J'me doute que tu feras rien pour me brusquer. J'sais aussi que si j'ai la moindre réaction de recul, tu arrêteras sans insister. Alors au fond, j'sais que les choses ne peuvent pas mal s'passer. Je le sais mais je ne peux m'empêcher d'avoir cette petite angoisse. De me poser des tas de questions. J'me dis que peut être, si j'te repousse, si je te demande d'arrêter, tu pourrais le prendre mal. On sait jamais en fait. Et moi, j'veux pas que ça vire au désastre, j'veux pas que tu te sentes vexé si j'te demande de cesser et.. Ouais, c'est pour ce genre de raison que j'ai la trouille. J'aimerais bien pouvoir faire taire mon cerveau, arrêter de me torturer toute seule parce très franchement, ça me ferais du bien, ça aurait un côté libérateur mais j'y arrive pas. J'essaie de me concentrer sur toi, sur tes baisers, dans l'espoir que tout s'apaise dans ma tête et que je me laisse finalement aller. Mais à l'instant même où tu quittais mes lèvres, ça recommençait à tambouriner dans ma tête. Les questions, les indécisions. J'passais mes mains dans mes cheveux tentant de me calmer, de trouver un tant soit peu de paix et au final, je ne réussissais à l'avoir que quand tes lèvres revenaient sur les miennes. Mon tee shirt, lui, avait trouvé place sur le sol et je sentais ton corps brûlant contre le mien me donnant envie de plus. J'crois que j'ai jamais vraiment réaliser la chance que j'avais de t'avoir mais pour rien au monde je n'échangerais ma place. J'suis dingue de toi et.. On commence vraiment une nouvelle vie tout les deux alors j'veux que ça s'passe de la meilleure des façons qu'il soit.

Tu me consumais, tu sais ? J'en pouvais plus de ça, de l'espèce d'addiction que j'avais pour toi. Impossible de ne pas penser à toi, impossible de ne pas rêver de toi. À chaque instant, tu es avec moi, et cette bague est là pour me le rappeler. Jamais j'aurais pu croire que j'en serais là aujourd'hui si on me l'aurait prédit l'année passée. Non, parce qu'il y a un an jour pour jour, je ne te connaissais pas. Je n'avais aucune idée de qui tu étais. C'était... c'était du passé à présent. Maintenant, tu es tout mon monde et je ne veux que te rendre heureuse. Alors ouais, je sais que tu es stressée mais je m'occupe de toi, je m'occupe de faire en sorte que tu sois le moins contractée possible. Je sais que c'est difficile mon amour. Mais je suis là, je te guide et tu n'as rien à faire. Nos t-shirts retirés, il était temps de retrouver tes lèvres, ta langue, jouer avec comme si c'était la dernière fois. Il était indéniable que l'envie montait chez moi. Je sais pas toi, mais moi j'ai chaud tu sais. J'ai chaud et j'ai hâte. Je veux te faire comprendre en même temps que tu n'as pas à t'inquiéter avec moi. C'est naturel dans un couple, ce qui se passe là. Mais je ne dirai rien, aucune remarque, parce que je ne veux pas te mettre mal à l'aise. C'est à ton rythme, je te laisse faire. Toujours contre tes lèvres, je te chuchotais quelques mots. « Tes limites.. c'est quoi ? » Même si j'étais dans l'ambiance préliminaires, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise ou te braquer inutilement. Alors ouais, je préférais savoir dès maintenant quelles étaient tes limites pour ne pas les dépasser.

