LE JEUDI 2 MAI 2024 A 22H
(tw : ) se taire dans le silence. première journée d'examen, les paupières marqués par la difficulté des dernières épreuve. mitigé est l'avis. ce soir, t'as décidé de te rendre à cette petite soirée improvisé sur l'esplanade des quais. seule. prends le risque d'attirer l'inconnu, celui qui épie tes moindres fait et geste. arrivé à la soirée, la musique qui s'échappe des basses installé pour la soirée. tu vas vers le petite bar, mise à disposition. demande une bière, le temps de regarder autour de toi. l'oeil attentif qui balaye la foule et qui s'arrête sur elle. fauteur de trouble. celle que tu as sciemment évité. rancoeur profonde, celle de vouloir lui en foutre plein la gueule. mords l'intérieur de tes lèvres, remballe l'envie de lui en coller une. la bière qui s'aligne devant toi au moment où son corps à elle s'approche du bar. tu sais pas si tu vas tenir... si tu vas pouvoir rester aussi stoïque que tu le voudrais parce que chaque réaction te ramène à lui. tout droit vers tes sentiments, ceux que tu cherches à faire taire depuis la révélation.                    - @Julia Steiner

parvis
@Ollie Browns
tw : ras
Promesse d'une journée épuisante pour les neurones, mais la perspective d'une soirée enflammée ce soir. L'envie de boire un verre aux doutes qui s'immiscent dans ma tête. À la pensée d'avoir peut-être foiré cette première journée, peu certaine d'avoir géré pour le coup. Trop de choses me turlupinent et je ne suis jamais allée au bout de mes révisions. Sauf que voilà, comme toujours, je finis par m'en sortir. Ce dernier passage à ma liberté, je ne compte pas la perdre. Je m'en irais de cette université, le cœur léger. Le plus gros problème, se montre à portée de vue. Rebelle dont le visage est gravé dans ma mémoire. Le vrai, je veux dire. Celui que tu m'as montré à la moindre difficulté qui s'opposait à nous. Se cache un véritable serpent, qui se glisse intelligemment et qui crache son venin sans crier gare. Je ne suis plus dupe. Car toi qui prônes l'honnêteté, quand j'ai voulu l'être. T'étais plus là. Fake amitié dont l'oubli sera la priorité. Mais pas pour autant que je changerai ma route. Le chemin qui me mène jusqu'au bar, ignore ta présence dans un soupire lasse et me commande un verre.

LE JEUDI 2 MAI 2024 A 22H
(tw : ) désinvolte présence. la main qui serre le verre en plastique qu'on a glisser vers toi. ignore là. répète l'esprit en boucle. tu te surprends même à fermer les yeux pour mieux te concentrer, pour garder ta putain de langue à l'intérieur de ta bouche. tu te connais ollie, tu vas vouloir la blessée au même titre qu'elle l'a fait. responsable à deux. un plus que l'autre. les yeux qui s'ouvrent de nouveau et sans la regarder. tu balances dans l'air. " tu l'aimes ? " cherche à voir, si la sincérité prônera à travers ses canines. démoniaque âme, celle qui t'ordonne de lui balancer ta bière à la tronche. tu la repousses, s'arme de parole légère pour le moment.                  - @Julia Steiner

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@Ollie Browns
tw : ras
Verre qui glisse jusqu'à moi, attrapé à la volée pour la glisser entre mes pulpeuses. Atmosphère douloureuse, étrange, mais pesante surtout. Ta voix, qui résonne dans l'air, brûle le silence dans les veines. Je connais ça, cette question que tu poses pour pouvoir ensuite déverser ta haine. Celle qui te poussera à blesser à nouveau, mais je m'en remettrais, comme toujours. La réponse que t'attends, je la devine au bout de la langue, mais je ne te la donnerai pas. Je ne te ferais pas ce plaisir-là. J'ai vu ce que ça faisait que d'être honnête avec toi, alors je m'y oserais plus. Les orbes se lèvent au ciel, les doigts jouent nerveusement avec mon verre, la faisant glisser sur le bois du bar. — Ça ne regarde que moi. Je ne te dois plus rien à la minute où t'as été blessante, où tu m'as cachés ton venin. Et en réalité, si Scott me fait encore de l'effet, ça ne veut en aucun cas dire que je suis raide dingue de lui. Pulsions à son égard que moi-même, je n'arrive déjà pas à composer, alors dire que je l'aime, serait un peu tiré par les cheveux. Il y a un passé entre nous, qui s'est déterré, sous mon regard impuissant.

