les joies de la cohabitation Ce n'était définitivement pas aujourd'hui que je ferais des progrès derrière le fourneau mais bon, mes churros étaient parfaits et on pouvait pas dire que je n'avais pas fait d'efforts pour combler Alejandro autrement que par le physique malgré que mon striptease de robe avait été plutôt convaincant pour qu'il s'y risque au jeu en prenant bien en considération qu'il risquait les maux d'estomac pour me faire plaisir. La paella avait été trop audacieux mais vivement le prochain repas que je testerais, qui sait comment cela allait se terminer.

Avant d'avoir envie de recommencer à goûter au plaisir de charnel de son corps, je commençais à ramasser comme sa on en aurait moins à faire demain matin. Toujours la couverture autour de mon corps, j'étais entrain de vider les assiettes de langoustine quand soudainement, il en avait qui se retrouvait sur Alejandro. L'idée d'une bataille de bouffe n'était peut-être par la meilleure à voir l'expression de mon chéri. Je faisais une mine désolé d'avoir fait la gamine et comme excuse, je ne pouvais que dire:

''Je sais pas à quoi j'ai pensé, une bataille de bouffe avec cette horreur n'est pas une bonne idée finalement.''.

La langoustine n'était pas si mal après tout  non?

''Roh désolé monsieur grognon, mais j'avoue sa pue un peu.''.

Je riais légèrement alors que je le laissais bouder à la salle de bain en nettoyant derrière moi. Je ramassais mon dégât et le champ de bataille commençait à  être plutôt propre. Je me transformais en tornade de ménage, remplissant le lave-vaiselle, nettoyant le four, les comptoirs, la table de la cuisine.  Quand j'entendais la douche coulé, je filais dans la salle de bain et allait m'asseoir sur la toilette:

''Tu me pardonnes ? Allez ne fais pas la gueule svp.''.

J'entendais frapper à la porte, je dis subtilement:

''En espérant que la couverture ne tombe en me rendant à la porte pour récupérer les sushis.''.

Les joies de la cohabitationAlejandro a un côté susceptible. Faut dire qu'il venait de se faire lancer dessus le contenu d'une assiette froide et tout et non, ça ne le faisait pas vraiment marrer. Hazel faisait l'innocente, mais le beau brun se doutait qu'elle l'avait fait exprès. D'ailleurs, elle admettait avoir eu l'idée d'une bataille de bouffe.

-Non, pas vraiment.

Se faire appeler monsieur grognon au détour n'arrangeait pas les choses. L'Espagnol lâchait un pff, visiblement vexé et filait à la salle de bain, laissant une Hazel qui se marrait derrière lui. Au moins, cela lui donnait le temps de profiter de la douche et il n'avait pas à se taper tout le ramassage. Sa copine finit par le rejoindre et se faisait entendre. Il resta silencieux jusqu'à la fin de sa douche et en sorti, s'essuyant vite fait avant d'enrouler la serviette autour de sa taille, les cheveux par en arrière.

-Laisses, je vais y aller.

Il récupérait vite fait sa robe de chambre, vous savez, celle qu'il portait ce matin? L'enfilait et allait ouvrir à la porte. Tiens donc, c'était le livreur de sushis. Alejandro prit son portefeuille, gratifia le livreur d'un beau sourire, le remercia, donna un pourboire substantiel et récupérait la boîte de sushis et l'installait sur la table à manger.

-Merci d'avoir ramassé.

Quand Hazel vient pour prendre des sushis, il tire la boîte vers lui et bouge l'index de gauche à droite.

-Han han, à table, il faut être décent et j'ai bien peur qu'une simple couverture ne soit pas considéré comme décent.

Et une robe de chambre? Ah bah si, ça compte. De toute façon, son toit, ses règles, non?

les joies de la cohabitation Bon mes plans n'avaient pas vraiment fonctionner, au lieu cela avait refroidit Alejandro. J'avais encore le coeur d'une gamine mais j'aurais dû me rappeler que mon homme était suspectible, les Espagnols sont quand même des personnes fières et ils aiment le montrer, ce que je trouvais bien quand même. Ma petite bêtise faisait quand même que je me retrouvais à me taper la corvée du nettoyage, bon c'était moins drôle mais il fallait que sa se fasse. Je m'exécutais comme si j'étais la marraine la bonne fée de Cendrillon pour faire de son appartement ou bien le nôtre un endroit qui était propre et bien ranger, comme si il n'y avait aucune tornade quelques minutes avant.

