Évidemment qu'Alejandro a le sens des affaires, il est un Ortega. Sheila scellait donc l'entente et le jeune homme donnait une bonne poignée de main à l'Italienne, jouant le jeu, il vint même poser son autre main contre la sienne.

Après le cocktail unique de Sheila, qu'ils burent, ma foi, assez rapidement, la belle brune semblait d'une nouvelle humeur et se rapprochait du beau brun, agrippait son peignoir. Non, il n'avait plus de question et rigola quand elle disait aimer quand il parle ainsi.

-Tu aimes quand je te parle comme si tu étais une juge?

Elle le condamnait donc au désir à perpétuité, une formule qui le fit à nouveau rire. Elle était folle! Folle d'amour peut-être. C'est qu'elle se jeta sur lui et en moins de deux, ils firent à nouveau l'amour. Cette fois fut la plus débridée d'entre toutes jusqu'ici. Après, Alejandro était tout en sueur, le lit en pagaille, ses cheveux aussi.

-Wouah, t'étais dans une de ses formes.

Il aime les femmes qui ont de l'énergie, c'est certain. Sheila venait de prouver qu'elle n'en manquait pas. Le jeune homme s'assoit au bord du lit et se passait une main sur le visage, avant de jeter un coup d'oeil à son amante, toujours allongé. Il glisse une main sur elle, toujours tactile.

-Je vais me chercher un verre d'eau. Tu en veux un?

L'Espagnol se levait donc pour aller chercher un verre ou deux. Après ce verre d'eau, il n'aurait pas de difficulté à s'endormir, oh ça non. Mine de rien, le Spring Break commençait bien, merci à Sheila.