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Lien du postMer 2 Nov - 21:48
Le bar était finalement la source même de tous leurs emmerdes comprit Paris et visiblement leurs parents en étaient responsable. Putain qu’est-ce que sa mère avait encore inventé ?! Grace ne pouvait pas se tenir tranquille deux secondes ? Pourtant, ils avaient eu une longue conversation au sujet du père de Summer et du fait que Paris refusait qu’elle couche avec. Il y avait des choses qu’il pouvait admettre et le côté volage de sa mère en était un. Le truc, c’est qu’il ne pouvait pas la laisser faire quelque chose qui briserait une famille et encore moins celle de sa fiancée. Summer ne méritait pas de voir ses parents s’entretuer à cause de Grace. Il était certain qu’ils se remettraient ensemble une fois la crise de son beau-père terminée. Le tout était de réussir à éviter qu’il fasse des conneries qu’il regretterait après coup. Par moment, il avait limite l’impression d’être le propre père de sa génitrice, c’était assez déconcertant mais bon, s’il fallait en passer par là pour préserver Summer, il le ferait sans hésiter, les yeux fermés et une plume dans le cul. « Calme toi bébé, c’est pas bon pour toi de t’énerver ou de paniquer » dit-il en lui massant la nuque de sa main libre. D’un regard, il invita la fameuse Cindy à s’exprimer un peu plus sur cette question épineuse de : pourquoi s’étaient-ils murgés dans ce bar ? « J’ai pas suivi toute l’affaire, je veux dire, je suis pas une commère hein ! Mais d’après ce que j’ai compris, vous aviez surpris vos parents dans une position plus que douteuse » leur expliqua la serveuse assez nerveuse. Paris soupira. Sa mère ne changerait jamais mais bordel, John ne pouvait pas garder son Popaul dans le pantalon ?! A croire que les Wingfield étaient incapables de résister aux charmes de Maconahey. « On a dit autre chose ? » demanda-t-il tandis que la serveuse continuait de débarrasser l’une des tables. « Eh bien vous vous êtes un peu disputé. Vous n’étiez pas d’accord sur qui condamner en premier entre votre mère et votre père. Après, vous » désigna-t-elle Summer « Vous avez commencé à pleurer en disant que vous ne pourriez pas vous marier puisque votre père coucher avec la mère de votre fiancé » poursuivit-elle. « Oh bordel ! » soupira Paris qui commençait à se douter que faire des conneries du style se déguiser venait de lui. « Merci… » dit-il en prenant la main de Summer pour quitter le bar. « Bon bah les conneries doivent venir de moi après… si tu as pleuré, j’ai du vouloir tout faire pour te remonter le moral. Bon écoute, on devrait rentrer à l’hotel, prendre une bouche douche, se changer puis on règlera cette histoire avec nos parents. Cela te va ? »©TOWNTROTTER.
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Lien du postDim 6 Nov - 14:50
La jeune femme ne pouvait pas vraiment le savoir, mais grâce à elle, plus toute une soirée de beuverie avait été résolue…Et la cause en était nos parents. Je soupirais en me prenant la tête entre mes mains, les coudes sur le comptoir « Je crois avoir compris ce qu’il s’est passé alors….en gros ce que je redoutais depuis que mon père à débarquer à la maison et que ta mère l’a vu. » Et plus la serveuse s’exprimait plus des images troubles me revenait ; sans doute que cette dernière avait été refoulé ces dernières heures mais qu’elles ne pouvaient plus être ignoré plus longtemps. Je soufflais à nouveau et relevais la tête pour regarder Paris en lui avouant « j’ai envie de tuer nos parents ! » voilà simplement ce que je réussissais à dire, soudain lasse et épuisée. Dans un sens c’était normal, depuis qu’on s’était réveillés complètement fracassés dans cette voiture, on avait couru après le temps pour regagner la mémoire, et maintenant je commençais à douter que tout ceci était été une bonne idée…
Paris comprenait de son côté que ces déguisement aient fait partie de son idée pour me remonter le moral et pensant à cette attention, j’en souriais de reconnaissance. Ma main cherchait instinctivement la sienne pour réconfort et mes doigts s’entremêlèrent aux siens. « Merci à vous pour toutes ces précisions » déclarais-je à l’attention de la serveuse que je ne souhaitais pas retenir plus longtemps, surtout que des clients débarquaient. Paris proposa bien vite qu’on retourne à l’hôtel et que je le fixais maintenant avec des yeux à la fois perdues et implorant « Tu oublies les flics Paris….ils nous cherchent, et je comprends maintenant pourquoi après tout ça. Si ça se trouve ils sont encore à l’hôtel, alors comment va-t-on faire pour les éviter ?! » Je commençais à croire qu’on était clairement foutue que l’ampleur de nos conneries allaient être lourds de conséquences. « J’ai frappé un flic, j’ai agressée une femme, on a volé une voiture - en état d’ébriété qui plus est – et tout ça pour quoi ?! Parce que mon père est pas foutu de garder ce qu’il doit garder dans son pantalon et que ta mère est chaude comme la braise ! Je suis juste plus qu’énervée contre eux… »©TOWNTROTTER.
