SUGGY, there's nobody like you ❀ j’étais consciente que depuis mon accouchement prématurée, mon couple avec sullivan était plus ou moins au point mort. pour la simple et bonne raison que les choses n’allaient pas vraiment et qu’on ne cessait les aller-retours à l’hôpital pour voir les deux petits êtres qui se battaient encore pour rester envie. et je crois qu’on était tous les deux épuisés. autant physiquement que mentalement. pire, c’était un day off aujourd’hui. l’équipe médicale nous avait prévenus qu’on ne pourrait absolument pas venir leur rendre visite et moi, j’étais quasi-certaine que j’allais broyer du noir. sauf qu’on ne pouvait pas rester comme ça. je ne pouvais clairement pas continuer à rester dans mon coin sans lui adresser la parole. et non, on était absolument pas fâchés l’un contre l’autre. le soir, on avait toujours de l’attention l’un pour l’autre. que ça soit quelques murmures ou juste en restant calé l’un contre l’autre. alors ce matin, pendant qu’il était sortit prendre l’air et probablement faire quelques courses. moi, j’en profitais pour aller acheter quelques pots de peintures revenant bien rapidement à notre appartement. je changeais de tenue, m’installant alors dans la chambre de nos enfants. « sully ? » j’entendais du bruit dans l’entrée et attendait alors qu’il me rejoigne. « je.. j’me disais qu’on pourrait peut être s’occuper un peu de la déco ? » sauf si tu veux pas. j’te force pas hein ?

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S’il y avait bien une chose qui comptait plus que tout le reste, c’était la vie de ses enfants. Sullivan y tenait et soutenait comme il pouvait Meghan dans l’épreuve qu’ils étaient en train de traverser tous les deux. Ce n’était pas facile, loin de là, mais il savait que tant qu’ils étaient ensemble, rien ne pourra se mettre en travers de leur chemin. Voilà comment il faisait pour tenir. Et c’était pour cette raison qu’il se levait tous les matins, en compagnie de celle qu’il aime, pour aller passer le plus de temps possible auprès de leur deux enfants, nés prématurément. Bloqués dans des couveuses pour continuer leur développement supposé se dérouler dans le ventre de Meg, ils étaient encore trop faibles, trop jeunes pour pouvoir être pris dans les bras. Alors le couple se contentait de les regarder à travers la cage en Plexiglas, les touchant avec des gants pour éviter que le moindre microbe puisse en affaiblir un. Mais aujourd’hui, rien de tout ça ne pourrait avoir lieu et Sullivan ne savait pas trop comment il réussirait à passer la journée sans aller voir ses progénitures. Il était alors parti assez tôt dehors, dans le but d’aller sur le terrain de basket non loin de chez eux, afin de décompresser. Le basket était son seul rempart et il s’isolait pas longtemps, mais suffisamment pour se conditionner pour la journée. Il en profitait ensuite pour aller faire quelques courses puisque le marché n’était pas loin et il revenait les mains et le sac à dos rempli de denrées. Seulement, à peine avait-il passée la porte d’entrée qu’il entendait son prénom à travers les murs de l’appartement. « Oui ? » Il posait tout dans la cuisine avant de chercher la provenance de la voix de sa fiancée pour la trouver dans la chambre des jumeaux. « Oh… oui, carrément je.. Je range les courses, je me change et j’arrive. Tu voudras que je bouge les lits de place ? » Il n’avait pas tellement envie qu’elle fasse des efforts trop considérables. Après tout, elle avait eu la césarienne la semaine passée et ses deux arrêts cardiaque également. Et la peur que ça se reproduise pouvait le paralyser des fois.

