L’appartement était enfin décoré et Paris gravait ce souvenir dans sa mémoire. Il était bêtement heureux d’avoir partagé ce moment avec sa femme et leur fille. D’ailleurs, pour l’occasion, le Dunster avait sorti son smartphone pour immortaliser le moment avec une petite vidéo. Ce n’est pas tous les jours que votre fille accrochait une petite boule dans le sapin ou qu’il soulevait Summer pour qu’elle puisse mettre l’étoile au sommet de leur arbre. Paris savait qu’il ne pourrait jamais oublier ce moment mais il avait tenu à filmer toute la décoration du sapin en posant son téléphone sur le bar de la cuisine. Maintenant, ils étaient tous les trois occupés à emballer les cadeaux de Noël -enfin Ashlynn, elle, avait un rouleau personnel pour le déchiqueter. « Non mini bébé de moi, ça se mange toujours pas le papier cadeau » dit-il en attrapant la main de sa fille avant qu’elle n’arrive à sa bouche. « Bon sang, si elle pouvait, elle goberait tout et n’importe quoi » rigole-t-il en la voyant mâchouiller la tête de la girafe servant à fermer la colonne d’anneaux multicolores. « Tu peux me passer le coffret avec la DS bébé stp » demanda-t-il à sa chère et tendre qui était en train d’emballer le coffret « mon premier labo scientifique » pour Aaron.
Assise sur le sol non loin du sapin que l’on venait de terminer, les jambes écartés pour laisser la place nécessaire à une boite rectangulaire à emballer, je me concentrais sur la pose du papier cadeau. Tout devait être aussi parfait que cela avait été jusque-là. Cette journée, ce moment de famille, la décoration de notre premier sapin, A NOUS ! Vraiment ! C’était un rêve que je ne voulais en aucun cas gâché par une maladresse de ma part. J’entendais les remarques de Paris à propos de sa fille, et souriais en l’écoutant parlé, sans pour autant relever les yeux du cadeau que j’étais en train de faire « Elle est bien la digne fille de son père » répondais-je simplement au moment où Paris avait dit que sa fille aurait pu gober n’importe quoi « Estomac sur patte ! » Je pivotais le cadeau entre mes mains pour m’attaquer aux angles de la boite, et faire un bon plis au cadeau quand Paris me demanda le coffret de la DS. WOAW ! Mission là : comment ne pas lâcher complètement ce que j’étais en train de faire, tout en donnant à Paris ce qu’il voulait. D’un geste précautionneux, je gardais mon plis bien coincé d’une main et tendais l’autre jusqu’au coffret pour le tendre à Paris, relevant cette fois-ci la tête « Tiens ! » je le fixais du regard, ne me rendant absolument pas compte que je pouvais sans doute être très ridicule en cet instant « Quoi ?? » demandais-je alors que Paris souriait en dévisageant …Sur mon menton se trouvait deux morceaux de scotch que j’avais collé. Bah j’avais que deux mains, et une fois le cadeau bien emballer et prêt à être sceller, j’aurais fait comment pour récupérer un bout de scotch, hein ? « il est pas beau mon cadeau » l’interrogeais-je stressée
Ce moment en famille était une bénédiction. C’est fou comme il y a encore un an à tout casser, il se demandait encore quelle fille il allait soulever histoire de se détendre ?! A présent, il était marié et père d’une ravissante demoiselle qu’il avait toujours pensé être sa dernière petite sœur. Le monde tournait à l’envers mais pour rien au monde, il n’y changerait quoi que ce soit. « Je suis gourmand dans un autre domaine et je t’ai jamais entendu te plaindre » rétorqua-t-il pour défendre l’honneur de leurs estomacs. « Et puis, tu cuisines super bien, on fait qu’honneur aux plats du chef » ajouta-t-il tout en écartant à nouveau le papier cadeau de la bouche de sa fille. Celle-ci poussa un petit soupire avant de jeter le rouleau plus loin. « Et visiblement, elle a mon caractère » rigole-t-il bêtement avant de lui demander la DS. Là, Summer lui offrit un spectacle à la fois comique et adorable. « Il est très bien ton cadeau.. hey arrête de stresser comme ça ! Par contre… humm… tu as un truc qui pend à ton menton » lâche-t-il avec un sourire moqueur. « Tu veux une épilation du menton pour pas cher ? »
« Mais qui a dit que je me plaignais ! » me défendais en riant légèrement ! Il pouvait être gourmand où il le voulait, j’en étais la première ravie ! sauf quand je prévoyais déjà une bonne quantité en me disant qu’elle suffirait amplement pour notre dîner, pour au final voir débarquer Bonaventure ou Isaiha ou encore Dante pour une soirée poker, ou encore nouvellement une soirée jeu vidéo…là forcément je finissais par me plaindre parce que je savais que je n’avais pas prévu assez pour nourrir TOUS ces estomacs sur pattes !
