L’orgasme l’avait percuté comme un coup de poing l’aurait fait et il adora cette sensation. Le sexe avait toujours été un très bon catalyseur pour lui mais depuis qu’il fréquentait Summer, il l’associait également à quelque chose de beaucoup plus romantique -bien que ses travers ne disparaitraient sûrement jamais. Paris n’était pas un adepte du : les gens changent. Ils évoluent oui mais au final, on ne changeait pas tant que cela. Lui, il avait mûri dans sa tête, dans ses réactions mais pas tout seul : il le devait à cette femme qui s’était lâchement abandonnée sur le lit, tombant dessus comme un pantin désarticulé -il mentirait en disant que cette vision ne glorifiait pas sa personne et sa virilité. Le Dunster dû malheureusement quitter le corps chaud de sa femme mais pour peu de temps car il alla rapidement la soulever dans ses bras pour mieux s’allonger avec elle sur le lit, sa main entrelacée à la sienne. « Tu es la meilleure… c’est un exploit dont tu peux être fière mais crois-moi, quand on sera rentré, je te ferais péter tes cordes vocales à foutre des complexes au père noel » rigole-t-il en tentant de reprendre une respiration beaucoup plus calme. A cet instant précis, il n’avait aucunement l’envie de rejoindre sa famille, voulant profiter de ce câlin mais des coups à la porte se firent entendre. « Je présume que vous avez fini, j’entends plus mon lit grincer… d’ailleurs Paris, si tu avais cinq minutes pour graisser les montants, ça serait gentil de ta part. Bref, tout ça pour dire que l’apéro n’attend que vous et que ma dinde va finir par brûler donc viens farcir ton assiette ! Tu t’occuperas du cul de ma belle-fille adorée tout à l’heure »lâcha une Grace dans toute sa splendeur tandis que son fils éclatait de rire. « Tu te sens d’attaque pour aller te rafraichir bébé ? » lui demanda-t-il en glissant sa main libre sur sa joue pour l’entrainer dans un baiser d’une rare tendresse. « Tu sais que je t’aime madame Maconahey ? Et au passage, cette robe te va vraiment bien » souffla-t-il contre ses lèvres pour mieux se redresser et commencer à se rhabiller. Voilà ce qu’il détestait tant dans les coups vite fait bien fait : reprendre pied dans la réalité trop rapidement après. Dire qu’il y a encore un an, c’était justement le truc qu’il adorait : se tirer le plus rapidement possible pour éviter les éternels pleurnicheries de ses conquêtes.
Lovée contre Paris – qui m’avait pris dans ses bras pour nous allongé sur le lit – je reprenais peu à peu ma respiration, non sans rire de la remarque de Paris ! « Ouais enfin…pas au point de réveiller Ashlynn non plus, hein ?! Parce que tu m’as promis que tu t’occuperais de mon cas toute la nuit. Et réveiller Ash’, c’est la galère assurée pour la rendormir ! » Comme son père ! Enfin, moi dans un sens, je trouvais toujours un moyen de l’occuper et l’épuiser pour qu’il se rendorme comme un bébé après !
