April 2nd/3rd, past midnight – Nirvana Dernière destination du weekend, et non des moindres. La curiosité était née lors des enchères de la Dudley quand il avait vu sur la scène une étudiante danser. La sensualité l'avait captivé et il avait avoué vouloir de nouveau l'expérimenter. Ses amis coréens l'avaient bien compris, c'est pourquoi tous quatre finirent par se rendre ici. Au Nirvana pour la première fois, néons colorés et lumières tamisées, ils avancèrent vers la scène où les danses, depuis un moment, avaient commencé. Chorégraphies très professionnelles, Ji-hun admira la technique des demoiselles. Tournant autour de barres verticales toutes en rythme, sur les corps en mouvement il ne put s'empêcher de figer son attention. Elles sont vraiment canons, se permit-il de commenter. Et par l'une de ses canines sa lèvre fut fortement pincée. Boisson commandée et très vite apportée, il vida le verre en quelques gorgées. Sourires et rires partagés avec ses acolytes, ils lui tendirent bientôt une liasse remplie de fric. Billets à céder à sa préférée, il ne se doutait pas qu'il choisissait là le cadeau qui accompagnera plus tard son gâteau. L'hésitation fut de courte durée, parce qu'il savait déjà sur laquelle il avait le plus flashé. Vers le podium il s'avança, et ne sachant pas où déposer le premier ticket de cent dollars, vers elle il tendit simplement le bras, dans l'espoir qu'elle puisse le guider, parce qu'il n'avait rien des mauvaises manières de tous ces habitués complètement excités.

Les soirées s'enchainent au Nirvana, et te voilà désormais totalement polyvalente entre le service et la spectacle. Tantôt serveuse, tantôt danseuse, ce soir c'est un de tes premiers show en groupe depuis ton arrivée dans l'équipe. Loin de vivre avec la pression, tu connais tes compétences et tu as travailler dur pour en arriver là alors quand le rideau se lève tu t'arme de ton plus beau sourire et enchaine les mouvements sans même avoir à y réfléchir. Danser, vivre d'une de tes passions te fais énormément de bien. Avoir accepter cette proposition de Gigi, fut l'un des meilleurs choix de ta vie et sans compter les avantages en nature que t'offre ta patronne de temps en temps lors de moments intimes. Pour l'heure, tu assure le show, clin d'œil complices à une de tes camarades alors que le faible éclairage de la salle laisse tout de même paraitre les visages ravis et captivés des hommes et femmes venus vous observer. T'as toujours aimé qu'on te regarde, qu'on te désire, qu'on te trouve simplement belle, t'as besoin de ça pour te sentir vivante. Tu ne sais pas t'aimer, et même si tu passe ton temps à repousser ceux qui tente de le faire, ce sont ce genre d'intentions qui te permette actuellement d'être fière de toi. Danser ici, même s'il faut se déshabiller ou faire face à des clients au gout particulier, voir parfois irrespectueux, ça vaux mieux que d'aller se prostituer. ça vaux mieux que tout ce qui as peu t'arriver par le passé. Le Nirvana, c'est la suite de ton nouveau départ pris au Lux et tu compte bien garder ce boulot le plus longtemps possible, même si les conflits avec ton frère ont faillit te couter ta place très récemment. Après plusieurs minutes de chorégraphie synchronisé et de voltige autour de ta barre de pôle, te voici sur le côté de la scène, prête à recevoir les billets que nombreux viendrons glisser dans tes sous vêtements, laissant trainer une main sur ta poitrine ou tes fesses par la même occasion, dépassant les limites bien plus qu'ils ne devraient. Mais ce n'est pas ce qui t'inquiète, tu sais qu'un seul coup d'oeil vers le vigile suffirait à faire virer n'importe qui se comporterais mal. La sécurité veuille sur vous, c'est l'une des principales exigences de Gigi ; ici on prend soin des employés. A genoux sur scène, tu aperçois un billet tendu à quelques centimètres de toi. Surprise, tu tournes la tête vers l'homme qui le tient et lui souris. Il ne semble pas habituer à ce genre de pratique et le voir presque timide à tendre son argent te fait presque rire. Non pas par méchanceté, mais parce que tu trouve ça "mignon". Tu te saisis doucement du billet alors que tes yeux fixe le brun. "- Merci" que tu murmure légèrement alors que tu roules le morceau de papier  entre tes doigts pour venir le glisser dans ton soutien gorge. ça t'étonne de voir que certains hommes peuvent encore avoir ce respect de la femme, il te semble même ne pas en avoir rencontrer beaucoup jusque là. Le show se termine et tu remonte tranquillement en coulisses, dernier regards en direction de la salle pour capter celui du jeune homme. "- Noélie, tu as un show privé à faire dans la salle deux" qu'on t'annonce alors que tu enfile un peignoir pour protéger ton corps du froid. Tu te déleste de tes pourboires et prend quelques minutes pour souffler, avant de rectifier ton maquillage et d'enfiler une nouvelle tenue pour cette nouvelle danse plus intimiste. La salle deux est l'une de tes préférés, il fait chaud, l'éclairage n'est pas trop mauvais et la banquette est mieux pour venir danser au plus près des clients. Tu choppes un verres de shooter au passage, rituel d'avant danse pour te donner du courage puis tu rentres dans la salle alors que la musique démarre doucement. D'ordinaire, tu ne regarde pas les clients en rentrant, mais cette fois-ci tu te permet un coup d'œil curieux dès ton entrée dans la salle et tu ne masque pas ta surprise en voyant de nouveau l'homme au billet. "- Tiens, encore toi ?!" que tu dis en souriant, amusé de le voir si timide et pourtant enclin à te voir danser rien que pour lui.

