Je m'en voulais de ne pas avoir été suffisamment vigilant, je m'en voulais de ne pas avoir relevé la plaque du fuyard qui était reparti aussi vite que les évènements s'étaient déroulés. Je m'en voulais encore plus d'avoir laissé cette seconde voiture m'emboutir. Tout le flanc gauche de ma voiture était enfoncé, la vitre ressemblait à présent à une oeuvre d'art de millier d'éclat sans pour autant s'être brisé. Ma tête bourdonnait, suite au choc de la brutale ouverture de l'airbag mais j'avais surtout mal à la nuque et à l'épaule où la ceinture de sécurité avait fait son travail en se bloquant pour nous maintenir en place. Je sentais pourtant le goût du sang dans ma bouche m'étant cogné sur la portière gauche au moment du choc.
J'avais bien sur entendu la question de la jeune femme, mais m'était donné le temps de la considérer un moment avant de répondre à la question par une autre. Vous allez bien ? Je saignais au niveau le l'arcade sourcilière mais rien de plus grave. À ce que je pouvais juger. Je viens d'accidenter mon véhicule neuf de cinquante trois mille dollars... Autrement je vais bien. Trouvais je le moyen de répondre. Ce pauvre type venait surtout de signer son arrêt de mort. Suspicieux je ne pouvais m'empêcher de penser à ma double vie et au fait qu'en réalisant le contrat que l'on m'avait donné trois jours plus tôt, j'avais dû provoquer la concurrence.

"- Je vais bien." confirme la brune comme il lui renvoie la question.

Elle inspecte précautionneusement le visage de son interlocuteur, en notant qu'un filet de sang s'échappe de sa bouche. Elle-même n'a rien. Elle a été secouée et a tapée la tête mais ce n'est qu'une douleur légère, elle n'y fait même pas attention. Ce qui l'inquiète, c'est surtout de savoir si le conducteur va bien, alors que lui a été bien plus impacté par le choc.

"- Il a filé !" lance la jeune femme en composant le numéro de la police.

Elle parle quelques instants, raconte ce qui est arrivé, où ils sont, dans quel état est son conducteur mais elle apprend qu'une équipe est déjà en route, appelée par des passants. Elle signale le délie de fuite, mais une patrouille s'en charge déjà et elle raccroche.

"- On nous demande de ne pas bouger. Apparemment, les secours et les policiers sont déjà au courant." fait-elle observer. "Je suis désolé, si je ne vous avais pas fait perdre de temps sur le parking, jamais vous n'auriez croisé ce fou furieux !"

Il avait tout intérêt. Avais je sorti d'un timbre  à de voix que j'aurais aimé moins menaçant. Même si vu la situation, cela ne pouvait pas m'être reproché. Il vaut bien mieux pour lui que la police se charge de lui avant que je n'ai à le faire. Bien entendu il fallait qu'elle appelle les autorités. Je ne pouvais pas lui en vouloir de le faire. Il me faudrait de toute façon porter plainte si je voulais que mon assurance me fournisse un véhicule de remplacement en attendant que celui-ci​ soit réparé​. Ou remplacé... Je doutais fortement que les forces de police ne parviennent à trouver qui que ce soit qu'il n'use des moyens à leur disposition à savoir étudier au plus vite les caméras routière et retrouver avant qu'il ne change de véhicule celui qui avait provoqué l'accident. Désolée de ? Avais-je aussitôt répliqué sans lui laisser le temps de finir. J'écoutais la suite en secouant la tête comme déjà la contredire. Ca serait sûrement arriver de toute façon. Vous n'y êtes pour rien. je bougeais les épaules grimaçant légèrement avant de lui demander.J'aimerai bien sortir de la.
Vous pouvez marcher ? Je n'allais tout de même pas l'enjamber et ma portière était inutilisable et bloquée par la deuxième victime de l'accident. Qui d'ailleurs semblait aller tout aussi bien que nous..

La jeune femme ne se serait pas attendu à entendre une voix si menaçante sortir de la bouche de son interlocuteur mais elle met cela sur le compte du choc post-traumatique de l'accident. Après tout l'homme a une voiture dans un bel état maintenant et n'importe qui à la place de ce dernier serait en colère contre l'homme qui a provoqué l'accident et prit la fuite. Lisa ne réalise pas tout à fait mais elle suppose que c'est normal.

