Tandis qu'il s'amuse en essayant de me faire avouer que le fil de la soirée est mieux que la peinture que j'avais prévu au départ, j'admets apprécier, sans pour autant dénigrer mon art, mais avoue qu'il a peut-être quelques points de plus s'il me fait ce massage qu'il vient de me promettre. Sa réponse me tire un sourire : un, pour le plaisir de la chose; deux, pour sa main à ma taille - c'est qu'il est tendre quand il veut -; trois...

- Je croyais que c'était déjà clair que t'as le droit de toucher mon corps comme bon te semble, soufflais-je pour l'agacer.

Qu'on "dérape" encore une fois, moi, j'ai aucun problème avec ça. Bon d'accord, j'aurai peut-être de la difficulté à bouger demain matin, par contre.

Quittant finalement le local, on parcourt la distance nous séparant de la Lowell House et de ma chambre. La distance est moindre, raison pour laquelle j'y suis souvent à dire vrai. D'une certaine façon, ça assure aussi à mon coloc de pouvoir dormir sans avoir un insomniaque qui peint avec la lumière allumée et un fond de radio toute la nuit.

Je laisse Jax faire son entrée en premier, l'avisant simplement de faire gaffe au chat d'Ewen. Rapidement, il repère d'ailleurs celui-ci, passant un commentaire, puis tiquant sur le fait qu'il soit habillé. Tournant la tête, je vois effectivement l'animal, bien à l'aise avec sa veste à écusson.

- J'ai tiré environ la même tête que toi la première fois, riais-je doucement. Mais ouais, il ressemble quand même à un viking, le coloc. Environ ta carrure, un peu plus mince peut-être, cheveux longs blonds, la barbe et les tatouages, motard… M'enfin, tu vois le genre, concluais-je avec un haussement d'épaules. Sympa, je te jure. Et son chat, c'est la 8e merveille du monde pour lui, alors déconne pas avec s'il-te-plait, ajoutais-je tout de même doucement.

Pas que je doute qu'il soit méchant avec où n'importe, mais juste pas l'enquiquiner, parce que je suis pas encore habitué à ses réactions alors je sais pas ce que ça donnerait. Et j'ai pas particulièrement envie de jouer aux infirmiers ce soir. L'invitant à faire comme chez lui, je ris légèrement en le voyant faire l'étoile de mer sur mon lit. Charmant! Amusé, je l'écoute fomenté un plan pour embarrer mon colocataire à l'extérieur de la chambre. Un coup d'oeil vers le meuble sur la commode et je vais ouvrir un tiroir, en sortant une cravate pré-nouée. Traversant la chambre, j'entre-ouvre la porte, passe l'accessoire à la poignée et serre un coup pour m'assurer qu'elle tienne avant de refermer et passer le verrou. J'espère qu'il comprendra le message et m'en voudra pas trop. Pour le moment, la chambre est ocupado et prière de repasser plus tard. J'ai malheureusement pas son numéro pour l'avertir par texto.

- Voilà, j'espère que ça ira, fis-je en revenant vers Jax.

Grimpant sur mon lit, je passe sans gêne mes jambes de chaque côté de ses hanches avant de m'allonger sur lui.

- C'est vrai qu'il est confo comme ça mon lit, remarquais-je, moqueur, le menton posé sur mes bras croisés sur son torse. Honnêtement, j'y suis pas si souvent dans ce lit. Ça vient par phases : Morphée et moi, c'est une grande histoire amour/haine depuis longtemps, expliquais-je. Et puis ces derniers temps, je commence à cumuler les nuits à la Mather, les lits sont confortables là aussi, tu sais? demandais-je, l'air de rien, riant doucement.

Je raconte des conneries. En partie parce que je sais que je peux déconner avec lui, en partie parce que la fatigue commence à me tomber dessus.

- Tu voulais prendre une douche? Le questionnais-je doucement.