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Lien du postLun 7 Nov - 12:00
Ils avaient finalement obtenu les réponses à leurs questions à savoir : pourquoi s’étaient-ils murgés ?! Dans le fond, cela n’étonnait même plus Paris. Sa mère avait le don de ruiner sa vie dès qu’elle ouvrait la bouche. Grace Maconahey était du genre à se moquer des autres et à tout faire pour trouver le bonheur. Avait-elle tord pour une fois ? Oui et non. Paris comprenait qu’il fallait de temps en temps, oublier un peu son entourage, de jouer les égoïstes de bas étages mais là, il refusait qu’elle fasse souffrir Summer. Il s’en foutait lui, de son côté que sa mère saute tout ce qui bouge : A force, il en était même habitué. Le truc, c’est qu’il s’agissait de son beau-père, du père de Summer et il refusait qu’elle vienne à foutre en l’air la famille de sa future femme. Il ne voulait pas que sa fiancée lui en veuille d’avoir une mère aussi tordue ou même qu’elle en veuille à Grace. C’est con n’empêche d’aimer un Maconahey parce que cela vous attirait plus d’emmerdes qu’autre chose. « Ecoute, oublions les flics pour un temps ! On leur expliquera qu’on n’était pas dans notre état normal… Au pire, on se fera taper sur les doigts et on aura une amende salée… On va aller à l’hôtel, prendre une bonne douche, avaler quelque chose de consistant et après, on ira engueuler ce qui nous sert de parents ? Cela te convient ? » lui proposa-t-il avant de l’attirer dans ses bras pour la réconforter. « Je suis vraiment désolé pour ma mère… je te jure qu’un jour, elle se calmera » tenta-t-il de promettre l’impossible -bon peut-être qu’à 90 ans, sa mère serait plus calme côté libido. « Je crains d’avoir hérité de son caractère libidineux » soupira-t-il. Après tout, c’était vrai, il avait tout le temps envie de lui faire l’amour. Les chiens ne font pas des chats comme le dit si bien l’expression.
Le couple se dirigea vers l’hôtel : pas une trace des forces de l’ordre. Tant mieux songea Paris qui poussa Summer le plus rapidement vers l’ascenseur. Ils ne croisèrent personne en chemin et c’est avec un grand soulagement qu’ils retrouvèrent dans la petite besace, la carte de leur chambre. « Enfin dans un lieu calm… » lâcha-t-il avant de s’arrêter brusquement en voyant le bordel qu’il y avait dans la chambre. « Putain mais y a eu quoi ici ?! » s’exclama-t-il tandis que cela tambourinait déjà à la porte de leur chambre. C’était le directeur de l’hôtel. « A vous voilà ! C’est inadmissible ! Vous avez vu l’état de votre suite ?! Je n’ai jamais eu des clients aussi irresponsables que vous et surtout vos parents… Quand je repense à cette folle furieuse » lâcha-t-il mais déjà, Paris ne l’écoutait plus, trop inquiet de voir le visage de Summer se décomposer alors qu’elle écoutait les messages sur son répondeur. « Qu’est-ce qui se passe bébé ? »©TOWNTROTTER.
