A bout de souffle je tentais de reprendre ma respiration passant mes mains dans mes cheveux à plusieurs reprise. J'avais limite du mal à réaliser tout ce qui venait de se passer. C'était juste.. Indescriptible en fait. Une explosion de sensation et.. Ouais, j'avais du mal à revenir sur terre là. Ou peut être que j'avais juste pas envie. J'voulais rester dans cette bulle parce que c'était mieux que tout. Blottit dans tes bras, je laissais mes doigts courir le long de ta peau sans un mot ne souhaitant pas rompre ce moment là. J'voulais pas briser ce qu'on venait de vivre parce que c'était la première fois que je me sentais aussi.. Vivante. J'savais pas vraiment si c'était le mot mais ouais, j'me sentais putain de vivante là. Et doucement, je me tournais sur le côté, toujours collé à toi, pour pouvoir te regarder déposant délicatement mes lèvres sur la commissures des tiennes. Désolée de pas avoir fais grand chose pour toi que je murmurais. Parce que ouais, j'étais quand même consciente que t'avais tout fais pour me mettre à l'aise tandis que moi, je n'avais pas bougé le petit doigt. J'supposais que ça viendrait avec le temps, comme tout le reste mais pour l'instant, j'étais plutôt inconfortable à l'idée de faire des trucs de mon propre chef. J'crois qu'en fait, j'saurais même pas comment vraiment m'y prendre. J'veux jamais te perdre tu sais ? J'sais pas pourquoi j'disais ça à ce moment là mais je le disais parce que c'était la stricte vérité. J'voulais pas le perdre, jamais. Je ne pouvais pas m'y résoudre à vrai dire.

Autant pour toi que pour moi, les sensations étaient décuplées. Et bordel, j'aimais ça, j'en redemanderai presque tu sais. Parce que ouais, peut-être que toi t'es pas si à l'aise avec tout ça mais moi.. moi j'en redemanderai tous les jours si je pouvais. Je devais simplement te laisser le temps d'accepter tout ça, d'accepter ton corps, ta sensualité qui faisait que je te trouvais désirable à toute heure du jour et de la nuit. La respiration toujours haletante, il me suffisait de te regarder pour avoir le sourire grand jusqu'aux oreilles. D'ailleurs, j'en profitais pour me coller à toi, mon bras sous ta nuque pendant que l'autre se trouvait sur ton ventre. Ouais, je ne pouvais pas me défaire de ton toucher, de ta proximité. Il me fallait absolument te sentir contre moi. Le tout, je le faisais en te regardant, parce qu'il m'était impossible de ne pas te regarder. Mon amour, ma femme. Ma moitié. « T'en fais pas.. j'ai passé un excellent moment » confiais-je tout doucement, comme si j'avais peur de réveiller qui que ce soit en parlant un peu trop fort. Tu étais face à moi, après t'être tournée pour me regarder. Tes lèvres proches des miennes me donnaient encore un goût de reviens-y. Mais je savais que je pouvais t'embrasser quand je le voulais. Maintenant par exemple, et je ne me faisais pas prier. « Tu me perdras pas, je laisserai personne nous séparer » Je devenais le mec cul-cul que je pouvais critiquer par le passé, mais c'était vrai. Rien ni personne ne nous séparera. Pas même son Royce. Pas même ses parents. Personne. « T'es ma femme et on va redire nos voeux devant Dieu... et faire de cette promesse une parole éternelle » Et je t'embrassais de nouveau, clairement convaincu par mes dires.