Il avait accepté de venir, tant mieux, et à peine sur place, il précisait que y avait des heures à respecter. Merci son bracelet électronique, mais fallait pas se plaindre, c'était mieux ça et l'avoir à tes côtés, qu'il soit toujours enfermé là bas. On ? Tu rentres, moi je reste. Très sérieuse, visage figée, t'as juste envie de le taquiner. S'il rentre, tu rentreras avec lui, tu auras assez profité façon en deux heures. Il rappelle juste la soirée en boîte avec les cages. Tu rigoles, repensant à votre discussion. Vous êtes vraiment frappés. Oh elles vont pas s'envoler ces cages, essaye pas de te défiler, je vais pas oublier, même dans six mois. Tu voulais le voir danser dans une cage, t'allais pas sortir cette idée de ta tête, même pas en rêve. Il compare même son cas à la célèbre princesse Cendrillon. Ca te fait sourire mais ça te mine un peu. Ca doit pas être facile pour lui. Il est libre, oui, mais fini Harvard, la mather, il doit doublement bosser et il peut moins profiter. Le fêtard qu'il est, ainsi que l'explorateur d'ailleurs, tu te doutes que c'est pas simple. Mais t'es là, pour le soutenir et remonter le moral. Ca nous donnera des excuses pour faire les fêtes au loft, jusqu'à pas d'heures et c'était aussi bien d'être calé entre potes, chez soit, que dans du vacarme pas possible, entouré d'inconnus. Malgré que tu tentais de lui remonter le moral, tu devais lui faire part de la présence de ta sœur. Tu voulais pas lui rappeler cette lettre, ou ta bêtise avec Dimitri, mais pas le choix. Je préfère que tu ne lui adresse même pas un mot. Sur la défensive tu étais. Il était ironique, tu le sais, ça n'empêche pas que tu ne voulais plus qu'il est à faire avec elle. Elle était fourbe, manipulatrice, et lui, lui, beaucoup trop naïf. Le moindre truc qu'on te dit sur moi Denys, je veux tu m'en parle avant, avant de te faire tes conclusions, avant d'y croire. Tu le suppliais presque du regard, lui demandant de te promettre. Plus question qu'on tente de vous séparer. Tu prenais les devants car des ennemis sur le campus tu en collectionnais beaucoup. Sexy... dénudé ? Petite voix qui cherche à jauger sa réaction. Surtout que là seule dénudée dans le calendrier, c'était bibi. J'ai pas voulu me faire chier à refaire un shooting alors j'ai filé une ancienne photo à Nate que tu expliques, comme si t'avais à te justifier. Et à hauteur de Nate, voilà que Cassie était là. Génial. Tu lèves les yeux au ciel quand elle demande un autographe. Sayé maintenant elle est calmée le concernant ? Ou bien elle est en manque de toutou et elle revient vers lui ? Tu la sentais tellement pas cette blonde, il mérite mille fois mieux.

Première apparition publique depuis le crash. L'idée de me retrouver avec autant de monde autour de moi me donne tout simplement la nausée. Pourtant, il faut que je sois présente afin de faire monter la cagnotte pour l'année prochaine. Malheureusement pour moi à peine arrivée, des têtes que j'aurais préféré ne pas voir sont présentes juste pour me mettre de mauvaise humeur. Pourquoi inviter des Cabots ? Elles n'ont rien de mieux à faire ces escortes ? Levant les yeux au ciel, j'aperçois ma soit disant soeur qui n'en a rien eu à foutre de me croire morte accompagnée de son taulard de meilleur ami. Quand je pense que j'ai traversé le pays, que je me suis disputée avec Cole pour partir à sa recherche alors qu'elle a juste continué sa petite vie tranquille avec ses toxicos de potes ? Comme on dit si bien "trop bonne, trop conne" non ? En parlant de conne... Mon regard se pose sur Cassie qui est là en train de minauder devant le simplet de Winthrop en compagnie d'une autre pauvre sans intérêt qui a la tête d'un troll dont le visage a été écraser par un bus. Pauvre fille... Tiens, je ne savais pas qu'on parrainait le remake de Sauvez Willy mais soit, tu seras superbe dans ce rôle Cassie. Ce ne serait pour moi un ou deux kilos en moins ne serait pas de refus mais, ce n'est que mon avis. Mon regarde se pose ensuite sur la troll (Sofia) à ses côtés lui offrant un sourire des plus hypocrites. T'inquiète pas, l'année prochaine la Eliot organisera une soirée caritative pour que tu puisses faire quelque chose pour ton...ta...non, je pense même pas que ce soit possible au pire tu investiras dans les chapeaux ou tout ce qui pourra camouflé ce qui te sert de visage. Sans un mot, je pars à l'opposé de ces idiotes afin de ne pas être infectée par leurs bassesses d'esprit.