Un billet pioché dans le paquet proposé, Ji-hun n'attendit pas pour jouer des coudes et atterrir devant la demoiselle qui l'avait le plus charmé. Malgré un regard lancé sur les manières des habitués, l'Asiatique préféra tendre l'argent et patienter. Rien de mieux que de la jouer à sa façon, ça lui permit involontairement de se faire remarquer, l'esquisse qui lui fut adressée lui sembla bien plus vrai. Il céda les dollars sans résistance, et put percevoir le timbre de sa voix malgré l'excitation bruyante de certains gars. À son remerciement, il offrit de la tête une révérence. Le bord de ses lèvres pleines se réveilla sans qu'il ne s'autorise à dire quoi que ce soit. Il profita des quelques secondes restantes pour observer son visage de plus près, faisant abstraction de l'endroit où elle enfouit le ticket. Le spectacle terminé et les talons de la jeune femme tournés, le nord-coréen fut bousculé et par le cou attrapé. Il dut faire face aux taquineries de ses amis, dont l'un déclara : « ne chwegoeui salmeul salgo isseo !* » Ji-hun mima un « chut », avec eux se mit à rire ; il paraissait que les murs avaient des oreilles. Il reporta son attention sur l'employée et, captant de nouveau son regard, ne manqua pas de lui sourire.

De la salle principale, ses compères l'invitèrent aussitôt à s'enfuir. Organisation avec le club déjà scellée, ils conduirent celui qui fêtait sa vingt-huitième** année dans l'un des salons privés. Sur la banquette en velours ils se posèrent et l'un d'eux se porta volontaire pour ouvrir les capsules des quatre bières. Les aiguilles avaient bien tourné, le gâteau ne devrait plus tarder pour clôturer ce week-end en beauté. Les bouteilles s'entrechoquèrent et ils burent tous une gorgée à leur santé. L'expérience avait été bonne, lui donnait déjà envie d'un autre jour recommencer. Pas le temps de parler pourtant, puisqu'à leurs oreilles leur parvint une musique lente. Le doctorant s'arrêta de s'amuser, tourna ses agates vers la silhouette féminine qui faisait son entrée. Un coup d'œil sur sa tenue, de ses sourcils il l'interrogea. Salut..., prononça-t-il en réponse à son exclamation. Pas d'étincelles sur un number cake ni le chant d'un « happy birthday ». Il tira sur le premier bouton de sa chemise rayée, dévia son regard sur ses complices pour les questionner. Mais ils se levèrent et lui confièrent le restant des billets. Sans un mot ils se dirigèrent vers la sortie, le laissant profiter seul de la meilleure partie.

