week-end chargé pour toi. les évènements s'enchainaient et vous vous étiez mis d'accord pour vous revoir à ton retour, pour jouer de nouveau. un jeu ou tu te sentais à l'aise, ou t'évoluais à ton rythme imposant parfois tes envies et tes désirs à ce mec que tu ne connaissais presque pas. tu t'assois sur ce petit muret, les doigts qui pianotent pour lui envoyer l'adresse de votre lieu de rendez-vous. les clés que tu fais tourner autour de tes doigts. les minutes s'enchainent et il apparait. assise, tu ne te lèves pas pour l'accueillir. " t'as pris ton maillot ? " sourire léger sur les lèvres. un sourire qui voulait dire, bonjour. vous ne vous étiez pas revu depuis le bal. il était donc temps de jouer de nouveau. tu te lèves et t'avances vers lui. les corps étrangement proche, dès le début. " je rêve ou tu t'es parfumé ? " tu rigoles légèrement et penche ta tête sur le côté. " allez suis moi. " vous marchez jusqu'à cette accès réservé. tu ouvres cette porte à l'aide de la clés qu'on t'a prêter. s'était pas la première fois que tu venais ici. vous rentrez sans un mot. vous êtes discret, et pourtant vous êtes seul ici. vous vous faufilez jusqu'à l'aquarium le plus grand, tu refermes la porte derrière lui, vous vous trouvez au dessus l'eau. surplombant des milliers d'espèce aquatique. " jte laisse enfiler ton maillot. "

Ollie sur sa hauteur. Il la voit de loin. L’attendre. Elle qui à chaque fois, donne à leur lieu de rendez-vous, des allures uniques. Devant l’aquarium, il apparait. Devine qu’elle va lui demander de nager au milieu des poissons. Même pas effrayé. « Ouais. » Lève le bras pour lui signifier la présence de son sac. Agile, elle saute de son muret. S’approche de lui. Il peut au moins lui reconnaitre sa façon de jouer. Jusque dans sa gestuelle. « Ouais c’est ça. J’voulais t’faire plaisir t’comprends. » Sarcasme. C’est surement le monoï qu’elle sent. Quand il s’agit d’acheter des achats comme du gel douche, Scott est un gros flemmard. Du coup, il se retrouve à piller les autres. Quand c’est pas Sergio à la coloc, c’est Mira à la dh. Ouvre la voie. Vers une partie interdite au public. Et ça lui file une désagréable impression. De la voir prendre les devants comme lui aurait pu les prendre. Il est pas habitué à ça. C’est presque déstabilisant. Presque. Parce qu’il a de la ressource Scott. Il fera en sorte de ne plus ressentir ça et de reprendre l’avantage. Pour l’instant, il la laisse faire mumuse. Lumière bleutée. Dans l’aquarium, ils pénètres. Entourés par un silence opaque et des litres d’eau, il regarde les vertébrés. Certains sont impressionnants. D’autre moins. Il ne réfléchit pas. Ne pense pas à ce qu’il l’attend. « T’as fait quoi pour avoir l’exclu ? » Le sac posé au sol, il commence par retirer son t-shirt. Se débarrasse de ses chaussures pour faire glisser le jean sur ses jambes. Le maillot de bain tiré hors de la toile, il l’enfile par-dessus son boxer.