Des coups se firent entendre à la porte, et instinctivement, je sursautais en me redressant légèrement à l’aide d’un coude. Je reconnais Grace et souriais à moitié de ses réflexion parce que y’avais un truc qui me perturbais. Alors quand elle partit, je regardais Paris et lui demandait « Dis ? Quand elle nous sort qu’elle entend plus le lit qui grince ça veut dire quoi exactement : qu’elle a attendu longtemps devant la porte jusqu’à ce qu’elle ne nous entende plus ? Ou…ça veut dire que même si on essaye d’être discret, on va se taper la grosse honte en revenant au salon ?! »
Pas vraiment le temps de tergiverser sur le sujet. J’avais besoin de passer rapidement par la salle de bain, et Paris lui se rhabillait à la hâte. « Tu passes devant, moi je vais faire un saut à la salle de bain » déclarais-je en descendant du lit pour attraper ma robe, et l’enfiler rapidement, sans la refermer. Je recherchais mes sous-vêtements dans la pièce, en scrutant le sol avant de mettre enfin la main sur mon soutien-gorge et ma culotte. Je relevais la tête pour sourire amoureusement à mon mari en le regardant se rhabiller « T’es le plus beau des hommes, mon cœur ! Je te jure, et puis…t’as une de ses classes, le costume te va trop bien » Et dire que j’aurais donné cher pour le voir en costume d’homme prête à se marier, devant un autel. Je me mordais la lèvre en y pensant, puis secouait la tête pour revenir à la réalité. « Bon allez go ! Salle de bain pour moi, Et dinde farcie pour toi ! » J’allais foncer dans la salle de bain une fois que Paris aurait ouvert la porte, mais soudain, je me rappelais d’un truc. « Oh, et, attend » je posais ma main sur son avant-bras pour l’interrompre et ajoutais « Si ta mère fait le service apéro avant que je vienne, tu peux lui demander de me servir qu’une moitié de verre de vin ? Je sais qu’il va y avoir pas mal de choses à manger, et des vins à découvrir et tout et tout…du coup : j’aimerais pouvoir faire honneur, sans être obligé dès le deuxième verre de tout refuser et de devoir m’expliquer sur …tu sais quoi. » Donc finalement, le compromis quand on a des restrictions pour cause de rein en moins, c’est de pouvoir boire, mais à demi seulement. Et pareil pour la viande. Bon heureusement pour moi, ce n’est pas de la viande rouge, mais de la dinde, donc j’ai de la marge, mais je ne voudrais pas à avoir Paris sur le dos, en plein milieu du repas, et qui plus est, mon père également qui va sans doute surveiller mes moindres faits et gestes pendant le dîner.
« Je peux te bâillonner avec la cravate que j’ai à la maison » proposa-t-il innocemment. Par moment, il était tout de même heureux que sa fille soit une véritable pierre quand elle dormait. Vous pouviez faire du bruit dans l’appartement, elle allait continuer de ronfler joyeusement. Croyez-moi, avec les parents qu’elle a sur le dos, valait mieux pour elle d’être sourde par moment sinon son premier mot risquerait d’être : plus fort ou plus vite. « Si un jour, on fait construire une maison, fais moi penser à rajouter dans le cahier des charges, une pièce insonorisée pour notre bon plaisir » rigole-t-il en mordillant rapidement sa petite fesse gauche avant de se relever et de commencer à s’habiller. Summer commença alors à s’inquiéter des propos tenus par Grace et Paris haussa des épaules alors qu’il enfilait son boxer. « Avec ma mère ? Aucune idée. Pour le sexe, c’est comme si elle avait un sixième sens… je serais même pas étonné qu’elle ait fait installer une caméra espion pour s’enregistrer » lâcha-t-il sans se douter un seul instant que sa plaisanterie puisse être prise au sérieux par sa femme. Paris n’avait qu’une faible conception de la honte vis-à-vis du sexe et encore moins avec sa famille. Matthew l’avait déjà surpris plus d’une fois avec des conquêtes. « Hey, tu m’envoies au front si je comprends bien… tu me le paieras cette nuit, t’en a conscience ? » rigole-t-il légèrement en ajustant son gilet sans manche sur sa chemise blanche.
Summer lui arracha un sourire attendri alors qu’elle le complimentait. Il était heureux que le costume lui plaise car il espérait que ce dernier soit parfait pour lui donner son cadeau qui attendait patiemment… oh putain les alliances ! Machinalement, il tâtonna la poche de son pantalon noir pour mieux soupirer de soulagement : elles étaient encore là. « Faut bien que je sois à ta hauteur femme » répondit-il non sans lui donner une petite claque sur les fesses alors qu’il ouvrait la porte, prêt à affronter son beau-père avec le sourire le plus gourmand possible. Bah quoi, il fallait bien qu’il le félicite d’avoir engendré une créature comme Summer ! John pouvait être fier des prouesses sexuelles de sa fille songea-t-il alors que cette dernière l’arrêtait dans son élan. « Pas de souci… Je pense que ton père a déjà du lui faire un topo mais promis, j’en toucherai un mot à ma mère » rétorqua-t-il en se penchant vers elle pour lui voler un baiser. Puis, il fila en direction du salon pour mieux attraper Danika dans ses bras. « Alors, on se le boit l’apéro ? » demanda-t-il avec un grand sourire. Inutile de revenir sur leur départ précipité. Le dunster souffla quelques mots à sa mère qui hocha la tête comme pour lui dire : je sais déjà. « J’ai gagné de l’argent ce soir.. grâce à toi grand frère » s’exclama-t-elle tandis que Matthew lui expliquait toute l’histoire. « Promis, la prochaine fois, je te ferais gagner encore plus d’argent…C’est toujours un plaisir que d’être utile pour sa petite sœur » rigole-t-il.
