presque huit heure du matin quand t'arrives sur ton lieu d'travail, première fois depuis presque deux ans, rapidement tu déposes tes affaires dans ton casier, troquant ta tenue de ville pour ta blouse d'infirmière. un bout d'temps que tu l'as pas enfilée, ça fait tout bizarre. certaines têtes que tu n'connais pas autour de toi, te salue comme si t'étais la nouvelle, sourires échangés, jusqu'à croiser d'autre que tu connais. évidemment ça suscite des réactions ton retour, certains te bombardent de questions, d'autres t'envoient des signes de la main ainsi que de francs sourire. finalement, ça fait du bien de revenir chez soi.
dans la salle de tri des urgences, tu retrouves tes anciens collègues, amis, puis tu te présentes aux nouvelles recrues. ça t'fais bizarre tout autant que plaisir. autour de vous, rien a changé, toujours les mêmes galères, le même genre de patient. il paraît que c'est plutôt calme aujourd'hui.
affectée au circuit long, tu rejoins ton poste avec l'infirmière de la nuit pour avoir une relève, prendre la suite dans la continuité des soins.
coucou rapide de la main devant le bureaux des médecins ou de nouveaux internes sembles afférés à leurs tâches. une fois la relève terminée, tu remarques un des chirurgiens que tu connais depuis quelques années passer la porte d'un des boxs du circuit où tu es affectée.
tiens salut docteur knight ! que tu lâches avec ton éternel sourire. beaucoup de chose ont changés depuis ton départ, pourtant t'es toujours aussi souriante. fait parti de toi, ne l'abandonnera jamais. c'est en syrie que tu en as vu le plus bel effet, dans la misère, il faisait rayonner les enfants. pour eux, comme une lueur d'espoir dans le brouillard.