Hazel & Alejandro ✖ Une grosse journée les attendait demain et Hazel allait l'initié à l'archéologie. Alejandro fit un petit sourire. Il avait déjà hâte et si Shami n'était pas tout à fait un chien, c'est qu'il devait être un animal quand même, non?

Avec le voyage et tout et vu comment il a eu un brin de difficulté à s'endormir, ce n'est pas Alejandro qui allait se réveiller le premier le lendemain. Et à 7h du matin en prime, c'est terrible! C'est les vacances ou un camp militaire? Ce n'est pas sa Hazel adorée, aussi douce soit-elle, qui allait changer cette heure despotique. Il se retourne sur le ventre, grommelle.

-Hrm... En retard pour quoi?

L'anglais prenait le bord ce matin. N'empêche, sa blonde mène du train en s'habillant vite, alors il soupire, se tourne à nouveau et se redresse dans le lit, se passant une main sur le visage. Puis, le beau brun s'extirpe hors des draps et s'assoit au bout du lit.

-Je peux avoir droit à mon baiser du matin au moins?

À défaut d'avoir du café à portée de main. Sa copine ne pouvait pas lui refuser ça, si? Relevant la tête ,comme elle était un brin plus grande que lui en ce moment, il profite du baiser, mais ses mains ne la laisse pas filer, il la gardait proche. En fait, Alejandro commençait déboutonner la jolie chemise de la belle archéologue et venait déposer des baisers sur son ventre plat dès qu'il le pouvait, quitte à se chamailler un brin pour la garder proche et la convaincre.

-Aller, on leur dira que c'est de ma faute si on est retard. Les Espagnols sont toujours en retard.

Et Hazel risquait bien de découvrir une des raisons pourquoi. Surtout quand ils sont en amour.

Hazel & Alejandro ✖ Ah les traditions... Alejandro sait ce que c'est. Pour autant, il aurait bien dormi un peu plus longtemps et grommela un brin, pour toute réponse à sa petite amie.

N'empêche, l'Espagnol finit par se ressaisir, mais à regarder sa blonde s'habiller, disons qu'une petite idée lui vient en tête. Cela devait commencer par un baiser et comme prévu, Hazel ne le déçoit pas, embrassant son aime chaleureusement, de quoi faire certain de le réveiller et oui, il l'était maintenant et cela avait une autre conséquence.

Les baisers contre la peau douce de la belle était agréable, pour elle comme pour lui. Alejandro se doutait que maintenant, elle n'avait plus si envie de se dépêcher d'aller prendre le petit-déj' et puis pourquoi ne pas faire en sorte de se creuser l'appétit avant et de démarrer la journée du bon pied? Ce sont les vacances après tout? Si les recherches dépendaient vraiment d'eux, Alejandro serait peut-être un brin plus sérieux. Ce n'est pas comme si Hazel le ramenait à l'ordre du reste. Les baisers du beau brun remontaient un peu plus haut, maintenant qu'il avait fini de détacher la chemise de la blonde et ses mains se faisaient plus aventurières aussi. Son amoureuse cédait alors et il en eut un sourire satisfait. Il venait de remporter une petite victoire sur la tradition!

-Content que tu sois de mon avis chérie.

Hazel se donnait un petit air résigné comme ça, mais parions qu'elle ne se plaignait pas non plus. Comme elle est vient de se laisser échouer sur le lit, Alejandro, déjà l'air plus en forme et actif, vient se placer au-dessus d'elle pour une série de baisers, plus chaleureux les uns que les autres, son corps contre le sien, elle pouvait sentir son homme plein d'énergie ce matin. Puis, il se recule, mais juste pour aider Hazel à être débarrassé de ses jeans et tout. Alors qu'il admirait la vue, le beau brun dit:

-Tu sais, je te préfère moins... habillée.

Elle est tellement sexy. Sourire coquin sur les lèvres, il se déshabillait à son tour.

Hazel & Alejandro ✖ J'avais peut-être l'habitude de rester dans la même routine, surtout ici. En tant que fille unique, je m'étais fait à l'idée d'être toujours la petite fille modèle, rester la fierté de mes parents et surtout leur montrer que je portais sur mes épaules le poids de porter le nom de famille Pennington, des finalistes des prix nobel de la littérature historique, des professeurs de renommés internationales à Oxford, il était normal que j'avais derrière moi, des années rebelles après tout ce temps passé en Afrique du Sud. Sauf qu'ici, ce n'était pas Londres, c'était encore mieux. J'avais montré à mon hombre, une partie de moi qui avait vue le jour ici quand même, merci pour la double citoyenneté.

J'avais bien voulu embrasser Alejandro pour lui souhaiter un bon matin à Soweto comme les convenances quoi d'un couple. Je me sentais désormais presque méchante de l'avoir réveiller de si tôt mais le planning des parents, je le connaissais par coeur. J'avais beaucoup de mal à le ramener à l'ordre, je faiblissais devant ses petites attentions à mon égard, il avait découvert mes points faibles depuis longtemps. Je le regardais d'un air résigné qui marchait pas vraiment mais mon clin d'oeil complice voulait tout dire.

