life goes by · janvier 2030 — Elle était enceinte. De moi. Elle portait mon enfant. Elle portait mon bébé et je ne savais pas comment réagir à tout ça. Et le seul truc qui me venait en tête, c'était de faire en sorte qu'elle me suive. Qu'elle vienne avec moi je ne sais où. Paris, Londres, Rio de Janeiro ? Qu'importe en fait, tant qu'on était ensemble. Mais elle ne l'entendait pas de cette oreille en fait, et c'était sûrement ce qui me blessait le plus. Et quand elle énumérait tout ce à quoi elle devait se passer si elle me suivait, je me rendais compte que ce plan était complètement con. Et ouais, j'avais pas réfléchi, clairement pas et je devais assumer de la perdre pour ne pas me retrouver en taule. Elle portait mon enfant, treize ans après avoir perdu celui qu'on avait eu ensemble quand elle a avorté. Toujours accroupi face à elle, je venais prendre son visage entre mes mains “J'suis désolé... vraiment désolé” Un nouvel excès d'agressivité. C'était courant, même si ça faisait quelque temps que ça ne m'était pas de nouveau arrivé. Et cette fois, la crise a été des plus violentes puisque même Kaya n'a pas su me calmer immédiatement. Il avait fallu que je le mette totalement K.O. pour que je m'arrête dans mes coups, au point de risquer la prison. “Je suis désolé” Le regard suppliant, je m'étais relevé, remarquant les marques de sang sur ses joues par ma faute. Et finalement, je courais pour échapper à cet appartement, avant que les secours ne viennent pour le prendre en charge, ce connard de première.

life goes by · février 2030 — Il prenait son visage en coupe entre ses mains mais malgré ça, elle n’arrivait pas à descendre de sa colère. Fallait dire que là, les choses étaient allés beaucoup trop loin et non, elle ne pouvait pas se calmer alors malgré les désolés qu’il pouvait lui dire, elle ne répondait pas le laissant finalement s’enfuir avant que les secours n’arrivent. Lilian était transporté à l’hôpital, des questions étaient posés à Kaya et elle s’enfonçait dans le mensonge inventant alors qu’il s’agissait d’un braquage ayant mal tourné pour ne pas impliquer Nicholas dans tout ça. (…) Trois semaines qu’avaient eu lieu « l’accident » et Kaya vivait dans la peur à chaque fois que Lilian posait le regard sur elle. Il avait beau avoir accepté les termes de l’accord qu’elle avait voulu passer, ça ne changeait pas le fait que quand il pétait les plombs ce n’était jamais beau à voir. Et la dispute finissait par éclater lui comptant à quel point elle lui devait tout, lui répétant qu’elle ne serait rien sans lui avant que le premier coup parte la faisant basculer sur le sol. Se protégeant le visage comme elle le pouvait, le suppliant d’arrêter, il semblait n’en avoir jamais assez. Les membres endoloris, la lèvre en sang, elle finissait par atteindre la porte d’entrée courant dans les couloirs pour échapper à tout ça. Echapper à ce massacre. Et elle se retrouvait dans les rues de Chicago, sans rien, sans savoir quoi faire. Peut-être que c’était la logique qui la conduisait alors jusqu’à l’appartement de Nicholas. Sûrement. Mais elle se retrouvait devant sa porte, en larme et dans un piteux état frappant contre celle-ci jusqu’à qu’il ouvre. Ses yeux se portait sur lui et.. Ouais, elle craquait littéralement. « Je peux rester là ce soir ? S’il te plait.. »

