The greatest happiness of life is the conviction that we are loved; loved for ourselves, or rather, loved in spite of ourselves.
- Victor Hugo -

Jude sans rien faire précisément pour, avait bouleversé ma vie. Non seulement il m'apportait l'amour, mais aussi la joie, la félicité, la quiétude. Je ne me réveillais plus en sursaut presque toutes les nuits, comme je le faisais quelques mois auparavant. Et maintenant, plutôt que de me cantonner à "aujourd'hui, et on verra demain", j'imaginais ma vie après mes études. Je me rappelais que, à Cancun, Jude avait employé pour la première fois le terme "on" en parlant d'avenir, d'où "nous" pourrions vivre plus tard. Et rien que le fait qu'il ai parlé d'avenir à deux, je m'étais sentie sur un petit nuage. Je ne voulais pas que notre histoire se limite aux murs de l'université d'Harvard, et visiblement, lui aussi. Je resserrais mes doigts autour de ceux de Jude alors qu'il prolongeait mon baiser, j'avais l'impression que nous étions toujours dans un four malgré le fait que nous ne bougions plus, ou très peu. J'ouvrais les yeux en le sentant reposer son front contre le mien, et je posais ma deuxième main sur sa joue alors qu'il me soufflais « J’me sent tellement bien avec toi… » Un frisson me parcourut à l'entente de ses mots, et un immense sourire éclaira mon visage. Je caressais sa joue avant de passer mon pouce le long de sa lèvre inférieure. « Ca tombe bien, moi aussi... » murmurais-je en retour, mon regard bleu rempli de tendresse à son attention. Je levais légèrement la tête pour poser mes lèvres contre son front et y déposer un baiser. Je retournais face à lui avant de reprendre, on ne peut plus sérieuse : « Je veux jamais te perdre Jude ... Jamais. »

❝Don’t you want me, baby ?❞

« Ça tombe bien, moi aussi... » je fermais les yeux, souriant légèrement en embrassant du bout des lèvres ses doigts qui glissaient le long de ma lèvre inférieure. Ça semblait bête, mais j’aimais l’entendre me dire ça, parce qu’en rencontrant Roxanna, j’avais toujours été persuadé que jamais je ne pourrais la rendre heureuse comme elle me méritait. Dans mon esprit, je ne pourrais lui apporter que des problèmes : j’avais mes problèmes de drogue, mon côté dépressif qui pourrait rendre déprimé n’importe quelle personne qui m’approchait, mes envie de suicide et en plus de tout ça, le risque qui planait sans arrêt au-dessus de ma tête, que mon cancer revienne un jour. Ma mère m’avait expliquée, une fois que je fus guéri, qu’il se pourrait que cela récidive, et à chaque fois que j’allais faire mes visites de contrôle à l’hôpital, j’avais un nœud à l’estomac, mort de peur qu’un jour, un médecin me dise que ma leucémie revient, et qu’il va falloir à nouveau se battre contre cette horrible maladie. Je frissonnais alors que la demoiselle se redressa légèrement, pour embrasser mon front, et je descendais une main à sa cuisse, que je caressais doucement avec mon pouce. « Je veux jamais te perdre Jude ... Jamais. » Un sourire se dessina sur mon visage et j’ouvrais les yeux pour pouvoir la regarder. Ca faisait tellement de bien, de se sentir aimé à ce point et d’être presque indispensable à la vie de quelqu’un. J’avais enfin le sentiment, d’être à ma place sur cette Terre, à ma place à ses côtés. Frissonnant de plus belle, je remontais le draps sur nous pour nous couvrir, gardant mon visage près du sien, continuant mes caresses au niveau de sa cuisse calmement. « Ça n’arrivera jamais… » Je lui souris un peu, et j’approchais mes lèvres des siennes pour l’embrasser, resserrant un peu plus mon étreinte contre le corps de Roxanna encore chaud. « J’te le promet… »

The greatest happiness of life is the conviction that we are loved; loved for ourselves, or rather, loved in spite of ourselves.
- Victor Hugo -