@Cléolya A. Strauss @Sofia Weasley @Cassie Von Liechtenstein

Je lançai un vague regard à Ashleigh plus loin, qui levait les yeux au ciel. Qu’importe, rien à faire d’elle. Par contre le gars qui l’accompagnait (Denys vous moquez pas ) il était vraiment trop canon. Mais ce n’était pas le sujet. Donc Sofia confirmait qu’elle connaissait bien Nate. Ils avaient grandi ensemble. « Oh, je vois… » Mes yeux se plissaient un peu scrutant la jeune femme en sentant qu’elle ne me disait pas tout. « Attends Sofia, si c’est pas qu’un simple ami tu peux le dire, je ne te jugerais pas. Et promis je te balancerais pas à l’office de dimanche prochain. » ajoutai-je, très curieuse d’en savoir plus. Sauf qu’Ayma arrivait ensuite, commentant mon poids ? Ok, too bad. Parce qu’elle, elle je l’aimais bien. Enfin c’était avant son intervention à l’instant. Me tournant vers elle, mes prunelles la jaugèrent de haut en bas, sans me départir de mon sourire le plus aimable. Thanks les cours de comédie. Comme quoi, être princesse et être actrice c’était du pareil au même. « Merci du conseil Ayma, c’est très gentil. Si je puis me permettre, de ton côté, tu devrais essayer de manger davantage, ton teint est inquiétant… » Battement de cils, et toujours souriante quand ensuite, elle osa clasher Sofia en vantant sa chère confrérie, je ne pus m’empêcher d’intervenir : « Oh la Eliot House organisera une soirée caritative ? Et vous allez vendre quoi ? La chasteté de vos membres ? Ou surement plutôt les petites culottes de tes copines bleues non ? » me moquai-je avec un petit rire. « Vous reprochez aux mathers leur côté débauchées, vous virez ma sœur pour des sottises, et au final, on ne parle que des coucheries d’Hippolyte Dunford et de sa sœur, des liaisons multiples d’Agathe Thomspers et des MST de Willow. » Ouais allez, les donneuses de leçon n’avaient finalement aucune éthique. Ca jouait les miss parfaites et ça écartait les cuisses à la moindre occasion. Enfin, sauf elle. Ayma. Pour cette raison que j’avais encore une once de respect pour elle, même si son amitié n’était pas au beau fixe avec Aria. « Et puis je parle même pas de votre VP… » Ouais j’en parlais pas, parce que monsieur vicelard était aussi l’un des meilleurs amis de mon ex, donc j’allais éviter de me le mettre à dos. Mais sérieusement, un VP mis à pied pour harcèlement sur sa bizut, il avait fait de la Eliot House la risée du campus…

Faisant parti fraichement de l'équipe de basket-ball, il ne pouvait rater la vente caritative des calendriers. D'ailleurs, il avait posé pour un des calendriers en question et finalement il est assez fier du résultat. Il ne savait pas vraiment qui, il allait voir là-bas et c'est pourquoi il avait demandé à Absolem si ça lui dérangeait de l'accompagner. Ou plutôt de le rejoindre puisqu'il était déjà arrivé au lieu-dit. C'est à ce moment-là, qu'il reconnu des visages familiers. Son cousin, mais aussi Sofia qui visiblement n'était pas dans la meilleure des discussions qu'il soit. Faisant rapidement un signe de salut à son cousin, il rejoignit très rapidement ensuite la belle rousse. Salut, toi ! lui dit-il avant de claquer sa joue contre la sienne. Ça va ? J'ai l'impression que cette nana est plus venue pour se chercher des problèmes qu'autre chose dis-donc ! souffla-t-il alors qu'il désignait la Eliot (Aymalyne) qui venait tout juste de tourner les talons. Il se tourna ensuite vers la blonde qu'il ne connaissait pas. Moi, c'est Nathanaël !