les bonnes manières s'envolent. vous n'avez plus besoin de vous encombrer de ses formules de politesse. vous ne vous saluez même pas. sourire léger pour l'accueillir, parfum qui chatouille tes narines. tu l'avais déjà senti, ce soir là, dans le photomaton. tu ne lui réponds pas et prends les devants. allure cadencée. tu ne veux pas te faire repérer par le vigile extérieur. vous êtes discret. arrivée dans la salle de plongée, tu refermes la porte derrière toi. t'as toujours aimer venir ici, secret bien garder. tu t'accordais quelques moments au de là des océans. millier d'espèces réunies, t'avais l'impression de voyager ici. " ami d'enfance, on se connait depuis longtemps. nos parents se connaissent aussi. " aussi simple que cela. tu n'as jamais été une inconnue ici. tes doigts dans l'eau tiède du bassin. les yeux qui remontent et s'attardent un peu trop sur son tee shirt. tu l'observes, tatouage que tu connais sous son biceps, tu l'aperçois lorsqu'il retire son vêtement. peau marbré qui s'offre à toi. le regard qui décide enfin de lâcher l'affaire. tu ouvres toi aussi ton sac. haut de maillot de bain que tu n'avais pas mit au préalable. tu te tournes, dos à lui. retire ton vêtement, dégrafe ton soutien gorge. dos mis à nu et lisse. " t'as déjà plonger scott ? " après tout, t'allais peut-être devoir lui expliquer les bases. les ficelles qui entourent ton cou, tu viens nouer ton maillot de bain derrière ton dos. toujours muni de ton short à moitié ouvert, tu te tournes pour faire face à son regard. de l'autre côté du bassin,  tu fais le tour pour venir vers lui. " sympas le maillot. " sourire délicat sur les lèvres. tu gardes cette distance, celle qui t'assure de ne pas flancher. " seulement " tu t'avances d'un pas, tes mains se posent sur ses hanches à lui ou plutôt sur l'élastique de son maillot. courbe féminine qui s'abaisse, pour venir s'accroupir face à lui. visage au niveau de son entrejambe. doucement, tu fais glisser son vêtement. les yeux vers le haut, qui le fixe. imagination activée, tes doigts glissent et effleurent sa peau puis lâche son maillot pour qu'il tombe à terre. tu te redresses, ton nez frôle son torse pour se tenir ensuite face à lui. " t'avais pas besoin de maillot. " sourire malin. tu choppes la combinaison de plonger qui était poser à côté de lui. tu lui poses sur le torse. " sa ressemble à ça, une vision coquine au dessus de ta queue. " clin d'oeil qui pique, qui amorce la partie, annonçant la directive de cette soirée. pas en arrière, tu dois toi aussi te préparer.    

Qui pouvait se vanter d’avoir accès à un bassin dans un aquarium. Complètement dingue, mais aussi risqué. Pas d’être prise, mais qu’il lui arrive quelque chose. Peu importe finalement. Parce que c’est Ollie et que le peu qu’il voyait d’elle, elle se foutait bien des risques. « T’viens souvent ici ? » Qu’il demande, tout en se déshabillant. Le maillot de bain enfilé, il est à l’ouest Scott. Ne réalise pas l’illogisme de son geste. C’est elle qui va le lui faire remarquer. Elle qui se joue de lui. Elle dont le regard s’attarde sur son corps. Et il le voit Scott. La laisse faire sans rien dire, mais enregistre l’instant. Le garde sous le coude, parce qu’on sait jamais. Tout élément est utile dans un jeu. Sirène. Le dos offert à sa vue, elle retire son haut. Dévoile le derme lisse. Fait jouer l’imagination de l’ombre. Vicieuse. « Ouais, mais ça date. » Les gens s’imaginent que pratiquer la plongée, c’est facile. Sans contrainte. En réalité, mal exécuté, elle devenait fatale. Danse la gamine. Tourné vers lui, le short entrouvert s’amuse de son imagination. Sur lui, elle fond d’une démarche assurée. Souple. Attise la flamme. Appose les mains sur ses hanches. Les doigts prennent place sur l’élastique de son maillot de bain. Chaleur familière. Fait battre son pulsant au ralenti. D’elle, il ne voit que son regard. Ses grands yeux qui l’observent, alors qu’elle se met à genoux. Sa virilité à hauteur de ses lèvres. Il est loin d’être con Scott. Il se doute bien que c’est une nouvelle façon de s’amuser de lui. En attendant, il la laisse faire. Préférant attendre pour voir ce qu’elle va encore faire. Trop facile. Le bermuda au sol. Il contient les coups de jus qui le percute. Observe la scène. Attend la pique. Epiderme réactive. Alors qu’elle se redresse. Frôle son torse de son nez. Million de poignard. Hérisse ses poils. Reprenant le dessus, il attrape sa combinaison, tandis qu’elle s’éloigne pour mettre la sienne. « T’fais ça avec tous les mecs qu’tu croise ? » Détourne un peu la conversation sans lui répondre. La combinaison enfilé, il s’approche d’elle. Se positionne derrière son dos. « T’aime faire ton allumeuse ? » Enveloppée par son ombre. Il lève un bras. Positionne sa dextre sur le bas de son ventre. Au niveau de la fermeture dont il s’empare. Lentement, il entreprend de la remonter. Les lèvres à hauteur de son oreille droite, il murmure : « Ou c’juste avec moi ? » Irréelle atmosphère. Sur leur silhouette, se dessine les mouvements de l’eau. Vaguelettes bleutées.

