The greatest happiness of life is the conviction that we are loved; loved for ourselves, or rather, loved in spite of ourselves.
- Victor Hugo -

S'il pensait que j'allais craquer, il avait tort. A deal is a deal. Et je ne serais certainement pas celle qui rendrais les armes. Jude sembla de nouveau surpris lorsque je le plaquais contre la paroi opposée de la cabine, déboutonnant sa chemise jusqu'à l'ouvrir totalement. En revanche, loin de là l'idée de m'arrêter dans mon élan, il glissa ses lèvres dans mon cou, et ses mains au niveau de mes fesses, me faisant souffler sous la chaleur de l'instant. Je sentis ses mains rechercher l'ouverture de ma robe, mais il ne la trouva pas, tout simplement parce qu'il n'y en avait pas. Système D, il décida de s'employer à une autre méthode en relevant ma robe jusqu'à mes hanches, me faisant totalement frissonner. « Mh…tu as conscience que des gens pourraient passer ? » me souffla-t-il, toujours avec cette lueur joueuse dans le regard. Je hochais doucement la tête, posant délicatement mon index sur ses lèvres. « Quand on entendra quelqu'un arriver et pousser la porte, on aura juste à se taire ... » murmurais-je non sans mal, alors que Jude avait pris d'assaut la peau de mon cou, jusqu'à taquiner doucement la peau de mon oreille du bout des lèvres. Je faisais glisser sa chemise le long de ses épaules doucement, posant mes mains dans le bas de son dos, et je retournait loger mon visage dans son cou, l'embrassant de part et d'autres, jusqu'à ses lèvres. Je reculais alors l'espace d'un instant, pour murmurer avec un petit air de défi :« Monsieur commencerait-il à remettre en question la chose ..? » Je disais cela tout en passant mes mains doucement le long de son torse, descendant jusqu'à son bas ventre que je caressais du bout des doigts sans lâcher son regard. Les choses étaient parties pour rester ainsi, et aucun de nous deux ne semblait motivé pour rendre les armes.

❝Don’t you want me, baby ?❞

Un frisson me parcourut le corps tout entier en sentant son index contre mes lèvres de cette façon. Je ne sais pas trop si c’est l’alcool qui faisait cet effet, mais le moindre petit geste de la jeune femme ne faisait qu’augmenter la température, ça en devenait presque perturbant. Nous étions là, dans les toilettes pour hommes d’un bar à New-York, à la limite de céder à nos pulsions. Ce qui, je dois bien l’avouer, rendait les choses encore plus…excitantes ? Le fait de jouer un peu avec elle, de la faire hésiter à savoir si elle voulait vraiment faire ça, n’était pas du tout pour qu’elle revienne en arrière, oh non. Je voulais, au contraire, qu’elle ait horriblement envie de me montrer que j’avais tort. « Quand on entendra quelqu'un arriver et pousser la porte, on aura juste à se taire ... » Je souris, et j’enfouis mon visage dans son cou pour titiller la peau de son cou, j’avais l’impression que sa peau était brûlante, et ses lèvres qui glissèrent à son tour dans mon cou, me rendaient complètement dingue. Je la laissais tomber ma chemise à terre sans même me préoccuper que quelqu’un pourrait la voir et je serais mes doigts sur elle, l’agrippant comme je pouvais comme si j’avais peur qu’elle s’échappe. « Monsieur commencerait-il à remettre en question la chose ..? », me demanda-t-elle dans un murmure, avec ce petit air de défi dans le regard. Je me pinçais la lèvre et j’approchais mes lèvres pour l’embrasser avec ardeur, séparant soudainement nos lèvres pour lâcher un soupir en sentant ses caresses à mon bas ventre, du bout des doigts. J’hochais la tête négativement et j’ouvrais les yeux pour la regarder, mon cœur battait à une vitesse incroyable. « Jamais de la vie… », soufflais-je en descendant à nouveau mes mains à ses fesses, pour jouer avec l’élastique de son sous-vêtement. Je lui adressait un petit sourire malin et je la fis à nouveau reculer contre la paroi derrière elle. J’attrapais une de ses mains dans la mienne, que je posais près de son visage contre la paroi du mur, la laissant à ma merci, glissant ma main libre à son entre jambe pour la caresser, collant mon corps au sien alors que j’attrapais ses lèvres une nouvelle fois, murmurant entre deux souffles, « Tu sais…j’comprendrais qu’tu veuilles faire machine arrière… » Je me pinçais la lèvre, je n’avais pas pu m’empêcher de lui sortir ça, encore une fois, je voulais la taquiner, la provoquer, jouer.