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Veritas
Lien du postLun 7 Nov - 18:48
J’hochais timidement la tête à Paris, à mesure que ce dernier me disait de se foutre des flics et de ce qui nous attendrait si on se retrouvait au poste. Dans un sens, il avait raison : au point où on en était, je me demandais même s’il n’était pas préférable de se rendre, même ! Mais en vrai, je me tordais le bide, rien qu’à l’idée d’avoir un casier judiciaire spécial Vegas qui me suivrait à vie ! Lasse de toute cette aventure, je fondais dans les bras du Dunster pour un gros câlin de réconfort, et je soupirais contre son torse avant de me faire bercer calmement par les battements de son cœur. C’est tout ce qu’il me fallait pour reprendre un minimum de courage, et affronter le monde !!
On sortait du bar et pendant le trajet qui nous menait à l’hôtel, je me décidais à répondre aux remarques de Paris faites quelques minutes plus tôt sur sa mère ! « Tu sais….ils étaient deux. Ta mère n’est pas la seule fautive quoiqu’il arrive. C’est juste que…comment dire : je comprends mon père parfois. Je vois la relation qu’il a avec ma mère et je me demande toujours « mais pourquoi sont-ils encore ensemble s’ils ne s’aiment plus ?! »…. » C’est vrai quoi, pourquoi s’ignorer pendant toutes ces années, pourquoi jouer la politique de l’autruche si on n’est pas heureux ? « Mais…même si je comprends, je ne cautionne pas : il est malheureux avec ma mère qui ne le comprend pas ? Okay, alors qu’il le dise, qu’il fasse le nécessaire, et qu’il se batte une bonne fois pour toute. Mais qu’il ne trouve pas la première femme venue pour oublier, ou s’oublier, ou…profiter ! J’en sais rien de ce qu’il a voulu faire avec ta mère après tout, mais… pourquoi ELLE ?! TA MÈRE ?! Y’en avait des milliers des femmes….il a choisi Grace, la mère de mon fiancé ! » Tout ceci ne m’aidait pas à me calmer, mais heureusement, Paris était là, comprenait, se trouvait être dans la même galère que moi après tout. Du coup, c’est idiot mais, cela m’apaisait un peu.
On arrivait enfin à l’hôtel et étant les plus discrets possibles, on regagnait enfin notre chambre. Je poussais un premier soupir de soulagement dans le couloir, devant notre porte. Mais quand on ouvrit cette dernières, j’avais l’impression d’une apocalypse. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Je me tenais le haut du crane entre mes mains tout en observant les dégâts quand j’aperçus mon portable dans le foutoir. Mon premier réflexe stupide, c’est d’aller le récupérer pour m’assurer qu’il n’avait rien. Et en déverrouillant mon écran pour le checker, je constatais les nombreux appels en absence, et les messages vocaux en attente. Mon instinct m’ordonna de les écouter si bien que l’arrivée du directeur de l’hotel me fit ni chaud ni froid….du moins jusqu’à ce que j’entende parler de mes parents tout en entendant le message qui provenait de la police, m’annonçant que Grace Maconahey et John Wingfield était détenus en garde à vue…
Je devais tiré une tête de six pieds de longs vu la manière dont me regardais Paris. Au moment où le Dunster me demandait ce qu’il se passait, je lui répondais en bégayant « La P-Ppolice….Nos parents…ils…ils sont en cellules. Coups et Blessures ! » C’est là que le directeur me semblait être mon dernier secours pour comprendre ce qu’il s’était passé . « S’il vous plait, dites nous ce que vous savez. Vous avez parlé de nos parents, qu’est-ce que…pourquoi sont-ils en prison là ?! ils ont fait un truc de mal ici ? »©TOWNTROTTER.
