le sun rock j'adore venir ici l'ambiance est vraiment très bonne et j'aime voir des groupes qui jouent sur la scène. ça me permets d'en découvrir des nouveaux à chaque fois. je me déhanche au rythme de la musique verre à la main et je ne fais pas attention autour de moi. je me sens dans ma petite bulle, j'adore la musique et dans un mouvement de recul je te bouscule sans le faire exprès et mon verre tombe directement à terre merde désolée.. je soupire et je relève les yeux vers toi, je me fige littéralement sur place bohème.. ? je n'en crois pas mes yeux. te voir devant moi ça me fait quelque chose de bizarre, nous nous sommes quittés à cause de la distance tous les deux lorsque tu es partis vivre aux usa. mon accolyte de conneries sur paris, rencontre surprenante en cellule et surtout ma première fois, le premier homme que j'ai aimer. je ne sais pas trop comment réagir face à toi, on se disputait souvent aussi à l'époque. je ne m'attendais pas à tombée sur toi.. petit sourire qui se dessine sur mes lèvres, tu es toujours aussi charmant en tout cas.

La musique me vrille délicieusement les tympans alors que je profite d'une soirée de libre bien méritée. Nous ne sommes pas jeudi, je n'ai donc pas à me rendre à ce cours de cuisine d'un chef étoilé dans lequel je laisse pleinement exprimer ma créativité. Toute la rage en moi peut sortir dans de tels instants... mais là, tout de suite, je danse avec cette souplesse caliente dont je suis capable, un verre d'une excellente bière brune en main. Aucune goutte n'est renversée : ce serait gâché ! Tout du moins avant qu'un corps aux délicieuses courbes ne rendre en collision avec le mien, et que l'intégralité de nos deux verres ne décident de vivre leur vie à même le sol. Non, c'est m... Je me stoppe sans même finir ma phrase. Bordel de merde mon karma fait encore bien suer : s'il existe une personne que je ne pensais pas croiser, c'est bien elle. Azur ?! Mon expression surprise n'est aucunement feinte alors qu'un large sourire s'empare bientôt de mes lèvres. Oui nous avons eu nos différends. Oui nous nous sommes déchirés... mais je ne garde que le positif de cette histoire, envers et contre tout. D'ailleurs je n'hésite pas une seconde à la serrer dans mes bras, faisant apparaître ce côté tactile que je sais si bien dissimuler à la face du monde. Putain ça me fait plaisir de te voir ! que je lance un peu fort pour qu'elle m'entende malgré l'ambiance sonore. Bientôt, alors que je la lâche avec une douceur caractéristique d'une partie de mon tempérament, ma voix s'exprime non sans humour : je remplace ton verre qui a connu une fin funeste ?

je ne m'attendais pas à te revoir un jour après toutes ces années, mais surtout ce soir. je suis vraiment surprise de te voir devant moi, nous nous sommes déchirés mais nous nous sommes aimer aussi malgré nos jeunes âges à l'époque. ça me fait plaisir de te voir aussi ! tu es enthousiaste ce qui me fait plaisir, au moins les retrouvailles ne sont pas tendues. tu me serres dans tes bras je suis surprise par ce geste car ça fait longtemps, mais je me blottis contre toi quand même et finalement ça fait un bien fou de retrouver tes bras. je veux bien oui, rattrapons le temps perdu je te souris et on se dirige vers le bar pour que tu passes commande. alors qu'est ce que tu deviens depuis le temps ? je suis curieuse de savoir ce que tu fais de ta vie, ce que tu aimes maintenant.

La surprise est totale. Peut-être même est-ce la raison pour laquelle je me prends à être tactile avec Azur, comme si les mots haineux, les disputes à répétition et tous les souvenirs entourant notre séparation venaient de s'effacer de ma mémoire. Je la garde quelques secondes contre moi avant de proposer un verre, réflexion que n'importe qui d'un tant soit peu fin d'esprit aurait eu. Un franc sourire s'empare de mes lèvres alors qu'elle accepte ma proposition. Je lui offre mon bras, tel un prince charmant en papier mâché au polissage un brin taché. Mais je sais faire preuve de charme... l'un des nombreux atouts m'ayant aidé à devenir l'homme que je suis aujourd'hui. Tu as devant toi Maître Chatelain, avocat à la cour ! que je lance d'un ton jovial. Oui je suis fier de mon parcours, fier d'y être parvenu sans aide, et d'autant plus fier d'avoir coupé court à tout ce que ma famille m'empêchait d'accomplir. Qu'est-ce que tu prendras ? Nous venons d'arriver au bar, bras dessus bras dessous et je redeviens un tantinet sérieux lorsque je lui demande, réellement curieux : et toi raconte, que fais-tu de beau ? Études ? Très en avance pour mon âge, je ne suis pas naïf au point de croire être comme tout le monde. Azur, elle, avait toutes les raisons d'être encore études, d'autant plus si ces dernières s'avèrent longues.