J'te jure qu'on sera heureux mon amour. Et que je ferais tout pour te contenter aussi. J'te promet qu'on sera bien tout les deux et que je ferais en sorte que jamais tu ne regrettes de m'avoir épousé. Parce que je veux pas que tu viennes à le faire. J'veux que le jour où je m'éteindrais, tu te souviennes de moi comme la plus belle partie de ta vie et je ferais en sorte de rendre tes journées mémorables à chaque fois. Je bouillonne intérieurement, j'ai chaud et terriblement envie de toi. Puis j'ai l'habitude d'avoir assez rapidement l'acte en général. Pas là. Non, là tu me fais languir. Tu continue de m'embrasser encore et encore si bien que je m'accroche un peu plus à toi. Tu sens comme je te désire ? Parce que j'crois que j'ai jamais eu chaud comme ça. Mes limites ? que je répétais sans vraiment comprendre. Je.. Je sais pas ? Je m'étais jamais posé la question en fait. Et sans jamais avoir rien fait, comment pourrais-je savoir où était mes limites ? J'pouais pas répondre à cette question en fait parce que j'en avais strictement aucune idée. Je.. Fais ce que tu veux et si j'me sens inconfortable, j'te le dirais. J'pense que là, c'était la meilleure des solutions. J'pouvais pas savoir autrement qu'en essayant et si je me sentais rébutée par quoi que ce soit, je le lui ferais savoir. Et j'pense que de toute manière, vu comme j'étais tendue, ça s'sentirait plutôt rapidement.

C'était toi que je voulais, personne d'autre. C'était toi que j'aimais et que je désirais nuit et jour. Et bordel, qu'est-ce que j'te désirais là tout de suite maintenant. Mais je me retenais parce que je voulais te faire découvrir des nouvelles choses. Je voulais que tu comprennes que c'était pas sale ou qu'il n'y avait rien de honteux là-dedans. C'était normal. Il fallait que ça devienne normal entre nous. Aucune gène, rien du tout. Tu pouvais tout me dire Kaya.. mais je te laisse le temps de t'y habituer. Un jour, j'y crois, tu sauras me dire les choses sans devenir toute rouge. Tu sauras exposer les choses et même en redemander. Je voulais vraiment que tu deviennes habituée à tout ça. C'était mon rôle de mari. Alors ouais, tous les deux, on était déshabillé en partie alors que je reprenais possession de tes lèvres. Je savais que c'était le bon moyen de faire monter un peu plus encore le désir. Et c'était exactement ce que je cherchais à faire. Et puis, je cherchais quand même à savoir où se trouvait la limite à ne pas franchir. C'était tout de même important je trouve. Bon, tu ne m'aidais pas mais tu me laissais libre cours. Au pire, tu me stopperas, et je passerai à autre chose. « D'accord » murmurais-je avant de reprendre les baisers encore une fois. Mais cette fois-ci, je venais te pousser doucement sur le lit, afin que tu t'allonges. J'en profitais pour retirer mes chaussures, mes chaussettes. Je sais, rien n'est rangé, mais on le fera plus tard, on a des choses bien plus importantes à faire tous les deux. Je m'occupais de tes pieds également, les libérant entièrement, avant de revenir, au dessus de toi, t'embrasser langoureusement. Mon idée première était de lui faire un massage, intégral, histoire de la détendre le plus possible. Alors je me redressais pour lui retirer tout ce qu'il lui manquait en vêtements, afin qu'elle soit à présent nue devant moi. Bordel, elle était quand même vraiment belle.

Fallait vraiment que je relativise. Que je souffle un coup et que je décompresse. Sauf que, j'avais l'impression que j'étais juste totalement incapable de faire ça. Comme si le simple fait d'être dans cette position m'emêchait de me sentir sereine. Et c'était moche de se dire qu'à mon âge, j'étais toujours aussi coincée. Putain mais c'était pas n'importe qui que j'avais en face de moi. C'était le mec que j'avais épousé et j'sais pas, je devrais être bien plus tranquille. J'comprenais pas pourquoi je stressais autant. Pourquoi j'avais autant de mal avec ce sujet là. Et ça me saoûlait parce que je voulais pas avoir l'air de l'éternelle enfant face à lui. J'voulais être une vraie femme, le combler comme il le voulait et arrêter de me contenter du strict minimum parce que j'étais incapable de faire plus. Pour le moment, j'tenais la route. On échangeait des baisers, rien de bien impressionnant. Ouais, ça le faisait pour l'instant. Mais j'avais la trouille de la suite parce que je ne savais pas à quoi m'attendre et que forcément, c'était perturbant. Tu me poussais jusqu'au lit et je ne faisais preuve d'aucune résistance te laissant prendre place sur moi. Des baisers, toujours des baisers et finalement, tu coupais le tout pour retirer le peu de tissu que je portais encore. J'soufflais fermant les yeux, bien trop mal à l'aise pour le coup. Pare que je sentais ton regard sur moi, j'avais l'impression que tu scrutais chaque centimètre de ma peau et j'pouvais pas être à l'aise avec ça. J'y arrivais juste pas. J'ramenais mes bras sur ma poitrine cachant ce que je pouvais, gardant les paupières fermés pour ne pas avoir à supporter ton regard. C'est fou de se sentir comme ça quand même. D'être si peu à l'aise avec sa propre nudité.

