Comme je l'avais supposé la voilà qui a acceptait de garder mon secret. Un secret qui n'en était pas vraiment un, mais qui changerai sûrement l'idée qu'elle se faisait d'un professeur de l'Université de Harvard digne de ce nom. J'ai horreur des hôpitaux... commençais-je par dire. Ce n'était pas vraiment un scoop nombreux étaient ceux qui n'aimaient pas ce genre d'endroit. Je continuais sur ma lancée Je suppose que vous me trouverez opportuniste si je vous disais que si je les laisse m'emmener sans broncher c'est parce que j'ai un ami qui travaille ici...
Nous arrivions à destination. Alors qu'ils tenaient absolument à me conduire jusqu'au bureau d'accueil des urgences j'insiste pour pouvoir marcher. Un amigo avec une voiture dont il n'aura pas besoin puisqu'il travaille. Ainsi je pourrai vous conduire jusque chez vous à condition qu'un autre cinglé ne me barre pas la route. expliquais je ensuite

La jeune femme hoche la tête comme elle comprend le raisonnement de son interlocuteur quand ce dernier dit ne pas aimer les hôpitaux. Il faut bien le dire, la princesse Autrichienne n'est pas plus amatrice de ce genre de lieux. Moins elle les fréquente et mieux la brune se sent. Un hôpital lui rappelle toujours la maladie de son ami Andy. Andy qui est déjà en route pour l'hôpital par ailleurs. Parce qu'elle lui a parlé de cet accident et qu'il n'a pas put s'empêcher de s'inquiéter. Exactement comme elle l'aurai fait pour lui.

"- Je vois. Cependant je ne sais pas si ce sera la peine. J'ai avertis un ami avant que la presse ne s'en charge et il est déjà en route pour l'hôpital. Je ne pensais pas qu'il serait si réactif pour un simple petit coup à la tête !"

Vu l'incident, il était plus que normal que la jeune femme contact l'un de ses ami afin que ce dernier ne s'alarme pas plus que nécessaire. Cependant je ne comprenais pas tout de suite pourquoi la presse jetterai son dévolu sur une étudiante et un professeur qui aurait été victime d'un accident de la route ne déclarant aucun blessé grave. Surtout en considérant la rapidité avec laquelle ils avaient quitté les lieux. C'est à mon tour de m'excuser. lâchais-je alors essayant de mettre tout à la fois de l'ordre dans mes idées. Car oui, plus elle ajoutais des informations la concernant, plus je croyais pouvoir me souvenir où j'avais déjà entendu son nom par le passé.
Alors que l'on nous conduisait en salle d'attente je laissais les pompiers expliqués les faits aux soignants et une fois ceux ci parti je me dirigeais vers eux pour leur demander. Serait-il possible d'avoir une feuille de sortie contre avis médical je vous prie. Puis je me tournais vers l'autrichienne avant de demander. Vous restez ?
Je ne pouvais pas vraiment lui imposer le contraire, d'une part parce que je ne la connaissais pas assez pour lui imposer quoique ce soit. Ensuite parce que j'espérais que son ami s'en chargerait pour moi. Mais surtout parce que je préférais être certain que la demoiselle ne se soit pas blessé alors qu'elle était à bord de mon véhicule. Honnêtement... Je préférerai... Qu'un médecin me dise ce que vous savez déjà retirerai à ma culpabilité. expliquais-je pour tous motifs.

"- Oui en effet je vais rester. Mon ami m'a dit qu'il arrivait et croyez moi il vaut mieux ne pas désobéir à Andrea Grimaldi. Il m'a dit de ne pas bouger alors je ne bouge pas." Répond la jeune femme avec un fin sourire comme son interlocuteur demande si elle reste. À vrai dire la jolie brune n'a pas vraiment d'autre choix.

Ignorant qu'elle reste un mystère pour cet homme qui cherche à decouvrir qui elle est car il pense en avoir une idée et connait son nom, pensant l'avoir déjà entendu par la passé, la jolie princesse Autrichienne lui adresse un sourire alors qu'elle-même se voit indiquer la direction d'une salle d'attente.

"- Vous êtes sûr de vouloir sortir sans le moindre examen ? Ce n'est pas très prudent..."

Maintenant que j'avais la certitude qu'elle serait vu par un professionnel, je glissais la main dans la poche de ma veste en cuir pour en tirer une des cartes que j'avais imprimé depuis que j'étais professeur à Harvard. Je la lui tendais à présent sans pour autant la lâcher en analysant à nouveau le nom de son ami. Cette fois, cette information supplémentaire me suffisait pour remettre le nom de la jeune femme dans son contexte. A savoir du coté de la couronne autrichienne. Lâchant prise, je m'expliquais enfin. J'aimerai autant savoir si tout va bien lorsque vous le saurez... S'il vous plait. Je ne cherchais pas à me renseigner d'avantage sur elle, ni à confirmer mon hypothèse. Si elle n'en avait rien dit, c'était surement qu'elle préférait l'anonymat.
Sa question ne me surprenait pas vraiment et je ne tardais pas à lui répondre par la négative. Hors de question... Dans le pire des cas, je demanderai à mon ami de venir m'examiner chez moi... Le même ami à qui j'allais subtiliser le véhicule en attendant d'en avoir un de remplacement. Mais... C'est gentil de s'inquiéter. ajoutais-je avec un léger sourire.

hj:

La jeune femme hoche la tête comme son interlocuteur demande à ce qu'elle le mette au courant quand elle en saura un peu plus sur sa santé. La jeune princesse ne comprend pas cet intérêt soudain pour elle dans la mesure où elle est presque certaine qu'elle n'a rien, que tout le monde se fait du soucis pour rien. Alors elle se contente de hocher la tête, pour ne pas avoir à remettre en question la demande qui lui est faîte. Elle n'y coupera pas de toute façon, dès qu'Andy sera là elle sait qu'il va la presser de questions sur son état, qu'il va vouloir tout savoir.

"- Je vous le ferai savoir dès que j'en saurai plus moi-même. Je ferai glisser une note dans votre casier de la salle des professeurs. Vous enseignez bien à Harvard je suppose ?" demande la jeune femme.

Elle ne trouve pas la proposition de son interlocuteur très judicieuse mais se garde d'en faire la remarque et songe que s'il souhaite être examiné par un ami, c'est son problème. Elle-même ne prend pas ce risque mais comprend que certains n'aiment pas les hôpitaux.

"- Je vois. Tenez moi au courant également, le voulez-vous bien ?" demande la jeune femme.

J’acquiesçais également en précisant même une chose que je m'étais gardé de préciser depuis que je m'étais arrêté auprès d'elle dans ce parking il y a tout juste une heure de cela... En faculté des sports... William Bloomberg. me présentais-je donc enfin. L'expression de son visage indiquait bien qu'elle était en parfait désaccord avec mon envie de quitter contre l'avis médical les médecins. Mais pour des raisons qui m'étais propre, il était absolument exclus que je laisse un quelconque centre hospitalier faire des clichés de moi, me prélever de sang ou garder une quelconques traces de mon ADN, informations médicales et privé dans leur système. Je savais que le hackeur que je payais une petite fortune pour ses aptitudes seraient capables de supprimer tous dossiers informatisés mais pour le reste... Non je ne pouvais pas prendre le risque. C'est d'accord. Tâchez de prendre soin de vous. lui avais-je donc promis en allemand avant de remettre les documents qu'un soignant m'avait apporté concernant la sortie contre avis médical.