Il peut prendre ce commentaire comme compliment, car s'en est un. D'ailleurs, mon regard continue à se balader sur son corps, j'ai envie d'enregistrer cette belle image dans ma tête et surtout, profiter de cette soirée qu'on vient de partager. Je redresse mon visage afin de pouvoir me retrouver bien en face avec lui. Je cherche à comprendre ce qu'il veut, ce qu'il a derrière la tête et je le laisse répondre à ma question. Attentive, j'écoute ses mots sans y répondre directement, un sourire se dessine néanmoins au coin de mes lèvres. Il cherche une deuxième chance et je dois avouer que je ne suis pas totalement contre. Il est vrai qu'avec le bal, certaines choses ne se sont pas déroulées comme je l'aurais souhaitée, mais ce séjour en Italie me montre que tout n'a pas changé et que je reste attirée par lui "Je ne suis pas contre" Ça m'intéresse même.

Elena admit qu'elle n'était pas contre, non sans au passage, placer son visage au-dessus du sien, les yeux bleutés de la jeune femme scrutait ceux noisette de son amante, qui la regardait aussi, un petit sourire sur les lèvres. Puisqu'elle n'était pas contre, il sourit encore davantage et tandis la main pour caresser la joue de son amante, puis l'embrasser. Le reste de la nuit se déroula ainsi, les deux amants ne pouvant guère se passer un de l'autre.

Le lendemain, ce fut le mariage et cette fois, puisqu'il n'y eut pas de drogue dans son vin, Alejandro put se comporter en cavalier modèle, véritable gentilhomme, qui put aussi offrir une danse digne de ce nom à sa cavalière, qui était magnifique dans sa tenue. Il put faire connaissance aussi un brin avec la famille d'Elena, celle de son beau-père aussi. Il va de soi que les deux jeunes ne se quittèrent jamais vraiment, pas même à la nuit tombée, profitant de chaque instant qu'ils pouvaient passer ensemble.

C'est un peu triste qu'Alejandro dut quitter l'Italie, mais ce n'était qu'un au revoir après tout et il était évident que d'une façon ou d'une autre, il allait revoir Elena. L'embrasser à l'aéroport avant de la quitter fut une mince compensation, mais une fois rentrée, les occasions ne manquaient pas de la texter, de parler avec elle sur facebook, etc. Vive le XXIe siècle! Puis, à la rentrée et même un peu avant, plus rien. Histoire à suivre dans un autre sujet!