J'admets que j'ai pas trop le goût de bouger non plus.

Carrément couché sur lui, je le regarde tandis qu'il me sort des notions de ses cours de philo. Un instant, je détourne la tête pour regarder le chat confortablement calé sur le lit d'Ewen et j'essaie d'assimiler ce qui est dit. Oui, il m'a sembler y tenir particulièrement à son chat et c'est vrai qu'il m'a donner l'effet que cette boule de poil était un véritable trésor dans sa vie, mais après… Je suis un peu plus décontenancé par la suite. Que Jax me dise clairement qu'il se repose sur moi en temps difficile et que je pourrais faire pareil… je… je sais pas. Ça fait un peu vision du couple, non? En même temps, c'est quand même un peu ce qu'on a fait jusqu'à présent, n'est-ce pas? Il m'a appeler quand ça n'allait pas, je l'ai texté quand je psychosais. Ha merde, j'ai pas envie de me prendre la tête, là, avec ce genre de questions!

Heureusement pour moi, il change de sujet, plus ou moins, me taquinant sur la description que j'ai faite de mon colocataire et je me détourne du gremlin et de mes réflexions pour poser à nouveau mon regard sur celui sur qui je me suis installé. Si ce n'était pas de son sourire en coin, j'aurais pu croire à un reproche et je lui en aurais peut-être adresser un à mon tour, mais puisqu'il semble jouer et plaisanter encore, je fais pareil et c'est léger que je lui réponds pourtant la vérité.

- C'est toi qui a demandé, lui fis-je remarquer avec un petit rire. Si tu veux vraiment savoir, il est visuellement intéressant du point de vue artistique, mais, non, j'ai pas d'attirance, affirmais-je en appuyant à nouveau ma tête.

Je ne reste pas dans cette position bien longtemps par contre puisqu'il échange nos places et vient poser sa tête sur moi, allant même jusqu'à prendre ma main pour la placer sur son crâne. Je me laisse faire jusqu'à avoir son explication. Un nouveau sourire s'étire doucement sur mes lèvres et j'appuie ma tête sur l'oreiller, fermant les yeux, jouant tranquillement de mes doigts entre ses mèches puisqu'il a dit aimer.

- Tu le demandes quand tu veux pour ça, te gênes surtout pas, soufflais-je doucement.

Surtout que j'aime ça probablement autant que lui. Me le faire faire autant que de l'offrir à quelqu'un d'autre. C'est un réflexe que j'ai pris et je trouve ça apaisant en fait. Ça fait peut-être très câlin et moment doux, mais who cares? On est bien pour le moment. Alors j'éteins mon cerveau et me laisse porter, ayant juste assez de connections pour lui proposer de prendre une douche. Refusant d'abord, je suis surpris de le sentir me redresser puis me soulever. Ouvrant les yeux sous le mouvement, je me retrouve bientôt plus agrippé à lui que caressant.

- Qu'est-ce que tu fais? Demandais-je avec un rire avant de lui pointer la porte pour la salle de bain. T'es dingue, commentais-je, amusé par ses gestes.

Lorsqu'il me dépose finalement, je garde mes bras autour de son cou un instant, allant chercher ses lèvres pour le remercier pour le tour de la pièce dans ses bras. Il a quand même réussi à me réveiller un peu plus que je ne l'étais. Le laissant se dévêtir, je lui tourne le dos, retirant mon t-shirt d’un geste leste alors que je m’approche des commandes et met en marche le jet d’eau, je l’envoi ensuite dans un coin sans trop m’en soucier. Passant ma main sous l’eau pour ajuster la température une fois de temps en temps, je termine également de retirer mes vêtements, me dandinant inconsciemment par instant, avant de me tourner à nouveau vers Jax quand le tout est à bonne température.