L’idée de la cravata comme d’un accessoire pour nos ébats, je ne disais absolument pas nan…mais pas forcément pour me bâillonner. Nan, disons que je l’aurais bien utilisé pour bander les yeux de Paris, ou même encore pour le porter sur moi. Uniquement ça…Je souriais d’un air malicieux alors que des images me venait en tête avant de répondre à mon mari : « On verra…je mets l’idée de la cravate de côté. »
En attendant, il allait bien falloir sortir de là, sachant de Grace ainsi que tous les autres s’étaient déjà fait une belle idée de ce qu’on avait fait dans cette chambre. Mais j’avais beau le savoir, une partie de moi voulait rester naïve et espérer que les choses ne couleraient pas autant de source. Je demandais à Paris s’il pensait sa mère suffisamment perverse pour avoir pu attendre derrière la porte en nous écoutant, et ce qu’il me répondait ne me rassurait pas du tout. Au contraire : dès qu’il avait parlé de caméra, j’étais déjà en train de checker partout du regard, les possibles endroits où sa mère aurait pu planter une caméra. Nan bon, allez, faut arrêter Summer, c’est ta belle-mère, elle n’est pas si cinglée que ça ? Si ? …………………………….
Je sortais du lit à toute hâte bien été par les encouragements de Paris sur mon derrière, et m’étais mis en chasse de vêtement pour n’enfiler que ma robe dans un premier temps. Paris se rhabillait correctement et moi je lorgnais encore et toujours dessus tel un insatiable. Fallait vraiment que je me soigne, sérieusement. Tout en me magnant et à défaut de pouvoir sauter sur Paris à nouveau, je le complimentais sur son apparence, parce que sincèrement je ne l’avais jamais trouvé aussi beau et élégant que ce soir. Sa réponse m’arrachait un petit rire avant que je ne lui demande de partir à la fosse au lion le premier pendant que moi j’irais me réfugier dans la salle de bain. Après un message laissé à l’attention de sa mère, Paris ouvrait la porte pour se rendre au salon, et moi je courais à sa suite, mais carrément à l’opposé, direction la salle de bain pour un bon rafraîchissement.
Quelques minutes s’écoulèrent pendant lesquelles je me ré apprêtais et finalement au bout d’une dizaine de minutes, je refis mon apparition dans le salon, encore un peu rougissante parce que j’avais peur des éventuelles questions. Je m’étais habituée à la famille Maconahey depuis le temps, et je savais très bien que je ne réchapperais pas aux remarques. J’aurais dû être rodée…mais non : J’étais et resterais égale à moi-même. Gênée à l’idée qu’on sache trop de choses sur cette partie-là de ma vie. Et en même temps, parfois le frère et Paris ou encore sa mère me donnait envie de rire et de leur dire « Hey Fuck, hein ?! Oui je m’envoie en l’air et c’est super, extra, excellemment, BON ! »…Mais là ? y’a mon père. Eh bien qu’il ait compris depuis belle lurette que je ne crois plus aux choux, aux abeilles etc…je ne voudrais qu’il s’imagine que sa fille n’a aucune pudeur. Au contraire !! Mais c’est juste que je n’ai plus aucune volonté quand il s’agit de résister à Paris. C’est plus fort que moi, je craque !
L’apéro se faisait servir et m’approchais de la table ou Grace préparait les verres de chacun. Je passais une mèche de cheveux derrière mon oreille, et timidement, lui demandait : « Vous avez besoin d’aide Grace ? » Tandis que je voyais Danika, toute fière, passer avec un billet dans les mains, qu'elle défroissait. Cadeau de noël avant l’heure pour elle aussi ?? « C’est quoi ça ?! » demandais-je en pointant discrètement Danika du doigt tout en regardant ma belle-mère, puis les hommes de la famille qui s’installait sur le grand canapé familiale.
