with @Jaysaël S-Castellan & @Kristofer Vermeer
warning : bagarre.
05.07.23 parking de la fac.

D’accord, Oli lui avait interdit. D’accord, il lui avait promis de ne rien faire. D’accord, ça ne le concernait pas et n’était pas sensé s’impliquer dans une histoire qui n’était pas la sienne. D’accord, il était tout de même assez mal placé pour réagir de cette manière. D’accord, grâce à Percy, il était moins sanguin. Mais l’état dans lequel il avait découvert son ami, couplé avec le fait qu’il avait appris la relation entre Jacob et Wade, faisait bouillonner son sang et il avait besoin de l’expulser. Alors un rendez-vous avait été donné. Les poings s’étaient serrés. Et Kitt attendait patiemment que celui qui avait non seulement osé tromper son meilleur ami mais en plus lui fait un enfant dans le dos rapplique.

Je sais pas ce qu'il me veut Kristofer, un rendez-vous donné comme ça sans raison, sans explication... J'ai pas forcément chercher plus loin peut-être me féliciter pour mon nouveau poste parce qu'à partir de septembre prochain, je serais enfin professeur et plus assistant et l'information circule déjà bien maintenant. Promotion qui tombe. Mais quand j'arrive sur le parking, ma petite valisette en main et l'observe un instant, je constate assez aisément ses traits agacées, son allure de lion en cage près à bondir sur la moindre proie qui s'approche et probablement que la proie, ce soir, c'est moi. Je prends une respiration et m'approche de l'homme en restant sur mes gardes. "Salut." Mine de rien, peut-être que je me trompe, il ne me semble pas du genre à faire d'esclandre de la sorte et il ne me semble pas avoir eu de soucis avec lui.

J'arque un sourcil en entendant ses paroles. "Pardon ?" Parce que moi, j'ai clairement pas prévu de me battre. Un, je n'ai pas envie de lui foutre la honte, deux, je n'ai pas envie de froisser inutilement mon costard. J'esquisse donc un mouvement de recule, déjà prêt à esquiver ou parer le coup qu'il pourrait chercher à me donner alors qu'encore il parle. "Si tu me disais ce que tu me reproches, je pourrais peut-être te réponde." Parce qu'aux dernières nouvelles, ouais, je suis encore bien capable de me regarder dans un miroir et sans aucun soucis même, donc non je comprends pas, peut-être que j'ai fait un mauvais truc sans m'en rendre compte, mais là, il doit alors éclairer un peu ma lanterne parce que je pige rien et je comprends pas son envie de se battre avec moi. "Donc, je te propose d'agir en adulte responsable et de parler plutôt que de te faire du mal." Parce que je n'ai aucun doute sur ma capacité à le retourner comme une crêpe même si je ne pratique plus trop les entrainements de combat, j'ai quand même grandit avec ça, été entrainé aussi pour un ancien job que j'occupais en parallèle de mes études. Comment dire que je suis sur et certain que si il savait tout mon passif, il ne chercherait pas à me cogner... Ou alors par masochisme pur, mais peut-être l'est-il... Enfin, si tant est qu'il sait déjà que je suis fils d'un militaire et que mon père à toujours voulu me voir suivre ses traces et m'a entrainé dès mon plus jeune âge et mon ancien job de garde du coeur de son altesse royal le prince Andrew Windsor.

"Non, je ne vois pas du tout." Parce que je ne me souviens pas avoir fait quelque chose contre lui, hormis être venu à sa soirée suite à son invitation. Avais-je fais quelque chose de mal ce soir là ? Hormis parler un peu avec mon ex, il ne e semblait pas. Avait-il eu l'impression que je lorgnais sur quelqu'un en particulier ? J'ai pourtant pas fait une chose comme ça. Clairement, j'ai beau fouiller, je ne trouves pas d'explication à son agression envers moi. Empoigné par Kristofer je tentes de garder mon sang froid alors qu'il réitère ses menaces en parlant d'une troisième personnes... Ce qui me fout encore plus dans le vague. "De quoi tu parles bordel ?!" Ma voix se fait plus forte, parce que clairement me faire menacer comme ça, manqué de me faire frapper sans que je sache réellement pourquoi, ça me gonfle. Heureusement que j'ai esquivé son coup de poing sinon, j'aurais été bon pour donner des explications à Maze, Elena ou ma voisine... Je me précipite alors vers lui alors qu'il se prend la voiture et attrape son bras pour le bloquer face contre le capot du véhicule avec une légère clef de bras. "Maintenant, tu me donnes des explications." J'exerce alors une pression un peu plus forte sur son bras pour lui faire comprendre qu'il y a pas d'échappatoire pour lui, que je ne le lâcherais pas tant qu'il ne m'aura pas donné une raison valable à son agissement.