"- Ils nous ont demandé de ne pas bouger." fait remarquer la jeune femme soucieuse de respecter ce qui lui avait été dit au téléphone.

Lisa sort néanmoins et elle entend les sirènes des pompiers qui arrivent. Rapidement ils sont auprès deux et on commence à examiner le conducteur et la Eliot afin de s'assurer que tout va bien. Et comme on lui t qu'elle va devoir passer un scan à l'hôpital juste au cas où la brune soupire. Elle envoie un texto à Andy avant qu'un abruti de journaliste ne parle de l'accident dans la presse en amplifiant les faits pour faire plus de ventes, plus de lectures et espère que son petit message n'inquietera pas trop ami.

Oui en effet j'avais bien entendu ce qu'elle m'avait dit. Les instructions de sécurité du personnel de santé était clair, mais non, je ne tenais à pas à m'y plier. Je ne tenais pourtant pas à passer pour "le relou" aussi avais-je choisi de garder sous silence ma fausse inquiétude quand à son état de santé qui me paraissais on ne peut plus satisfaisant. Je me retenais de soupirer devant tant de respect des règles. Arrivant même à trouver mignon qu'elle tienne à ce point à les respecter à la règle. Je riais nerveusement avant de lâcher un petit. Okay...
Je tapotais sur mon volant comme pour jouer une mélodie sans rythme bien précis ni régulier.
Nous n'attendions pas bien longtemps avant que les pompiers ne pose les questions d'usage en nous invitant à sortir. Je vais bien... non ça va... Non... Non... Je répondais d'un ton las observant du coin de l'oeil la jeune femme qui était sur le siège passager. Peu après alors que l'on m'avait fait asseoir pour prendre ma tension, la police se joignait à la fête. Je levais les yeux au ciel. De tout temps, je n'avais jamais aimé avoir à composer avec eux. J'y étais pourtant forcé étant donner les circonstances. Aussi préférais-je ne pas avoir expliquer les faits pour mieux pouvoir régler l'incident par mes propres moyens. Cela dit maintenant que j'y pense j'ai mal à la nuque... Et j'ai des papillons devant les yeux... Je pensais que ça passerait. indiquais-je subitement tandis que les agents de police nous rejoignait. On va vous emmener aux urgences pour y faire plus d'examen... Madame vous l'accompagnez ?

La jeune femme regarde son téléphone et remarque le message que lui envoie Andy qui lui dit qu'il arrive. Alors que la demoiselle elle-même n'est pas encore arrivée à l'hôpital. Elle soupire. Il ne changera jamais celui-là. Il a tendance à s'inquiéter un peu trop. Mais dans un même temps la jeune femme sait très bien qu'elle fait la même chose avec son ami à chaque fois qu'il lui dit qu'il ne va pas bien. Elle comprend ce que c'est d'avoir peur pour quelqu'un.

Elle se tourne vers son chauffeur qui semble ne pas aller aussi bien qu'il le lui avait dit. La jeune femme en est passablement contrariée. C'est de sa faute et elle se le reproche naturellement. Elle aurait aimé que l'homme s'en tire beaucoup mieux que ça. Elle aurait aimé que tout se passe beaucoup mieux que ce qu'ils ont finalement connu.

"-Oui je vais à l'hôpital. Votre collègue souhaite que je fasse un scanner. Pourtant je suis sûre et certaine de ne rien avoir. J'ai seulement tapé la portière. Mais mon ami est déjà en route pour l'hôpital alors si je ne fais pas ces test je crois que je vais en entendre parler pendant un moment."