- Non, quand il se change, je me planque sous ma couverture, fis-je, sarcastique et moqueur, pouffant ensuite de rire. Je l'ai vu, mais j'ai plus ou moins porté attention parce que je me sens pas vraiment de fixer mon coloc, tu vois? Expliquais-je en continuant de rire doucement. Il a l'air aussi tatoué que toi ou presque, le haut du corps du moins, mais ça semble être tout en couleurs dans son cas, le renseignais-je. Sinon… t'es pas sérieusement en train de me dire que je peux plus regarder personne, là? Le questionnais-je, en riant, plus pour le taquiner que m'attendant à une vraie réponse.

Après tout, c'est lui qui passe son temps à dire qu'il est un Don Juan et un connard, alors faudrait que je me ferme les yeux de mon côté? Nah, c'est la beauté de la chose présentement : si je tourne la tête au passage d'un gars, ça partira pas en scène à plus finir. Sauf que pour être franc, j'ai pas chercher ailleurs jusqu'à présent. Nos nuits ensemble me conviennent et si je sors, j'ai pas nécessairement l'envie de draguer. Entre autres parce que je suis une vraie tuile à ça. C'est peut-être un peu aussi parce que je sais que si je suis en manque, je peux lui lâcher un coup de fil. Dis comme ça, ça semble être l'option de facilité, mais faut admettre qu'il y a un critère très important qu'il faut tenir en compte : je sais que je serai pas déçu avec lui.

Une fois à la salle de bain, une fois à nouveau sur mes jambes aussi, je ris, m'amusant de la simplicité du moment, mais aussi des réponses qu'il me fait.

- Sait-on jamais que t'aurais peur dans le noir et que t'aie besoin de la lueur de la peinture phospho pour t'endormir, fis-je avant de me détacher de lui pour lancer le jet d'eau et me dévêtir pendant qu'il fait de même.

À son autre question, je me retourne, l'observant, penchant légèrement la tête sur le côté, amusé en un sens. J'ai donc un corps "petit" et "mignon". Adieu sexiness, je suis devenu un cutie. Malgré que, comparé à lui, c'est vrai que je peux passer pour "petit" ou "fin" de la taille. Disons que j'ai pas sa masse musculaire. Même si j'allais au gym avec lui à tous les jours, j'aurais jamais carrure. Après, on s'en fout un peu.

Une phrase soufflée à mon oreille de sa part et je me retrouve au milieu de la salle de bain, seul, tandis que déjà l'eau se répand sur sa peau en un spectacle intéressant. Sans gêne, je me glisse avec lui, le laissant tout de même profiter du jet encore quelques instants. Saisissant le savon que j'utilise toujours lorsque je veux me débarrasser de la peinture sur ma peau, j'en mets une petite dose dans ma main. Ma main libre à sa taille, je pose mes lèvres sur son épaule, prenant une dose d'eau sur la tête. Me redressant, je rabats mes cheveux désormais mouillés vers l'arrière avant d'apposer le savon sur son dos et de frotter là où je sais que j'ai étendu les pigments plus tôt dans la soirée.

- Tu me dis si t'es pas à l'aise ou que je te chatouille, mentionnais-je doucement.

- Il m’intéresse pas, fis-je en claquant ma langue contre mon palais en signe d’agacement.

C’est le résultat d’une bouffée de colère que je n’ai pas contrôlé, une réaction qui n’a pas vraiment lieu d’être puisque Jax ne fait que me taquiner depuis tantôt. Je sais pas pourquoi, là, le disque a sauté alors que c’était pourtant ok tout juste avant. Peut-être parce que je me suis trop fait dire que ma parole à ce sujet valait pas un clou dans les derniers mois que j’ai habité ici avant de partir tout l’été.

- Navré pour ma réaction, soupirais-je avant de m’appuyer à nouveau sur lui confortablement.

C’est pas vraiment contre lui en plus, mais faut croire que ça vient toucher une corde plus que je ne le croyais.