"C'est le but en effet." Réppliquais-j d'un calme placide quand il se plaint de la douleur qu'il subit. M'agresser de la sorte sans même me donner des explications, comment dire que je n'allais pas rester sans rien dire et ce même si je ne comptais nullement le frapper, contrairement à lui. Intension clair de sa part, mais raison totalement floue... J'essaie de comprendre, de réfléchir de quoi il peut bien me parler, avoir à me reprocher, mais je vois rien du tout. Pas que je sois le mec le plus blanc sur terre, j'ai aussi mes casseroles que je traines, mais là, vis à vis de lui... Sauf qu'il me parle d'une tierce personne. Est-ce Electra qui l'envoi ? Je ne vois que cette solution... sauf que c'est un autre nom qui tombe. Oliver et je me crispe un peu. Je recule un peu, lâchant ma prise sur lui... Parce que je comprends maintenant ce qu'il se passe, ce qu'ils croient sur mon côté. "Tu parles sans savoir !" Parce que mes histoires de familles, il a pas besoin de les savoirs. "Elena, je l'ai adopté." L'informais-je alors. "Et celui qui a des choses à se repprocher entre Oliver et moi, c'est clairement Oliver !" Lui balancais-je alors plus fort que je ne le voulais. "C'est lui qui m'a planté comme un con !" Parce que putain, même après autant de temps, j'avais encore du mal à croire que le gars que j'imaginais comme l'amour de ma vie à l'époque m'avait abandonné de la sorte alors que pour lui j'avais été renié par mon père, l'homme dont j'ai toujours voulu la reconnaissance.

Puérilité bonjour, je me demande quel âge peut bien avoir l'homme que je maîtrise présentement. Réaction enfantine, propos débiles. Pourtant, je finis par le lâcher pour tenter de lui montrer ma bonne foi alors même qu'il m'insulte. Je soupire. "N'abuse pas de ma patience Vermeer." Lancais-je alors pour lui faire comprendre que je ne resterai pas clément de la sorte si il continue à me cherche des noises, si il continue à me provoquer. Le seul homme que je suis incapable de cogner, ce n'est pas lui, pour son plus grand malheur, et même si il est le pote de cette dite personne, je ne me priverais pas si il continue de jouer les coqs avec moi. J'ai jamais été le mec le plus patient du monde. Pourtant, il continue le crétin, ajoutant que je mens et que j'ai bien mérité de me faire larguer comme ça, du jour au lendemain sans raison... Je serres les dents, la mâchoire bien crispée alors que les jointures de mes doigts blanchissent aussi. Il touche là où ça fait mal. Je prends une profonde respiration pour tenter de rester calme et de ne pas lui écraser mon point en pleine figure. "Parce que justement, j'avais rien à me reprocher donc pas besoin de me justifier." Rétorquais-je à sa dernière attaque. La personne qui tente de s'expliquer trop vite, trop soudainement sans raison, elle est forcément coupable. "Et il était en droit de me poser la question au lieu d'aller pleurer auprès de toi et de me faire passer pour ce que je ne suis pas." Je suis pas certain d'accepter ça, de pardonner encore quelque chose de plus à mon ex, alors qu'il me fait une crasse du genre. C'est quoi cette pub qu'il me fait auprès des collègues ? Il a pas eu assez de briser ma vie de famille. il a aussi besoin de briser mes relations de travail ? "Oliver et toi, resté loin de moi à partir de maintenant. sinon, je me ferais une joie de te péter la gueule." Menace qui tombe pour lui, parce qu'Oliver au pire, tu lui renversera encore un café dessus, mais tu feras jamais rien pour le faire saigner ou pour lui faire du mal. Mots qui tombent aussi sous l'effet de la colère et des propos injustes que le brun tient à mon encontre...