J'étais tranquillement en train de parler avec Tate, me demandant qui était le pire entre lui et Caesar. Franchement sans hésiter, je dirais Caesar parce que c'est lui qui a le don de réussir à me pousser à bout en moins de deux. Tate, je ne l'apprécie pas et c'est réciproque mais, j'arrive à lui rendre la pareille. Caesar, il est tellement con et solitaire, que je ne saurais dire ce qui l'atteint. Je m'attendais pas à le voir ici or, lorsque je sentis son bras autour de mes épaules et sa voix juste à côté de mon visage, je grimaçais légèrement. Tiens, deux pour le prix d'un ! Quelle chance ! Oh et puis, t'as ramené toute ta petite tribu avec toi, quel bonheur ! Dis moi, c'est laquelle que tu te tapes ce soir ? La blonde ou la brune ? Je parlais évidemment de ces deux Eliots (Hippolyte et Misha) que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam. Sortis tout droit de je ne sais où, qu'ils y retournent avant que je m'énerve. Je lui adressais un large sourire, bien décidée à rester calme ce soir malgré ses attaques. Tu vas jamais t'en remettre hein ?! Je te rassure, même dans mes pires cauchemars, ça ne se produit pas. Je préfère crever plutôt que de "glisser ma langue dans la bouche de Tate" comme tu aimes si bien le dire. En vrai, ça me donnait envie de vomir rien que de prononcer ces paroles.

• J'étais parti seul à l'aventure pour rencontrer ce bar, mais je m'étais retrouvé à y voir plein de Mathers, et rien que ça, ça me donnait la gerbe. Fut une période où les Mathers, je les détestais, mais pas autant qu'aujourd'hui, à croire que j'étais plus niais il y a quelques années en arrière, que je n'avais pas tellement bien compris le pourquoi du comment ils étaient si faible, si inutile, que ce n'était que des déchets de notre société, qu'il gâchait leurs avenirs, tout simplement. Sauf que je ne comptais pas les aidés. Je commanda un verre d'alcool lorsque @N. Hippolyte Dunford pointa le bout de son nez, et le bout de sa langue par la même occasion en insultant les Mathers présent. Un sourire se dessina sur mes lèvres, applaudissant en la regardant. "Très belle entrée, vraiment, digne des plus grands films !", et, à peine le temps de boire une gorgée de mon verre que @Caesar S-Belobrova arriva lui aussi, s'attaquant à la présidente Mather, @Alexys Carpenter, qui ne tarda pas à nous attaquer à son tour, demandant qui de moi ou Hyppo allait coucher avec Ceasar ce soir, je grimace l'un d'un coup. "Ooooouuh, ça c'est méchant ! Moi j'venais juste voir qui de toi et tes potes junky allaient dégueuler en premier et toi, tu nous attaques, vraiment bas !" J'en fais trop ? Rien à foutre. •

« Tu sais que je n’ai qu’une sœur, j’ai plusieurs cousins et cousines. Je crois que l’avantage d’être né dans une famille nombreuse, c’est qu’on peut plus facilement se comporter comme un grand frère ou une grande sœur auprès d’une amie proche. Bref tout ça pour dire, que tu n’auras jamais à faire semblant avec moi Mira. Je serais toujours ton plus grand soutien, je t’en fais la promesse. » dit-il d’un ton solennel, il faisait là une promesse qu’il ne pourrait jamais briser parce que la loyauté envers ses amis était l’une des règles d’or de son Altesse royale. Qu’importe, elle était maintenant en train d’expliquer ce qu’il se passait de son côté. « Fies-toi toujours à ton instinct, ne laisses personne altérer tes choix. Voilà le seul conseil que je peux te donner. Tu as peut-être fait les bons choix mais que pour le moment, ça n’a pas porté leurs fruits… Tu verras, tout ira bien dans quelques temps. Profites juste de ton bal, je n’aime pas voir ma petite sœur dans cet état. ». Il lui adressa un sourire attendri avant que celui-ci ne devienne un peu malicieux, puis après une profonde inspiration, il reprit son air sérieux, son calme à toute épreuve alors qu’ils commençaient à parler de leurs tables respectives. Afin qu’elle trouve qui il avait choisi comme cavalière, il laissa un petit indice à la jeune femme et elle trouva facilement. « Oui c’est ça. » sourit-il sachant qu’il allait très probablement expliquer à Mira, les raisons de son choix… Il ne regrettait pas du tout sa décision de choisir Amanda comme cavalière parce qu’ils passaient une bonne soirée dans l’ensemble. « Il s’est passé un truc avec Jay n’est-ce pas ? Mais arrêtons de parler des choses qui fâchent, ne gâchons pas cette fête. En plus avec le Japon, c’est l’un des rares moments que je peux passer avec toi. »