- Je te remercie de ne pas exiger que je ne regarde que toi. Mais, en tout franchise, Jax, si j’apprécie la vue parfois, je ne touche pas. Je suis sorti quelques soirs, mais, outre danser, il s’est rien passé. Depuis que je suis revenu à Harvard, t’es le seul mec que j’ai fréquenté d’une quelconque façon, l’informais-je. T’es tout de même flatté? Le questionnais-je avec un sourire en coin.

Décidant qu’il est temps qu’on aille prendre une douche, j’ai apparement l’honneur de m’y rendre sans faire un effort puisque Jax me soulève et m’y porte, me faisant rire. Il est fou, ma parole! Cependant, ça a l’avantage de me réveiller alors que je commençais à m’endormir sur son torse. Et d’avoir ramener ma bonne humeur habituelle, me permettant de déconner à nouveau avec lui en toute légèreté, s’échangeant des piques amicales. Ou plus.

- Oh, fait pas genre! Rigolais-je. Je suis sûr que t’adorais que je te réveille de la sorte, lançais avec un regard suggestif en direction de son service 3 pièces.

Sérieusement, quel mec n’aime pas se faire réveiller par des mains baladeuses et une bouche aventureuse sur une partie bien précise de son anatomie? Soyez honnête : y’en a pas un!

Sans réellement réfléchir et puisqu’il l’a dit tantôt, je le laisse profiter du jet d’eau tantdis que je prends mon savon habituel et lui frotte le dos pour retirer la peinture phosphorescente que j’ai étalé plus tôt sans pour autant terminer puisqu’on a été occupé à autre chose. J’ai pas trop envie de dormir avec une luciole, mine de rien. Lui signalant qu’il n’a qu’à me le dire si ça ne lui va pas j’ai un délai à la suite de sa réponse. Heu… Arrêtant mes mouvements, je me déplace sur son côté pour espérer croiser son regard.

- T’as l’impression que je te traite comme un enfant ou t’aimes mes attentions? Demandais-je. Pardon, je suis pas certain de ce que tu veux dire. J’ai tendance à être calin et tout, mais je me rends pas nécessairement compte quand je tombe sur les nerfs des gens par rapport à ça, expliquais-je. C’est pas le cas présentement? Si?

Je me suis déjà fait dire que c’était un peu envahissant par moment, mais je ne le distingue pas toujours. Je suis assez tactile et tout, donc je vois pas trop. Le seul temps où je deviens vraiment malaisé par rapport à ça, c’est quand certaines filles se permettent de prendre leur aises. Mais à part ça, non pas vraiment. Seulement, j’espère que Jax ne pense pas que je le traite comme un enfant parce que j’agis de la sorte. Je suis juste …très guimauve.

M’étant énervé légèrement contre l’insistance de Jax envers le fait que je pourrais trouver Ewen de mon goût, je lui passe mes excuses. Excuses qu’il ne veut pas puisqu’elles n’ont pas lieux d’être à son avis

- On se taquine toujours et je sais que tu ne le fais pas méchamment alors j’avais pas de raison de m’énerver. J’ai juste…

Ne terminant pas ma phrase, je soupire puis hausse les épaules. Je sais pas pourquoi j’ai réagi de la sorte en fait. Je serais pas censé me vexer, c’est que des plaisanteries. Venant me chercher un baiser, il réussi à calmer mon énervement, non pas envers lui, mais envers moi-même. Cependant, je lui explique, en toute franchise, que même si on n’est pas un couple et tout, il est le seul que je fréquente depuis la rentrée. Confidence pour confidence, il en vient à m’avouer avoir couché avec une amie à lui et les explications qu’il me donne me font doucement sourire tandis que je penche la tête. Il est mignon quand il essaie de se justifier comme ça. Posant à mon tour une main sur sa joue, je reste calme et essaie de le lui transmettre dans une caresse.

