Je ne laissais rien paraître lorsqu'elle me dit qu'elle en avait bien profiter. Je ne veux pas montrer que le fait qu'elle en est profiter me touche. C'est moi qui lui propose qu'on soit ami et c'est moi qui serait soit disant jaloux, parce qu'elle a profité de son Spring Break. Après tout, elle n'a rien précisé là dessus. Avait-elle fait connaissance avec d'autres garçons ou pas ? J'en ai aucune idée. " Voilà t'as tout compris Chrissy. " Répondis-je en rigolant. " Vu mon état j'étais persuadé d'être dans ma chambre et le fait que la porte ne s'ouvre pas, ne m'a pas perturbé. " Répondis-je en rigolant. C'est vrai qu'en y repensant, la situation était bien marrante. Mais bon même en y pensant j'étais amusé de repenser à la situation. " Donc aucun défi ? Moi j'en ai pas reçu de nouveau, mais bon ils vont bien finir par t'en donner, t'inquiète pas. Tient moi au courant quand même. " En effet, si elle a un défi concernant une personne, j'ai bien envie de l'aider, comme elle m'avait aidé pour le mien.

Enorme. C'était le genre de mot qui te faisait flipper. Parce qu'il y avait beaucoup trop de rumeur sur les bizutages et t'avais pas tellement envie qu'il t'arrive un truc totalement fou. Mais quelque part, tu ne te faisais pas trop de souci non plus. Après tout, c'était les Quincy. Et la Quincy House regroupait les gens les plus gentils et inoffensif du campus. C'était pas eux qui te ferait d'énorme crasse. Du moins t'essayais de te conforter dans cette idée. « T'inquiète pas pour ça, tu me le dois bien de toute façon. » C'était quand même cool de savoir que j'avais quelqu'un qui pourrait m'aider. Au moins, je n'aurais pas à chercher pendant des heures et des heures si mon défi était à faire sur quelqu'un. Je reprenais une gorgée de mon thé balançant mes jambes d'avant en arrière jusqu'à ce que celles ci viennent frôler les siennes et aussitôt, un frisson étrange me parcourut et le rouge me monta au joue. « Oh pardon. »

J'avoue c'est bizarre qu'elle n'ai toujours rien eu comme défi, mais bon ils ne vont pas lui demander de choses énormes. A la base, c'est tout de même pour s'amuser, enfin moi je le prenais comme ça. Je prenais mes défis à la rigolade, et puis bon c'était des défis faciles que j'avais eu à faire, et ça m'a permit de faire la connaissance de Chrissy, que j'avais embrassé. " Oui c'est vrai. " Répondis-je en souriant. Elle m'avait aidé, alors je devais en faire de même avec elle, et puis franchement ça ne me dérangeait en aucun cas. On est ami après tout, non ? Je lui souris, alors que je viens ensuite à sentir ses jambes frôler les miennes et directement elle rougis pour pouvoir s'excuser. " Hé mais c'est rien Chrissy. " Rigolais-je en souriant. Je remarque qu'elle a terminé sa boisson tout comme moi. " Ca te dis qu'on bouge ? " Proposais-je finalement.

C'était bête de réagir comme ça et de rougir pour si peu mais j'avais toujours eu tendance à réagir un peu excessivement. Et je rougissais pour un oui ou pour un non. Cela devenait presque une habitude quand on me côtoyée. Je souriais tout de même quand il me disait que ce n'était rien. « Ouais carrément. » J'avais bien besoin de prendre l'air et je ne me faisais pas prier pour ramasser mon sac et me lever me dirigeant directement vers la sortie. « La prochaine fois, c'est moi qui t'invite. » Après tout, on était pas en couple et y avait aucune raison qu'il paie mes consommations. Je pouvais très bien y subvenir moi même et j'avais horreur qu'on paie pour moi la plupart du temps. « Tu veux faire quoi ? » Je ne savais pas vraiment s'il avait une idée en tête ou s'il voulait simplement marcher dans la rue en discutant. Je sortis mon téléphone qui venait juste de vibrer et regarder l'expéditeur avant de répondre rapidement. « Je suis finalement libre plus longtemps que prévu. Milan a un empêchement. »

Elle n'avait aucune raison de rougir, ce n'était qu'un frôlement de jambes, rien de bien grave ou d'intime. Je viens à mon tour de me lever, récupérant ma veste, et je souris amusé lorsqu'elle me dit que la prochaine fois c'est elle qui invite. " Comment tu voudras. " Je rigole légèrement, pour ensuite sortir du café et j'avoue que je ne savais pas réellement quoi faire. Je viens alors à réfléchir à ce qu'on pouvait faire, jusqu'à ce qu'elle m'annonce que finalement Milan a un empêchement et qu'elle est libre plus longtemps. Je souris directement en apprenant cela. " Non pas plus longtemps, toute la soirée. " Répondis-je en souriant, alors que je passe mon bras autour de ses épaules, pour commencer à marcher, directement du centre ville. " On peut aller faire un tour en ville, je dois me racheter quelques fringues, enfin sauf si ça te dérange, sinon on se balade, et on peut finir par se faire un cinéma ? " Ce n'était que de spropositions à vrai dire. J'espérais qu'elle accepte tout de même.

