Konrad et Grace. Bah s'il y a bien une chose pour laquelle j'étais d'accord avec Grace ou avec Konrad parce qu'à vrai dire, c'était tellement compliqué que je ne me souvenais plus de qui faisait la gueule à qui, c'était bien que je faisais la gueule aux deux ! Ouais comme ça, c'est plus simple ! J'en voulais énormément à Konrad d'être parti sans rien dire et de revenir sans rien dire surtout. A croire que je ne comptais pas tellement pour lui alors que j'avais eu besoin de lui comme de personne quand Jeno était parti à Toronto avec Olympe. Quant à Grace, le fait est qu'elle était sortie avec Tim et puis que finalement, aujourd'hui, il semblait vouloir lui accorder une nouvelle chance alors que je savais que mon ex meilleur ami avait souffert et qu'en plus de ça, Grace couchait avec tout le monde. Bref, elle se faisait Jeno, Konrad, Jorden et maintenant Timoteï. Je trouvais ça dégueulasse. Du coup, je restais dans mon coin, attendant patiemment que tout le monde arrive. C'est alors que Zakhar a fini par pointer le bout de son nez alors évidemment mon sourire s'est agrandi et j'ai même pas pris la peine de lui répondre, je me suis juste accrochée à sa nuque et je l'ai embrassé. C'était la meilleure réponse que je pouvais lui offrir de toute façon. J'ai fini par me détacher de ses lèvres à contre coeur pour lui répondre : Je suis pressée de commencer ces vacances avec toi... Mais, tu crois que t'arriveras à me supporter tout ce temps ? Je lui ai souri en me mordant légèrement la lèvre. Il est vrai que parfois, je suis insupportable comme fille quand même !

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A peine arrivé et Eugene était déjà entrain de transpirer à grosses gouttes. Il s'était dit qu'une fois descendu du bus, il irait illico se prendre une douche avant d'aller voir comment se passe l'installation du côté de chez son copain. Il avait pris possession de la salle de bain dès l'arrivée, et tout beau tout propre, il sort, avec un bermuda, un débardeur et ses lunettes de soleil. Evidemment Grace déballe encore ses affaires et Konrad est là. Le fake allemand toise sa meilleure amie avec un regard d'incompréhension et se dit qu'il allait peut-être les laisser. « Faîtes juste en sorte de vous engueulez dehors, à l'intérieur ondes positives only » clarifia-t-il en pointant du doigt les deux anciens amants avant de quitter les lieux. Il marche, il marche, il marche et flop, sa claquette écrase quelque chose de mou, de dégueux .. Une merde de chien ! Il regarde à droite et à gauche et découvre que Léonora avait embarqué son chien. « Léo, sérieux, t'étais obligé de ramener le sac à puce ? C'est son caca ça ? Ou celui du marmot là ? » fit-il en désignant tour à tour le chien et le bébé d'Ezio. Il appréciait Léonara en vrai, de réputation si on pouvait dire, d'où sa retenue à gueuler.

Tu étais arrivée en Arizona puis sur le camping et enfin au lieu exact où tu allais vivre avec Eugène pendant tout un été. Tu étais heureuse de partager cette caravane avec lui, car ça faisait un moment que tu n’avais pas partagée un moment privilégiée avec ton meilleur ami. En même temps, tu t’étais un peu mise à l’écart de tes amis et puis lui il avait sa petite vie avec Elio mais cet été vous alliez vous retrouvez pour faire les quatre cents coups comme d’habitude. Cet été sera magique ! Tu déballais alors tes affaires en attendant l’arrivée de ton meilleur ami qui ne tardait pas à pointer le bout de son nez. Mais un bonheur et toujours accompagné d'un malheur et tu venais juste de remarquer que Konrad avait la caravane à côté de la tienne. Tu l’ignorais totalement, car tu voulais passer un été de malade et ce n’était justement pas la bonne solution que de t’occuper de lui. Tu continuais donc à déballer tes affaires tranquillement lorsqu’une voix parvenait à tes oreilles. Alors que tu te retournais Konrad était derrière toi. Eugène s'éclipsait te précisant qu'il ne voulait pas de mauvaises ondes dans la caravane. Tu ne disais rien et le regardais partir. Tu levais les yeux au ciel à sa remarque et tu préférais continuer à défaire tes valises tranquillement. Mais tu ne comptais pas pour autant l’ignorer jusqu’au bout. « Non je n’arrive pas à te pardonner Sheffield. En même temps, tu te casses, tu reviens et tu crois que ta poupée blonde t’attend encore mais je ne suis pas à toi et je ne vais pas passer ma vie à attendre le retour du grand Konrad. » Tu rangeais tes sous-vêtements et tes maillots de bain avant de mettre ta valise dans un coin, car elle était belle et bien vide. « Comment veux-tu que j’ai confiance en toi, tu te barres, tu reviens. Tu veux vivre ta vie c’est normal mais ne compte plus sur moi, je n’ai plus envie d’en faire partie, j’ai besoin d’une vie stable et des amis stables mais tu n’en fais pas partie. » Tu buvais une gorgée d’eau avant de le rejoindre dehors à l’entrée de la caravane pour fumer une cigarette également.

Putain de merde, j'avais complètement oublié que le Summer Camp commençait aujourd'hui, heureusement que Zoya avait eu la lumineuse idée de me faire part de sa joie de venir. En quatrième vitesse, j'avais jeté des fringues dans un sac, je crois que j'ai oublié la moitié d'ailleurs, tant pis, y'a surement des boutiques dans le coin non ? J'veux bien devenir la mascotte du camps en mode, c'est moi l'homme sandwitch, la pub ambulante, en espérant que le logo n'est pas un animal à la tête débile. Bref, tong aux pieds, lunette de soleil sur le nez, short et débardeur, c'est bière en main, sourire aux lèvres que je jetais mon sac devant le grand tableau explicatif du camps. Curieux de nature, j'avais envie de voir ce qu'on allait faire, ce qu'il y avait dans le coin, puis j'attendais que Zoya revienne du petit coin parce que bien entendu, elle avait gardé les clés du chalet et que j'étais à la rue.