life goes by · février 2030 — Je m'en étais allé, comme un voleur. Le bébé dans son ventre, à la merci de ce mec violent et mauvais. Je regrettais de m'en être allé. Parce que j'aurais expliqué mon geste aux flics et lui non plus ne serait pas sorti indemne de cette histoire, sous couvert que Kaya aurait pris mon parti, évidemment. Je n'avais aucune idée de l'état de ce Lilian et... ouais, j'aurais kiffé qu'il soit mort pour le coup, que Kaya ne soit plus sous son emprise. Mais on avait pas ce qu'on veut dans la vie, telle est la preuve. (...) Trois semaines se sont écoulées, je n'avais aucune nouvelle d'elle. Comment allait-elle, que s'était-il passé avec son fiancé ? Je n'avais pas eu la visite de la police donc je supposais qu'elle avait fait en sorte de cacher mon délit.. ouais, mais à quel prix ? Elle était enceinte, elle ne pouvait pas se sacrifier pour moi, c'était de notre bébé qu'on parlait là, pas n'importe lequel. Installé dans mon canapé, continuant de toucher à ce poing endolori par les coups portés sur l'homme qu'elle ‘aimait’, je repensais à ses paroles. Elle m'aimait, elle portait notre enfant... mais elle était bloquée par cette relation trop malsaine, et dans une bulle de violence physique et morale. Je voulais agir, vraiment, mais si je le faisais, je la perdais pour toujours et il en était hors de question. Prenant mon mal en patience, je fermais les yeux, la tête calée contre le dossier. “Papa, papa, regarde le dessin que j'ai fait” Enzo me montrait alors son dessin et je souriais à ce petit gars, qui au fil du temps, a commencé à m'apprécier comme un père. “Tu veux le mettre sur le frigo ?” “Ouuii !” “Vasy, je te rejoins” Je tentais de garder la face face à lui mais c'était compliqué. Et au moment même où je me levais, on sonnait à la porte. Fronçant les sourcils, je m'y rendais et.. woaw. Elle se mit à craquer, son visage meurtri par ce qui venait de se passer. “Kaya... entre viens, reste pas là” Je déglutissais en refermant la porte, tentant de contenir la colère que je pouvais avoir. “C'est lui qui t'a fait ça..?” Et rapidement, on voyait mon fils débarquer devant nous, s'arrêtant en découvrant Kaya. “Enzo, c'est Kaya, une amie de papa. Kaya.. mon fils, Enzo” M'adressant de nouveau à lui, “Elle est blessée, va falloir s'occuper d'elle, t'acceptes cette mission champion ?” “Oui papa ! Je vais chercher la boite rouge qui soigne les bobos” Il se mit à courir vers la salle de bain et tenant bien Kaya, je l'aidais à avancer jusqu'au canapé. “Viens... on va s'occuper de toi” Une de mes peurs étant qu'il ait touché le bébé.. j'espérais que ce n'était pas le cas.

life goes by · février 2030 — Elle ne pouvait pas rentrer. Pas après ce qui venait de se passer. Pas avec les coups qu’elle venait de prendre. Elle savait que si elle le faisait, les choses risquaient d’empirer et ici, à Chicago, elle n’avait personne hormis Nicholas. Alors instinctivement, c’était l’endroit vers lequel elle se rendait même après le silence de mort de trois semaines. Il comprendrait, elle savait qu’il comprendrait. Et elle se retrouvait là, devant sa porte, endoloris par les coups qui étaient tombés sans vouloir s’arrêter. Le visage tuméfié et les membres endoloris à un point qu’elle se demandait comment est-ce qu’elle pouvait encore tenir sur ses deux jambes. Puis y avait la porte qui s’ouvrait et un Nicholas étonné qui lui faisait face. Logique, elle non plus ne se serait pas doutée qu’elle allait revenir ici. Et pourtant, elle y était. Elle était là, devant lui. Entrant dans son appartement, elle baissait les yeux à sa question. Qui d’autres ? « C’est rien, je.. Je cacherais ça avec du maquillage et ça ira. » Peut-être qu’elle minimisait encore une fois mais la vérité était qu’elle avait honte. Ouais, elle avait honte de tout ça, de ce qui venait de se passer, d’avoir encore une fois été le punching ball de Lilian comme si c’était normal. C’était le moment que choisissait un petit garçon pour les interrompre et.. Son fils. Information qu’elle avait totalement mise de côté jusqu’à maintenant. Elle tentait un sourire timide qui finalement lui arrachait une grimace alors que Nicho la supportait jusqu’au canapé pour qu’elle y prenne place. « Ca va toi ? » qu’elle demandait alors plongeant ses yeux dans les siens. « J’veux dire.. Tu restes calme hein ? » Elle ne voulait pas le voir péter un câble une nouvelle fois. Surtout pas. Non, elle espérait vraiment qu’il se contienne et puis le plus important était sûrement que la maintenant tout de suite, elle était en sécurité.