J'ai perdu tellement de monde qui m'était proche par le passé, que désormais j'avais toujours peur. Cette crainte s'était estompée au fil des années à Harvard, mais elle était revenue à la charger il y a de cela deux semaines, lorsque j'ai bien cru que j'allais perdre ma meilleure amie. Billie représentait un de mes essentiels, je ne pouvais pas vivre sans elle et ses blagues, sans nos bêtises, nos conversations au téléphone qui duraient jusqu'au bout de la nuit, ou même face à face lorsqu'elle venait dormir chez moi ... En un clin d'oeil, j'aurais pu perdre tout ça, si je n'avais pas été en mesure d'appuyer sur la détente cette nuit là, pour nous débarrasser de notre agresseur. Et à cet instant, j'ai réalisé combien la vie pouvait basculer en un instant. Combien un simple petit détail pouvait nous faire perdre ce qu'on a de plus cher. Et si un jour je devais perdre Jude... Honnêtement je ne sais pas si je serais capable d'en sortir la tête haute, tant j'avais de sentiments pour lui. J'ai contenu tout mon amour et ma tendresse durant des années dans une bulle, et il avait été le seul capable de la crever. Aujourd'hui, je ne me sentais plus la force de refaire cette bulle.

La main de Jude me fit légèrement frissonner, sentant son pouce qui caressait ma cuisse toujours collée à sa hanche. Le voir sourire me fit immédiatement sourire à mon tour, le voir ainsi heureux me faisait toujours instantanément sourire. Quand je sais que le jour de notre rencontre, il m'avait dit qu'il n'avait pas l'habitude de sourire souvent, chaque éclat de rire, chaque sourire en coin raisonnait comme une victoire personnelle à mes yeux. Il remonta les draps sur nos corps dont la température redescendait progressivement. Je me blottis d'avantage contre lui, ma main caressant toujours doucement sa joue. Le silence régnait dans la pièce, en dehors de nos respirations. « Ça n’arrivera jamais… » murmura alors Jude, me faisant immédiatement sourire, un rire léger mais rassuré. Je me sentais rassuré de l'entendre dire avec tant d'assurance, que nous serions toujours ensemble. J'accueillis ses lèvres contre les miennes avec douceur, ma main quittant sa joue pour rejoindre sa nuque alors que je prolongeais son baiser. « J’te le promet… » Je reculais à peine mon visage, hochant doucement la tête de haut en bas en signe d'approbation, mes doigts caressant doucement la peau de son cou. Je reposais mon front contre le sien en fermant les yeux, soufflant doucement « Je sais que j'me répète, mais ... Je t'aime. Tellement ... J'pensais pas que ca existait d'aimer autant une seule et même personne .. » Je me pinçais la lèvre timidement.

❝Don’t you want me, baby ?❞

De l’entendre me dire qu’elle n’avait jamais envie de me perdre, me donnait encore plus envie de me battre, pour que ça n’arrive jamais. Encore plus envie d’arrêter toutes mes conneries une bonne fois pour toute. C’est clair, que j’avais fini tout ça uniquement pour elle, puisque avant de la rencontrer, j’avais pris la décision de mettre fin à mes jours. Quand je repensais à ça, je me trouvais totalement dingue mais dans un sens, jamais je n’aurais cru pouvoir tomber amoureux à ce point. Après la mort d’Aurore, je m’étais juré de ne plus jamais retomber amoureux, et je pensais même, que ça n’arriverait plus jamais parce que après tout, l’amour, ça ne pouvait que se finir mal. Que ça soit à cause d’une rupture, mais aussi en se terminant par la mort de la personne qu’on aime. Mais j’avais fait une erreur en tirant un trait sur l’amour de cette manière, car ce qui était important, c’était les moments passés avec la personne qu’on aime, non ? « Toutes les chansons ont une fin, mais ça n’est pas une raison pour ne pas en apprécier la musique » Chaque moment passé avec elle, rendait ma vie un poil moins misérable, je pouvais me créer de nouveaux souvenirs mais cette fois, des souvenirs heureux. Et ça, ça avait une valeur incontestable.