@Sofia Weasley @Cassie Von Liechtenstein

« Mais on est venu avec ta voiture et je pensais qu’on… » Visage sérieux de la jeune femme, je bredouillais de vagues excuses, avant de céder avec un petit air triste : « Non mais si tu t’amuses bien, je vais pas te priver de la fin de soirée, je rentrais en bus et puis c’est tout… » Ouais, c’était en testant qu’on réalisait les désaventages de la chose. Et je me sentais un peu un cendrillon des temps modernes. Cendrillon bad boy, avec marraine la bonne fée jouée par monsieur le bracelet électronique et tout ça sous fond de trafic de drogue imaginaire. Un nouveau conte qui ferait un tabac. En tout cas, ça faisait rigoler quelques secondes Ash, mes ronchonnements, et comme toujours, heureusement qu’elle était là pour m’aider à relativiser. « Je serais le roi du dance floor, tu verras. Je peux pas faire pire qu’à la soirée T shirt mouillés en Jamaïque de toute façon non ? » Monter sur scène complètement blindés avec Marin, s’étaler par terre à cause du sol trempé, tout ça devant toute la mather house et un joli par terre d’étudiants en rute. Check. Et puis ma meilleure amie précisa que mon assignation à résidence serait l’occas’ de faire des soirées au loft. « Je vais faire installer une barre dans le salon, on pourra faire du pole dance pour s’entrainer. » me marrai-je alors qu’ensuite le sérieux revenait lorsqu’elle évoqua sa sœur. Sourire crispé, parler d’Aymalyne, ou de Lyne, petit diminutif avec lequel elle avait signé son courrier à mon attention, ça faisait remonter un peu les souvenirs qui allaient avec cette lettre. Ash et ce Dimitri…  Ouais, je me crispais un peu pour le coup. Mais j’hochais la tête quand elle me demanda qu’à de prochains bruits courant à son sujet, elle voulait que je lui en parle. « Et moi je préfèrerais que personne n’ait de choses à m’apprendre sur toi. » En gros, à elle aussi de ne pas me cacher de trucs. Donnant, donnant. Et puis on était là pour acheter des calendriers, hein, dont le contenu était apparemment sexy. Et quand je demandais à Ash de préciser, parce qu’il y avait quand même une photo d’elle dedans, je me mis à tousser. « T’es sérieuse ? Et quelle ancienne photo ? » Et comment ça se fait que je l’ai pas moi, cette photo ? « Mais dénudée, dénudée comment ? Complètement nue ? » Ouais je bloquais sur ça, sur cette photo qui allait se retrouver à la vue de tous, à la porter de tous les pervers et obsédés qui sortiraient le chéquier pour avoir eux aussi leur exemplaire. J’allais tout acheter. C’était décidé. « Y’en a combien en vente des calendriers ? » Toujours sur ça, je ne remarquais pas l’agacement de Ash envers la groupie de Nate, ni même l’arrivée de sa sœur. Non, j’étais toujours sur mes calendriers moi, comptant déjà dans ma tête combien ça allait me coûter.

Ce qui est 'drôle' avec Denys, c'est que très souvent, il marche pas, il court. Comme là, quand tu lui fais croire qu'il rentrera tout seul avant 22 h et que toi tu resteras à la soirée. Tout de suite il se confond en explication, venant te donner son autorisation de rester, qu'il prendra le bus. Comme si je te laisserais rentrer en bus... Au pire je te ramène et je reviens que tu continues de le narguer, avant de lever les yeux au ciel. Tu crois vraiment je vais rester et te laisser rentrer ? Je t'ai prévenu que t'allais devoir me supporter au maximum pour rattraper les deux mois et demi. Qu'il croit pas se débarrasser de toi comme ça. Okay ça faisait chier qu'il soit obligé d'être chez vous entre 22 h et 6 h du matin, mais t'avais pas râler sur tous les toits que son absente était pesante pour maintenant qu'il était dehors, le lâcher comme rien. D'ailleurs, votre soirée en boîte, dans des cages, allaient attendre, mais maintenant, dans six mois, ou plus, ça serait toujours faisable. Tu repenses à la soirée en Jamaïque, la toute dernière, où il t'avait fait la gueule car il t'avait retrouvé au lit avec un autre. T'avais pas trop envie d'y repenser. Je pense pas, allez hop, changeons de sujet. Par contre le pole dance je dis oui, mais le prend pas mal, je pense juste que... ça rendra moins sexy sur toi, que sur moi... Légère grimace, faut dire ce qui est. C'était plus les meufs qui en font que les mecs. Pour faire le clown, il sera au top avec cette barre, c'est sûr. Enfin, quant à ta sœur, aussi présente ce soir, tu le mettais en garde. Tu finissais même par lui demander qu'il ne croit personne, rien de ce qu'il entendrait à l'avenir. Qu'il vienne te voir, avoir confirmation ou non, en premier, toujours. Sa réponse était un accord, plus ou moins, tout en imposant sa propre condition. On fait comme ça, tu ne crois rien de ce qu'on te dit, tu ne te fais aucun film, tu m'en parle toujours avant, et je te cache plus rien ? Est ce que c'était considéré comme un mensonge étant donné que tu ne lui avais toujours rien dit pour le faux couple ou ton kidnapping ? Enfin... Si c'est pour te protéger, c'est différent hein ? que tu tentes de gratter. Parce que sans ça, tu ne lui aurais jamais menti sur ton faux couple, sur ton kidnapping. Okay, t'aurais peut être mit du temps à lui dire mais, tu l'aurais finalement fait, car c'était Denys, que t'avais total confiance en lui. Donnant ta main, pour qu'il la serre et scelle ce nouvel accord, tu pointais finalement ton index sur ta joue. Parce que c'était comme ça que vous scellez vos accords, d'un bisous. Quant au calendrier, la raison de votre venue... Une photo que j'avais posté déjà sur mon instagram, où je suis avec un énorme serpent ? Est ce qu'il va voir de laquelle tu parles ? Comme s'il connaissait ton instagram par cœur. Il la verrait bien vite façon. Bien vite en effet, comme monsieur s'intéressait aux nombres de calendriers. Aucune idée, demande à notre cher coloc. C'était lui l'organisateur, lui qui en avait établit un nombre certain. Quant au spectacle de ta sœur avec Cassie, tu te marrais intérieurement. Elles s'entretuent sans que tu n'aies besoin de le faire, elle était pas belle la vie ?