life goes by · février 2030 — Les excès de colère, j'en avais un peu trop depuis mon traumatisme crânien et ça avait quand même des incidences plutôt lourdes sur mon quotidien. Par exemple, j'avais beaucoup d'exercices à faire pour me calmer, si jamais j'étais soumis à un stress des plus forts. Et je n'avais pas réussi à les faire quand j'ai appris que Kaya s'était faite agressée par son propre fiancé. Alors ouais, c'était lourd comme conséquence mais je devais vivre avec. Et cette semaine, alors que j'avais mon fils avec moi, mon ex-femme avait décidé de venir me rendre visite mais pas pour n'importe quelle raison. Son visage était la preuve même qu'il avait recommencé et.. c'était ce que je redoutais malheureusement. Et elle allait mal, vraiment mal. Le choc de cette vision me faisait perdre mes moyens et ouais, j'avais pas vraiment répondu à sa question mais qu'importe, elle était toujours la bienvenue chez moi. Et d'autant plus maintenant que mes sentiments pour elles sont toujours plus forts de jour en jour. “Dis pas n'importe quoi” Ce genre de marque restait assez longtemps en plus, histoire de bien montrer aux gens qu'on faisait face à des violences. Et j'étais plutôt d'avis pour aller aux urgences, mais non, elle ne semblait pas être dans cette optique. Après avoir fait les présentations avec mon fils de sept ans, ce dernier partit à la recherche de la boite de soins tandis que j'emmenais Kaya avec moi sur le canapé. M'installant à côté d'elle, je pouvais voir la peur sur son visage, vis à vis de mon état. “J'essaye... j'essaye” Je regardais alors mon poing droit, encore blessé de ce qui s'est passé il y a trois semaines. “Kaya... dis-moi que tu l'as quitté pour de bon” “Papa, papa, je l'aii !” Interrompu par mon fils, j'espérais cependant une réponse de la jeune femme, une réponse honnête et directe. “Donne-moi ça. On commence par quoi ? Nettoyer la lèvre ?” “Oui !”

life goes by · février 2030 — Elle ne voulait pas voir la rage déformer ses traits une nouvelle fois. Clairement pas. Elle voulait qu’il.. Qu’il reste calme. Qu’il ne s’emporte pas. Ouais, c’était la seule chose qu’elle espérait parce que même s’il n’aimait pas ce qu’il voyait, au moins, elle était là. Elle était avec lui et c’était la seule chose sur laquelle il devait se concentrer. « Pense à.. » Réfléchissant quelques secondes elle finissait par reprendre. « Tu te souviens de la gigantesque bataille de peinture à l’appart ? Celle où t’avais massacré mes cheveux. » Ouais, elle tentait de stimuler les bons souvenirs pour le détendre un peu et quoi de mieux que de parler des souvenirs qu’ils pouvaient avoir en commun. Non mais parce que sans aucun doute que ça pourrait lui faire du bien. Mais quand il posait la question fatidique, elle était bien heureuse de voir le petit garçon débarquer à nouveau. Ouais, elle y voyait l’échappatoire pour ne pas répondre et c’était exactement ce qu’elle faisait. Ne pas répondre à tout ça. Fermant les yeux quelques secondes, elle inspirait profondément alors que Nicho venait tamponner sa lèvre avec du désinfectant. Reculant subitement, elle grimaçait une nouvelle fois. « Aîe, ça pique ! » Ouais, c’était tout sauf agréable. « J’suis sûre que le bonhomme c’est un super-héros et que lui, il me fera pas mal. » Qu’elle reprenait boudeuse essayant de tout minimiser une nouvelle fois. « Il faut qu’on parle après Nicho.. » Vraiment, il était tant qu’ils aient une vraie conversation après tout ça. Parce que mine de rien, elle était enceinte de lui. Et si elle l’avait foutu à la porte juste après lui avoir annoncé, il était peut-être temps de quand même prendre leurs responsabilités en parlant comme des adultes de tout ça.