Sa main sur ma joue, était délicieuse : combien est-ce que je pourrais donner, pour pourvoir vivre ça toute ma vie ? Aller au travail, tous les jours, et rentrer à la maison, après une dure journée de travail, voir même une dure nuit car les gardes de nuits seraient probablement nombreuses, en sachant qu’elle serait là, et que je me coucherais à ses côtés. C’est bête, quand on pense que quelques mois plus tôt, j’étais à la limite du suicide et que, aujourd’hui, j’arrivais à me projeter dans l’avenir de cette manière. Je lui promis que je ne pourrais jamais la laisser, et j’étais sincère : je n’étais plus rien sans elle. Ou du moins, je n’étais plus Jude, le gars bien qui souris et qui essaie de s’en sortir. Je ne quittais pas mon regard de son visage, observant chacun de ses traits dans le moindre détails. Elle était tellement belle, jamais je n’aurais pu imaginer intéresser une fille comme Roxanna, oh ça non, jamais. Et pourtant elle était là, elle m’aimait, et elle me faisait confiance. Assez confiance pour se confier à moi, et me donner tout l’amour qu’elle avait à donner. « Je sais que j'me répète, mais ... Je t'aime. Tellement ... J'pensais pas que ca existait d'aimer autant une seule et même personne .. » Un sourire se dessina immédiatement sur mon visage, mon cœur se remettant, étrangement, à battre à toute allure. J’avais l’impression d’être un gosse, un adolescent qui venait d’entendre son premier je t’aime. Je déposais doucement, et calmement mes lèvres contre les siennes, resserrant mon étreinte autour de la jeune femme avant de murmurer, « J’ai jamais autant aimé quelqu’un comme j’t’aime Roxanna et… » je me pinçais la lèvre, baissant les yeux timidement, « …tu peux pas savoir à quel point ça me fait peur, parce que jamais je pourrais supporter de te perdre… »

The greatest happiness of life is the conviction that we are loved; loved for ourselves, or rather, loved in spite of ourselves.
- Victor Hugo -

Auparavant, j'ai toujours voulu rester autonome, prendre uniquement soin de moi même sans me soucier de ce que les autres pouvaient penser. Tout cela a duré durant ma première année à Harvard surtout. Après il y a eu Billie, Apple .. Damen, Soliman aussi. Mais surtout, Jude. Il a bouleversé ma notion du verbe aimer, et par la même occasion tous mes principes, tous mes fondements. Je ne vivais aujourd'hui que dans le but de le faire sourire, de le savoir heureux. Quand je savais tout ce qu'il avait vécu, la maladie, la perte de ses proches, l'enfer de la drogue dans lequel il était tombé progressivement .. Je voulais qu'il éclipse tout ça de ses pensées, et que désormais, il ne voie plus que le bon côté des choses. Ma main qui caressait son dos, passa doucement le long de la cicatrice qu'il avait eu étant enfant. Je lui disais alors, sincèrement, combien je l'aime, et sa façon de sourire en coin, me faisait frissonner et rougir instantanément. Un sourire timide prit place sur mes lèvres alors que Jude approchait son visage du mien, posant doucement ses lèvres contre les miennes. Je fermais les yeux un instant, profitant de son étreinte, et l'écoutant murmurer : « J’ai jamais autant aimé quelqu’un comme j’t’aime Roxanna et… » j'ouvrais les yeux en l'entendant mettre sa phrase en suspens, attendant la suite, intriguée. Jude baissa la tête. « …tu peux pas savoir à quel point ça me fait peur, parce que jamais je pourrais supporter de te perdre… » Je fronçais légèrement les sourcils, et me séparait doucement de notre étreinte, attrapant une partie des draps pour les mettre autour de ma taille alors que je me mettais sur mes genoux. J'attrapais délicatement la main de Jude dans la mienne, entrelaçant nos doigts, tandis que mon autre main libre redressait son visage dans ma direction. Je caressais à nouveau sa joue, sa lèvre inférieure du bout du pouce, détaillant le moindre de ses traits dans l'obscurité. Alors, je murmurais avec un sourire doux « Jude Nolan Montgomery .. Tu pourras jamais me perdre ... Je suis plus collante que la meilleure des glues ! » J'émis un rire léger, portant sa main à mes lèvres, déposant un baiser sur le dos de celle ci avant de continuer « Et avant tout, je t'aime. Et je laisserais ma place à aucune autre. »