" une fois par semaine un peu prêt " quand tout se passe bien. liberté sans retenue. corps en perpétuelle ébullition, tu te satisfait dans cette bulle de légèreté. sans règle, sans attachement, électron libre qui attire ou effraie. difficile de savoir qui tu es ollie pour les personnes qui ne te connaissent pas. tu le sais et tu brouilles les pistes volontairement. mystérieuse, tu joues avec les éléments. prenant néanmoins, un plaisir fou à jouer avec l'eau et les sentiments. le piège qui se referme sur lui, tu attaques. féline qui approche, pour activer son imagination. celle que tu martyrises depuis quelques jours maintenant. son épiderme qui se redresse et ton sourire qui s'allonge. tension perceptible, dans l'air et sur les dermes. main masculine qui se pose sur la combinaison que tu lui tends. tu t'avises pour t'habiller à ton tour. univers que t'ouvrait devant lui. mains qui se posent sur l'extrémité de ton short, tu gigotes de gauche à droite pour le retirer. t'enfiles ensuite ta deuxième peau, celle qui s'infiltre en toi. ignorance. tu ne réponds pas à sa question. tu fais exprès ollie de mettre cette distance. celle qui pousse l'autre à vouloir renchérir. celle qui annonce que le jeu vient de changer de sens. silhouette qui approche et ombre qui te surplombe. tu le sens derrière toi et ton corps se rappelle. souvenir qui revient. souffle qui caresse ton oreille. mèche de tes cheveux qui virevoltent au rythme de sa respiration. ta tête se tourne légèrement, assez pour apercevoir son visage. sa main qui t'entoure pour venir se poser sur la fermeture. le regard qui s'immobilise sur ses doigts vagabonds. mâchoire que tu resserres. " en ce moment ? " et corps qui pivote, ses doigts qui perdent la fermeture éclaire de ta combinaison. ton visage qui repousse le sien pour finalement vous retrouver face à face. " tu demandes pas mal de mon temps scott " t'attrapes ses doigts que tu replaces sur la fermeture pour qu'il continue sa monter. les yeux qui se plissent, " dans ce bassin, il y a une bulle d'air. " coup d'oeil vers le bassin, tu pointes la bulle d'air du doigts. " facile d'accès." alors qu'il remonte la fermeture, il s'attarde. tu te mords l'intérieur des lèvres mais tu continues comme si de rien était. " on va peut-être reprendre les bases avant de plonger. " tête qui se secoue de haut en bas pour accompagner ta phrase. limite que tu repousses sans cesse, tu n'es pas folle pour autant. " déjà.. t'as envie de le faire ? "        

Imagine la brune. Silhouette diaphane au milieu d’un océan de synthèse. Dans le silence des eaux sombres. Loin du monde des hommes. Positionné derrière elle, l’ombre joue avec sa fermeture. S’attend à la tétanie habituelle, mais elle ne vient pas. Recouvre sa main, les doigts de la jeune femme. Corps tourné, elle lui fait à présent face. Le pénètre de ses orbes. Profondeur dont la complexité lui est étrangère. « J’demande ? » Prisonnier de sa poigne. Marque un temps d’arrêt. L’ouïe captive des bruits de l’aquarium. « Ou tu réclames ? » Les traits impassibles. La serpentine qui patiente. En action. Sur sa fermeture, il prend de nouveau position. La remonte. D’elle nait la proposition unique. S’entrainer avant le plongeon, mais ce n’est pas ça qu’il imagine dans la bulle d’air. Et elle non plus. Il le voit à sa façon de mordiller sa lèvre. A son regard qui se fait déjà lointain. « J’suis là non ? » Referme d’un coup sec sa fermeture. Contre les parois de l’endroit, le son ricoche. Revient à eux. Comparable à une déchirure. « J’te suis. » S’éffleure les corps. Entre eux, il remet de la distance. La nargue de sa hauteur.