life goes by · février 2030 — J'essayais de rester calme mais c'était compliqué. Rien que voir le visage de l'ancienne Lowell, ça me faisait criser intérieurement, mais je me canalisais très clairement. Mais j'appréciais grandement les efforts qu'elle faisait pour me calmer. Je repensais à cette bataille de peinture qu'elle mentionnait et ouais, j'avais un sourire qui apparaissait sur mes lèvres. C'était clairement un bon souvenir et ça m'aidait à me calmer en effet. “Je m'en souviens ouais” Mais elle ne répondait pas à ma question et c'était à ce moment qu'Enzo revenait en nous interrompant sans se douter de quoique ce soit. Il avait raison, qu'il reste dans cette ignorance innocente, ça ne le concerne pas. Mais je m'occupais des blessures avec un coton imbibé de désinfectant. Seulement, elle ne semblait pas être très réceptive à tout ça et préférait limite que mon fils s'occupe d'elle. “Ah bah Super Enzo s'occupe de toi alors, t'es prêt bonhomme ?” “C'est parti mon kiki” Il attrapait alors le coton et le posait délicatement sur la lèvre endolorie de mon ex-femme. Je le regardais comme un père fier alors que Kaya reprenait la parole. “Ce soir.. quand il dormira” Et puis on finissait de s'occuper d'elle. Et je la laissais passer du temps avec lui le temps que je fasse à manger. Quelque chose de basique, évidemment. Mac and cheese avec un peu de bacon pour le coup. Rapide mais suffisant pour ce soir. Et puis on passait un peu de temps tous les trois dans le salon avant que ce soit l'heure d'aller se coucher pour le petit. “Hop hop hop ! Dodo time ptit gars” Je l'accompagnais dans sa chambre et je le bordais, l'embrassant sur le front avant de quitter la pièce, éteignant la lumière, avant de rejoindre Kaya dans le salon. “Hey” soupirais-je en m'installant à côté d'elle, le regard rivé sur elle.

life goes by · février 2030 — Ouais, ils avaient besoin de cette conversation. Clairement. Ils avaient besoin de vraiment parler, sans filtre, sans fuir. Elle savait que c’était elle qui avait tendance à prendre cette dernière option mais là, elle n’avait plus vraiment le choix. Et puisque c’était elle qui se décidait à lancer tout ça, elle allait faire preuve de courage pour ne pas partir avant la fin. Bref, elle se plaignait des soins de Nicholas réclamant super Enzo qui était du coup super heureux de pouvoir montrer ses supers pouvoirs. Et même si ça continuait à piquer, Kaya préférait faire comme si de rien était concluant les soins par un « t’es vraiment le plus fort » qui ravivait le petit garçon. Et puisqu’il fallait attendre pour la conversation, la Weasley passait du temps avec Enzo, jouant avec lui et rigolant à chacune de ses blagues pendant que Nicholas préparait à manger s’occupant de tout comme l’homme parfait qu’il avait toujours été à ses yeux. Et finalement, après avoir mangé, il allait coucher son fils la laissant seule dans le salon à réfléchir. C’était compliqué tout ça et ouais, elle ne savait plus quoi faire. Alors quand il revenait dans le salon, malgré son regard sur elle, elle gardait le silence avant de se tourner vers lui à son tour. « Je peux venir dans tes bras ? » qu’elle murmurait. Maintenant qu’ils étaient en tête à tête, elle pouvait laisser libre court à sa vrai peine sans avoir besoin de cacher quoi que ce soit et ouais, là tout de suite, elle avait besoin de venir se réconforter dans ses bras. « J’ai besoin d’être dans tes bras là.. » Juste pour oublier un peu. Juste pour ne plus penser à tout ce qui s’était passé dans la journée.