❝Don’t you want me, baby ?❞

Si j’avais cru avoir aimé Aurore comme pas possible, c’était bien différent avec Roxanna. C’était même complètement différent avec elle. Je ne savais pas trop si c’était parce que nous étions plus vieux, et donc, plus matures ou alors si c’était parce que Roxanna, m’avait accepté comme j’étais, avec le passé douloureux que j’ai eu (Aurore, en faisant parti) sans me juger, sans vouloir me changer. Elle m’avait donné envie de changer sans même me l’avoir demandé. Au risque de me répéter, Roxanna et moi nous étions vraiment bien trouvés, car je n’étais pas le seul, à avoir des problèmes dans notre couple, Roxanna aussi avait un passé lourd, et chacun de ses sourires, étaient également une vraie victoire. Et même après trois mois de relation, j’avais toujours, horriblement peur de la perdre et ça c’était beaucoup reflété quand la jeune femme était partie en Arizona après son agression. Quand je n’ai plus eu de nouvelle d’elle pendant plusieurs jours, j’avais commencé à paniquer, et pas qu’un peu. L’idée qu’elle disparaisse, un jour de ma vie, m’était complètement insupportable. Je savais très bien que Roxanna n’aimait pas que je pense que je puisse la perdre un jour, mais ça avait été plus fort que moi, et l’épisode des semaines précédentes los de son départ pour Phoenix n’avait fait qu’accroitre cette peur. Fronçant légèrement les sourcils, elle se redressa, enroulant le draps autour d’elle pour s’asseoir sur les genoux, face à moi. Je la regardais faire en souriant, serrant un peu plus ses doigts avec les miens et je fermais immédiatement les yeux au contact de sa main libre sur ma joue, riant un peu alors que son pouce passait sur ma lèvre inférieure, me faisant frissonner. « Jude Nolan Montgomery .. Tu pourras jamais me perdre ... Je suis plus collante que la meilleure des glues ! » Un sourire s’étira sur mes lèves en l’entendant m’appeler ainsi, ouvrant les yeux pour la regarder. La meilleure des glues ? Super, je n’allais pas m’en plaindre, vraiment. « Et avant tout, je t'aime. Et je laisserais ma place à aucune autre. » Je la regardais embrasser le dos de ma main, me redressant légèrement en m’appuyant sur mon coude. J’haussais alors les épaules, en continuant de me redresser pour être assis pour être à sa hauteur, m’appuyant sur une main sur le matelas, gardant ma main fermement dans la sienne. « Je ne compte pas laisser ta place à une autre, crois-moi » Je me pinçais la lèvre et j’approchais mes lèvres des siennes pour l’embrasser rapidement et tendrement. Je gardais mon visage près du sien, ajoutant doucement, « Bon...c’était une bonne idée de venir ici, non ? J’aime bien New-York… »

The greatest happiness of life is the conviction that we are loved; loved for ourselves, or rather, loved in spite of ourselves.
- Victor Hugo -