SUGGY, there's nobody like you ❀ j’voulais juste qu’on fasse quelque chose tous les deux. c’est sûrement pas le truc le plus passionnant au monde que de peindre une chambre mais.. c’était la chambre de nos enfants alors je me disais que peut être ça te tenterait. dans le cas contraire, je le ferais toute seule. ça me dérangeait pas non plus. j’me disais juste que je ne voulais pas qu’on recommence à s’éloigner en fait alors ouais, j’proposais un truc à deux. « j’vais le faire t’en fais pas » que je répondais d’un sourire te laissant repartir vers la cuisine pour ranger. moi, j’étais déjà en tenue de combat, prête à affronter la peinture et les rouleaux allant avec. attachant mes cheveux pour être tranquille, je finissais d’installer la bâche sur le sol près du mur histoire de ne pas tout ruiner et j’avais même pas le temps de commencer à bouger les lits que t’étais déjà de retour. « t’as peur que je me casse un ongle en faisant un effort ? » que je plaisantais alors que t’étais déjà en train de bouger les meubles de place. posant mes mains sur mes hanches, je te regardais à l’effort et.. t’étais conscient que t’étais incroyablement beau ? parce que ouais, je m’en rendais un peu plus compte à chaque fois. t’étais magnifique. aussi bien intérieurement qu’extérieurement et j’avais de la chance de t’avoir. sincèrement. ouvrant un des pots de peinture, je plongeais un pinceau à l’intérieur commençant alors à étaler sur le mur en silence. mh. c’était pas comme ça qu’on allait retrouver notre complicité. alors je récupérais un peu de peinture sur mon doigt, m’approchait doucement de doigt avant de l’étaler sur ta joue. « mh, c’est définitivement ta couleur »

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C’était après un peu de sport et des courses que Sullivan venait à rentrer. Posant ses achats sur le plan de travail, il allait rejoindre Meghan qui se trouvait dans la chambre des jumeaux, habillée comme si elle allait faire des travaux et il fut surpris de la voir dans cet accoutrement. Mais les paroles de sa belle avaient d’un coup du sens. Elle voulait peindre la chambre des jumeaux pour qu’elle soit prête lors de leur retour au bercail. Quand, ils ne savaient pas, mais l’idéal serait que oui, ce soit prêt bien avant, que l’odeur soit disparue quand ils arriveront. « D’accord » Et il se réfugiait dans la cuisine pour ranger les légumes et fruits qu’il avait pu acheter dans le frigo et allait dans leur chambre pour récupérer des vêtements dédiés au bricolage. Certes, il n’y avait pas encore de peinture dessus, mais ça ne saurait tarder. Arrivant alors dans la chambre où tout se passerait, il découvrait que les lits n’étaient pas encore bougés et le faisait sans hésiter. « On peut dire ça oui.. » Sauf que lui, il ne plaisantait pas. La santé de Meghan pouvait être encore fragile et il ne voulait pas se permettre de la perdre juste parce qu’il n’avait pas pris le temps de bouger deux meubles. Alors il le faisait, pour pas qu’ils prennent la peinture, et prenait un pot pour aller l’ouvrir et commencer à peindre un peu plus loin de celle qu’il aime, ne serait-ce que pour lui laisser l’espace de faire ce qu’il fallait. Déversant le liquide dans un des conteneurs disponibles, il passait le rouleau à peinture dedans, l’épongeant bien, pour ensuite tirer la peinture sur le mur. Des bandes verticales, puis horizontales. Voilà qu’il avançait fièrement dans sa tâche. Certes, c’était silencieux mais il n’avait jamais trouvé ça gênant entre eux. Cependant, il sentait sa fiancée approcher et voilà qu’il finissait avec de la peinture sur la joue. « Mais…! » Son visage représentait le choc de ce geste, avant qu’il ne se mette à rigoler pour ensuite passer le rouleau sur le nez de Meghan, toujours dans l’hilarité. « Je crois que j’ai trouvé la tienne aussi, t’es belle ma chérie comme ça. Tu devrais songer à faire un tuto beauté même ! » plaisantait-il alors, ne cessant de regarder le trait blanc sur le nez de celle qu’il épousera un jour.