Tête-à-tête débuté, de sa bière il but une énième gorgée avant de se poser confortablement contre le dossier du petit canapé. Je suppose... Que c'est là que je dois rester, demanda-t-il alors qu'il se concentrait encore sur le visage de celle qui allait lui offrir le voyage ; destination inconnue – du jamais vu. Il était prêt, même s'il ne savait pas pourquoi son cœur bounçait ; appréhension ou excitation, est-ce-qu'il pouvait au moins se permettre une telle expérimentation ? Je craque pour les femmes qui ont un beau et grand sourire, l'informa-t-il en l'observant de la place qui lui était attitrée, je dis ça... Au cas où tu te demandais pourquoi toi. Aucun fantasme déplacé était lié à son choix ; mais peut-être était-elle payée pour changer ça ?

Tw : danse sensuelle. Tu as toujours aimé la danse Noélie, bouger au rythme de la musique, créer des chorégraphie et les appliquer seule ou dans un groupe. Depuis toute jeune, tu as toujours eu cette facilité à imaginer chaque mouvements et reproduire des enchainements encore et encore jusqu'à ce que ce soit parfait. On t'as rarement laissé cette chance de développer cette passion, enfant trimballé dans les familles aux moyens plutôt modeste et dons le temps n'était pas tourné vers tes propres envies, rare sont les parents qui on acceptés de t'inscrire en école de danse. Alors tu as refoulé cette passion, cette volonté d'exprimer tes sentiments sur un parquet de danse et tu as appris à grandir, t'entrainant seule. Jusqu'à cette accident en 2020, jusqu'à ce que ta vie prenne un nouveau tournant et que tu frôle la mort de si près qu'il t'es devenu impossible de refouler plus longtemps cette volonté de t'épanouir dans la danse, et dans la photographie ; ta deuxième passion. Vivre pour toi. Il était temps que ça arrive. Devenir serveuse au Lux t'as sauvé et t'as permise de te payer tes premiers vrais cours au sein d'une école. Formation en moderne jazz que tu suivra pendant un loin moment, c'est tout récemment que tu découvre le monde de la pôle et du strip grâce à l'offre alléchante de celle qui était ton amante et deviendra également ta patronne : Gigi. Ici, tu t'éclate à danser en groupe ou en solo, à faire des show autour de ta barre ou à te déshabiller sous les yeux curieux d'hommes et de femmes et ça vaux mieux que d'être payer pour qu'on profite de ton corps physiquement. "- En principe oui, tu ne bouge pas de ce canapé" que tu réponds, un sourire sur les lèvres dévoilant le petit creux sur ta joue. Il continue et te complimentes sur ton sourire et du pourquoi c'est à toi qu'il a glisser les billets et tes lèvres s'élargissent d'autant plus. Si tu as conscience de tes atouts physique et de l'intérêt qu'on porte à ton corps, l'entendre flatte toujours ton ego. D'un geste lent, tu te défais du peignoir qui couvre ton corps pour dévoiler les sous vêtements de scène, et laisse ton corps onduler sur le rythme doux de la musique. Tes yeux plongent dans ceux de l'asiatique, qui continue sa bière en toute décontraction heureux de partager ce moment quasi intime avec toi. L'alcool aidant, tu fermes les yeux et te laisse totalement diriger par tes propres sensations. Tes pieds te portes juste devant le canapé et tu continue les mouvements, lentement et sensuellement jusqu'à arriver à hauteur du garçon et d'attraper sa cravate d'une main. Tu tire légèrement dessus alors qu'il semble assez docile pour suivre le mouvement et décoller son dos du canapé. D'un mouvement, tu viens caler tes genoux de chaque côté du garçon t'asseyant presque sur lui, alors que ton corps bouge de bas en haut dans un rythme lent et sensuel. Tu te colle à lui presque, le provoque surement un peu alors que ta main lâche sa cravate et viennent saisir les siennes et l'invite à les poser sur tes hanches. C'est ce pour quoi ses amis ont payé, la danse sensuelle où tu offre une petite partie de ton corps, où tu viens lui offrir la maigre possibilité de te découvrir d'un peu plus près. C'est le genre de show qu'on réserve au futur marié et tu ne serais pas étonnée que ce soit son cas. "- merci pour les billets, c'étais très généreux de ta part" tu murmures à son oreille, souffle et chevelure blonde lui chatouillant le visage, parfum qui l'enivre certainement. D'ordinaire, tu ne prend pas le temps de discuter avec les clients, mais celui ci semble différent des autres, alors pourquoi ne pas l'être toi aussi.

tw : sensualité, fantasmes/désirs imaginés