Ashlynn se mit à soupire en envoyant balader le rouleau de papier et rien que ça, ça me faisait éclater de rire ! Cette petite, c’est juste un véritable phénomène. Tu parles qu’elle a le caractère de son père, je n’allais pas le contredire « Mon pauvre. Tu n’as plus qu’à espérer que le prochain tienne de moi alors ? » Lançais-je sans me douter une seule seconde de ce que ces mots innocents pouvaient avoir comme impact ! J’étais sincèrement bien trop concentrée sur mon cadeau, au point d’en avoir même oublié ces foutus morceaux de scotch. Le pire, c’est depuis tout à l’heure, je m’acharnais avec le fameux ruban collant pour en déchirer quelques morceaux à chaque étape de l’emballage, en ayant carrément zappé que je m’en étais déjà préparé sur la tronche. Me sentant idiote, je lâchais mon cadeau – et a fortiori venait de foutre en l’air tout mon travail soigneux – pour venir retirer ces morceaux de scotch, tout en souriant timidement « Hey, fallait bien faire des économies pour avoir un peu plus à mettre dans les cadeaux » plaisantais-je en réponse à l’humour de Paris « Et puis y’a que toi ici qui porte bien la barbe ! » je jetais un coup d’œil à Ashlynn qui nous regardait en souriant, alors que dans le fond, la pauvre ne devait pas comprendre tout ce qu’on se disait. Mais tant pis « Hein j’ai raison dis : Papa barbu, c’est le plus beau ! hein ? » déclarais-je à l’attention d’Ashlynn avec une voix complètement gaga.
« J’espère bien car je compte prendre un gros dessert tout à l’heure » répondit-il avec un petit clin d’œil. Il savait bien que Summer veillait à ce que toute la petite famille se nourrisse correctement car elle était ainsi sa petite mère poule. Oh, ce n’est pas lui qui allait se plaindre mais par moment, il avait qu’une crainte, c’est qu’elle s’imagine qu’elle était sa boniche. Paris ne la voyait pas du tout ainsi mais c’est juste que les tâches ménagères, c’était vraiment pas son fort. Il détestait faire la vaisselle, repasser c’était une catastrophe. Bref, quand elle avait débarqué dans la vie de ses frères et sœurs ainsi que dans la sienne, c’était comme voir Joséphine Ange gardien se taper l’incruste. « Dis moi, ça te dérange pas d’être la seule à savoir faire la cuisine ? Je veux dire, je t’aide pas vraiment à la maison » marmonna-t-il à sa femme. La seule chose qu’il faisait, c’était ramener les légumes de son potager et bricoler dès que quelque chose était cassé. Rien de bien fantastique. Avec le recul, il se reposait vraiment un peu trop sur elle.