Et dire qu'il y a trois mois encore je le connaissais juste de nom, comme étant le "Mather meilleur ami d'Apple"... Les choses ont tellement changé en si peu de temps, que je me perdais presque. J'ai ceci dit trouvé en Jude mon repère, un peu comme un phare pour les pêcheurs de nuit. Dès que je me sentais mal, que j'avais besoin de réconfort, je savais que Jude pouvait me comprendre, ayant également traversé de nombreuses épreuves par le passé. De ce fait nous étions semblables, mais également radicalement opposés puisque je n'ai absolument pas eu la même suite d'évènements tragiques que lui. Néanmoins, nous nous étions bien trouvés. Mon optimisme et ma façon d'aller de l'avant quoi qu'il arrive, l'avaient aidé à faire de même et à se débarrasser de la drogue une bonne fois pour toutes. De mon côté, c'est surtout il y a une semaine et quelques, que j'ai eu le plus besoin de lui. Si je suis capable d'aller de l'avant, je suis en revanche d'une fragilité émotionnelle extrême. Avoir tué notre agresseur à moi et Billie m'avait totalement chamboulée, et si Jude ne s'était pas obstiné à me retrouver jusqu'en Arizona, aujourd'hui j'aurais sans aucun doute passé l'arme à gauche. C'est comme ça entre lui et moi, c'était comme si d'une certaine façon, nous nous tenions mutuellement en vie. Je me redressais pour dire à Jude que je ne voudrais laisser ma place à personne, alors qu'il tournait la tête pour me regarder. Progressivement, mon petit ami se redressa, s'appuyant sur un coude avant de s'assoir à son tour, à ma hauteur. Je ne lâchais pas sa main pour autant, caressant sa paume du bout du pouce. « Je ne compte pas laisser ta place à une autre, crois-moi » Je fis un nouveau sourire, accueillant ses lèvres contre les miennes sans y opposer la moindre résistance. « Bon...c’était une bonne idée de venir ici, non ? J’aime bien New-York… » murmura alors Jude après avoir légèrement reculé son visage. Je serrais sa main, hochant vivement la tête après avoir souris. « Une excellente idée chéri ... Encore merci ... » Je posais mon front contre le sien, et je fermais les yeux avant de poursuivre dans un souffle : « Cette ville est magique ... Cette journée était magique .. Tout simplement.. »

❝Don’t you want me, baby ?❞

Moi qui avait dit aimer Paris, ou même parler à Roxanna de mes envies de déménager au soleil à Cancun, que ça soit dans le sud du pays ou carrément à l’étranger, aujourd’hui, j’avais totalement adopté New-York, et je me demandais comment je n’avais pas pu y venir plus tôt. C’est vrai, New-York était totalement à mon image, toujours en train de bouger. J’adorais cette ambiance, tous ses gens dans la rue, la circulation que l’on entend dehors. Ca nous donne l’impression, de ne pas être totalement seul. Et ça, à n’importe quelle heure du jour, mais aussi – ou même encore plus ? – de la nuit, chose que je trouvais extraordinaire. Et franchement, si aujourd’hui, j’avais le choix de partir de Cambridge, je crois que New-York serait dans mes options. Mais de toute façon, je pouvais aller n’importe où, j’avais l’impression que c’était parfait si Roxanna était avec moi. Même si demain, elle me dirait qu’elle emménage en Afrique, en plein milieu d’un désert, je la suivrais. C’est vrai, il n’y avait pas grand-chose qui me retenait ici, et la seule, qui avait su me garder envie alors que j’étais au fond du gouffre, c’était elle. On pourrait peut-être me penser fou, de voir les choses comme ça, d’être aussi attaché à une personne, mais pourtant je l’étais. J’étais fou amoureux de cette fille, qui se tenait devant moi, et qui me fit légèrement frissonner alors qu’elle caressait le dos de ma main avec son pouce, calmement. Je lui dis que je ne laisserais ma place à aucune autre, et j’étais sincère. Sérieusement, ma vie ne rimait à rien sans Roxanna, et je n’avais pas envie qu’elle rime à quelque chose sans elle. « Une excellente idée chéri ... Encore merci ... » Je fermais les yeux après avoir souris, sentant son front se poser contre le mien doucement. J’haussais les épaules et je murmurais, « Me remercie pas… » Je souris à nouveau et j’ouvrais les yeux pour pouvoir la regarder alors que son visage n’était qu’à quelques millimètres du mien. « Cette ville est magique ... Cette journée était magique .. Tout simplement.. » j’hochais la tête positivement et je me décollais un peu d’elle pour me rallonger sous les draps, attirant ma petite amie avec moi en passant mes deux bras autour d’elle. Je soupirais légèrement, la fatigue me gagnait petit à petit. « On en passera d’autres comme celle-là… » Je baissais un peu la tête pour embrasser son front et je fermais les yeux une nouvelle fois, afin de m’endormir enfin.

FIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN