les joies de la cohabitation Si j'avais passé un Summer Camp en solitaire dû à des circonstances exceptionnelles, mon retour à Harvard avait été plus qu'agréable. J'avais d'abord délaisser ma chambre à la Quincy House pour aménager à Boston avec Alejandro. On était un couple plutôt sérieux et quand mon chéri avait évoqué l'idée de faire que j'emménage chez lui, j'avais tout de suite accepter parce que j'étais toujours rendu chez lui quand même et je ne pouvais qu'être heureuse de passer à cette étape avec lui. J'avais défait le dernier carton plus de 3 jours passés et je me sentais à la maison avec Alejandro. Tranquillement, on se préparait à retourner en classe pour une nouvelle année scolaire. On avait notre petite routine et aujourd'hui, j'avais des plans qui allait être risquer peut-être: améliorer mon talent en cuisine. Je voulais surprendre Alejandro en espérant que cela ne serait pas un désastre. D'abord avant d'aller à l'épicerie, je déverrouillais la porte. Je revenais de la salle de sport et j'étais en sueur, un petit tour sous la douche et j'allais m'attaquer à mes talents de Gordon Ramsay inexistants. Je fermais la porte derrière, déposait mes clés sur la table: ''Mi amor, je suis revenu!''. Je déposais mon ipod sur la table de cuisine et commençait à me déshabiller pour aller sous la douche, il était de bonne heure encore, j'ignorais si Alejandro dormait encore.

Les joies de la cohabitationAlejandro n'était pas malheureux d'être rentré. Les vacances en Espagne, retrouvé sa famille avait été super et d'ailleurs, sa mère avait bien remarqué que son garçon était de bonne humeur, mais sa petite amie lui manquait et il avait tout ses projets en tête, dont le premier était l'emménagement de sa copine chez lui. Il avait donc quitté la castilla Ortega pour retourner à Boston. Sa blonde vint le rejoindre et quelques jours plus tard, le déménagement était organisé sans accro' et depuis, le couple profitait des jours tranquilles avant la rentrée.

Alejandro n'était pas pressé de reprendre la routine de l'année. Du coup, il se laissait poussé un peu plus barbe qu'il ne le ferait normalement, dormait plus tard dans le jour et se couchait tard aussi. Cela ne voulait pas dire qu'il ne faisait rien de ses journées par contre, oh que non! Ce matin, quand il ouvrit les yeux, le soleil était déjà assez haut dans le ciel et sa copine n'était plus là. Le jeune homme soupira, alla prendre une douche, avant d'enfiler une robe de chambre et de préparer du café. Installé à une table, il lisait un livre de droit, prenant un brin d'avance sur ses lectures. Le beau brun écarte son livre quand sa petite amie revient et se lève avec une tasse de café pour elle.

-Oh, buenos dia. Je n'ai pas eu mon baiser du matin mi estrella.

Et il y tient! Hazel ne prit qu'une gorgée de sa tasse et commençait déjà à se déshabiller sous le regard surpris de son homme, amusé, mais hey, il ne se plaint pas!

-Je vois que la douche presse plus que le café.

Il caresse la peau halée de sa copine avec un petit sourire, mais reste sage. Après tout, elle rentrait du sport et puis un homme doit apprendre à rester sage. Avec un petit sourire, le beau brun s'écartait, prêt à la laisser filer à la douche.

les joies de la cohabitation J'avais toujours eu cette habitude d'aller passer de une à deux heures à la salle de sport, c'était carrément un rituel qui m'aidait toujours à passer une bonne journée. D'accord, j'avais fait quelques exceptions pour faire la grâce matinée dans les bras de mon amoureux depuis que j'étais aménagé et j'étais loin de me plaindre. Alejandro m'avait tellement manqué, sérieusement je ne savais pas pourquoi je ne l'avais pas accompagné en Espagne pendant l'été mais je me disais qu'on allait sûrement avoir la chance d'y retourner pendant l'année scolaire pour une raison ou pas quoi, je me rappelais encore le voyage dunster et Séville, j'étais amoureuse de cette ville alors je me disais que d'aller dans le pays qui avait donner le jour à Alejandro avait encore bien des surprises à me révéler.

J'étais de retour dans notre petit chez nous, commençant à me déshabiller et cherchait Alejandro. Je trouvais monsieur l'érudit bouquin à la main et surtout, avec un café. Il était adorable dans sa tenue matinal. Je prenais une gorgée de café et venait l'embrasser longuement, c'était toujours important de commencer la journée du bon pied. J'étais simplement en sous-vêtement de sport et je souriais:

"Je voudrais pas mettre ma sueur partout. Attends moi je reviens dans 10 minutes.''.