Je sais bien que tu n'es pas à l'aise avec tout ça, je le comprends et je l'accepte. Mais j'allais tout faire pour que tu deviennes le plus à l'aise possible. Parce que notre vie allait être longue ensemble et je ne t'imagine pas à quatre-vingt ans en train de te cacher sous les draps une fois dévêtue. Non, pour moi, tu seras clairement plus à l'aise d'ici quelques temps. J'allais en faire une affaire personnelle. Du coup, tous les deux dans la pièce à peine éclairée par les bougies, je t'avais attirée vers le lit où je te faisais t'allonger. Et puis je retirais tous les vêtements qui étaient en trop sur ton corps. Clairement, tu étais très belle, très jolie et j'appréciais chacune de tes courbes. Tu m'envoutais Kaya, de bien des façons. Et si ton inexpérience était notable, elle n'empêchait en rien mon amour pour toi. Voyant ton manque d'aisance, tes bras remontés sur ta poitrine, je venais me mettre au dessus de toi, mes genoux posés de part et d'autre de ton corps. Me penchant, mes mains sur le lit m'empêchaient de tomber entièrement sur toi. Visage proche, respiration s'entrechoquant, je venais t'embrasser une nouvelle fois, parce que je sais que ça te relaxait un tant soit peu. Et c'est ce qu'il faut, que tu te relaxes Kaya. Me redressant ensuite légèrement, j'attrapais dans le tiroir de la table de chevet une huile de massage, qui me permettrait de toucher tout ton corps, sans exception. Ouvrant la petite bouteille, j'en mettais dans le creux de ma paume avant de bien la répandre sur les deux mains. « Mets toi sur le dos si tu veux » que je te soumettais en venant t'embrasser une nouvelle fois. Après tout, si tu pouvais être plus à l'aise de cette façon, alors faisons ainsi. Laisse moi commencer par ton dos pour faire tout le reste par la suite.

Après, moi je met tout sur le compte de mon manque d'expérience parce que clairement, j'suppose que tout le monde passe par là. Du moins la majorité des gens. Et sûrement que ça finira par s'estomper avec le temps, sûrement que ça finira par s'arranger et très honnêtement, le plus vite sera le mieux mais ça ne change pas le fait que pour le moment, j'ai vraiment du mal. Et ça m'fais chier de me sentir comme ça alors que je ne devrais pas. J'voudrais tellement que les choses soient plus naturelles à ce niveau là mais.. J'sais pas. Faut croire que ça passe juste pas. J'inspire, j'expire. J'essaie vraiment de m'habituer à tout ça, de me dire que c'est normal et que tout iras bien mais.. J'sais pas, y a un truc qui bloque. C'est sûrement pour ça que par refléxe, j'croise mes bras sur ma poitrine comme si j'voulais pas que tu vois. J'te regarde, mes yeux plongés dans les tiens, cherchant un minimum de réconfort dans tes prunelles. Et c'était tes lèvres qui venaient me gagner une nouvelle fois. J'gardais pour autant mes mains bien collé sur ma nudité comme si c'était dérangeant au plus haut point. Toi, tu te redressais pour fouiller dans un tiroir de la commode en sortant alors une huile de massage. J'comprenais pas trop où tu voulais en venir en fait avec tout ça. J'préfère te regarder que je soufflais. J'avais besoin de chercher tes yeux quand j'sentais que je paniquais un peu trop. Alors clairement, j'préférais qu'on reste comme ça. Esquissant un petit sourire, j'inspirais une nouvelle fois laissant retomber mes bras le long de mon corps dans un élan de courage. M'ouais, pas sûre que ça dure bien longtemps en fait.