Je me laissais échouer dans mon lit, bah plutôt notre lit désormais. Je répondais à ses baisers si chaleureux, dis donc quelqu'un était de bonne humeur ce matin. Des frissons me parcourait le corps , les baisers dans le cou sa me rendait dingue, sa me mettait complètement à la merci de mon amoureux. Je l'aidais à me débarasser de mes vêtements et lui souriait provocateur:

''Alors mon amour, sous la tente je peux me promener avec le moins de vêtements possible, aucun problème.''.



Je venais capturer ses lèvres quand j'entendis un miaulement rauque près de l'entrée de ma tente de luxe. Je levais la tête et j'éclatais de rire. Je me cramponnais à Alejandro et plaquait ma main sur ma bouche. Oh non... Je dis à Alejandro:

''Nous sommes plus seuls chéri. Mes parents nous ont envoyés Shami.''.

Mon serval que j'avais sauvé des braconniers quelques mois passés. Il se roulait à terre, une de mes sandales dans la bouche. Je lui dis:

''marre toi bien vilain.''.

Hazel & Alejandro ✖ D'abord, un miaulement difficile à ne pas entendre. Alejandro se tourna la tête et vit aussitôt cette... bête, cet énorme félin, enfin, ce n'est pas un lion, mais ni une ni deux, le moment dans lequel ils étaient et l'Espagnol se mit sur le dos à côté d'Hazel après avoir lâché un "ah" de surprise, il guettait un objet à attraper, un truc pour se défendre, lorsqu'il réalisa que sa petite amie riait. Rire de peur ou quoi? Il y a un animal sauvage dans leur tente! Pas si sauvage que cela on dirait.

-C'est lui Shami?!

Alejandro en lâchait un gros mot d'espagnol. Bon sang... Elle aurait pu l'avertir quand même! Sans oublier qu'il venait les interrompre à un moment assez... bref, maintenant, c'était mort et le jeune homme devait prendre son mal en patience. Hazel portait aussitôt son attention sur Shami, tandis qu'Alejandro se retenait de râler.

-T'aurais pu me prévenir que t'avais un guépard comme animal de compagnie.

Un serval en fait, mais bon, il n'est pas très familier avec la faune africaine. Remettant son caleçon, il lançait à l'adresse du serval:

-Toi, vieux, je t'aime déjà pas.

Fallait voir l'animal se rouler sur le dos et ronronner quand Hazel le flattait. Faut admettre que c'était plutôt cool d'avoir un félin pareil comme animal de compagnie. En attendant, Alejandro disparaissait derrière les rideaux de la salle de bain et prit une douche rapide de cinq minutes top chrono, avant d'en sortir avec une serviette autour de la taille et de s'habiller en vitesse, la nudité ne le gênant guère. Shami était nu aussi, non?

-En tout cas, tes parents, ils savent comment nous ramener à l'ordre. Ils envoient le tigre sous la tente.

Il va s'en souvenir de celle-là. Enfin habillé, l'Espagnol a hésité à mettre une chemise à carreaux, comme s copine, ou un débardeur sport. Finalement, il a opté pour le débardeur, mais avec un pardessus, histoire d'être classy pour les parents. Sourire amusé sur les lèvres, il récupérait ses lunettes fumées et bougeait la tête de gauche à droite, n'en revenant toujours pas.

Hazel & Alejandro ✖ . Le plaisir laissait désormais place à la surprise quand nos ébats furent interrompus par Shami. Mes deux mains sur ma bouche, je me retenais pour ne pas rire d'éclat. Pauvre chéri, disons que je n'avais pas vraiment penser à lui dire que mon animal de compagnie était un serval.

Je me sentais mal mais bon, il m'avait occupé les pensées pendant un bon moment. Je lui volais un baiser et m'enroulait dans la couverture par terre pour aller voir mon meilleur ami.

''Oui trésor. Je te présente Shami, un jeune serval pas un guépard, que j'ai sauvé des braconniers. Shami, je te présente mon amoureux, mon petit ami Alejandro. Tu va rester sage.''.

Je riais et regardait la façon dont sa relation avec Shami commençait, il fallait pas lui en vouloir. J'avais déjà des plans en amoureux de prévue pour combler ce qu'on aurait perdu ce matin. Je caressais une dernière fois Shami et je profitais du fait qu'Alejandro était sous la tâche pour me réhabiller comme plus tôt. Je finissais de reboutonner ma chemise et dit à mon copain:

''Shami est libre de se promener sur le site aussi. Est-ce que tu serais décu monsieur Ortega?''.