SUGGY, there's nobody like you ❀ et j’esquisse un grand sourire innocent comme si je venais pas de te tartiner le visage. comme si j’étais tout sauf fautive dans tout ça. sauf que ouais, niveau crédibilité, j’avoisinais le zéro pour la peine. et puis d’ailleurs, ta vengeance ne tardait pas à venir puisque toi, c’était carrément le rouleau que tu écrasais sur mon nez me faisant écarquiller les yeux. ah.. wow. t’y allais pas doucement toi. « nianiania » que je rouspète retournant vers mon pan de mur comme si je laissais tomber l’affaire. mais à peine avais-tu le dos tourné que je revenais à la charge étalant le rouleau sur ton bras avec un petit sourire narquois. « ah, tu fais moins le malin maintenant » et probablement que je devrais pas faire la belle non plus parce qu’en soit, rien ne l’empêchait de me vider un sceau de peinture sur la tête soudainement. et en traître que j’étais, j’préférais me planquer derrière le berceau de l’un de nos enfants avec un sourire enfantin sur le visage. « c’est bête parce que si tu répliques maintenant, tu vas tout ruiner et ça, t’en as pas envie » je levais mes deux mains genre oups avant de rire. « on va bien toi et moi, pas vrai ? » que je demandais soudainement l’air un peu plus sérieux. mais depuis cette fois où toi t’avais été complètement au bout du rouleau, j’savais plus trop sur quel pieds danser avec toi, j’arrivais plus trop à savoir si t’étais heureux ou pas et.. quelque part, j’crois que j’avais peur de pas être suffisante pour toi.

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Si à la base il était parti sur un truc sérieux Sullivan, c’était loin d’être le cas de Meghan qui, à peine étaient-ils tous les deux partis pour peindre les murs de cette chambre qu’elle venait foutre de la peinture sur le visage du jeune homme. Et lui, il en rigolait parce que oui, il trouvait ça drôle. Il aurait très bien pu s’énerver mais non. Non, pour simple réponse, il venait passer le rouleau sur le visage de sa fiancée, sur l’arête de son nez. Un tuto beauté, voilà ce qu’il venait même de lui conseiller. Il se remettait alors tranquillement à ce qu’il faisait, l’imitant puisqu’elle semblait vouloir repartir sur la peinture des murs. Mais non, elle revenait à la charge au moment où il s’y attendait le moins pour attaquer le bras cette fois. « Mais…! » Et il se mit à rigoler en la voyant courir derrière un des berceaux, comme pour se protéger de ce qu’il pouvait faire sur elle. Que pouvait-il bien faire de plus qu’un coup de rouleau sur ses cheveux ou ses vêtements à présent ? Pas grand chose. Mais de toute évidence, Meghan avait quelque chose en tête qu’elle redoutait, que Sullivan n’avait pas forcément imaginé. « Non, j’en ai pas envie » Il avait passé tout un dimanche à construire ces lits, un dimanche où elle n’était pas avec lui, passant du temps avec Elliot alors qu’ils étaient en froid. Et forcément, il n’avait pas envie que ce temps lui soit enlevé. Alors il respectait son propre travail, se mettant de l’autre côté du lit après avoir posé le rouleau sur la tablette. « On va bien, promis juré » Il n’a jamais été aussi bien, si on faisait abstraction de l’hôpital et de la santé des bébés. Meghan était en vie, les bébés étaient en vie. Il goupillait petit à petit toutes les cases de sa vie pour qu’elles matchent entre elles, sans se détruire. Et peut-être même que de cette façon, il arrivera à tenir la présidence l’année prochaine, qui sait. « Je suis désolé de t’avoir mis le doute la dernière fois… Je veux plus que tu doutes de moi, je suis bien là, avec toi » qu’il disait, sans la lâcher du regard, l’envie de la rejoindre pour l’embrasser lui tordant les tripes. Mais malgré tout, il restait derrière ce lit, espérant que ce soit elle qui fasse le premier pas.