Je ne comprenais pas tellement ce revirement de situation mais je ne m'en plaignais pas, au contraire. Tu avais un beau corps et un potentiel à faire des choses qui pouvaient tout aussi bien te plaire à toi qu'à moi. Et ouais, j'aimais le fait que tu fasses ces efforts. Qui sait, tu apprécieras tout ça, et tu en redemanderas ? J'en sais rien, je préfère ne pas trop espérer, parce qu'on sait bien toi et moi que notre vie sexuelle n'est pas active autant que je le voudrais. Donc je m'y accommoderai si jamais ça ne change pas, comme je l'ai déjà fait. Je tentais de te mettre à l'aise de la meilleure façon qui soit et j'optais pour un massage dans un premier temps. Pas un massage comme t'as l'habitude de connaitre, si jamais t'en as déjà fait. Disons que celui là peut sembler... intégral. « D'accord » que je chuchotais alors que je commençais à placer mes mains sur ton ventre. Mes mains, recouverte d'huile de massage, se promenaient sur ta peau, la recouvrant alors de ce liquide particulier. Si je restais sur cette zone dans un premier temps, je remontais petit à petit, me glissant sous tes bras qui recouvraient ta poitrine. Oui, il me fallait venir ici mon coeur, je cherchais à faire monter le plaisir chez toi et ça passait par tes seins, les toucher, les caresser. C'était ce genre de massage que je te prodiguais. Je te touchais juste, rien de plus. C'était la notion d'étaler sensuellement cette huile qui faisait monter la chaleur. L'étaler, caresser par la même occasion. Trouver tes zones érogènes en même temps. Oui, c'était tout en un, et j'osais espérer que t'allais apprécier ce moment tout autant que moi.

J'détestais réellement être comme ça. J'me disais que si jamais il allait voir ailleurs, c'était parce que moi j'étais pas assez bien à ce niveau là. Et peut être que même en faisant tout les efforts du monde, j'y arriverais pas. J'en savais rien et ça m'faisait clairement chier d'être aussi coincée. J'sais pas pourquoi j'arrive pas à avoir ce tilt dans ma tête. Celui qui pourrait totalement me décoincer ou du moins en partie. J'voulais pas être cette fille trop prude flippée à l'idée de se montrer devant celui qu'elle avait épousé mais j'contrôlais pas mes réactions et j'pouvais clairement pas forcer tout ça. D'toute façon, ça n'aurait même pas l'air naturel alors.. J'avais retiré mes bras l'espace d'une seconde pour les replacer aussitôt après. Non, j'étais pas du tout à l'aise, j'y arrivais pas. J'avais la respiration beaucoup trop saccadée par le stress et.. J'sais pas. J'avais du mal à me détentre. J'plongeais mes yeux dans les tiens, tes mains s'posaient sur mon ventre et si je soutenais ton regard quelques instants, j'finissais par fermer mes paupières essayant de penser à autre chose. Ouais, c'était moche d'agir comme ça mais c'était moi et j'tentais n'importe quoi pour que ça paraisse plus naturel. Et tes mains continuaient à glisser sur ma peau, s'glissant sous mes bras. J'résistais une fraction de seconde avant de finalement laisser libre court à tes caresses. Les yeux toujours fermés, j'laissais faire sans rien dire. A mi chemin entre le malaise et les frissons que ça pouvait me prodiguer. Et presque par automatique, j'venais me mordre la lèvre appréciant peut être un peu trop ce que tu étais en train de faire.