je t'entends murmurer le mot "libre" et je pense que ça te rend nostalgique chose que je partage totalement. je ne me souciait pas de certaines choses avant parce que je n'étais qu'une simple adolescente. Maintenant je suis une adulte avec plus de responsabilités donc la liberté est assez loin derrière moi. ça marche je transmettrais ta carte sans soucis. je la range dans mon sac, tu m'en donnes d'autres et sur l'une il y a ton numéro de téléphone ça peut m'être très utile ça petit sourire sur les lèvres en rangeant la carte avant de terminer mon verre. je te propose ensuite de danser, cette fois-ci pas de verres à la main donc aucun risque de les faire tomber à terre. je te regarde vider d'une traite ton verre, déboutonner un peu ta chemise et tu démarre ton déhanché. souriee sur les lèvres je te regarde faire, je n'en rate pas une miettes. je viens de suite je descend de mon siège, je prends ta main pour aller sur la piste de danse et je commence aussi à me déhanché sensuellement, ça tombe bien la musique est également au rendez-vous. je me rapproche de toi tactile que je suis en posant mes bras autour de ton cou. tu vois moi aussi je sais bien faire les déhanché petit clin d'œil pour te taquiner.

Dire que la demoiselle en face de moi m'amuse n'est qu'un doux euphémisme. J'ai presque l'impression qu'elle joue de la situation, au moins autant que je m'en amuse, armé de toute la légèreté dont je suis capable. Quelques heures plus tôt, je n'aurais pas imaginé une seconde que cette soirée puisse se dérouler de la sorte. Utile, hein ? que je lui réponds sourire en coin, la défiant presque de s'en servir, de ce fameux numéro. Si cette jolie brune ne m'est jamais apparue comme timide, cela fait trop longtemps que je ne l'ai pas vraiment côtoyée, du moins suffisamment pour être certain de ce qu'elle fera de mon numéro personnel. Quand bien même le jetterait-t-elle une fois sorti d'ici... je n'en saurais rien et cela ne me déplaît pas. L'inconnu et le frisson sont mes deux moteurs, après tout. Pas mal en effet... que je murmure suavement à son oreille en laissant mes doigts longer ses côtes vers son cou, l'effleurant à peine, sans cesser ni de la contempler, ni d'effectuer mon propre déhanché ultra sensuel. Le reste du monde me paraît subitement flou, lointain. Et si je brise notre proximité, ce n'est que pour la faire se pencher sur un air plus caliente de la chanson, alors que nos bassins se frôlent. Lorsque je la remonte contre moi, mes lèvres effleurent alors sa joue. Je la touche sans vraiment la toucher. Une façon comme une autre de frustrer pour qu'elle en demande encore, sans imposer quoi que ce soit pour autant.

ouais utile au cas où un jour j'ai besoin de te contacter petit clin d'oeil en mettant ta carte avec ton numéro de téléphone au dos dans mon petit sac à main. je garde ça précieusement ça peut toujours me servir. on part ensuite sur la piste de danse pour se déhancher et ça m'amuse bien ce petit jeu entre nous. j'aime retrouver ça, je passe un bon moment. seulement pas mal ? tu risque de me vexer la je fais semblant de faire une moue boudeuse tout en continuant de me déhancher près de toi les mains autour de ton cou. je te regarde faire, tu te débrouilles parfaitement bien et tu me fais basculer au ryrhme de la musique. je sais que tu joues à un jeu dangereux en ce moment. je me rapproche plus de toi, je viens effleurer tes lèvres avec les miennes sans t'embrasser pour te dire c'est toi qui va devenir frustré à la fin de cette danse monsieur chatelain je te souris tout en passant une main dans ton dos me collant d'avantage à toi.

Tandis que je réponds à son clin d’œil par un autre, je la contemple ranger précieusement la carte dans son sac à main. C'est toujours aussi étrange pour moi que l'on puisse considérer avoir besoin de mon aide. Si j'y suis habitué dans un cadre plus professionnel, le penchant personnel est encore relativement inconnu pour moi, en dehors du cas de ma petite sœur Mia. Ah, tu es si facilement vexée ? Petite joueuse... que je lance pour la provoquer. Un long frisson coule le long de mon échine alors que ses lèvres ne font que frôler les miennes. Pour cette fois, je me laisse faire, et ne tente aucune réaction, mon esprit culotté cherchant à savoir jusqu'où elle est prête à aller. Après tout, nous ne nous sommes pas vus depuis des années... si j'ai changé, alors elle aussi, mathématiquement. J'ai une excellente résistante, Miss Rollins, et tu vas vite t'en apercevoir... D'un geste, je m'empare sensuellement de sa main pour la faire tourner et me coller à son dos, nos bassins continuant de se mouvoir l'un contre l'autre. D'un bras j'entoure son ventre plat, et de l'autre, du bout de mes doigts, je dessine ses formes, caressant très légèrement son cou, puis la naissance de sa poitrine, non sans descendre avec une lenteur tout à fait calculée. Mes lèvres frôlent son oreille, poursuivent leur chemin le long de sa mâchoire, afin d'atteindre son cou, contre lequel ma bouche sent son cœur battre. Qui est frustré de nous deux, là ? Brusquement, à nouveau, je cesse toute caresse, et me contente de poursuivre la danse sans la toucher outre mesure.