Sa fille le détourna de ses pensées et il rigola en la voyant balancer le rouleau plus loin comme pour dire : p’pa tu m’emmerdes à me dire non donc va te faire foutre avec ton rouleau si je peux pas le mettre dans ma bouche. « Le prochain… » lâcha-t-il pour le coup, assez rêveur. Ce n’était pas la première fois qu’il s’imaginait à nouveau père mais c’était bien la première fois depuis ce fameux faux positif qu’elle parlait de tomber enceinte. Il se secoua la tête pour se sortir ses idées de son esprit mais le mal était fait : il y repensait à nouveau. « j’avoue que je préfère quand tu es épilée » rigole-t-il avant que sa fille les regarde en souriant « Papa » s’exclame cette dernière avant de prendre la télécommande et la mettre dans sa bouche. « Sérieux… Je crois qu’elle a faim »
Le clin d’œil voulait tout dire et le message était passé. Je souriais à Paris en hochant la tête pour lui signifier que j’étais okay avec l’idée, et tentait de gérer au mieux mon emballage cadeau. La question que me posa ensuite Paris m’étonnait quelque peu après cela « Pourquoi cette question ? » demandais-je innocemment avant d’hausser les épaules tout en marquant le pli de mon cadeau, avant de l’entendre me dire qu’il n’avait pas l’impression de m’aider à la maison « Dis ? Est-ce que ça te dérange d’être le seul à savoir réglé les problèmes d’électricité, de plomberie, de fuite, de joint de carrelage à refaire ? » Finissais-je par lui dire, en faisant exprès de poser la question avec sa même tournure de phrase ? Franchement Paris m’aidait bien plus qu’il ne le pensait, et je ne sais pas ce qu’il lui faisait penser le contraire en ce moment « Pour infos : j’adore cuisiner et par conséquent j’apprécie d’avoir quelqu’un qui aime manger ce que j’ai fait ! Et pour le reste des tâches ménagères bah : chacun son truc ! Tant qu’un merci est toujours prononcé de ta part, je vois pas pourquoi j’irais me plaindre ?! » C’est le principe même du respect et de la reconnaissance. Et ce qu’avait toujours eu Paris à mon égard concernant mon rôle dans cette maison. Jamais il n’a dénigré chacun de ses petites chose que j’apporte alors tout va bien !
J’entendais Paris marmonner en écho à mes paroles « le prochain… » Et là encore, je ne prenais pas vraiment conscience de ce qu’il se passait autour de moi. A la place je me contentais de préciser « oui ! Ou la prochaine…on ne sait pas ! » Mais bien vite je changeais de sujet, tout naturellement. J’utilisais les scotchs récupérer sur mon menton pour coller une partie de mon emballage et me levait du sol, non sans mal, pour aller chercher un truc à la cuisine « Elle serait bien capable de nous faire passer pour des parents indignes celle-là ! » hurlais-je à moitié pour que Paris m’entende de là ou je me trouvais. Je revenais au salon avec une pom’pote que je tendais à mon homme « Tiens ! Ouvre-le…et C’est pour ELLE, hein ?! Pas pour toi !! » Précisais-je en riant ! Avant de reprendre ma place.
Paris était inquiet qu’un jour, Summer ne lui reproche d’être un piètre mari. C’est vrai, à l’heure actuelle, les femmes voulaient leur indépendance, être traitée d’égal à égal alors que lui, quand il rentrait d’une journée de boulot à la salle de boxe ou de ses cours, il ne pensait qu’à une chose : les embrasser et se mettre les pieds sous la table en attendant le repas. Il avait l’impression de trop se reposer sur elle mais à vrai dire, cette situation lui allait tellement bien. Depuis ses dix ans, Paris s’occupait de sa mère ainsi que de ses frères et sœurs. Il avait rapidement dû se trouver un boulot au black dans une vieille casse de voiture pour aider financièrement alors qu’il était âgé de quatorze ans. On ne pouvait pas dire qu’il avait eu le temps de vraiment se reposer dans sa vie du coup, forcément, la tentation était là. « D’accord… mais si un jour, tu en as marre, je veux que tu me le dises avant que ça explose car je te vois vraiment pas comme ma boniche… Tu es juste extraordinaire : tu t’occupes de la maison, tu arrives à gérer tes cours et en prime, tu me fais jamais le coup de la migraine le soir » nota-t-il avec un petit sourire.