Petite mine déçue, malgré moi, même si je soufflais qu’ok, j’allais rentrer en bus, j’avais forcément eu un autre scénario en tête. C’était pas comme si on ne passait pas toutes nos nuits ensemble depuis mon retour... Je pouvais bien la laisser tranquille et profiter de la vente ce soir. Elle voulait pas me laisser rentrer en bus, elle voulait me ramener et revenir ensuite. « Non, bah si c’est comme ça, je prends un taxi… » ronchonnai-je alors. Puis je pouvais très bien rentrer en bus. Les transports en commun c’était très bien. Je prenais sur moi pour ne pas penser à mon couvre feu, parce que je n’avais pas à l’imposer à Ash et que j’étais un peu égoïste pour le coup sauf que la demoiselle levait finalement les yeux au ciel avant de révéler qu’elle n’avait pas l’intention de rester et de me laisser rentrer sans elle, me rappelant que j’allais devoir la supporter au max après ces deux derniers mois et demi. A mesure qu’elle parlait, mon sourire refit surface, s’élargissant au fil de ses mots. « Tu fais comme tu veux… » Ouais enfin entre la tronche que je tirais deux minutes plus tôt quand je me voyais déjà dormir tout seul dans mon lit froid en rentrant all by myself à 22h, et la tête que je faisais là, avec mon grand smile aux lèvres, on voyait bien que c’était pas juste ‘comme elle voulait’ c’était aussi et complètement ‘ce que je voulais’. Qu’on ne se lâche plus… On parlait de notre délire boîte de night, reporté donc, et surtout notre future performance dans une des cages que l’on trouvait dans ce genre de lieux.  Ca ne serait pas pire qu’en Jamaïque, vu ma prestation alors, et Ash éclipsait rapidement la chose, on ne demandait pourquoi, et elle rebondissait davantage sur ma suggestion de pole dance. Oui, bon, surement qu’il n’y aurait rien de sexy pour moi, j’allais surtout faire le zouave dessus. « J’étais fan des barres d’incendie des pompiers quand j’étais môme, tu crois que je pourrais jouer à ça avec notre future barre ? » Denys version sam le pompier dans le salon, yeah. Mon regard la détailla ensuite un instant, un peu trop longtemps surement, commençant à l’imaginer dansant lascivement autour de l’objet et oui, pour le coup, dans mon esprit, c’était beaucoup plus sexy qu’un grand dadais comme moi qui jouait au pompier amateur. Et même si la lueur dans mes yeux me trahissait surement, je jouais celui qui n’était pas convaincu : « Je sais pas… Je demande à voir… » Ou comment se faire du mal en se donnant encore davantage envie. Ouais, parlons de sa sœur tiens. Ca allait calmer les choses. La promesse était faite, le deal était passé : plus de film sans lui en parler avant de mon côté, plus de cachoterie du sien. « Deal. » acceptai-je sans hésiter, avec un petit sourire. « Me protéger ? » répétai-je ensuite sans comprendre le bémol qu’elle mettait. L’interprétant dans un autre sens, comme si elle voulait dire ‘me protéger’ = ne pas me faire de peine vis à vis de mes sentiments pour elle.  « Je suis pas en sucre Ash… Ca va, je t’ai dit que je voulais ma place de meilleur ami alors je peux encaisser les confidences, même si… » Même si quand elle me parlerait de ses conquêtes, des mecs qu’elle rencontrait, je risquais de recommencer à me braquer. Sa main dans la mienne pour sceller l’accord en premier lieu, elle désigna ensuite sa joue contre laquelle mes lèvres vinrent rapidement se poser. Et puis, on en revint au vif du sujet : le calendrier. Alors nue nue ? Je demandais des précisions sur la photo et j’essayais de rester neutre en apprenant de quel cliché il s’agissait : « Ash non… Tu devrais pas la laisser en ligne d’ailleurs, cette photo. » Pas besoin de m’en dire plus, je savais exactement de quelle photo elle parlait, ayant passé bien trop de temps à faire défiler sa story. Et me voilà, comptant mentalement, prêt à sortir le chéquier. Ca ne me plaisait pas que tous ces mecs qui allaient acheter leur exemplaire puissent voir Ash aussi peu habillée. « Combien vous en vendez Nate ? » Le pauvre, il m’entendait à peine, tellement occupé qu’il était avec tous ses clients. Et  pendant que je faisais mon petit calcul mental, ma main se faufilait jusqu’à Ash, glissant autour de sa taille, un peu possessivement. Comme ça, mine de rien, si d’autres mecs achetaient le calendrier aujourd’hui après nous avoir vu, ils se diraient qu’Ash n’était absolument pas libre.  