J'étais satisfaite du résultat, la propreté régnait de nouveau et je tentais d'aller signer l'armistice dans la salle de bain. J'étais étonné de voir à quel point il tenait le morceau, j'avais le droit à son silence, ce qui commençait à m'offusquer légèrement, moi aussi je pouvais être douée à ce petit jeu. Je haussais les épaules, ok pour qu'il aille récupérer les sushis.

''D'accord.''.

Je le suivais et restait en retrait pour ne pas que le livreur me voit simplement entourer d'une couverture. Une fois que la voix était libre, je venais m'asseoir à table en même temps que la boîte de sushis était déposé:

''Pas de problème, je veux que ton appartement reste propre quand même si j'y habite.''.

Je me léchais les lèvres simplement à la vue de ses sushis, miam sa allait être trop bon, sauf que mon plaisir culinaire partait quand il me retirait la boîte, je laissais un petit ''aîe!'' en guise de protestation. Je riais, il se moquait de moi la? Je le défiais du regard et me levait:

''Je ne suis pas les règles de conduite à table c'est sa? d'accord Alejandro, je vais me mettre quelque chose de décent.''.

Je me levais en faisant presque une courbette sauf que je m'étirais assez rapidement pour voler un sushi! Je l'engloutissais et partait vers notre chambre pour aller me changer en ramassant nos vêtements au passage et les mettre dans le panier de linge sale. Quelques minutes plus tard, je revenais avec un ensemble. Je posais mes mains sur mes hanches:

''Je passe le test ou pas?''.

Les joies de la cohabitationAlejandro boudait, c'est vrai. En même temps, quand on se met dans sa peau, on peut le comprendre. Espérons qu'Hazel finisse par avoir cette compréhension. Aurait-elle aimé qu'il lui lance de la bouffe dessus, même pour rire? Probablement, c'est le pire dans cette histoire.

Une fois à table, avec les sushis, il mettait tout cela de côté. De toute manière, il ne pouvait pas en vouloir à sa petite amie bien longtemps, surtout pas en ce moment, avec leur petite soirée en amoureux et tout. Il la remerciait d'avoir ramassé, comme quoi l'Espagnol n'est pas si ingrat et la jeune femme fit un commentaire qui le vit réponde du tac au tac:

-C'est notre appartement.

Elle n'était pas qu'une colocataire ni une invitée de passage après tout. Elle était sa petite amie et l'idée c'est qu'ils vivent ensemble aujourd'hui, mais dans l'avenir aussi. Oh, Alejandro voit peut-être un peu loin et cela lui a déjà joué des tours, mais un homme peut rêver, non? Hazel voulut vite prendre sa part de sushis, mais c'était sans compter sur le beau brun qui avait un petit tour dans son sac. Bon, ça empiétait un peu sur cette idée de "notre appartement".

-Gracias mi estrella.

De cette façon, il va pouvoir manger sans être totalement déconcentré. Sauf qu'Hazel revient dans une petite tenue sexy... mais avec un pardessus aussi, ce qui compense. Sourire en coin, l'Espagnol hoche de la tête. Il n'avait pas commencé à manger, attendant sa petite amie.

-Tu es parfaite. Trop sexy, mais bon, ce n'est pas de ta faute, c'est une condition permanente chez toi.

On ne pouvait quand même pas en vouloir à Hazel d'être belle. Après quoi, l'Espagnol souhaitait un bon appétit à sa Sud-Africaine adorée et commençait à manger les sushis avec appétit. Même s'il avait mangé un peu de paella tout à l'heure, soyez certain qu'il n'était pas rassasié.

-J'ai hâte de voir comment va se passer ma dernière année d'études. Parait que c'est la plus facile. Je serai vite fixé.

les joies de la cohabitation Je sentais que j'allais dévorer les sushis, après avoir dépenser autant d'énergie, il fallait que je reprenne des forces. Malgré que je pouvais faire des bêtises parfois, je savais que nos prises de tête ne durait jamais longtemps parce qu'on s'aimait trop pour sa et surtout, je savais qu'il ne pouvait pas me faire la tête longtemps, j'avais toujours une bonne idée pour le faire rire ou simplement pour changer l'atmosphère. L'entendre dire notre appartement me faisait sourire, je savais qu'il n'avait pas voulu dire le contraire plutôt, je lui souriais avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres.

''Notre appartement, notre endroit à toi et moi...''.

Alejandro avait réussi à me faire sentir à la maison en un rien de temps et je trouvais sa trop mignon de sa part. Ok j'étais toujours rendu ici depuis qu'on formait un couple mais pour moi, notre colocation commençait d'un bon pied et qui sait ce que l'avenir nous réservait. Priver de sushis, j'avais réussi à en voler un avant d'aller me changer dans notre chambre, c'est vrai qu'une simple couverture n'était pas vraiment approprié à table. J'avais pris le premier ensemble que j'avais eu sous la main et il allait sûrement aimer, je voulais quand même le satisfaire visuellement, il devait être habitué depuis le temps. J'étais revenu près de mi amor et je tournais sur place pour qu'il puisse juger et sa réaction me faisait rire, toujours les mains sur les hanches, je lui répondis:

''Merci chéri, je peux rien y faire je suis désolé. Oui c'est vrai, alors je me dis que tu es bien chanceux dans ce cas. ''.

Habillée sexy et toujours aussi brûlante de désir pour Alejandro, je taisais mes envies pour manger les sushis. Je tirais la chaise, prenait les baguettes pour attaquer les sushis. Je savourais les rouleaux de printemps, cela faisait vraiment du bien. Je regardais Alejandro et lui répondit:

''Ca te fait pas peur la dernière année? Dire que je sors avec un étudiant senior, j'en ai de la chance. Moi j'ai hâte de voir ce que cette année va m'offrir, je ne dirais pas non à une découverte archéologique de plus. Niveau confrérie tu crois que sa va se passer comment? J'espère pas que le Doyen va nous réserver encore de mauvaises surprises.''.

Les joies de la cohabitationC'est vrai que parfois, Alejandro parlait encore de l'appartement comme de "son" appartement, mais il faisait un effort quand même pour considérer que c'était autant celui d'Hazel que le sien. Ce petit commentaire fit mouche et il se méritait un petit baiser de la part de sa blonde, ce qui avait le don de le faire sourire après.

Convaincre sa petite amie de se changer ne fut pas bien difficile, il la tenait par le ventre après tout! De retour, elle laissait son homme évaluer si sa tenue était décente désormais. Oui, même si elle était toujours aussi sexy, remarque qui ne manqua pas d'amusé sa chérie.

-Chanceux? Ce n'est pas tellement de la chance, je t'ai séduit après tout!

C'est qu'il se donnait du mérite le Alejandro. De son côté, le beau brun mangeait les sushis avec les mains et se dispensait des baguettes. Tant mieux si Hazel est capable et tout, mais de son côté, il assume être un Occidental pur race. Tandis qu'ils mangeaient, c'est tout naturellement qu'une conversation s'initiait.

-Pas vraiment, j'ai hâte plutôt... Oh, un étudiant senior, je me sens important tout à coup.

Répondait-il du tac au tac, au fil de la conversation. Hazel de son côté ambitionnait déjà de faire une autre découverte. Quand bien même que cette année, elle resterait tranquille à ce niveau...

-Je n'en ai aucune idée. Peut-être parce que c'est ma dernière année, je n'y attache pas une grande importance. Chez les Dunster, le départ de Talya a laissé un vide, c'est clair. Ça va sûrement se bousculer aux élections.

Pas question qu'il soit candidat! Alejandro a eu son lot de politique étudiante et il préfère s'en tenir loin désormais. Le beau brun aussi avait bon appétit et passait au travers de ses sushis à un bon rythme, au fil de la convé' et lançant toujours des petits regards à sa petite amie.

-Chez les Quincy, Nevada va faire quoi pour rester en poste encore? Elle doit être rendu au doctorat depuis le temps.

On ne peut pas dire qu'il y avait un changement de garde dans cette maison.

les joies de la cohabitation C'est vrai que c'était encore une période d'adaptation pour la vie à deux ici à Boston, on ne pouvait pas se cacher que l'appartement d'Alejandro en faisait rêver plusieurs, c'était tout simplement digne d'un Ortega et moi, le fait qu'il m'avait demandé d'aménager avec lui, c'était une belle démonstration de son amour et comme quoi notre relation était solide après 3 mois. Il s'était bien racheter et cela me donnait le sourire, une petite victoire personnel et comme j'adorais le rappeler, les simples petits détails comme ces paroles avaient beaucoup d'importance pour moi et j'étais heureuse auprès de l'espagnol, je ne désirais pas autre chose.

Il marquait un point, oui j'aimais être sexy pour mon homme mais il avait le mérite de pouvoir dire qu'il avait réussi à me séduire. Je me rappelais comment je l'avais détester avant pour ce qu'il avait fait à mon ex copain à Londres mais je ne pouvais pas prédire le futur, il y avait juste les idiots qui ne changeait pas d'idée non? Je lui dis dans sa langue maternelle:

''C'est vrai, tu m'as séduis Alejandro Ortega avant de me faire tomber folle amoureuse de toi.''.

J'étais vraiment fière de mes progrès en espagnol, c'est dur de se familiariser avec une autre langue mais mes efforts portaient fruits. Je continuais à m'acharner sur les sushis, ayant l'habileté de manger avec des baguettes. On continuait à bavarder, comme tout couple ferait dans cette circonstance quoi. Je trempais un sushit dans la sauce terriyaki.

''C'est sûr que c'est important comme titre haha, moi il me reste encore deux ans, sa passe vite le temps. Je me demande ce que je ferais après l'université...''.

J'aimerais bien faire une autre découverte malgré que cela pouvait paraître ambitieux, si sa ne devrait pas arriver au moins je voulais passer une belle année scolaire et surtout vivre une gamme d'émotions en amour. Je n'aimais pas trop planifié, j'allais laisser le destin agir.

''Alors tu es relaxe pour ta dernière année avant l'école de droit, je suis fière de toi mi amor. ''.

Si je continuais à ce rythme, j'allais devenir un chipmunk à force de manger mais bon, j'oubliais mes manières à table. Le sujet de la Quincy sur la table, je haussais les épaules et lui dit:

''Nevada a terminée l'université, c'est la fin des Lewis-Kennedy à la Quincy. Je me demande qui prendra la relève d'ailleurs.''.

Je me versais un peu de vin.

Les joies de la cohabitationQuand Hazel se mettait à lui parler en espagnol, Alejandro ne pouvait s'empêcher de sourire et d'être complétement sous le charme de sa petite amie. D'abord, elle parlait bien! et ce petit accent, avec son petit air en prime... Qu'elle lui dise qu'elle l'aime, c'était important aussi pour l'Espagnol, chez qui amour et passion sont intimement liés. Pour autant, le jeune homme n'ajoutait rien, sinon son sourire, parce que sinon... hey bien les choses pourraient dérailler à nouveau et il préférait rester sage.

Étudiant senior, étudiant en dernière année, Alejandro comptait profiter de son année, bien étudier, mais ne pas trop se prendre la tête non plus. Il était étonné qu'Hazel ne sache pas ce qu'elle ferait après l'université.

-Ah non? Ta voie semble toute tracée pourtant: partir pour un projet de recherche archéologique.

Avec ses parents ou sans eux. Après, peut-être qu'Hazel a d'autres plans. Le jeune homme espère, par exemple, prendre une année sabbatique à un moment ou un autre, faire un petit tour du monde en voilier. Reste à voir s'il le pourra. Quand elle se dit fière de lui, Alejandro posait sa main sur la table et aller chercher celle de sa blonde.

-Je pense qu'on forme une belle équipe et puis je sais que tu seras là si j'ai besoin.

Il n'était plus seul quoi, même si l'Espagnol est débrouillard. Puis, il en apprit un peu plus sur la politique à l'intérieur de la maison Quincy. Finalement, le jeune homme avait complétement tord!

-Oh, je n'étais pas au courant, j'étais certain qu'elle restait encore. On a parfois l'impression que des choses sont éternelles.

Puis, on a tord. Le beau brun avait fini ses sushis et sirotait son vin aussi, plutôt tranquille. Puis, il se lève et ramasse la table et tout et insiste pour qu'Hazel relaxe, après tout, un peu plus tôt, c'est elle qui avait tout ramassé.

-On s'installe devant la télé? Ou bien tu as peut-être de la lecture à faire pour la rentrée.

Il ne voulait pas l'obliger si elle avait mieux à faire.

les joies de la cohabitation J’aimais bien prendre le moment de faire la conversation avec Alejandro. Oui je n’allais jamais me plaindre sur le point physique parce que j’étais entièrement comblée mais simplement le fait de prendre le temps de parler malgré un tourbillon de passion, cela était juste un élément présent de notre routine et c’était toujours bon pour rattraper le point sur des sujets ou sur des questions par rapport à cette nouvelle année scolaire qui arrivait, surtout que depuis quelques jours, je pensais peut-être à un poste de la présidence Quincy, mais je ne savais pas si j’avais l’étoffe d’une bonne politicienne. Je lui confiais que je ne savais pas trop ce qui m’entendait après l’université, il me restait deux ans déjà et simplement penser au futur me donnait des frissons, malgré que j’aie déjà des plans encore plus audacieux, surtout que je voulais avoir autant de notoriété que mes parents. Je hochais la tête :

-''Oui c’est vrai, c’est mon but mais on dirait que j’ai juste peur de ne pas être à la hauteur, le nom des Pennington est si prestigieux que je ne voudrais pas leur fait honte quoi. Je crois qu’avant de me lancer dans le domaine, je veux voyager. Je rêve d’aller aux îles Canaries, en Grèce, n’importe quoi qui me ferait découvrir une nouvelle culture quoi.''

C’était toujours une de mes plus grandes peurs pour continuer dans le monde archéologique et surtout, je ne dirais pas non à découvrir d’autres choses avant d’entamer ma carrière dans le domaine. Je le regardais, ma main dans la sienne, je lui souriais, c’était ce genre de commentaire qui me faisait fondre pour lui à chaque jour, il savait apaiser mes maux de tête.

''-Tu as raison, on est l’équipe caliente quoi. Oui quand tu as besoin de parler ou de quelqu’un pour n’importe quel raison, je serais là en un claquement de doigt.''

Je m’étirais pour lui enlever un doux baiser. Je lui informais sur la situation à la Quincy House, ouais la fin d’une ère avec Nevada mais il y avait encore Alek, je me demandais si il allait être aussi actif que sa femme. J’avalais un sushi et riait, je réussis à dire :

-''C’est vrai, depuis le temps qu’elle était là. Bye bye ma bizutrice, en espérant que la maison se tienne aussi non je ne vais pas rester longtemps''.

Je gardais mon verre de vin et écoutait Alejandro, je le regarde ramasser nos assiettes. Je le dévorais des yeux, dieu que j’aime cet homme. Je me levais, prenait une dernière gorgée de vin et venait passer mes bras autour de sa taille.

-''Oui plus tard, si tu veux installes-toi confortablement, je veux aller prendre un bain mousseux, j’ai soudainement des chaleurs alors je vais aller me faire belle pour toi''.

Je l’embrassais de nouveau avant de me décoller de lui presque à regret. Je prenais un magazine d’archéologie qui n’était pas loin sur la table qui avait été épargné plutôt et dit :

-''Tu es libre de venir me rendre visite mais sa devrait pas être trop long.''

Un clin d’œil et je disparaissais avant de me laisser emporter dans mes envies de lui.

Les joies de la cohabitationSi Hazel veut voyager et profiter encore de la vie avant de se lancer dans sa carrière d'archéologue, voilà qui cadre plutôt bien dans ses plans d'années sabbatique avant de se lancer pour de bon dans l'entreprise familiale.

-C'est vrai qu'après tes études, je devrais avoir fini l'école de droit, du coup, on pourrait prendre une année sabbatique et juste... voyager, profiter de la vie.

Loin des obligations du travail et du fardeau qu'il y a à porter le nom Pennington ou Ortega. Ce serait un bon moment aussi pour un mariage et une lune de miel, non? Bon, d'accord, Alejandro pense un peu loin, mais il a toujours eu pour objectif de se marier un jour ou l'autre. Le beau brun se met à rire quand sa petite amie parle d'eux comme de l'équipe caliente. Sourire aux lèvres, il profite du petit baiser, avant que le repas reprenne et qu'ils discutent d'autres choses.

-Au pire, rejoins les Dunster.

Combien de couples sont de la même maison? C'est assez courant et tout mignon. Après, il n'a rien contre les Quincy non plus. L'Espagnol était en train de poser quelques couverts sur le comptoir, finissant de ramasser, quand il sent les bras de sa petite amie autour de lui. Il vient caresser le bras de sa blonde qui lui faisait part de ses plans pour la fin de la soirée.

-Des chaleurs? Ça va?

Alejandro s'était retourné, un brin inquiet et n'ayant probablement pas deviné à quoi pouvait être relié ses chaleurs. Hazel l'embrasse, ce qui le rassure et prit le chemin du bain.

-D'accord. Je vais t'attendre sagement dans le salon.

L'Espagnol prit le chemin du salon de son côté, après avoir un brin suivi Hazel des yeux. Il ramasse son ordinateur portable et allume la télé avant de s'installer. Il mit le poste de CNN, qui parlait, devinez quoi, de l'élection présidentielle. Faut avouer que même pour un non-américain, cette élection était juste... incroyable. Si Trump gagne, Alejandro aura une raison de plus de prier. Bref, il était tranquille et allait faire un petit tour du facebook, instagram, lisait quelques trucs sur le net.