Je lui donnais un baiser et filait sous la douche. Les douches matinales c'était toujours du rapidos. Le temps de m'hydrater le corps avec de la lotion parfumé, raser ce qui était nécessaire, les cheveux lavés et 10 minutes plus tard, j'arrêtais la douche, serviette autour du corps et une qui enveloppait mes cheveux. Je me sentais beaucoup mieux, je retrouvais Alejandro au même endroit et je venais m'asseoir sur ses genoux:

''Tu sais que tu es mignon concentré ainsi dans ta lecture? Un vrai geek chéri. Bien dormi?''.

Je m'étirais pour prendre ma tasse de café et buvait, ah c'était parfait.

Les joies de la cohabitationHazel en tenue sportive, voilà une vision qui mettrait n'importe quel homme de bonne humeur et c'était son cas. Le jeune homme s'amuse toujours à dire aux hommes qui lui demande si sa petite amie est belle: "vous n'imaginez pas à quel point". Quand il la voit ce matin, il sourit, cette phrase en tête. Un bon baiser et sa petite amie lui promettait de revenir vite. Alejandro lui dit un petit @+ et retournait à sa lecture et à son café. Hazel revint vite, tel que promis et juste en serviette. Elle venait s'installer sur ses genoux et il lui lançait alors un sourire complice.

-Je dois honorer ma maison et puis, cela fera une lecture de moins à l'automne et plus de temps à te consacrer chérie... Si, si, mais tu n'étais pas là quand je me suis réveillé.

Roh pauvre Alejandro, mais en vrai, il n'en voulait pas le moins du monde à sa petite amie. Selon son horaire cet automne, ça pourrait bien être lui qui se lève tôt et file parfois. Il caresse un peu la cuisse de son amoureuse, puis sa main monte du long de la serviette, montant le dos de la belle.

-Il se passerait quoi si je tirais sur la serviette?

Le jeune homme rigole, puis passe à un autre sujet. Oui oui, il avait décidé d'essayer d'être sage ce matin.

-Tu as envie qu'on fasse quelque chose aujourd'hui?

les joies de la cohabitation C'était si naturel de se comporter comme sa et honnêtement, je ne demandais pas mieux de voir Alejandro ainsi chaque matin et chaque soir, je ne rigolais pas quand je disais que j'avais le plus caliente des petits amis et dieu sait à quel point mes copines devaient en avoir marre que je leur parle du Dunster mais j'étais fier de lui et surtout amoureuse. Je continuais de siroter mon café même si j'avais bu un smoothie pour me réveiller, la caféine l'emportait sur tout. Je regardais Alejandro, souriante:

''Je devrais te prendre en photo et leur montrer que tu es un élève modèle. Je devrais faire pareil, les lectures d'archéologie ont l'air tellement intéressantes que dès que je m'y mets, tu risques de me perdre mon amour. Désolé, j'essayerais d'aller à la salle de sport plus tard, j'aimerais mieux profiter de tes bras plus longtemps et suer plus tard''.

Sa serait une excuse qui serait plus qu'acceptable non? Mais bon, c'était toujours un compromis que je pourrais faire surtout avec nos horaires de l'automne, on risquait sûrement de pas souvent se croiser le matin. Je continuais de boire mon café et déposait ma tasse de café sur la table.

''Tu pourrais avoir un aperçu de ce qu'est le paradis.''.

Je passais mes bras autour de son cou et l'embrassait amoureusement, jouant le jeu. Je fini ma rire et lui dit, un peu plus sérieuse. Mon planning de la journée allait sûrement le surprendre.

''À vrai dire, j'ai envie d'améliorer mes talents en cuisine. Je veux montrer que je suis capable de préparer un repas convenable pour mon chéri et j'ai déjà le dessert en tête, une surprise bien sûr.''.

Je le regardais, surveillant sa réaction. Oui oui j'étais un désastre en cuisine et je voulais impressionner l'Espagnol.

Les joies de la cohabitationAlejandro eut un sourire amusé. Une photo comme preuve? Pas si nécessaire. Pour ce qui était de voir sa petite amie passer plus de temps au lit, au moins jusqu'à ce que les cours reprennent, il était pour, c'est certain.

-Bonne résolution. Et t'inquiètes, pour ce qui est de tes lectures, je saurai bien attirer ton attention.

Quand il le désirera, l'Espagnol étant lui-même studieux, il comprenait ce que c'est. Nouveau rire quand sa petite amie ne joue pas de modestie à sa petite question. Ceci dit, elle n'avait pas tout à fait tord.