SUGGY, there's nobody like you ❀ t’étais vraiment un gars bien. personne pourrait dire le contraire. t’avais des principes, des valeurs et.. ouais, j’avais de la chance de t’avoir dans ma vie. et j’savais aussi que de mon côté, j’étais quand même quelqu’un de respectueux, bourrée de principe mais.. j’sais pas. j’étais peut être pas assez bien pour toi. ou peut être que maintenant qu’on avait une vraie relation, tu pouvais venir à regretter de m’avoir choisit moi. peut être que tu te disais que t’aurais pu trouver mieux ailleurs et que par principe, pour une première relation tu t’attendais pas spécialement à finir papa et projeté dans la vie réelle aussi vite. y avait plein de petites choses comme ça qui me faisait dire que peut être je ne t’étais pas suffisante et ouais, cette part de doute en moi, j’crois bien que personne ne pouvait rien faire contre. elle était juste là que ça me plaise ou pas. mais j’souriais quand même à tes mots. j’te croyais sur parole. si tu disais qu’on allait bien, alors on allait bien. j’préférais sincèrement m’en tenir à ça plutôt que me torturer l’esprit pendant une éternité pour rien. « d’accord sully » je te crois. t’as pas besoin de t’excuser ni quoi que ce soit. si tu me dis que ça va, alors ça va. j’sais que même si tu cherches à me ménager la plupart du temps, t’es le pire menteur qui soit. ça se verrait sur ton visage si ça n’allait pas. mes doigts étaient accrochés au rebord d’un des berceau et je continuais de te fixer sans rien ajouter de plus. puis finalement, je lâchais ma prise, contournant mon rempart, convaincue que tu ne m’attaquerais pas en fourbe. tendant ma main vers la tienne, j’attrapais doucement tes doigts me rapprochant alors un peu plus de toi. j’crois que j’avais jamais remarqué à quel point tu pouvais être grand, cette manière que t’avais de me surplomber. « j’veux qu’on se marie. j’veux plus qu’on attende. » t’es mon amour. mon tout. c’est toi et pas un autre et peut être que lleweasley, ça me fait un peu rêver.

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Se retrouver dans la même pièce ensemble, c'était clairement ce qu'il leur fallait à tous les deux en ce moment. Ils ne vivaient pas un truc facile avec leurs jumeaux en couveuse suite à un accouchement très prématuré. Il s'était renseigné Sullivan, sur la survie des bébés nés à cinq mois, et c'était mince. Très mince. La plupart mourraient et il n’avait pas envie que ce soit le cas de ses progénitures, au contraire. Il voulait que Simon et Addison soient en meilleure santé, rapidement. Qu’ils n’attrapent pas de maladie qui puisse leur être fatale. Non, il fallait qu’il cesse de penser à ça Sullivan. C’était pas bon pour son moral ou encore pour le moral de Meghan qui avait besoin de soutien plus qu’autre chose. Il allait être ce soutien qu’elle rêvait d’avoir, elle et leurs enfants avaient besoin de lui plus que jamais. Et alors que les deux amoureux s’amusaient avec la peinture, ils se retrouvaient séparés par les berceaux des enfants, obligeant Sullivan à revoir ses envies de vengeance. Et de nul part sortait la question qu’il n’avait pas du tout attendu. Forcément, il venait la rassurer comme il pouvait, puisque c’était tout ce qu’il pouvait faire. Un sourire sur ses lèvres, il la fixait de son côté des berceaux, lâchant les armes pour ne pas lui faire le moindre mal. Il n’allait pas se venger, il n’avait pas la rancoeur tenace pour ce genre de choses. Finalement, c’était la main de Meghan qui venait se tendre vers celle de son fiancé, qui l’attrapait sans hésiter. Ils finissaient même par se retrouver à mi-chemin pour se coller l’un à l’autre, toujours sans se lâcher du regard. Et Sullivan, il avait le cœur battant quand il l’entendait prononcer ces quelques mots. « Tu… tu veux vraiment devenir ma femme ? » Et ça lui faisait encore un choc de savoir que leurs vies avaient considérablement changé depuis qu’il avait avoué ses sentiments devant le Nirvana. Il n’y a que quelques mois encore, ils étaient meilleurs amis, inséparables. Maintenant, ils étaient parents, fiancés et bientôt mariés. « Avant que les enfants sortent de l’hôpital ? Ou on attend encore un peu qu’ils aillent mieux ? » demandait-il alors, pour savoir à quelle vitesse voulait-elle aller.

