J'oubliais totalement la situation dans laquelle nous étions tout à l'heure, à nous disputer, j'oubliais la panne de courant, j'oubliais mes soucis, je m'abandonnais littéralement aux bras de Demyan. Me collant doucement contre lui à nouveau, ce dernier répondit avec un sourire: "J'aime quand tu m'appelle comme ça." tout en m'enlaçant. Je souriais d'avantage, amusée, caressant son nez avec le mien en répétant presque dans un souffle un nouveau « Chef » amusé. Je récupérais ses lèvres, collée contre lui, ses mains venant subtilement me faire comprendre que j'avais encore un bout de tissu en trop sur le corps. J'allais me redresser pour virer moi-même l'intrus, mais Demyan nous fit rouler à nouveau pour que je me retrouve sur le dos, et lui au dessus de moi à nouveau. Le fixant silencieusement, je rattrapais ses lèvres jusqu'à ce qu'il retourne à l'assaut de mon boxer en dentelle, je pinçais les lèvres en souriant alors, relevant docilement mes jambes pour aider Demyan à me dénuder entièrement, sans pour autant le quitter du regard. Je frissonnais légèrement au contact de sa main qui parcourait doucement mon corps, ma jambe, mon ventre, remontant jusqu'à mon visage.. Il avait une façon de me regarder que je n'avais pas vu depuis très longtemps chez un homme. De mon côté, je portais une de mes mains à sa joue, que je caressais doucement, du bout des doigts, l'écoutant me murmurer un: "Tu es sublime..." électrifiant, auquel je répondis presque dans un souffle avant qu'il ne capture mes lèvres « Juste pour toi... » Oui, ce soir je n'étais qu'à lui, rien que pour lui, je ne voulais exister aux yeux de personne d'autre. Je l'embrassais alors, me collant à nouveau contre lui, pendant que mes mains allaient descendre le long de son corps à la recherche du dernier élément qui séparait nos peaux. Sans lui demander son avis, je passais mes mains sous le tissu de son bas, le baissant autant que possible même en étant allongée, et je profitais de la liberté de mes mains pour faire monter encore la température d'un cran avec quelques caresses bien placées, de plus en plus bouillante et impatiente.