- T’as le droit de te poser des questions et t’as le droit d’explorer aussi, je te rappelle : on ne s’est pas jurer fidélité. T’as pas de compte à me rendre, même si j’apprécie ton honnêteté, soulignais-je avec un léger sourire.

Calme-toi, je me mettrai pas à t’engueuler parce que t’es incertain. Qui plus est quand tu m’as dit cash dès le départ que tu collectionnais les coups d’un soir.

- Mais sinon, même si je « comble tes aspects sexuels », fis-je en reprenant ses mots, ça a fonctionné. avec cette fille ou t’as eu de la difficulté?

Curiosité de ma part, mais aussi pour essayer de comprendre où il en est dans son cheminement, son acceptation, vers quoi il tend et etc. Comme ça, s’il a un coup de panique ou n’importe, je pourrai l’aider.


À la salle de bain, alors que l’ambiance de plaisanterie est de retour, on se nargue à nouveau et tandis que j’affirme que c’est impossible qu’il soit contre une gâterie au matin, il me confirme ma pensée, à savoir que y’a pas un mec qui dirait non à ça.

- Oh, j’ai pas de doutes que tu comblerais mes attentes, puisque tu t’en tires plus que bien jusqu’à présent, acquiesçais-je avec un sourire en coin.

Faisant mine de réfléchir, je passe mon regard sur lui des pieds à la tête.

- Hum… Ça pourrait peut-être se faire, finis-je par dire comme si je faisais un sacrifice.

À dire vrai, c’est loin d’être un mal, mais j’ai deux modes concernant le sommeil : insomniaque ou marmotte. Si je tombe dans la catégorie « marmotte », faut m’oublier pour ça, ça me prends trois alarmes à répétition pour daigner me lever et au moins un grand café pour que mes neurones acceptent de fonctionner dans le bon sens. Si je fais une crise d’insomnie par contre, je pourrais très bien finir par m’occuper de lui. J’essaierais de le laisser dormir, mais s’il faut que l’idée me vienne en tête, ce sera difficile d’y résister.

Une fois dans le cubicule de verre, mes pensées sont cependant tout autre, quand, premièrement, je dois lui demander des précisions sur le sens de ses paroles au sujet de mes attentions envers lui et, deuxièmement, quand il me répond, baiser tendre à l’appui alors qu’il m’entraine sous le jet d’eau avec lui, prenant la peine de rabattre mes cheveux mouillés vers l’arrière.

- C’est pas que je ne supporte pas, Jax. Je ne crois juste pas que, pour le moment, je sois la meilleure personne pour s’investir dans une relation complète. Je t’ai dit déjà que ma dernière relation avait fait beaucoup de vagues et, en vrai, j’ai juste pas envie de risquer de faire encore des tours de montagnes russes, expliquais-je doucement.

C’est rien contre lui en particulier, ou le fait qu'il soit en recherche et adaptation d'une nouvelle part de sa vie, c'est simplement que je bloque, allez savoir exactement pourquoi. Un an de relation à faire du up and down, j’imagine que ça ne s’efface pas comme ça. Et d’un certain sens, je crois que j’ai peur que si je plonge à nouveau, ça fera la même chose. Honnêtement, je sais pas si j’aurais la force de repasser à travers une situation du genre. Alors, c'est possiblement ce qui me fait reculer devant une telle option.

Posant une main à sa taille, l’autre sur sa joue, j’y appose une caresse que je veux toute en douceur.

- …Mais ça m’empêchera pas de continuer de t’offrir mon attention, surtout en sachant que ça te fait du bien et que t’apprécies. C’est pas une corvée, t’inquiètes pas, lui assurais-je, allant chercher ses lèvres à mon tour, l’embrassant d’abord lentement, jouant un peu par la suite. T’as de la chance, t’es tombé sur un mec aussi calin qu’une peluche, lui fis-je remarquer avec un petit rire lorsque je le relâche, appuyant mon front contre le sien.

T’en fais pas Jax, t’es pas tout seul.