Ollie Browns a écrit:

LE JEUDI 2 MAI 2024 A 22H
(tw : ) le regard ignore, ce que l'esprit lui écoute. attentive même si tes prunelles refusent de la regarder. tourne le liquide gazeux entre tes doigts, mousse qui ressurgit dès que tu vas trop vite. ses paroles sonnent. déclenche le feu sur ces milliers de braise. le visage qui se tourne vers elle, les sourcils qui se froncent. " je rêve où c'est toi, qui m'en veut là ? " le corps qui pivote, cherche maintenant la confrontation parce que tu crois halluciné ollie. celle qui connaissait tout de ce que tu ressentais, celle qui savait que ressentir était difficile pour toi, celle qui savait trop de chose, ne s'était donné aucune limite avec lui. elle avait prit ce risque de bousillé cette relation que vous aviez. " tu savais putain ! " la mâchoire qui se crispe. " et me parle pas de ta sincérité bancale, si ce soir là, tu t'étais pas cramée. tu m'aurais rien dit ! " lèves les yeux au ciel.           - @Julia Steiner

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@Ollie Browns
tw : ras
Soupir qui s'échappe d'entre les pulpes. Est-ce que je t'en veux ? Non. — Je ne t'en veux pas. Ollie. J'en veux juste à ta façon de t'y prendre. J'en ai juste ras le bol des gamineries. C'est bon, j'ai passé l'âge de jouer à ça. Et si j'ai bien encaissé ta fourberie, c'est bien parce que je ne t'en veux pas et que je suis consciente du mal que ça apporte. Mais je ne suis pas non plus l'as du contrôle bordel. Toujours le même refrain. Toujours ce même mot. "Tu savais" oui, je savais, mais toi aussi, tu connaissais mon passé avec. Si j'avais, je ne saurais quelle intention malsaine, je ne t'aurais pas poussé dans ses bras, je ne t'aurais pas conseillé. Qui ferait ça mh ? En sachant que le gars en question est le premier amour ? Je ne voulais juste pas être un frein, qu'importe si ça m'atteignait ou pas. Mais je n'ai en aucun cas prévu que ça me retombe dessusnun jour. En aucun cas prévu que les choses dérapent à ce point. Je ne contrôle pas et t'as pas l'air de saisir ça. Aveuglée par ta haine de cracher. — Je savais, mais j'ignorais qu'un jour cette attirance me retomberait à la gueule. Et la suite me laisse sans voix. Tu penses tout savoir, n'est-ce pas Ollie ? Sidéré par ce que j'entends, je ne sais même pas ce que je fous encore ici. Tu n'es pas dans l'optique de discuter, tout ce que tu souhaites, c'est me sauter à la gorge. Mais vas-y, fais ce dont tes paumes brûlent d'envie de faire qu'on en finisse. — Parce que t'crois que c'est facile d'avouer ce genre de chose ? J'aurais pu ne pas me "cramer" comme tu dis, prendre le chemin le plus facile, te mentir. Mais je ne l'ai pas fait. Et toi en retour, t'as montré que t'en avais rien à foutre. Parce que dans le cas contraire, on aurait pu se comporter comme deux personnes civilisées, tu vois. Pas comme deux poules qui s'battent à bec armé.

LE JEUDI 2 MAI 2024 A 22H
(tw : ) le regard qui s'implante sur elle. dure son les billes parce qu'elle t'a blessée julia. tu la regardes pendant qu'elle te réponds. je t'en veux pas ollie. tu serais tenter d'ajouter du sarcasme à ta réponse. seulement, tu gardes le silence, préfère mordre cette serpentine. celle qui cherche à se défendre, à faire mal en retour. t'es rancunière ollie. tu les détestes ces personnes, celles qui arrivent à t'atteindre. plane ses explications. les bras finalement qui se croisent contre toi. ton téléphone qui vibre sur le comptoir. tu sais que c'est milles qui t'envoie des messages. il sait ou tu te trouves et avec qui tu trouves. conscient sans doute de la fragilité de tes émotions. " tu l'as prit le chemin le plus facile quand t'étais dans sa bagnole... " rappel la vérité avoué à demi mot par scott. amertume dans la gorge. tu décides de te mettre en action, bois une gorgée de ta bière. " tu voulais que je réagisse comment ? hm " le regard qui ne la regarde plus. " parce qu'on sait toute les deux, que c'est pas qu'une question d'effet. ce mec, tu l'as aimé. tu me l'as dit qu'il avait été le premier. " le premier qu'elle a aimé. sensation d'étau qui se resserre encore.              - @Julia Steiner