life goes by · février 2030 — Bien sûr, avoir Enzo ce soir faisait un peu obstacle à un moment d'intimité entre Kaya et moi. On oubliait alors tout ce qu'on devait se dire, profitant de la présence de mon fils qui appréciait quand même pas mal mon ex-femme. Je le voyais bien comment il lui parlait, comment il la regardait. Il osait même des sourires et des techniques de drague, pour dire. Je riais en entendant Kaya dire qu'il était trop fort et j'en avais profité pour aller faire à manger pour les nourrir tous les deux. Et puis on mangeait, on restait quelque temps dans le salon avant que je puisse aller coucher mon fils qui avait quand même école demain. Et clairement, c'était pas parce qu'il y avait Kaya qu'il devait manquer aux horaires qu'on avait instauré. M'installant sur le canapé en compagnie de Kaya, je restais silencieux, me demandant ce qu'elle allait me dire pour la suite. J'appréhendais, parce qu'elle portait mon enfant mais elle était fiancé à un homme violent et impossible à comprendre pour ma part. “Bien sûr.. viens, viens” Je l'attirais alors vers moi afin qu'elle prenne place contre mon torse, assez confortablement, sans lui faire mal, et je restais avec elle comme ça, silencieusement. “Tu peux rester autant de temps que tu veux, t'es toujours la bienvenue ici” disais-je en l'embrassant sur le haut du crâne. Resserrant un peu plus mon étreinte autour d'elle, mes pensées se tournaient vers ce Lilian et ce qu'il a pu lui faire. “Dis-moi que tu l'as quitté, s'il te plait”

life goes by · février 2030 — Ca avait été l’enfer pour elle. Il imaginait sûrement vu les traces sur son cops, vu l’état dans lequel elle était arrivée chez lui. Et tout ce qu’elle voulait là maintenant, c’était oublier. Elle ne voulait pas y penser. Et c’était soulagé qu’elle le laissait l’attirer dans ses bras fermant les yeux, rêvant de s’endormir comme ça. Et bien sûr qu’elle savait qu’elle pouvait rester ici autant de tant qu’elle le voulait mais.. Le pouvait-elle ? Ça c’était une autre histoire. « Je ne l’ai pas quitté. » Disons que c’était pas le genre de chose qu’elle avait pensé à faire en premier lieu en prenant la fuite de cet appartement. Elle avait plus penser à sauver son cul plutôt qu’à mettre fin à une relation. « Et si je le quitte, il dira que c’était toi et.. Je ne t’attirerais pas des ennuis Nicho. » Le protéger envers et contre tout c’était ce qu’elle avait toujours fait alors non, ça n’allait pas changer aujourd’hui. Se redressant légèrement, elle venait déposer quelques baisers dans son cou inspirant son odeur à plein poumon. « Je vais devoir y retourner demain tu sais.. » Fallait qu’il se fasse à l’idée que ce n’était que temporaire. Qu’elle n’était là que pour la nuit mais qu’au petit matin, elle devrait retourner là-bas parce qu’elle n’avait pas trente-six milles solution de toute façon. Attrapant sa main pour la poser sur son ventre, elle inspirait légèrement avant de reprendre. « Je voulais surtout qu’on parle de ça.. » Du fait qu’elle portait son enfant et que mine de rien, elle avait été honnête sur ça. Et il était peut-être temps de prendre des décisions. De choisir ce qu’ils allaient faire vis-à-vis de tout ça parce qu’elle n’était pas la seule concernée dans cette histoire et qu’il avait lui aussi son mot à dire en fait. « Je veux dire.. Faut qu’on choisisse parce que s’il sait qu’il n’est pas de lui, je suis morte. Concrètement. » Alors il restait pas beaucoup de solution dans tout ça. Et.. Est-ce qu’il allait renoncer à ses droits pour la sortir de tout ça ? C’était une très bonne question.