Voilà ce qu’il aimait tant chez sa femme : son côté aventureux. Paris n’aurait jamais pu rester avec une femme frigide sur le plan sexuel ou alors trop timide. Il avait bien trop de besoin à exprimer dans ce domaine pour se contenter d’un rapide petit coup dans les chaussettes une fois par mois. En prime, c’était bien le seul endroit où il pouvait encore se montrer romantique… comme la fois où il avait étalé des pétales de roses sur leur lit pour fêter un mois anniversaire de leur relation. Certes, ce qui s’était passé ensuite n’avait rien de romantique mais l’ambiance y était. Summer lui avait donné envie de se montrer aventureux dans la mise en scène tout comme il l’avait entrainé dans sa folie sexuelle. L’un et l’autre se complétaient à merveille. « ça c’est ma femme ! » rétorqua-t-il avec un grand sourire. Il avait déjà hâte de la retrouver dans l’intimité de leur chambre, une fois que leur rôle de parent serait terminé. Il était important pour eux de conserver leur jeunesse, leur fougue à côté de leur responsabilité vis-à-vis de leur fille. Le Dunster ne voulait pas d’un mariage où la femme ne serait qu’une mère ou le mari qu’un père. Il voulait du Pammer tout simplement.
Le plus drôle fut tout de même de la voir regarder tout autour d’elle s’il y avait ou non des caméras. Okay sa mère était vraiment dingue mais pas à ce point-là. De tout de manière, Grace préférait que l’on prenne son meilleur profil donc forcément, elle mettrait la caméra de manière à ce qu’elle puisse capturer que le bon angle… Oui, sa mère était tarée mais l’idée de prendre des photographies de sa femme dans des positions lascives ou des tenues sexy commençait peu à peu à germer dans son esprit. Cela pouvait toujours être sympa de pouvoir la regarder durant ses cours ! Sympa et beaucoup plus intéressant, il fallait le reconnaitre. « Babe, si tu continues à me regarder comme ça, je réponds plus de rien » rigola-t-il tandis qu’il achevait de se rhabiller sous son regard insatiable. N’empêche, elle était superbe dans cette robe ! Et il était tout aussi satisfait de recevoir ses compliments car il avait mis un temps fou à chercher la bonne tenue à la fois pour lui plaire mais pour être suffisamment classe pour lui offrir son cadeau.
Paris partit donc au front, s’amusant bien vite des paris qui circulaient sur Summer et lui. Pourquoi le prendre mal ? C’était monnaie courante chez les Maconahey de s’emmerder les uns et les autres tant que l’innocence des plus jeunes était préservé. Le Dunster s’approcha de son frère ainsi que de son beau-père pour discuter un peu de tout et de rien. John semblait gêné en sa présence mais il n’y prêta pas grand cas, mettant ça sur le fait qu’il venait de dévergonder sa fille à quelques mètres de lui. De l’autre côté de la pièce, Summer s’approchait de Grace. « Tu veux bien t’occuper des biscuits apéro ? Au fait… mon lit te convenait ? Je trouve la couverture un peu rêche… » s’amusa-t-elle à la taquiner de bon cœur car elle adorait faire rougir sa belle-fille. « Oh ça ? On avait parié sur le temps que mettrait Paris a te faire un câlin. Personnellement j’avais pensé qu’il saurait tenir le temps de l’apéritif mais Danika, elle, elle avait parié sur le fait qu’à peine arrivé, il te ferait un gros câlin » rigola la mère de Paris. Elle avait fait exprès d’employer le terme câlin pour que la jolie blonde comprenne qu’ils avaient évité de parler de sexe devant les plus jeunes. Grace souhaitait vraiment donner une bonne image d’elle et de son éducation à cette dernière car son opinion comptait à ses yeux. « Je ne sais pas me tenir, tout le monde le sait » s’amusa Paris en venant entourer la taille de sa femme, de ses bras musclés pour mieux l’adosser contre son torse, son menton se posant sur le sommet du crâne de sa femme. « Tu tiens ça de moi ! Allez montre toi utile et ouvre le champagne ! » lui demanda-t-elle en lui tendant la bouteille qu’il attrapa d’une main. « Un bisou pour m’encourager bébé ? »