SUGGY, there's nobody like you ❀ alors j’sais pas, j’ai juste envie que ça soit officiel. de porter à mon doigt l’alliance que t’y auras fait glisser. et me pavaner devant tout le monde avec celle-ci. assister à tes matchs de basket et montrer à toutes tes groupies que t’es pas libre et que tu ne le seras plus jamais. crier au monde entier que t’es à moi et pas qu’à moitié. est-ce que c’est complètement dingue de ma part ? j’essaie de savoir. j’crois pas en vrai. j’ai le droit de te vouloir à ce point. d’avoir tellement envie que tu sois mien. « si c’est toujours ce que tu veux aussi.. » j’sais pas.. t’as changé d’avis ? j’me demande parce que t’as l’air un peu choqué comme si c’était plus du tout d’actualité. mais moi j’étais sincère quand je te l’ai demandé dans le gymnase. c’était réel. et c’est toujours ce que je veux aujourd’hui parce que tu es mien. parce que je t’aime et qu’il n y a rien de plus fort que l’amour que je peux te porter. « quand tu veux. on fait ça quand tu veux. » aujourd’hui, demain, la semaine prochaine. peu importe tant que ça se produit dans un laps de temps court. j’veux juste pouvoir te dire oui et savoir que toi et moi, on sera liés par ce contrat. j’sais que ça détermine pas la puissance de nos sentiments ni rien de tout ça. j’sais aussi que de base, moi, le mariage j’en avais pas grand chose à faire. que dans mon esprit, ça restait un bout de papier sans importance. mais tu m’avais fais changer d’avis sur tellement de chose. regarde, j’étais celle qui en venait à faire le plus de truc romantique alors que de base, j’trouvais tout ça ridicule. alors ouais, j’voulais t’épouser. j’voulais une belle robe blanche, nos proches et rien d’autre que l’amour que l’on pouvait se porter l’un à l’autre. « tu veux toujours m’épouser, hein ? »

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Ce qui faisait le plus peur à Sullivan, c’était de devoir avancer sans Meghan. Elle était son pilier, son monde, son repère et il lui serait impossible de voir clair sans elle. Alors bien sûr, la bague qu’il portait à son doigt, cette promesse d’un mariage à venir, il allait la tenir pour sûr. Elle lui offrait tout ce dont il avait rêvé, bien que ce soit à vitesse accélérée. Mais qu’importe, tant qu’ils sont tous les deux, tout ira bien, n’est-ce pas ? « Toujours » Oui, lier sa vie à la sienne, c’était ce qu’il voulait. Ce n’était pas un bout de papier qui allait vraiment le faire, puisqu’ils avaient décidé qu’être ensemble était suffisant, mais c’était un plus. C’était pour rendre ça officiel aux yeux de leurs familles, de leurs amis, mais également auprès des États-Unis d’Amérique mais également du Canada. Ils allaient se lier tous les deux et fonder leur famille. « Dès qu’on aura réussi à tout prévoir alors… Je veux t’offrir le mariage de tes rêves mon amour. La plage, les fleurs blanches partout, nos proches… Que ce jour soit le plus parfait à tes yeux » Parce que, bien sûr ils avaient commencé à se pencher sur quelques détails, mais ils n’avaient pas tout couvert. Si Eliot et Margot avaient déjà offert leur voyage de noces, ils n’avaient pas la réception, ni le buffet. « Je veux toujours faire de toi Mme Wright… Harrison-Wright ? Wright-Harrison ? » Il la questionnait, sur ce qu’elle préférait pour le coup. Peut-être tenait-elle au nom de famille de sa vraie famille qu’elle venait de retrouver…? Même si, pour le coup, il en doutait puisque c’était assez froid avec eux récemment. Surtout avec Philip. Oh et il fallait aussi qu’il trouve son costume. Il le voulait clair, dans les gris clairs ou même blanc, histoire que le mariage sur la plage soit réellement des plus féériques. « J’ai demandé à Marla d’être mon témoin, et pour les enterrements de vie de jeune fille et de garçon, elle avait dans l’idée de faire un truc commun, qu’on soit tous ensemble » qu’il disait d’un sourire en coin.