Un sourire qui s’accentua quand elle continua sur cette histoire de bébé. Si cela n’avait tenu qu’à lui, il la mettrait bien en cloque sur le champ mais il ne voulait pas lui imposer une grossesse alors qu’elle était dans sa première année de changement universitaire. « Tu… Enfin tu y penses de temps en temps ? » lui demanda-t-il comme ça, en faisant mine d’être occupé avec leur fille. « Bah c’est une Maconahey, emmerder son monde est dans son code génétique » rigole-t-il avant de lui tendre la petite gourde de compote. « Hey je lui pique pas toujours ses gourdes… la dernière fois j’avais faim ! »
La peur de Paris à devenir un poids ou je ne sais quoi d’autre, moi je trouvais ça touchant. Jamais je n’avais vu notre relation sous l’angle « lui, HOMME. Moi, Boniche », du coup ces remarques m’étonnaient un peu, mais je lui adressais un sourire rassurant « Promis, je te le ferais savoir ! Mais tu sais, si tu penses que ça apporterais un peu plus d’équilibre à notre vie de couple, ou pour te remettre sur le droit chemin, je peux aussi te faire de temps en temps le coup de la migraine ! » Tu parles, je serais la première à pleurer de devoir jouer à ce jeu-là !
Discuter de notre quotidien, d’Ashlynn et de la vitesse à laquelle elle grandit et arrive à se faire comprendre, forcément, ça nous pousse à parler d’un avenir. Plus particulièrement de la possibilités de voir un autre bébé débarquer dans nos vies. Sincèrement, j’avais évoqué le sujet en tout innocence, et j’étais loin de me douter d’une éventuel réflexion importante dans la tête de mon mari. Si bien que je n’avais même pas capté du premier coup ce à quoi il faisait allusion quand il me demandait si j’y pensais de temps en temps. Bon hey, je suis blonde mais pas idiote hein : oui, j’ai fini par capter ce qu’il me demandait. Alors après avoir donné la compote à Paris pour qu’il l’ouvre pour Ashlynn, je m’installais à nouveau par terre à côté d’eux et lui répondait : « Bah oui, ça m’est arrivé d’y penser. Enfin en même temps c’est normal, nan ? » Je relevais la tête pour tout en regardant un peu dans le vague, puis m’adressait sérieusement à Paris « Je veux dire, on est ensemble depuis presque un an maintenant. Tout se passe super bien. On est mariés !....c'est la suite logique des choses, pas vrai ? » Ouais enfin, tu pourrais aussi admettre plus honnêtement que OUI, tu y penses – plus que de raisons même – et que c’est aussi parce que devenir mère d’Ashlynn à faire renaître en toi cette envie de sentir un être grandir en soi. Le fruit d’une union, un morceau de Paris, de moi, l’envie d’offrir une descendance à cet homme que j’aime par-dessus tout ! « Hey, il manque des cadeaux là… » Préférais-je dire pour taire tout ceci. « Je trouve pas celui d’Amanda ! »
« Euh… non ! Oublie ce que je viens de dire, j’ai pas envie de me la mettre derrière l’oreille » grommela-t-il car s’il y avait bien quelque chose dont il ne pouvait pas se passer, c’était bien du corps de sa femme. Paris était même certain que lorsqu’ils seraient vieux, il ressentirait cette même passion, ce même élan qui le poussait vers elle. « Tu n’auras qu’à me dire : bouge ton cul Maconahey… ça sera suffisant » ajouta-t-il en haussant les épaules. Pas folle la guêpe ! Puis de tout de façon, elle lui dirait : j’ai mal à la tête pour que dix minutes plus tard, elle vienne l’empêcher de jouer à Call of Duty afin d’avoir son petit câlin du soir.