-Bien dit mi amor.

Un bon baiser et ses mains la caressait doucement, avant qu'il ne les dépose sagement sur la table et reporte son attention devant quoi, lançant une petite question à sa copine tandis qu'il finissait de lire son paragraphe. La suggestion d'Hazel était... intéressante.

-Oh mais tu sais, on peut très bien aller manger à un bistro en ville, ce sera plus simple mon amour. Ne te donne pas tout ce mal, c'est encore les vacances.

En vrai, Alejandro voulait s'éviter une attaque au bon goût culinaire, mais il devinait que sa petite amie y tenait, pleine de bonnes intentions, ce qui est touchant et mignon comme tout, mais sachant ce qui l'attend, il hésite quand même un peu.

-D'accord, tu veux un coup de main ou tu tiens à tout faire seul?

Si c'est la première option, alors il dépose un baiser contre le cou de sa petite amie, tapote sa cuisse, signe qu'il va se lever pour aller s'habiller, à moins d'une surprise de sa copine. Si au contraire elle décline son aide, alors même scénario, mais cette fois, c'est son swimsuit qu'il va mettre dans sa chambre, prêt à aller faire une séance de surf à la plage, laissant sa copine à son appartement.

les joies de la cohabitation Si je serais encore dans ma chambre de la Quincy House, je pourrais prendre toute la journée simplement pour lire des trucs sur l'archéologie, prenant seulement des pauses pour aller aux toilettes et me commander une pizza pour m'accompagner vu que mes anciennes copines de chambre savait très bien qu'il n'avait rien à faire pour me convaincre d'arrêter de lire sauf que cette fois-ci Alejandro aurait des arguments sûrement intéressants que je ne pourrais pas ignorer.

''T'en aussi longtemps que je suis pas en retard, c'est parfait.''.
.

Le bonheur d'habiter avec son petit ami, c'était que je pouvais céder à mes pulsions physiques quand je voulais. Je venais lui souffler l'idée dans tête en l'embrassant, il mordait à l'hameçon et j'en profitais pour prolonger ce doux baiser et ses caresses, vue que je n'avais pas pu le faire ce matin. On restait sages ce matin, c'était bien mais aucune garantie pour le soir par contre.

Je lui confiais mes intentions de la journée et je le regardais finir son paragraphe, attendant sa réponse. Je le regardais avec un air de défi quand il mentionnait qu'on pouvait sortir manger à un resto. Je hochais la tête négativement:

''Mais j'en ai envie!! Je veux m'améliorer, être capable de nous faire un repas digne de nous le soir quoi.''.

J'étais insistante la dessus, je veux m'améliorer, j'avais encore des points à gagner malgré que notre relation était déjà forte, c'était un détail qui m'agaçait alors aussi bien le régler. Je me redressais fière et dit:

''Je fais le tout seule, ok les livres de cuisine vont m'aider. Prépare toi à un festin!''.

La confiance y était , essayant moi-même de me convaincre que j'étais capable de réussir. On se levait pour aller s'habiller mutuellement, je m'habillais jolie, un maquillage léger, un parfum de marque célèbre. Je me préparais pour aller faire l'épicerie quoi et je regardais Alejandro mettre sa combinaison de surf, sourire aux lèvres, je finissais d'appliquer du fard à joue et dit:

''Ah du surf sa l'aurait été génial, une chance que je vais être entrain de cuisiner comme sa l'envie de faire l'amour après te voir dans ta tenue, va me passer.''.

Je prenais mon téléphone, mes clés, portefeuille et j'étais prête à partir. J'attendais Alejandro pour qu'on puisse se diriger au garage ensemble, je prendrais ma flamboyante masérati rouge pour m'accompagner. Je le laissais verrouiller et je rajoutais:

''Tu devrais peut-être aller te changer à bord de Nadina, je voudrais pas que la surprise soit gâché. Alors qu'est-ce que tu en penses? Tu attends mon signal pour rentrer à la maison.''.

Les joies de la cohabitationAlejandro eut un petit sourire.

-Si j'ai une marge de manœuvre de dix minutes, ça devrait aller.

De toute façon, une fois dans le feu de l'action, arriver à l'heure sera le cadet de ses soucis. Les deux amoureux étaient chaleureux, comme lors de bien des matins. Ils filent le parfait amour, que voulez-vous! Comme il s'y attendait, Hazel s'était mise en tête de faire un repas et ne voulez pas d'aide, orgueil déplacé oblige. L'Espagnol n'insiste pas et accepte, un brin résigné.

