C’est sur un coup de tête que j’ai accepté, jonglant entre la galerie, le Nirvana que je délaisse malgré moi, ainsi que les décisions avec les avocats … Ce n’est plus qu’une question de jour, à présent, pour que je récupère mon argent, et le fait est que je n’arrive toujours pas à réaliser tout ce qui a pu arriver depuis le quinze juillet dernier. Un an exactement, que j’ai affronté mon père, que devant toute une assemblée j’ai annulé le mariage du siècle, pleine de plusieurs mois, Clay à mes côtés. Une chose est certaine c’est qu’en une année, il n’y a pas de doute, tout, absolument tout, peut changer. Je suis si loin à présent de celle qui a tout abandonné l’été dernier. Bien au contraire même, puisque la reine des glaces a bien voulu se transformer pour la journée en une donneuse de câlins, sans trop … rechigner.

C’est pour Tobias aussi, que je veux bien jouer, parce que même s’il ne le réalise pas encore, il fait partie de ces enfants qui ont un parent policier, et bien que son père se porte au mieux, le fait est que je n’ai jamais oublié cette balle perdue en septembre dernier. Cette peur au ventre, ce sentiment de tout perdre … Oui, même sans lui, les choses ne changent pas, je sais, que c’est à tous moments qu’il pourrait perdre son papa. Alors bien décidée, affublée d’une robe blanche légère et encline à la simplicité, de mes cheveux ayant retrouver leur longueur tressés rapidement sur le côté, je me présente à l’entrée de la kermesse prête à prendre mon stand. Un balayage rapide de l’endroit, et je remarque des têtes connues ça et là. Frappée par la présence de Clay alors que dans le fond je le savais, encore une fois Lisbeth se trouve à côté de lui et par avance ça me donne la nausée. C’est qu’ils ne se quittent plus, c’est comment dire … génial. Forcée de constater que les stands ne sont pas les un des autres bien éloignés, je me dois de passer devant eux, c’est en saluant d’une paume levée Lily occupée à maquiller le visage d’une petite fille que je me permets une petite réflexion, certainement à la con. Mais c'est de bonne guerre, et je le jure, ce n'est dans le fond, que pour déconner. « Fais gaffe Cooper, bière et soleil ne font pas bon ménage. » et croise sans le vouloir le regard de la serveuse de ladite bière, Alysse Frank, me demandant mentalement, dans quel traquenard je me suis fourrée.



@Clay Fitz. Cooper @Alysse Frank @Lily-Rose S. Hopkins