Quelque part, le fait que Milan annule au dernier moment ne me dérangeais pas plus que ça. Cela me permettait de passer plus de temps avec Andrea et même si j'étais légèrement déçu pour certaine chose, j'aimais bien cette idée. « Toute la soirée ? Tu peux déjà plus te passer de moi, c'est mignon. » Je lui mettais un léger coup dans l'épaule avant de rire. J'avais vraiment du mal à le cerner. Du mal à cerner ce qu'il voulait mais fallait bien que je m'en accommode. Je sentais son bras venir se poser sur mon épaule et même si je savais que j'aurais du le repousser pour garder certaine limite je ne pouvais m'empêcher de sourire me collant un peu plus à lui. « Tu sais que normalement c'est les filles qui entraînent les garçons dans les magasins. Pas le contraire. » Je le taquinais une fois de plus et la perspective de faire les magasins avec lui ne me dérangeait pas le moins du monde. « Aucun problème, je serais ta styliste. » Un sourire joueur se dressa sur mes lèvres et j'imaginais déjà ce que le résultat pourrait donner si je l'habillais de la tête au pied. « Va pour le cinéma après tant que c'est pas un film d'horreur avec plein de sang. »

Et oui je ne peux pas me passer d'elle désormais, mais bon j'ai envie de passer du temps avec elle maintenant que nous nous sommes retrouvés en quelque sorte. J'espère qu'on arrivera à être amis, je l'espère sincèrement du moins. J'avais passé mon bras autour de ses épaules en souriant, lui proposant une séance shopping avec moi. " Profite en je ne dirais pas ça tous les jours et puis au moins j'aurais les conseils d'une filles. " C'est toujours bon à prendre tout de même, un avis féminin, et puis je suis sûr qu'elle sera d'un bon avis me concernant. " Mademoiselle a peur devant ces films ? " Demandais-je en lui souriant amusé. " Aller on y va. " Je lui souris, laissant mon bras autour de ses épaules, pour commencer à m'avancer vers le centre ville. Une fois sur place, je rentre directement dans le magasin dans lequel je vais en général. " Madame la styliste, t'as le choix. " Je lui proposaos en effet de me choisir des vêtements.

Autant dire que les films d'épouvante, c'était pas vraiment ma tasse de thé. Voir pas du tout même. Je détestais regarder ça et la plupart du temps je cachais mon visage, sursautant au moindre bruit et allant même jusqu'à hurler quand la moindre action se passer. En fait, ça me terrorisée. D'ailleurs, il n'était pas rare qu'après un film comme ça, je fasse des cauchemars pendant des nuits et des nuits comme s'il m'avait profondément affectée. En conclusion, valait mieux pas tenter de me faire regarder pareil. Mais pour ne pas paraître tel une enfant et surtout pour palier à la remarque taquine d'Andrea je répondais simplement : « Non, je les trouves juste sans aucun intérêt. » On continuait de marcher jusqu'au centre ville et je suivais Andrea dans la boutique qu'il choisissait. Un truc de mec quoi. Et je jetais rapidement un coup d'oeil aux quelques portiques avant qu'il ne sollicite mon aide. « Faut pas me dire un truc pareil. » Je lui adressais un sourire moqueur et commençait à parcourir les rayons attrapant tout ce qui était sobre et à la mode en même temps. Et bien rapidement, une pile de vêtement joncha mes bras et je finis par les lui tendre le poussant vers les cabines d'essayage. « A toi de jouer le mannequin. »

Elle trouve les films d'horreur sans intérêt ? Oui je dirais plutôt qu'elle a peur de ce genre de films. Mais bon je ne suis pas fan des films d'horreur aussi. Je préfère largement tout ce qui est action ou science fiction. Finalement je l'emmène dans un magasin de fringue, celui dans lequel je venais toujours quand j'en avais besoin. Je lui demande alors d'être ma styliste. Je lui faisais confiance là dessus, il n'y a aucun doute. " Je dois être fou alors. " Répondis-je en souriant amusé, alors que je la voyais déjà parcourir les rayons pour me trouver différentes choses. Je vois son bras bien remplis. Et bien, je ne pensais pas qu'elle serait autant dans son rôle à vrai dire. Elle vient ensuite à tout me tendre pour me pousser dans une cabine. Je rigole pour ensuite fermer la cabine, et regarder tout ce qu'elle m'avait pris. Bon une bonne chose, elle a bien choisit. Je souris pour ensuite me déshabiller et enfiler une première tenue. Je me regarde dans le miroir de ma cabine, pour ensuite sortir de celle-ci et me retrouver face à Chrissy. " Alors madame la styliste ? Comment vous me trouvez ? " Demandais-je en rigolant légèrement.

Je m'asseyais sur un des poufs se tenant non loin de la cabine et attendait qu'Andrea commence ces essayages. Et pendant c'est quelques minutes, je me laissais envahir par mes pensées ressassant tout ce qui c'était passé avec lui. Non pas qu'il y ait eu beaucoup de moment mais, fallait bien avouer que pour ceux déjà passés, ils avaient été plutôt.. Riche en émotion. Et il pouvait dire ce qu'il voulait, il pouvait faire ce qu'il voulait, ça ne changerait pas le fait qu'il y avait bel et bien quelque chose. Quelque chose de plus fort qu'une simple attirance. J'en étais persuadée. Il fallait juste peut être un peu de temps pour qu'il ouvre les yeux. Je poussais un soupir et sursautais en entendant ça voix avant de le regarder. Il était carrément parfait comme ça et ça donnait l'impression que la tenue avait été faite exprès pour lui. « Tout simplement parfait. T'es canon comme ça chaton. » Je me levais et m'approchais de lui pour remettre correctement le col de son polo. « Absolument parfait. T'a l'obligation d'acheter ça, ok ? »