T'observais ta meilleure amie, tu te disais qu'elle était belle. Belle, sans aucun doute, mais après tout tu ne pourrais jamais imaginer une seconde coucher avec elle. C'était devenue avec le temps comme une soeur. A vrai dire, en dehors d'elle tu n'avais pas vraiment fait attention aux personnes qui se trouvaient à vos côtés. Seulement, tu entendais une voix irritante s'élever à travers la foule. Tu tournais la tête pour finalement trouver un idiot d'Eliot (Misha), et si tu te ne trompais pas, il était le mec d'Oksanna. Tu levais un sourcil, directement pris pour cible par ses paroles. Bien évidemment, avec un regard un peu perdu sur les alentours, tu remarquais la présidente des Mather (Alexys). Ouais, c'était une réflexion envers votre confrérie. Bordel, qu'est-ce que ces petits abrutis hautains pouvaient t'énerver. Tous des fils à papa dépourvu d'intelligence, présent dans cette université uniquement par les pots de vin déversé à l'université. C'était les prostitués de Boston, les putes cachés. Étant légèrement défoncé, tu soupirais. Et voyant une blonde (Hippo) enchérir ses paroles, tu ricanais gras et fort. T'aimerais laisser courir, t'avais pas le courage de répondre à des personnes aussi peu évolué. Mais bon, s'attaquer à la présidente, c'était de trop. Puis merde, t'étais défoncé et tu montais encore plus dans les tours. "Alcoolique ? Je trouve ça mal venu venant d'enfants dont papa et maman ont la tête plongé dans la coke et les verres de whisky, pour survivre d'une existence pathétique dont les enfants sont le principal reflet de l'échec." Tu souriais en coin. Il était bien entendu hypocrite de leur part de nier cela, après tout, dans les centres de désintoxication, il était rare de trouver des personnes pauvres. "Et toi blondie, excuse-moi de t'annoncer que tu vas devoir sucer des queues pour pouvoir réussir. Ou alors, tu feras comme la plupart des mondaines. Tu te feras entretenir." Tu parlais calmement. "Me sortez pas l'excuse de l'éducation ou de l'argent. Je n'en ai pas. J'préfère cela que d'être aveugle concernant sa propre existence. Maintenant, les enfants, j'ai une bonne soirée à passer loin des futurs sénateurs alcoolique et toujours fourré chez les putes." Tu te tournais vers Skyler pour reprendre votre conversation, un peu plus loin.

• Celle là, j'vous assure qu'elle est pas mal, vraiment, j'ai l'impression d'être dans un monde parallèle en fait. On se retrouve avec un Mathers ( @Lewis Holloway ) qui essaie de nous faire la morale en retournant la situation. Les Junky, c'est eux. Les Junky, c'est pas nous, c'est pas nos parents, c'est pas notre argent qui nous poussent à nous droguer car on ne sait plus quoi inventer et faire pour se divertir, non, c'est des belles conneries ce qu'il est en train de dire, lui et sa petite vie si chiante de camé qui finira par mourir d'une maladie. Du coup, j'hausse un sourcil à ces paroles. "T'aurais été un Eliot, ça aurait pu être beau toutes ces paroles sorties de ta bouche, sauf que l'echec ici, c'est toi, c'est vous... Vos parents vous ont abandonné en voyant les ratés que vous étiez, j'suis sur que t'as jamais connu un de tes parents, que t'es juste une erreur, un coup de bite qui a mal finit..." J'ai pas le temps de finir ma phrase, de finir de lui remettre les idées en place qu'il tourne les talons et s'en va. Non mais. C'est sérieux ça ? "OH ! Quand on te parle tu écoutes et tu restes là, alors maintenant tu vas porter tes couilles et tu vas revenir écouter ce que j'ai à dire !" Attendez il a cru quoi ? Que c'était la fête, que tu pouvais balancer des trucs du genre et partir en mode salut les amis ? Rêve pas trop l'Einstein alcoolique. •

L'hypocrisie qui régnait chez eux te dégoûtait. En fait, les Eliot représentaient tout ce que tu détestais dans ce monde. Tu n'aimais pas grand chose, tu ne tenais pas à la plupart des valeurs connues. En fait, t'avais peu d'attache. En revanche, ta famille, c'était toute ta vie. Et s'ils n'étaient pas là, tu serais sûrement déjà mort. Il n'y a aucun doute. Et récemment, d'avoir rencontré Adam, beau-fils de ton géniteur qui a pris ses jambes à son cou... il fallait dire que c'était un sujet sensible. Une corde à ne pas titiller. Ouais, surtout toi Lewis, Lewis Holloway qui a le poing facile. Alors que tu tournais les talons, le poing serré, prêt à bondir et rugir. Ça te blessait jamais qu'on te traite de raté, t'en avais rien à foutre car ils avaient sûrement raison. Mais là, l'entendre te donner des ordres, l'entendre insulter ta famille, le courage de ta mère, s'en était trop. Trop parce que la vie ne t'avait pas aidé, en soit t'étais pas énervé de ce que t'avais vécu, tu l'étais plutôt parce qu'on t'avait donné une famille et quelque chose à défendre. T'aurais préféré être libre. Ce n'était pas le cas. Et il te rappelait à l'ordre, alors.. il allait être servi. T'avais voulu être gentil, mais ça faisait longtemps que t'avais pas cassé une jolie gueule. Tu te retournais, ni une ni deux, ton poing venait s'écraser contre sa figure. Sa gueule d'ange raté, le futur coké avec une fille qui se fera tringler sous son nez enfariné. Tu te redressais après lui avoir donné le coup, l'Eliot (Misha) était encore à demi plié, tu rapprochais ton corps de lui. "C'est bon, mes couilles sont assez proche de toi ou tu veux les voir encore de plus près connard ?" Tu souriais. Il allait sûrement te frapper en retour, t'attendais que ça. Tu ne demandais rien de plus. Allez, viens.