tes bras ça me remémore tout nos bons souvenirs, ça me fait du bien d'y repenser et je me blottis tout contre toi. j'aime bien ton côté tactile envers moi et je suis ravie que tu sois toujours comme ça. tu me propose un verre pour remplacer les nôtres qui se sont éclatés au sol j'accepte et tu m'offre ton bras que je prends pour me rendre au bar. tu m'annonce être avocat et je t'applaudis sourire sur les lèvres wow félicitations ! j'ai toujours su que tu allais réussir malgré le beau délinquant que tu étais ado je ris légèrement, après tout nous nous sommes rencontrés en cellule pendant nos conneries d'adolescence et maintenant tu es un avocat. je veux bien un mojito ça sera parfait je te souris lorsque tu passe commande. toujours oui, sur harvard. je suis étudiante en sport et je suis dans l'équipe de soccer féminine je n'ai pas quitter le ballon rond ! je ris à nouveau, ça me permettais d'être dans ma petite bulle à l'époque et puis je montre aussi que les nanas peuvent être très douées en soccer, essayer d'ouvrir un peu plus les esprits.

Un martini au shaker, pas à la cuillère et un mojito que je commande au serveur malgré l'ambiance sonore. Un simple hochement de tête de ce dernier et je reporte mon attention sur Azur, que je n'aurais jamais pensé recroiser un jour. Tu n'as aucune preuve... Je viens de murmurer à son oreille d'un ton charmant et provocateur, non sans reprendre ma position initiale quelques secondes après. Et on en parle de ton passé de délinquante, Miss Rollins ? que je lance toujours provoquant, avant de me saisir de nos verres et de le lever à la santé de ma charmante compagne de ce soir. Ma surprise est totale lorsqu'elle me complimente d'un côté, mais plus encore alors qu'elle m'explique son quotidien. Merci... Ce mot-là, je ne suis pas habitué à le prononcer. L'espace d'une seconde, j'apparaîtrais presque timide, n'ayant pas reçu beaucoup d'aide depuis ma naissance. Se faire un nom seul, c'est également la quasi certitude d'être seul. Bordel... soccer, hein ? Pourquoi ça m'étonne pas déjà ? Il fut un temps où je connaissais cette demoiselle jusqu'aux bout de mes doigts. Je ne saurais dire si la donne est toujours la même, mais mon esprit de contradiction partirait davantage sur la négative... Harvard... c'est pas si loin pour moi non plus, tu me diras. Mes félicitations, en tout cas ! Tu espères être prise dans une équipe internationale un jour ?

tu passe commande et je nous remémore le délinquant que tu étais adolescent j'ai peut-être d'anciennes photos quand même.. que je réplique en te faisant un petit clin d'œil, souvent j'aime garder des photos souvenirs de mon passé, pas de tout mon passé mais des choses qui me rendaient heureuse à l'époque et qui me faisait oublier mon enfance de merde. oh moi j'assume totalement l'avoir été tu sais j'assume les conneries que je faisais et le fait que je me retrouvais sans cesse au commissariat pour le plus grand malheur de mon père et ensuite de ma première famille d'accueil. je prends mon verre et je trinque avec toi avant de boire une gorgée. tu me remercie un peu timidement ce qui me fait sourire car j'ai vraiment l'impression de te retrouver comme avant, nojs sommes juste des adultes maintenant. hm peut-être parce que j'en parlais sans cesse et que j'étais souvent sur le terrain de football près de chez mon père je ris avant de reboire une gorgée de mon verre. je suis douée pour ça et je ne me voyais pas faire autre chose une fois sur boston. ouais j'aimerai bien ! je verrais, je ne fais pas trop de plans sur la comète je hausse les épaules, je le sais pas trop où je vais j'écoute simplement ma passion. et si jamais tu connais le bar hocus pocus n'hésite pas à venir je suis barman là-bas j'ai eu besoin d'un travail pour pouvoir payer ma coloc.