-Je te fais confiance amor.

Le jeune homme fit un sourire rassurant à sa copine et lui fit signe de se lever. Après quoi, chacun allait se changer, pas pudique le moins du monde. Pourquoi le serait-il entre eux du reste? Alejandro adorait toujours voir sa petite amie se préparer et tout et lui jetait des coups d’œil régulier. De son côté, se changer en short de bain, puis enfiler son swimsuit se fit en un rien de temps.

-Si tu veux, on se rattrape quand je rentre. Te faudra bien une pause dans la préparation de ton festin.

Et quoi de mieux comme pause que de faire l'amour avec le surfeur le plus sexy de Boston? Heureusement, il le pense, mais ne le dit pas. Alejandro prend sa planche de surf et son sac à dos, mais avant qu'ils ne quittent l'appartement, sa blonde fit une autre suggestion. Selon sa compréhension, elle voulait qu'il se change après le surf sur son bateau pour arriver tout prêt à l'appartement et avoir la pleine surprise du repas. Décidément, c'était du sérieux!

-Je veux bien oui, textes moi quand tu es prête. Deux secondes, je mets mes vêtements de rechange dans mon sac.

C'est ainsi qu'il remplit un peu plus son sac qu'il ne l'avait prévu au départ et partit avec Hazel prendre l'ascenseur, l'occasion d'échanger un bon baiser, avant que chacun ne prenne sa voiture dans le garage. Alejandro optait pour son Range Rover. Chacun partit ainsi de son côté.

L'avant-midi à la plage fut typique pour Alejandro. L'eau était un peu froide, à ses goûts, même avec le swimsuit, mais au moins, il y avait un bon vent et les vagues étaient biens. En ayant fait pas mal en Espagne, il était heureux de constater qu'il avait gardé la forme. Entre les vagues, il jasait avec sa voisine surfeuse et discuta encore avec elle une fois sur la plage. Puis, comme l'heure du midi approchait, il décida d'aller à un petit casse-croûte manger un petit quelque chose, juste au cas-où ce qu'Hazel aurait préparé serait incomestible. Tandis qu'il savourait une bière bien méritée, il textait sa petite amie pour savoir si tout allait. Enfin, il prit une bonne douche, puis, plutôt que de retourner directement à la voiture, fit un petit détour par le fleuriste. Planche de surf dans une main, bouquet dans l'autre, il mit tout cela dans sa voiture et rejoint la marina pour gagner son voilier, s'y changer et attendre patiemment des nouvelles d'Hazel.

les joies de la cohabitation J'étais presque sûr qu'on allait devoir se disputer le titre du plus studieux , surtout comment je ne pouvais pas être motiver désormais à vouloir avoir des bonnes notes comme d'habitude en ayant Alejandro sous mon nez cette fois-ci. Il n'allait pas gagner ce combat, j'allais rester ferme sur mon idée et il devrait apprécier que je faisais des efforts pour l'impressionner, de plus faire de la cuisine me permettrait de me sentir encore plus à la maison dans l'appartement que je partageais désormais avec mon amoureux. Je gagnais la première manche, il me faisait confiance alors c'était un go pour moi.

''Merci mi amor! Je te ferais honneur!''.

C'était l'heure de passer de la parole aux actes alors j'allais me changer dans notre chambre en sa compagnie, je suis fière de mon corps alors me changer à poil devant lui me dérangeait guère, j'aimais au contraire la puissance de son regard sur moi même si j'enfilais simplement un t-shirt ou un jean. Je pensais un peu trop haut que je pourrais lui faire l'amour sans le vouloir à cause de sa combinaison de surf. Sa réponse était parfaite, je le regardais dans mon miroir pour lui répondre:

''Arrête de me tenter toi, aussi non on se rendra pas au dessert.''.

J'avais un million d'idées qui fusionnait dans ma tête surtout à la quête du repas parfait qui serait facile à faire et qui me ferait paraître pour une vraie apprentie de la cuisine. Il acceptait mon offre, ce qui me faisait plaisir. Je hochais la tête oui je l'avertirais dès que sa serait sur le point d'être prêt ou si je m'étais le feu, les deux scénarios étaient possibles. Un peu à la Mr et Mrs Smith, on prenait notre voiture respective et on prenait deux chemins différents. Le mien me guidait à travers Boston à l'épicerie pour préparer un repas à saveur espagnole malgré qu'il avait dû en manger un millier lors de son passage en Espagne cet été. Mon choix s'arrêtait sur une Paella Valenciana, oui je visais la difficulté en partant. Alors j’achetais ce qui fallait poulet, langoustines, moule, chorizo, et j'en passe. J'avais l'air de quelqu'un qui savait ce qu'elle faisait mais c'était tout le contraire. Je prenais également ce qui était nécessaire pour faire des fameux churros avec le chocolat chaud épais.