Contrairement à ce que la majorité des gens pensais des tueurs à gage, ma voiture ne détenait pas le moindre éléments pouvant me lier à une quelconque activé illégale. La seule raison pour laquelle je tenais à m'éloigner de ses agents de police résidait en l'objectif que je m'étais fixé de retrouver seul ce type et de me charger moi même de lui faire payer sa dette. Je n'avais pas fréquemment tendance à faire justice moi même. La dernière fois... C'était il y a bien deux ans... Quoiqu'il en soit je ne voulais pas faire de déposition... Ni porter plainte... Mon assurance s'en passerait... J'y veillerai ! Aussi étais-je rassuré que Lisa grimpe à bord avec moi.
L'un des pompiers restaient à l'arrière avec nous tandis que les deux autres montaient à l'avant. Un autre véhicule viendrait surement chercher la femme qui était à bord du véhicule qui m'avait emboutit sur le flanc gauche.
Dès que nous fûmes en route, je me tournais vers la jolie brune. Je suis désolé... J'aurais dû être plus vigilent. m'excusais-je voyant la mine qu'elle affichait.

La jeune femme secoue la tête. Ce n'est pas la faute de son chauffeur s'ils ont eût un accident. La demoiselle sait bien qu'il n'a pas fait exprès. Après tout il a perdu sa voiture dans cette affaire et va devoir faire un tas de frais de réparations sur cette dernière s'il souhaite la conduire de nouveau un jour. La princesse soupire.

"- Ce n'est pas à vous de l'être mais à ce monsieur qui a provoqué la collision et qui s'est enfuit ensuite. Vous vous sentez toujours aussi mal ?" interroge la jeune femme.

Pour sa part la demoiselle se porte bien et ne se sent pas moins bien au fur et à mesure que le temps passe. Si bien qu'elle est certaine que le scanner ne donnera rien de si catastrophique. Elle est même sûre et certaine que ce n'est pas du tout la peine de passer les tests. Elle sera en pleine forme. Elle se sent on ne peut mieux.

"- Nous sommes arrivés." Indique un pompier à l'avant. Les portes s'ouvrent alors.

Son regard semble s'adoucir. Avant même qu'elle ne reprenne la parole j'avais deviné qu'elle ne me tenais pas rigueur des événements qui s'étaient produits quelques minutes plus tôt. Je l'en remerciais silencieusement d'un léger hochement de tête approuvant ses dires avec un air songeur au visage. J'espérais très vite pouvoir lui donner raison et que l'accident qui s'était produit n'était autre que le fruit d'une malencontreuse coïncidence. Quoiqu'il en soit, j'avais été entraîner pour être attentif à toutes sortes de chose et même si pour le commun de mortel ce genre d'incident n'était pas évitable. Si je n'avais pas baissé la garde, j'aurais été en mesure d'y échapper. Je redresse la tête vers elle à sa question. Jette un coup d'oeil malicieux vers le troisième pompier et me penche vers elle pour lui avouer. Je vais très bien ! murmurais-je à son attention pour la rassurer. Mais comprenez que je ne pouvais pas laissez la police me voir avec l'étudiante que j'ai pris en otage. terminais-je gardant un air faussement sérieux avant de lâcher petit rire aussi bref que discret. La référence à cette petite "blague" que j'avais lancé dans la voiture avant l'incident ferait office de preuve que tout allait bien. J'espérais en tout cas. Vous pouvez garder un secret ? lui demandais-je sachant pertinemment que la curiosité humaine la conduirait à répondre par la positive.

Alors que cet incident compromet tout les projets de la princesse, cette dernière ne pense déjà plus aux raisons qui l'ont conduitent à être dans la voiture de son interlocuteur. Dans un pareil moment et alors que les pompiers vous traînent à l'hôpital il serait mal vu de songer aux emplettes que l'on a pas put faire. Et ce serait quelque part inhumain dans le sens où le conducteur lui ne semblait pas s'en être si bien sorti que sa passagère, ainsi qu'il le disait un peu plus tôt. Elle n'a pas conscience que si l'homme a dit cela ce n'était que pour rejoindre le bâtiment de santé et ne pas croiser les policiers. Alors elle y croit, au fait qu'il ai eut d'un coup de nouvelles douleurs.

Elle rit comme il plaisante et le pompier avec eux lève un sourcil intrigué. Mais il ne relève pas. Et alors que les portes s'ouvrent comme ils arrivent à l'hôpital, Lisa hoche la tête à la question qui lui est posée non sans se sentir évidemment curieuse de découvrir ce qu'il peut avoir à dire.