J’avais eu du mal à lâcher la vision qui s’offrait à moi de Paris, habillé tel un James Bond dans toute sa classe, mais finalement, j’avais réussi par la force des choses. Et quand j’avais rejoint tout le monde au salon quelques minutes plus tard, j’avais souhaité me montrer la plus naturelle et décontractée possible. Vraiment, le mieux possible…mais peine perdue, vous vous doutez bien. Ma tentative de me la jouer l’air de rien avec Grace, et de lui venir en aide comme une bonne belle-fille avait coupé court quand la mère de Paris y alla de son commentaire sur son lit et sa couette. Il fallait voir ma tête : je la regardais avec des yeux ronds avant de tourner au rouge pivoine. D’un mouvement un peu maladroit, je passais une main dans mes cheveux et me cachait limite derrière ce geste, avant de dire « Euh…bah...en fait, c’est que… » Je me raclais la gorge, et basculait mon corps d’un pied à l’autre, avant de répondre comme je pouvais « Je n’ai pas vraiment testé…mais… » Est-ce que je me permettais un commentaire tout de même ? Ça reste ma belle-mère, nan ? …. « Mais je dirais que sont côté rêche la rend pratique pour s’y agripper Meilleure adhérence» Et à nouveau je me raclais la gorge, presque comme pour étouffer ma remarque. Bien vite, je m’affairais à préparer les gâteaux apéritif, les répartissant dans les diverses récipients, alors que Grace m’expliquait pourquoi Danika semblait si fière de son billet dûment gagner. Je restais un instant comme figée, les yeux planté sur Grace avant de réussir à me bouger en secouant la tête pour tenter d’effacer cette conversation « Je ne sais pas si je dois réjouir ou non du fait qu’on soit à ce point prévisible » marmonnais-je alors que le sachet de cacahuète soufflé se vidaient dans son bol. Paris avait entendu les commentaires de sa mère, et était venu nous rejoindre, se collant à mon dos pour m’étreindre, ce qui me fit sourire instinctivement. Je profitais du contact et n’hésitais pas à m’adosser à lui, m’amusant de l’échange mère-fils qui se jouait devant moi. J’adorais les voir se parler ainsi, sans se prendre la tête, en s’acceptant tels qu’ils étaient tous les deux.
Paris quémanda ensuite un baiser et je me tournais alors sur moi-même pour faire ça à Paris. Tout en lui souriant, je posais mes mains sur chacune de ses joues et approchais mon visage du sien pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres. « Comme ça ? » lui demandais-je avant de réitérer le baiser, en insistant un peu plus sur ce dernier, qui se voulait plus passionné que le premier « Non, comme ça c’est mieux… » Puis je lâchais son visage et re pivotais sur moi-même, le laissant s’occuper de la bouteille de champagne. Il y eut un bref, très bref moment de silence jusqu’à ce que : « La prochaine fois, faudra corser les paris, si je comprends bien ? … » Mais qu’est-ce qu’il me prend ? Je suis carrément en train de mettre au défi ma belle-mère pour la prochaine session câlin à la Pammer ? Je relevais la tête, moi-même surprise de m’avoir entendu dire cela, mais ne pouvant reculer devant le fait accompli, je m’expliquais : « Bah oui ? Enfin je veux dire : si c’est tellement prévisible que Paris et moi on se fasse un câlin aussi rapidement. Il faudrait rendre le défi plus difficile. Je ne sais pas moi… comme… par exemple : donner un temps précis. Et une pièce ? Genre euhm..., 5 minutes après notre arrivée et dans la salle bain » On se croirait dans un cluedo ou j’énonce mon hypothèse : Colonel Moutarde dans la chambre avec le chandelier…Ridicule. « Ouais nan, oubliez-ca en fait, c’est idiot » déclarais-je finalement d’un geste évasif de la main et en haussant les épaule. Je disposais les bols ci-et-là et fit mine de passer à autre chose. Il valait mieux d’ailleurs, sinon j’allais encore me mettre à rougir comme une tomate
Accueil