j'ai dis tu risques ce n'est pas encore le cas, mais oui tu connais mon côté impulsive je ne t'apprends rien à ce niveau la et je n'ai pas changer. corps collé l'un à l'autre je viens éffleurer tes lèvres avec les miennes. je n'aurais jamais cru que cette soirée allait prendre ce tournant la avec toi, mais même des années après on ne peut pas s'en empêcher finalement. je ne demande qu'à voir ça tu me fais tourner, mon dos collé à ton torse, tes mains sur ma peau je suis surprise des gestes mais ils sont plaisant à la fois. des frissons me parcourent légèrement le corps, tu sais comment faire tu es très doué. je sens la chaleur monter un peu plus dans mon corps surtout lorsque tu viens poser tes lèvres contre mon cou. aucune frustration de ma part menteuse. mais ça serait trop facile de l'avouer lorsque tu cesses toutes caresses pour reprendre une danse normale. je prends ta main pour me faire tourner et je me retrouve à nouveau face à toi. je te regarde dans les yeux fin sourire sur les lèvres et je viens passer ma main sur ta joue, j'effleure ta peau et je la descends dans ton cou pour ensuite la faire descendre jusqu'à venir la glisser en dessous de ton t-shirt pour toucher ton torse. toujours autant d'abdos à ce que je sens je murmure à ton oreille tout en posant mes lèvres sur ton lobe pour le mordre légèrement tout en descendant ma main au niveau de ta ceinture. je m'arrête ici en te regardant droit dans les yeux et en te faisant un petit clin d'œil.

Disons que je le connaissais que je murmure d'un ton taquin. Tout le monde change avec les années, tout le monde sans exception. De mon côté, je ne suis plus le jeune français avide de découvertes et qui était effrayé par la réaction de ses parents, malgré toutes les conneries faites dans le but d'attirer simplement leur attention. Désormais, j'avais effacé le mot peur de mon vocabulaire et libéré toute l'étendue de mon tempérament, que ce soit pour gagner une bataille juridique ou aider mon prochain, à commencer par ma petite sœur Mia. Les soirées comme celle-ci restent fondamentalement peu nombreuses. Je n'ai pas le temps de m'amouracher ni même la plus petite envie que ce soit le cas. Qui aimerait quelqu'un qui peut avoir des crises de démence sans prévenir ? Personne. D'ailleurs, l'une de mes mains se met à trembler légèrement alors que je m'occupe de raviver le feu qui brûle en Azur. A son contact, je joue la carte de la sensualité à fond les ballons, le peu d'alcool blindé de sucre que j'ai ingéré plutôt se mêlant désagréablement à l'équation. Pour l'heure, seuls les tremblements de ma main droite sont légèrement visibles, mais pas assez pour quelqu'un ne connaissant pas ma situation. Pour donner le change, je m'occupe d'ôter ma chemise déjà ouverte, sans cesser de danser, afin d'entourer nos deux corps ensemble. Ma marque de fabrique que je lance, cabotin comme pas deux, approchant nos deux êtres pour ne laisser entre nous que quelques dixièmes de millimètre à peine. Je remonte sa main afin qu'elle n'aille pas farfouiller dans une intimité que je donne pas à la première venue, et, de ma main gauche qui elle ne tremble pas, je caresse la paume de la sienne, la portant à mes lèvres pour un baiser aussi frêle qu'une brise. Je n'en viens à lécher le bout de son doigt qu'ensuite, mes prunelles sombres plantées dans les siennes. Toujours pas vaincue, miss Rollins ?

il n'a pas changé je ris légèrement, impulsive trop parfois ce n'est pas tout le monde qui peut le supporter. je ne fais plus attention à ce qu'il se passe autour de nous je me crois totalement rien qu'à deux hors du temps, hors du bar. de toute façon avec l'alcool qui coule à flot personne ne fait attention à nous ou je ne les ai pas aperçu. tu retire ta chemise pour me dévoiler tes abdos qui sont encore plus présents qu'avant, forcément tu as grandis et tu as fait beaucoup de sport depuis. une bonne marque de fabrique je valide tu remonte ma main peut-être pas peur que j'aille en dessous de la ceinture, mais je ne ferais jamais une chose pareille devant tout le monde et surtout sans y être invité. je joue seulement avec toi. main posée sur ton torse tu viens ma caresser puis tu pose ta bouche dessus pour un baiser tout en léchant le bout de mon doigt et mes yeux ne quittent pas les tiens. non il m'en faut beaucoup plus, mais vas-y montre moi de quoi tu es capable encore je ne cherche pas à donner le change cette fois-ci je veux savoir jusqu'où tu es tu prêt à aller ça m'intrigue.