Il avait fallu attendre plus de quatre ans avant que tu ne découvres l'esprit de la faculté et de ses clubs. Enfin, si Nate ne venait pas de t'envoyer un texto, tu n'aurais sans doute pas mis les pieds dans ce gymnase qui sentait la chaussette. Du beau monde s'agglutinait vers des stands, probablement où était entassé des centaines de calendriers vantant la musculature des basketteurs d'Harvard. Le plus étonnant, c'est que Nathanaël en faisait partie. En tout cas, il avait suscité suffisamment ta curiosité pour que tu foules ce parquet ciré. Ainsi, tu t'avanças timidement vers les tas de groupes qui s'étaient formés, cherchant le Quincy avec nervosité. Lorsque tu l'aperçus aux côtés de Sofia et d'une autre blonde (Cassie), tu te demandais laquelle des deux avaient finalement réussi à l'accompagner à ta place. Sans te démonter, tu te faufilas derrière lui, masquant ses yeux après un saut de biche furtif en sa direction.  
— " Un indice, ma couleur favorite est probablement le jaune. Alors qui est-ce ? " annonças-tu en penchant ta tête d'espiègle vers ton amie rousse puis en jetant un clin d'oeil amicale vers la blonde que tu ne connaissais pas.
— " Ah et apparemment tu es mon super-héros accessoirement esclave à tout faire " rajoutas-tu sur la pointe des pieds.