Plus d'une demi-heure plus tard, je rentrais à la maison et j'étais plus déterminée que jamais. J'installais une nappe sur la table, sortait la vaiselle des grandes occasions, deux coupes de vin, une excellente bouteille de vin rouge et j'allais me changer pour me mettre plus confortable et m'attaquait au fourneau. Décidément, je devis parfois écouter ma raison parce que même si la reste allait prendre à peine 1h30, j'étais un peu découragée par toutes les étapes qu'il fallait faire. J'avais mis de la musique de Pavarotti en arrière et lisait les étapes:

''Couper le chorizo en tranches fines Ouvrir la boîte d’artichauts, les égoutter et les tailler en dés.
Faire décongeler les moules, les calmars et les petits pois.
Éplucher et hacher les oignons. Faire chauffer la moitié de l’huile dans une poêle ; y faire dorer les morceaux de poulet, les uns après les autres. Les réserver dans une cocotte. ''.

Hacher des oignons ? Bordel sa l'augurait mal. Je regardais le texto qu'Alejandro m'envoyait et pour réponse, une selfie avec le pousse en l'air signe que tout allait bien. Alors, le temps avançait que je préparais une salade, une gaspacho sans me douter qu'elle était beaucoup trop salée, des churros que je maîtrisais , négligeant un peu la Paella sans le vouloir étant distraite par la musique. Je regardais l'heure et c'était fou comment le temps passait vite! J'allais mettre une robe plus mignonne et revenait à temps pour sauver le riz ouf! Je continuais à courir dans tous les sens, ignorant l'odeur bizarre dans l'air, continuait mon repas 3 services. J'avais quelques détails à finir mais je prenais mon téléphone et répondait à Alejandro:

''Tu peux revenir, j'ai presque fini mais tu es autorisé à venir goûter ce festin, je t'aime! H. xoxo''.

Les joies de la cohabitationLa tenter, c'est bien ce qu'il adore faire. C'est qu'il n'aurait pas été contre n'empêche, mais sa petite amie se montrait raisonnable. De toute façon, le plan, c'était qu'elle prépare à dîner et qu'il goûte à ce bon repas préparé par sa copine.

-Hon, ce serait dommage...

L'Espagnol put donc profiter de sa journée, faire du surf et tout tandis que sa petite amie travaillait fort en cuisine. Comme prévu, elle le texte tandis qu'il finissait d'enfiler sa chemise. Elle avait le donc de tomber au bon moment la Hazel. Sourire amusé, il lui fit savoir qu'il arrivait et qu'il avait hâte de voir ce qu'elle avait préparé. Pour une raison ou une autre, il était presque certain que ce serait un met espagnol. Hazel était attentionnée ainsi.

N'ayant pas vraiment le temps de se coiffer et tout, il se dit que ce n'était pas trop grave, l'important c'était qu'il avait mis une belle chemise et une paire de jeans quand même dispendieuse. Monté dans sa Range Rover, il gagne son appartement, qui n'était pas si loin. Il laisse sa planche dans la voiture et prend les fleurs, puis prend l'ascenseur et finalement, cogne à sa porte quelques instants plus tard. Cela faisait drôle de cogner à son propre appart' et cela le fit sourire. Hazel ne tarda pas à lui répondre, belle comme tout et pour la peine, elle eut droit à un petit baiser contre ses lèvres.

-Buenos dia mi amor. Voici des fleurs pour la cuisinière.

L'Espagnol offrit le beau bouquet qu'il avait acheté pour elle. Entrant dans son appart', il entendait tout de suite l'opéra qui jouait. Quelle musique pour préparer à manger! Puis, la deuxième chose qu'il notait, c'était cette odeur étrange qui régnait.

-Qu'est-ce que ça sens?

Le brûlé peut-être? Difficile à dire et Alejandro avait une petite mine inquiète, mais peut-être que sa petite amie arrive à le rassurer. En tout cas, il s'aventure vers la cuisine, si c'est permis, pour voir l'état des lieux.

-Alors, qu'est-ce que tu prépares? Bon sang...

Hazel qui ne fait jamais les choses à moitié. Elle aurait peut-être dû se lancer dans un projet moins ambitieux par contre...