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@Ollie Browns
tw : ras
Tu ne lâcheras pas l'affaire et je le sais, même si je ne le lis pas dans tes yeux, le regard plutôt plongé dans le liquide de mon verre. Mais moi non plus, je ne dirais plus rien maintenant. Quand je voulais parler, tu n'étais pas apte à écouter, alors je ne vois pas pourquoi je devrais t'écouter à mon tour. — Ouais. C'est ça que tu voulais entendre non ? La vérité, c'est que je ne te dois plus rien. Plus d'explications. Et j'aurais pu aller jusqu'au bout et vraiment l'embrasser, bien que tout était réuni pour que je craque, mais encore une fois, j'ai pris sur moi et t'as pas idée de l'effort que ça demande. Mais c'est finit tout ça, en général et à l'avenir, je ne réfléchirai plus. J'en ai marre de faire passer les autres avant moi. Marre de toujours m'effacer pour le bonheur des autres. Un gros putain de stop. Je ne penserais qu'à moi et à moi seule. Qu'importe ce que l'avenir me réserve. Ava avait raison, je suis devenue trop sage. — Pas comme tu l'as fait en tout cas. Mais bref. Je préfère la communication, à la putain d'engueulade de gosses. — Tu l'as dit, ce mec, je l'ai aimé, alors tu crois que c'est facile d'oublier son premier amour ? Il y aura toujours une part de lui que ça te plaise ou non. Je ne m'en serais pas sortie si Hebert n'était pas revenue dans ma vie. J'aurais continué à l'aimer en silence. Puis jusqu'à ce fameux soir, je me pensais encore à l'abri de son emprise. Je pensais que c'était finit, que Scott Guerin ne pouvait plus m'atteindre de n'importe quelle façon. Mais je me suis trompée et cette réalité m'empêche d'avoir les idées claires. Je ne peux pas être plus honnête que ça. Mords l'intérieur de ma pulpe. Je ne contrôle pas ce qui me dépasse, c'est si difficile à comprendre ?

LE JEUDI 2 MAI 2024 A 22H
(tw : ) le regard qui détaille et pourtant. tu ne regrettes rien. pas même la façon dont tu l'as traité, parce que tu le sais ollie. tu as été épargné. les aveux qui n'ont été que superficiel, tu la sentis ce soir là autant de son côté que du siens. dégout qui revient, le coeur qui s'effrite encore ce soir. lasse de subir, de ressentir ça.  " quand t'es avec lui, t'es idée et envie semblent pourtant très claire " tu les devines facilement ollie. elle te les avait exprimé par message la dernière fois. le corps qui le désire encore. l'esprit qui voyage, qui t'amène à ces images. cette simple idée de l'imaginer avec une autre. t'as envie de gerber putain. lasse toi aussi de ce combat. bois le fond de ta bière pour calmer les nausées. " j'aurai jamais du t'écouter c'est tout " celle qui avait compris avant tout le monde ce que tu ressentais pour lui, celle qui avait compris tes peurs, " faites ce que vous voulez, ça me regarde plus ! "             - @Julia Steiner

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@Ollie Browns
tw : ras
— Ah, parce que t'es dans ma tête pour savoir si mes idées sont claires quand j'suis avec ? Arrête de prétendre que tu sais quoi que ce soit. Parce que tu ne sais pas Ollie. Si mes idées l'étaient, j'aurais déjà bien fourré ma langue dans sa bouche. Mais moi aussi, je suis paumée. Moi aussi, je sais que je me fais du mal. Moi aussi, je suis en lutte constante avec mes pensées. Alors, non, tu ne sais absolument rien. Tu sais juste ce que la colère, la haine, et même la jalousie, te font savoir. Scott a malheureusement ce pouvoir, que ce soit toi, moi, ou autre, ce sera toujours pareil. Un homme qui laisse une trace indélébile sur la peau, qui s'ancre au plus profond de l'âme histoire qu'il ne soit pas aussi facilement effacé, oublié. — Ce n'est pas moi que t'as écouté. Ça aurait été le même résultat, si je t'avais conseillé de ne pas t'en approcher. C'est bien beau de me jeter la pierre pour ça aussi. J'ai plus envie de parler. Ça n'aboutira à rien. Ignore ta dernière phrase, jouant les sourdes d'oreilles parce que je ne suis pas sotte au point d'avaler cette remarque. — C'est tout ? Je peux me retirer ? Pâle expression sur mon visage fatigué, je bois d'une traite mon verre et la fais légèrement claquer sur le bois. Bruit sourd qui se glisse à mes tympans malgré la basse qui bat fort à l'intérieur de mon estomac.