Alors oui, à force de lui faire l’amour, il y a des fois où il avait grandement imaginé avoir un second enfant, leur premier enfant. Ashlynn lui apportait énormément de joie et de fierté mais quelque part, il se sentait frustré de ne pas avoir pu assister à toutes les étapes d’une grossesse, à courir aux rendez-vous pour apercevoir le petit haricot pousser. Et puis, honnêtement, il avait envie d’un enfant avec Summer. Elle était la femme de sa vie, il n’avait aucun doute là-dessus et puis au fond de lui, il rêvait de donner un petit frère ou une petite sœur à sa fille. Un petit gars de préférence. « Oui la suite logique… Elle a une date de consommation, ta suite logique ? » lui demanda-t-il à sa manière quand est-ce qu’elle souhaitait cet enfant. Lui, il était comme les scouts, prêt. « Euh… je savais pas que tu avais fait un cadeau à Amanda… Fallait que j’en fasse un également ? Parce que je n’ai rien prévu. PUTAIN j’ai totalement zappé d’acheter les cadeaux de Noël pour Sally et compagnie. Merde… » râla-t-il en se tapant le plat de la main sur son front. Il était bon pour courir les boutiques entre deux cours.
Encore une fois, on était d’accord sur le principe. Se dire quand on se tapait sur le système, OUI ! Mais se priver de sexe sous prétexte qu’on avait envie de faire la gueule ou des reproches ? NON ! « Okay ! Je ferais ça, ça me va parfaitement. Surtout que j’aime bien quand tu le bouge ton cul ! » déclarais-je sans aucun sérieux sur le sujet !
Mais j’ai bien l’impression que l’un d’entre nous avait soudain envie de sérieux, étant donné la discussion que l’on avait. La question de Paris semblait couler de source : si je disais que cela m’arrivait de penser à avoir un enfant avec lui, forcément cela pouvait sous entendre que j’avais des projets sur le sujet. Mais quand ?! Je me mordais le côté de la lèvre en faisant mine de réfléchir à la question : en réalité je réfléchissais surtout sur le fait d’être ou non honnête avec lui, ou au contraire, être raisonnable. Parce que ce sont deux choses différentes ! Dans le premier cas, je lui réponds que c’est quand il veut ; et dans le deuxième, je lui dis que lui comme moi avons des projets de carrière qui vont nous rendre la tâche plus difficile. Surtout lui…son envie de tenter sa chance, de devenir astronaute un jour, le forçait à engager un parcours peu commun. Après ses études viendrait le moment de l’engagement militaire. Et ça, ça me restait en tête…bien que l’on en parle rarement. « Hmmmm, j’ai pas vraiment regarder l’étiquette !» avais-je finalement décider de dire pour rester vague. Je ne voulais pas lui mentir en lui disant que je n’y avais pas réfléchis. Je voulais un enfant avec lui ! et si je m’écoutais ce serait tout de suite. Mais je ne voulais pas gâcher ses projets de carrière…alors valait mieux ne rien dire du tout. A la place, j’avais tenté de me recentrer sur les cadeaux, remarquant l’absence de l’un d’entre eux. « Ah nan, t’inquiète, ce n’était pas un truc prévu en fait ! » disais-je à Paris en le rassurant un peu. « En fait euh…avec tout ce qu’il s’est passé pour elle j’ai pensé que.. » je grimaçais un peu avant d’avouer « j’ai l’impression de pas avoir été présente pour elle. Ou du moins, l’avoir été, mais un peu tard, tu vois ?! Du coup, j’ai voulu marquer le coup et lui offrir un truc qui lui rappelle que je suis là pour elle. Effectivement, je suis peut-être moins au taquet qu’avant mais…ça veut pas dire que je la laisse tomber, tu vois ? » Je farfouillais entre les rouleaux de cadeau et les boites encore non emballé, en en soulevant quelques un « Ah le voilà ! » Je montrais alors la petite boite cachant un bijou dedans, l’ouvrant pour laisser Paris le découvrir « Tu le reconnais ? Je l’ai ce bracelet. Amanda l’a toujours trouvé super mimi et elle l’adorait, alors du coup, je lui ai pris le même. Pour qu’elle sache qu’elle est liée à moi. »
Spoiler:
Mes excuses, c'est bien plus long que prévu, mais j'ai pas réussi à résumer tout ce que je voulais dire ! Je me rattrape sur le prochain !!! promis poussin !
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