Pour le coup et malgré un bon travail d'équipe - comme pour les autres épreuves - on avance petitement mais sûrement. Histoire de compléter les moqueries toutes pétées que l'on se balance juste pour la beauté de la chose, je me mets à chantonner, tel le grand couillon je suis : quand t'es dans le déseeeert depuis trop longteeeemps nan nan nan ! Le pire c'est qu'on ne peut même pas dire que le soleil nous a cramé la trombine, il ne fait pas des chaleurs insupportables... à croire que nous soyons définitivement des causes perdues.

Sheng realise sa betise et toi, t'es maintenant mort de rire alors que Bohême se met à chantonner. Un qui cherche des voitures en plein désert et l autre qui tente d invoquer la pluie... "Attendez je dois reprendre mon souffle " Forcement a rire comme un con en marchand... Je pose mon regard sur Haiwee un peu désespéré espérant qu'elle pourrait sauver l'honneur de notre équipe.

29/35 km

Et pourtant j'aurais juré avoir vu quelque chose au loin mais visiblement, il n'y a plus rien. Il est peut-être temps de boire moi aussi et j'en ai l'opportunité quand Bo se met à chanter et Gal qui demande à s’arrêter un bref instant. L'idée n'est pas pour me déplaire mais sous le soleil j'ai du mal à résister, un peu comme bon nombre de participants. Mon fief à moi c'est la foret et jamais je n'en démordrais. Haiwee traine un peu la patte aussi et pour sûr ça doit la changer des ses montagnes enneigées et des prairies verdoyantes de sa réserve où nous avons projets de retourner d'ici la fin de l'été. " Je tuerais pour voir l'une de ces caravanes de bédouins," pour gouter un bref moment à leur hospitalité.

29/35km

On doit être les seuls à se marrer au bord d'une route quasi déserte et à devoir de ce faire picoler de la flotte toutes les cinq secondes. J'ai beau essayer de ne pas gaspiller d'eau, j'avoue avoir descendu pas mal ma propre réserve. On n'est pas payés cher mais au moins on s'marre ! que je lance après une énième micro gorgée. Moi même une calèche ça m'irait... on invente quand la téléportation déjà ?

On fatigue, on avance moins vite et on fait de plus en plus de pause pour boire ou simplement reprendre son souffle. " Une fois fini je serais a la piscine ! " Parce que la chaleur qui n est pas si chaude mais elle devient insupportable... Et heureusement qu'on a une grosse réserve d'eau, mais le soucis a boire autant et ve meme si on transpirt a fond, c'est le besoin de pisser. "Je vais liberer l'oiseau. " Lances tu alors pour faire comprendre au gars que tu vas te vidanger et ne pas user de terme trop cru devant la demoiselle qui vous accompagne.

31/35 km