Le tien, probablement pas que je lance de ce petit ton taquin dont j'ai le secret, et ce dans le but de ne surtout pas me pencher sur des pensées plus sombres. Mon passé et ses galères ne regardent que moi... après tout, si je faisais une confiance aveugle à Azur lorsque nous étions ensemble, je ne la connais plus suffisamment pour dire que je serais en mesure de mettre ma vie entre ses mains. Pour être tout à fait honnête envers moi-même, je ne laisserais ma vie entre les mains de personne, pas par désillusion envers les sentiments, mais plutôt parce que je suis loin d'être un cadeau. Mais tant mieux si tu valides ! Ils sont là pour tes beaux yeux que je reprends en jouant le jeu, brûlant un peu plus de désir pour la jeune femme en face de moi de seconde en seconde. Je pourrais m'emparer de ses lèvres et les épouser furieusement. Je pourrais me laisser aller et offrir à quelqu'un de me connaître plus personnellement à nouveau. Je pourrais... mais ma main gauche se met également à trembler alors que je serre encore celle d'Azur. Mon expression se ferme en un dixième de secondes et je lâche, en m'éloignant brusquement : je peux pas... Ma vue se trouble légèrement tandis que je fonce vers le vestiaire, heureusement vide. Je prend la clé dans ma poche et ouvre à la recherche d'une chose une seule : ma pochette d'insuline. Si je ne prends pas cette saloperie dans la prochaine minute, au mieux je tombe dans les pommes, au pire je fais une crise de démence. Et dans les deux cas, c'est totalement hors de question.

j'aime bien ce que je vois oui en même temps qui n'aimerait pas ? tu es canon il faut bien l'avouer. je veux savoir jusqu'où tu peux aller, je te mets en quelques sortes au défi puis je commence à voir et à sentir une de tes mains qui tremble je comprends que quelque chose ne va pas. boheme.. attends ! tu te recules de moi pour courir vers le vestiaire, je te cours après ne sachant pas ce qu'il t'arrive et surtout je ne veux pas te laisser dans cet état la. je te vois au loin ouvrir la porte du vestiaire et y entrer, j'arrive quelques secondes après poussant directement la porte. qu'est ce qu'il se passe ? qu'est ce que tu as ? je te regarde en train de chercher quelque chose. je me sens impuissante là tout de suite sans savoir quoi faire ni comment agir.

Fuir. Loin. Vite. Rien d'autre n'occupe mon esprit de plus en plus embrumé tandis que mon corps, lui, est à la traîne. J'aurais pu réussir à ouvrir cette saloperie de casier en moins de deux si mes mains ne tremblaient pas avec tant de force. Pour couronner le tout, Azur m'a évidemment suivi... si elle se souvient de ma fierté et du peu de complainte que j'ai l'habitude de faire, elle a dû faire a+b en une seconde : quelque chose cloche. Quoi, elle ne le sait pas encore et j'adorerais qu'elle ne le sache pas, mais sa voix s'élève bientôt dans l'atmosphère sonore, m'arrêtant dans ma tentative infructueuse. Rien. Rien du tout, t'aurais pas dû me suivre que je lâche d'un ton glaçant exprès. La cruauté ne fait pas partie de mes défauts et pourtant je suis prêt à lui sortir tout ce qu'il faudra pour qu'elle s'en aille, loin, vite. Tandis que la pâleur de mon visage se fait de plus en plus frappante, je tourne une brève œillade vers la demoiselle comme pour lui indiquer de partir une nouvelle fois. Ma fierté m'impose de ne pas demander d'aide, mais au-delà de cela, personne ne sait pour mon état. Et c'est parfait ainsi. Pourquoi t'es venue ? C'est pas tes oignons je continue en tâchant d'ouvrir ce cadenas dont la clé n'atteint toujours pas la serrure à cause de mes tremblements. Putain de putain de merde ! Je vais le niquer ce cadenas !! Dans un excès de violence tout à fait caractéristique d'une pré-crise de démence, j'enfonce mon poing dans le casier et la tôle plie sous le choc. La douleur dans mes phalanges est à hurler et pourtant je serre simplement les dents, tandis que mes genoux se dérobent sur le poids devenu imposant de mon corps. Je vacille et tombe à genoux, la main désormais violacée.