Là encore, ça marche à merveille. Après lui faire croire que tu allais pas rentrer avec lui, tu fais celle qui le ramènera mais qui repartira à la soirée. Encore plus déçu, il refuse catégoriquement, préférant le taxi pour le coup. Un petit sourire, tu lui fait part de la supercherie. Et là tu le retrouve, son sourire qui s'étire sur ses lèvres. Tu préfères tellement mieux le voir ainsi, souriant, rayonnant. Tu rentreras avec lui et il a pas finit de te supporter, vraiment. Tu sens bien que ça lui fait plus plaisir qu'autre chose, même s'il se contente juste de balancer un 'tu fais comme tu veux'. Tu comptes bien faire comme tu veux et donc le coller comme pas possible, voilà pourquoi tu lui a demandé de venir avec toi ce soir alors qu'il est ni cheer, ni basketteur. Ce qui te fait plaisir qu'il soit là d'ailleurs. Plaisir qu'il n'a pas oublié certains de vos 'projets' comme la danse en cage en boîte, qui divague finalement sur une barre de pole dance à installer chez vous. Tu t'en amuse, lui aussi, et d'ailleurs, il te fait part d'une anecdote de son enfance. Tu imagines un mini Denys en tenue de pompier, jouant à sauver des vies. A coup sûr ça devait être adorable comme tout. A coup sûr la tenue de pompier lui irait toujours aussi bien. Tu l'as déjà fait dans une caserne ? que tu lui sors alors, plus discrètement, plus vers son oreille, pour que lui seul entende. Sourire aux lèvres, tu reprends ce petit jeu que tu avais lancé et qu'il c'était plutôt bien approprié ensuite. Continuant sur le fait que la pole dance ça passerait mieux avec toi, qu'avec lui. Pas trop d'accord le coco. Comme de par hasard que tu ajoutes, doucement, appuyant sur chaque mots. Qui n'aimait pas voir ce genre de show chez les mecs ? Sensuel, charnel, rien de mieux. Sauf que t'étais pas une pro et ça risquait d'être un bon désastre. T'avais déjà essayé mais surtout avec des verres dans le nez. Approchant de la foule, rentrant vraiment dans la soirée, tu précisais la présence d'Ayma étant cheer aussi. S'en suivit donc un accord entre le brun et toi, un devant demander les choses et ne rien croire, l'autre devant rien cacher. Oui mais y avait des choses que tu avais caché pour le protéger. Il en concluait tu ne sais quoi, insistant sur sa place de meilleur ami à laquelle il tenait, se coupant alors en plein milieu de sa phrase. Même si ? Ca n'a rien a voir avec ça Denys. Mais si ma vie serait en danger, tu serais pas prêt à me cacher des choses et prendre le risque de me faire du mal ? Okay t'en disais trop, t'allais l'intriguer, lui donner envie de creuser, d'en savoir plus, mais tant pis. Tu voulais pas qu'il croit que tu lui avais fait de la peine par plaisir, alors que ça t'avait plus fait de mal qu'autre chose. Quant aux calendriers, il semblait intéressé, par les photos choisies, la tienne surtout. Il approuvait vraiment pas le choix, même qu'elle soit sur internet. Pourquoi ? On voit rien, le serpent recouvre pile les bonnes parties. Ca faisait vraiment sexy, rien de plus. Y avait pire comme photos à tes yeux. Tu ne voyais juste pas qu'il n'aimait pas savoir que d'autres gars pouvaient se rincer l'oeil sur toi, ton corps. Il en demandait vraiment à Nate le nombre de calendriers. Prête à ouvrir la bouche, tu fus couper par la main du grec qui vint se poser sur ta taille. Et ce simple contact, qui n'avait pas forcément lieu d'être en cet instant, vu que vous étiez en soirée, avec des amis, que vous n'aviez pas à être si 'intime', te perturbait... Pourquoi tu veux savoir combien d'exemplaires y en a ? Comme toujours, tu demandais ce que tu pensais. Tu ne tournais pas autour du pot. Et te tournant vers lui, pour être de face, profitant également de te libérer de son bras autour de ta taille, tu demandais : on va faire un tour ? Autant s'éloigner des groupies de Nate. Puis son geste si soudain ?

Les révélations de mini Von Liechtenstein me laisse de marbre. Ariana virée ? Pourquoi ? Il fallait que je joigne Cole pour savoir ce qu'il en était mais, c'est sans compter sur CS pour me donner la réponse. Prendre la fuite sans répondre n'est pas vraiment mon genre mais, là, je devais savoir pourquoi ils l'avaient mise dehors. Toutes les informations en mains, je retourne la voir un verre à la main ignorant la chose qui se trouve à coté d'elle. Sans demander mon reste, je lui attrape le bras pour l'entraîner plus loin. Je n'étais pas au courant pour Ariana comme tu le sais j'étais sur une île après un crash. Donc, elle a été virée à cause de sa relation d'avec Wade alors que Tate s'est tapé ma soeur ? Cole est sorti avec Lucky et Sloan se tape que des Mathers ? C'est vrai que je ne porte plus trop Ariana dans mon coeur pour ses trahisons mais, je hais encore plus l'injustice. La Eliot devient vraiment n'importe quoi... murmurais-je en regardant Cassie. Je suis désolée pour tout à l'heure voir ma soeur me met de mauvaise humeur. Par contre, je pense sincèrement ce que j'ai dit pour le troll. Là tout de suite, j'ai besoin de clasher quelqu'un sinon, je vais mettre le bordel à cette soirée qui ne va ravir personne. J'ai de quoi mettre à mal plusieurs personnes y compris ma soit disant soeur. De tout façon, je n'ai absolument rien à perdre.

@Cléolya A. Strauss @Cassie Von Liechtenstein