frontal. les yeux qui l'observent, le déstabilisent peut-être un peu. le regard qui s'attarde sur ses lippes qui t'interrogent encore. une manie chez vous, de vous posez des questions pour satisfaire votre curiosité. les épaules qui se haussent. " les deux, j'imagine " ses doigts prennent possession de ta fermeture. lentement. toi, t'ignore les choses même si ton corps se met en alerte. intelligente mais pas infaillible. " t'es là ouai, mais je voulais te l'entendre dire. " d'un geste il finit la trajectoire de ton zip. bruit qui résonne et corps qui s'effleurent pour mettre de la distance. il joue aussi scott, de la même manière que toi. en suivant tes méthodes, s'était presque troublant. adversaire de taille, le seul qui réussissait là ou les autres avaient déjà échoué. tu l'observes et finis par marcher vers la rambarde de plongé. bouteille d'oxygène que vous placez chacun sur votre dos. espace qui s'alourdît. tu viens t'asseoir sur le bord, les pieds dans l'eau. masque au dessus de ton visage, tu le regardes. " prêt scott ? " les yeux qui se plissent " à se faire surprendre ? " ce moment, tu le connaissais. le temps qui s'arrête, t'allais lui offrir sans le savoir une pause. " on se rejoint un peu plus bas " tu places ton masque sur les yeux puis l'arrivée en oxygène dans ta bouche. les mains qui se placent à l'arrière, tu te laisses glisser dans l'eau. suivit de prêt par l'étudiant. le temps s'arrête, silence qui berce les lieux. toi, tu le connais cet endroit alors t'essayes de déceler une réaction de sa part. descente que tu achemines, tu arrives la première dans cette bulle. celle qui surplombe des milliers d'espèces aquatique.    

Silence.Plonge dans le gouffre. Abysse bleutée. C’est quelque chose le soir. L’ambiance est différente. Presque angoissante. Alourdit par la bouteille d’oxygène, il lui faut quelques secondes pour prendre ses marques. Sondant les profondeurs, il observe les espèces marines qui défilent. Se doute qu’il peut y avoir des requins. Pas spécialement à l’aise, il se met en mouvement. Suit la trajectoire d’Ollie. Elle qui est déjà bien loin. Disparait dans la bulle d’air. Le laissant lui et la solitude. Ce n’est pas pour rien qu’on utilise les profondeurs comme métaphore pour représenter les émotions enfouit. De même que pour la carte de la Lune dans le tarot de Marseille. Parce que dans l’aquarium obscur, il sent ses peurs ressortir. Elles qui lèchent son être. Ombre inquiétante. Il gagne à son tour, la bulle. Quitte ses réflexions pour retrouver la maline. A l’intérieur, il se hisse. Difficilement à cause du poids du matériel. Une fois à l’intérieur, il le pose sur le côté. Et enfin, prend le temps d’étudier son espace. D’entendre le bruit métallique de l’habitacle grincer sous la pression. « T’flippe jamais là-dedans ? »

terrain qui était le tient. tu l'amenais là ou il n'avait jamais été. toi, t'étais à l'aise dans cet univers que tu connaissais. tu le laisses, te rejoindre dans l'eau, gardant un oeil tout de même attentive à sa descente. tu sembles loin de lui mais tu n'en restes pas moins vigilante aussi. tu gagnes cette bulle d'air qui avait été aménager pour le grand public. animation phare de cet aquarium, il offrait la possibilité de s'immerger directement. espace parfaitement sécurité qui pouvait néanmoins laisser place à quelques doute d'installation. toi, s'était ton refuge. combinaison que tu avais ouverte et que tu faisais retomber au niveau de tes hanches. ici, il faisait un peu plus chaud qu'à la surface. assise sur cette banquette et dos contre la vitre. tu l'observes. " non " les genoux replier, tes bras qui les entourent. " toi ? ça t'angoisse ? " tu le regardes et tu devines quelques chose. respiration un peu plus rapide, les pupilles réactive. tu te redresses. les pieds qui touchent à nouveau le sol " si ça va pas, on remonte. " bienvenue dans sa tête scott.    

Combinaison délaissée. Assise sur la banquette, l’eau gouttelette sur son derme. Position de défense. Inconsciente. Les genoux repliés, elle l’observe. Lui. « Non. » Ment sans réfléchir. Ouvrant sa combinaison, il se contente de retirer les bras. Plié en deux l’espace restreint, il la plie jusqu’à sa taille. Puis, s’assoit à son tour. Tente de s’adapter en essayant de respirer à petite goulée. L’air ici est lourd. Opaque. Il lui donne la sensation de s’agripper à ses poumons. D’être comme un poids. Et la chaleur n’aide pas. Elle est suffocante. A moins que ce soit ce qu’il a entraperçu dans l’eau. La sensation. Elle qui le renvoie à lui-même. A son intérieur. « Ça va. » Est-ce qu’elle allait ici pour se retrouver ? Pour plonger dans sa tête ? La tête appuyée contre la vitre, il observe passer un banc de poissons exotiques. « Ça t’fais quoi quand t’es ici ? » A l’étroit, il détend ses jambes. Ecarte un peu les cuisses, tandis que ses pieds se trouve juste en dessous d’Ollie.