Je m'approchais de lui, assez proche pour sentir son souffle et lui dit sensuellement:

''Je n'oublie pas Alejandro, sache qu'on me laisse pas désireuse et allumée comme sa aussi.''.

Un bisou sur le bout du nez et j'attrapais sa main, lâchait un sifflement pour signaler à Shami qu'on partait. Le chemin de ma tente pour rejoindre le chalet principal était court et se faisait très bien à pied malgré qu'on pourrait avoir notre quad plus tard pour se déplacer. Le chalet était immense, style en bois rond, on pouvait voir que l'endroit imposait le respect comme la bienveillance. On approchait et il y avait des gens qui rentrait et sortait de partout. Des gens se promenait sur les quad et me saluait. Je saluais le plus de personnes possibles et amèna Alejandro à l'intérieur. Tout était comme dans mes souvenirs et immédiatement, je me sentais de nouveau à la maison. Je tournais un coin et j'entendais rire. J'entrais dans la pièce où est-ce que tout le monde mangeait, rigolait et passait un peu de temps ensemble avec une autre journée dans le site.

''Enfin Hazel est arrivée! Shami bravo ! ''.

Déclenchement d'un rire général. J'allais dans les bras de ma mère et la serrait si fort. Un bisou sur la joue et je dis:

''Je m'excuse on a fait la grâce matinée maman, d'ailleurs maman, je te présente Alejandro Ortega mon petit ami.''.

Ma mère posait son regard vert émeraude sur Alejandro et lui ouvrait les bras:

''Alors c'est lui qui fait battre ton coeur? Canon oui ma chérie, je comprends comment tu as pu passer autant de temps à me le vanter. Hola Alejandro, mi illamo Elizabeth, bienvenido a el camp Pennington! le voyage s'est bien passé?''.

Pendant que ma mère faisait la convo, je recherchais mon père des yeux et ma mère finissait même par me chasser m'ordonnant d'aller me chercher à dejeuner au buffet à volonté. Bonne chance mon amour avec maman! J'en profitais pour resaluer l'équipe, les prendre dans mes bras, Shami me suivant comme mon ordre.

Hazel & Alejandro ✖  Alejandro aurait bien aimé être averti, mais il était trop tard maintenant. Il aurait dû se douter que l'animal de compagnie de sa copine ne sera pas un chat, comme toute personne sensée fait. Pas même un gros chien. Il s'agissait d'un serval et le beau brun lança un regard à son amante, un regard du type "un quoi?!". Enfin, peu importe, à voir l'animal, on comprend ce qu'il est.

-Il a intérêt.

Lâchait Alejandro, un brin contrarié. Tandis qu'il était sous la douche, il apprit que la bête était libre de se promener. Visiblement oui. Une fois sortie, Hazel demandait s'il était déçu.

-Moi? Non, mais à ta place, je le serais.

Il tirait la langue à sa copine alors qu'il enlevait sa serviette et s'habillait. Après quoi, sa blonde donnait l'impression de vouloir se faire pardonner un brin, même si c'était plutôt la faute de ce serval. L'Espagnol lâchait un petit "hm hm" accompagné d'un léger sourire et quittait la tente avec sa copine. Ils arrivent bientôt à un grand chalet. L'Espagnol regardait partout et lâchait avant d'y entrer, ouvrant la porte pour sa petite amie:

-J'ai une faim de loup... Désolé le gros chat.

Lançait-il à l'adresse de Shami. C'est qu'Alejandro lui fermait pratiquement la porte au nez à cet animal. Il a pas intérêt à les interrompre la prochaine fois... Sauf qu'Hazel voulait qu'il entre, alors l'Espagnol roula des yeux et rouvrit la porte. Il perdait rien pour attendre le félin. Enfin, ils ont acclamé à leur arrivée. Alejandro fit alors son sourire de jeune premier, avant d'observer plus attentivement les parents de sa petite amie, discret non loin.

En revanche, quand on lui adresse la parole, il s'approche, prend la main de sa belle-mère et lui fait la bise le plus familièrement du monde, la regardant dans les yeux, léger rire aux propos qui sont tenus.

-Oui madame, le voyage s'est fort bien passé. Il faut dire que je voyage avec une experte maintenant. Vous êtes bien gentille, mais je crois que les racines de la beauté sont encore plus profondes chez les Pennington que chez les Ortega. C'est un plaisir d'enfin vous rencontrez, madame.

Converser avec sa belle-mère ne semblait pas être un problème pour l'Espagnol, habitué des conversations mondaines et tout. Ici, on peut parler des manières d'Alejandro, à table entre autre, se levant quand une femme quitte la table, tirant la chaise pour Hazel quand elle revient. Un peu discret, il n'était pas du type à se vanter, mais répondait volontiers aux questions qu'on lui posait. Il avait profité de ce moment pour en savoir plus sur la bataille qui avait eu lieu par ici et quoiqu'il arrive, il se promettait de faire mine d'être intéressé.