De souvenirs de mon adolescence me reviennent en mémoire quand Azur parle de photos. Qu'est-ce que j'ai pu faire comme conneries... mais que ne donnerais-je pas pour revenir à cette période de légèreté, où tout me semblait simple et possible. Mia était d'ailleurs une petite poupée aux rêves plus grands qu'elle et heureuse. Un brin d'amertume me trahit lorsque je fronce les sourcils, non sans me reprendre aussitôt d'un sourire. La même... que je lance dans un rire franc. J'y reviendrais bien à cette période d'ailleurs ! Cet aveu ne pouvait pas être moins prémédité. Je bois une gorgée de mon Martini sans attendre, afin de reprendre contenance. Tu crois que j'assume pas ? Au contraire, j'en serais presque fiérot de ce qu'on a fait ! Humour et taquinerie, toujours, mais non sans cette petite pointe de charme dont j'ai le secret. Après tout ce que l'on s'est dit, je conserverai à jamais une tendresse franche et infaillible envers Azur. Ma franchise n'ira pas jusqu'à lui avouer, mais cela ne m'empêche pas de ressentir la chose avec une force caractéristique de mon tempérament. T'es barman là-bas ? que je m'étonne sans retenue. J'imagine que t'es comme moi, t'as besoin d'un taff pour payer tes études. Sache que si jamais tu as besoin que je poursuis en lui tendant ma carte de visite, je répondrai toujours présent. Si je ne peux pas aider tout le monde, donner un petit coup de pouce est tout à fait dans mes cordes. Que ce soit un client relou et trop collant ou pour rencontrer du monde. Après tout, avocat d'affaires, faut bien que ça serve à quelque chose !

je ne pourrais pas dire qu'avant c'était la meilleure époque, la meilleure période de ma vie parce que j'avais une vie totalement merdique à paris du moins jusqu'au moment où j'ai mis les pieds dans ma deuxième famille d'accueil à mes dix sept ans où j'ai eu l'impression d'avoir enfin des parents pour la première fois de ma vie. mais j'ai aimer aussi faire mes conneries, faire ma rebelle je ne pourrais pas oublier ça non plus. pareil nos soirées étaient vraiment bonnes ! on traînait jusqu'au bout de la nuit, nous étions vraiment libres je te souris, je fais ça rarement sur boston ou alors seule. peut-être que l'on remettra nos balades nocturnes maintenant que l'on se retrouve. je te retrouve bien la ! je te donne un léger coup de coude en riant. oui je suis barman, ça permets de pouvoir arrondir les fins de mois et puis ça me plaît beaucoup l'ambiance et bonne et la gérante est une amie maintenant j'y bosse depuis l'ouverture et poppy est vraiment adorable comme gérante je le suis jamais embêtée avec elle. tu me tends ta carte de visite que je regarde entre mes mains avant de la mettre dans ma poche merci, j'y manquerais pas si un jour j'ai besoin, je vais aussi transmettre ta carte à ma patronne je te souris en terminant mon verre. ça te tente de refaire ton déhanché mais cette fois-ci avec moi qui ne tient pas de verre ? je ris, j'ai bien envie de danser avec toi après nos verres. je veux m'amuser ce soir et le fait de te retrouver me fait du bien.

Plutôt adepte du c'était mieux avant il existe néanmoins beaucoup de choses qui ne me feraient jamais revenir en arrière. Cela tourne essentiellement autour de mes géniteurs et de Mia, du reste. L'abandon et le déni d'un côté, les mauvaises fréquentations menant à la came de l'autre. Si je ne connais personne qui puisse avouer sans mentir ne jamais avoir eu le moindre souci, j'ai la très fâcheuse tendance à ne pas m'occuper de quelqu'un qui ne possèderait pas un tantinet d'importance dans mon existence. Azur était importante pour moi. Intensément. L'est-elle encore ? Les jurés mon cerveau délibèrent toujours alors que nous sirotons nos cocktails respectifs en parlant de la pluie, du beau temps, mais avant toute chose de nos existences actuelles. Libres... que je murmure alors qu'un brin de mélancolie embrume mes prunelles sombres. Il fut un temps où j'étais effectivement libre. Mais ce dernier me semble désormais bien hors d'atteinte...  Tu transmets ma carte à qui en a besoin, je suis spécialisé dans les droit des Affaires et de la Famille mais je fais aussi du pénal. Je suis sûr d'être utile au moins à ta patronne... et à toi, un jour, si jamais t'as une galère que je lui explique en lui donnant trois cartes supplémentaires, afin qu'elle en ait toujours au cas où. Sur la dernière, je note d'ailleurs un numéro au dos. Mon téléphone perso. Juste au cas où. La dernière carte tendue, j'attends d'Azur qu'elle s'en saisisse entre ses doigts fins pour mieux éclater de rire à sa proposition limite indécente. Mais je n'en prends pas ombrage ; au contraire, je vide d'un trait le restant de mon Martini avant de déboutonner ma chemise et de démarrer un déhancher hot qu'elle n'a jamais vu de sa vie. Après tout... il reste encore beaucoup de zones d'ombres hors de son atteinte à mon sujet. L'escorting en fait partie... et tout le comportement caliente qui va avec. Bah alors ? Je pensais que tu voulais danser... Je viens de murmurer d'une voix suave ces quelques mots, non sans cesser ma danse provocatrice. Ici, maintenant. Juste elle et moi.