i wish you were here — Enfin tous les deux et c'était certainement ce que j'avais voulu dès le départ, mais le petit ami de Camila se trouvait dans la pièce à côté et je trouvais ça plutôt dérangeant. J'avais pas la même liberté que s'il n'était pas là du tout. Et ouais, de toute façon, ça ne servait à rien que je reste, elle avait fait son choix et préférait de loin m'éjecter de sa vie, ne pas m'attendre. Peut-être aurais-je du lui dire dès le début que je n'étais plus avec l'Eliot mais je sais pas, je voulais bien faire, laisser passer un peu de temps. Faut croire que j'avais eu une mauvaise stratégie. Et finalement, je lui proposais dès à présent de dire ce qu'elle avait à dire parce que j'étais sur le départ, ne supportant pas de ne pas pouvoir être avec elle maintenant et qu'elle soit en couple avec un autre. Le couperet tomba à ce moment là. Elle m'aime. Elle m'aime et me le dit franco quand son mec est certainement en train de nous écouter à côté. “Je t'aime aussi” Et jamais je ne mentirai à ce propos. Elle le savait, mes sentiments pour elle étaient irréversibles. Et ils seraient là tout le temps, sans jamais s'estomper. Le cœur battant, je m'approchais d'elle alors qu'elle avouait que je lui manquais affreusement tout le temps. “La même, tout pareil.. J'aurais tellement aimé que tu sois avec moi à Stockholm” finissais-je par lui confier, glissant ma main le long de sa joue, le regard plongé dans le sien. J'avais la terrible envie de l'embrasser, vraiment. Mais je me contentais de poser mon front contre le sien, ne voulant pas non plus manquer de respect à qui que ce soit, bien que les mots énoncés le faisaient déjà un peu.
(Kaze Faulkner)
“if it comes, let it. if it goes, let it.”