on a fait ensemble, tout ce chemin… Je me dis que c’est merveilleux et que tu es la femme la plus masochiste de la terre » s’amusa-t-il à dire en déposant un baiser sur le sommet de son crâne. « N’empêche ton ex ne savait pas ce qu’il faisait en te laissant t’en aller… de tout de manière, j’aurais fini par t’avoir car j’avais beau dire que j’allais me contenter d’être ton ami, j’avais dans l’idée de te séduire quoiqu’il arrive » avoua-t-il. A l’époque, il s’était pourtant promis de ne jamais sortir avec elle, pour ne pas la faire souffrir inutilement mais dans le fond… avouons le : Paris n’aurait pas tenu cet engagement très longtemps tant elle l’attirait. Ce n’était pas pour rien qu’il avait mis si longtemps à céder à ses pulsions : il voulait faire les choses bien. « On va passer sur la lopette hein » grommela-t-il avant de sourire avec amusement. Il s’était tiré une balle dans le pied tout seul après tout. « Et toi, tu es simplement la femme de ma vie Mme Maconahey » murmura-t-il après coup en comblant la faible distance qui subsistait entre leurs lèvres, les scellant dans un baiser aussi doux qu’aimant. « C’est le meilleur Noël de toute ma vie sache-le » lui confia-t-il avant d’entendre la faible musique provenant du salon. « Tu m’accordes cette danse ? »



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    Lien du postMar 10 Jan 2017 - 23:44
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    A voir la tête de Paris, je me doutais que les souvenirs qu’il avait de cette soirée étaient tout aussi frais que les miens, et je ne pouvais également qu’être d’accord avec lui quand il m’affirmait qu’on avait traversé tellement de chose ensemble, et pourtant en si peu de temps. Mais là où je ne saisissais pas bien, c’était sur le fait que j’étais masochiste : « Maso ? Comment ça ? Je ne vois pas de quoi tu parles ? » La seule chose pour laquelle on pouvait me traiter de masochiste, c’est quand je me frustrais toute seule, en attisant le feu de Paris pour au final être incapable de me charger des braises ensuite ! Là oui, j’étais maso, parce que je me faisais du mal toute seule comme une pauvre idiote. Mais pour le reste ? Je ne voyais que du bonheur moi ! Paris évoqua Gabin et je secouais la tête en souriant d’amusement au moment où il me disait qu’il n’aurait sans doute jamais tenu sa promesse de n’être que mon ami «Je vais être honnête avec toi. Je crois que j’aurais été triste et déçue si tu m’avais écoutée. Et je crois même que si je n’avais pas fini par quitter Gabin comme je l’ai fait. J’aurais fait ce que je condamne facilement : je l’aurais trompée avec toi. » Comme quoi, les choses étaient clairement inévitable entre Paris et moi. Aujourd’hui, cela me semblait si logique, si évident…j’étais bien loin du temps où je stressais stupidement dès l’instant où j’entendais parler de Sienna ou même que je la voyais ! Oh oui, c’était si loin…

    Paris grognait faussement sur le terme lopette que j’avais utilisé en écho à ses dire, et je riais de plus belle « Ce n’est pas moi qui le pensait à la base hein ! C’est toi… » Et bien vite, je capturais ses lèvres tendres qu’il m’offrait... Même ses baisers n’avaient jamais la même saveur, la même interprétation. Ils semblaient tous nouveau à chaque fois ! Signe que Paris ne me lasserait jamais, pour rien au monde « C’est CLAIREMENT mon meilleur Noël également ! C’est surtout notre premier Noël… le premier de plusieurs autres à venir » concluais-je avant d’entendre moi aussi la musique dans le salon, et de sourire à la demande de Paris. Je m’écartais de lui, pour reprendre une distance plus conventionnelle et lui donnait ma main avant de répondre « Avec le plus grand plaisir ! » Bon clairement, c’est lui le danseur, pas moi ! Pour ma part, j’ai toujours l’impression d’être gauche face à lui…Et pourtant, il avait cette façon de me considérer comme la meilleure des partenaires du monde rien qu’en le regardant dans les yeux




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