Here with me.

with @Perceval Hoffmann & @Kristofer Vermeer
warning : sensualité et mention de bdsm.
14.04.23 Hilton Melbourne Beach Oceanfront, Floride.

Une fois la surprise passée et l’information digérée, le jeune homme ne lâcha pas du regard son amant, comprenant progressivement les tensions qui s’étaient faites jour depuis qu’il avait commencé à sortir de sa valise ses trop nombreux jouets sexuels. Rien de plus logique que d’être refroidi en plein élan sexuel quand on découvrait que son partenaire avait des accointances avec le BDSM. Même s’ils se voyaient régulièrement et qu’il le connaissait bien plus que certains de ses amants, il devait reconnaître qu’il y avait encore des terres inexplorées chez le bel allemand. Des terres que Kitt entendait bien parcourir s’il lui en laissait l’occasion. En dépit de la manière dont Perceval l’avait rassuré, il ne pouvait néanmoins s’empêcher de s’en vouloir malgré tout. Le beau blond avait toujours été d’une droiture et d’un esprit chevaleresque avec lui. Il aurait dû se douter que, malgré ses performances de haute volée en chambre, il n’avait pas les mêmes pratiques sombres que le néerlandais. Il tenta de noyer sa culpabilité dans le baiser passionné qu’ils échangèrent, y mettant toute sa contrition et sa volonté de se faire pardonner pour l’avoir poussé un peu trop dans ses retranchements. Cela faisait peu de temps qu’ils se fréquentaient mais, contrairement à ses nombreuses relations passées, Kitt n’avait nulle intention de renoncer à leurs fréquents tête à tête, aux prémices de ce qu’ils étaient en train de vivre l’un avec l’autre sans réellement savoir ce dont il s’agissait. Bien trop borné, il se refusait d’admettre qu’une relation commençait à naître entre eux et qu’il ne s’agissait pas d’une simple amitié améliorée comme il pouvait en avoir avec Perséphone ou Noélie.

Un sourire parvint cependant à naître sur ses lèvres encore teintées du goût de Percy quand ce dernier concéda que ses performances avaient beaucoup à voir avec lui. Il devait bien avouer que la simple odeur, vision ou toucher du commis administratif suffisait à l’embraser et il n’avait jamais connu de flammes plus jouissives que celles qui s’élevaient en sa présence. Peut-être la raison pour laquelle également il avait souhaité brûler les étapes. Ses sourcils se haussèrent et ses lèvres formèrent un O silencieux quand Percy développa ses précédentes relations masculines. Une certaine fierté l’inonda en constatant qu’il était celui qui avait duré le plus longtemps. Hochant la tête, il fut pris d’une curiosité sans doute malvenue : “Pourquoi moi ?” Bon, peut-être qu’il partait à la pêche aux compliments. Il était suffisamment égocentrique et habitué qu’on tombe sous son charme en moins de deux pour savoir que cela n’était pas si exceptionnel. Il secoua la tête. “Je veux dire …” Que voulait-il dire ? Il se mordit la lèvre inférieure. A ses yeux, Perceval n’était pas du genre à enchaîner les relations qui ne signifiaient rien d’autre qu’une bonne partie de jambes en l’air. Mais admettre cela signifiait devoir s’interroger sur leur relation et il y avait déjà trop de choses à digérer. Alors il prit une attitude plus bravache pour se rattraper : “Enfin, ça me paraît évident parce que je suis beau, intelligent et un super coup au lit.” Son regard se fit cependant plus tendre et ses gestes prirent le même chemin. “Tu m’en vois honoré.” Il avait bien du mal à déterminer ce qu’il ressentait en cet instant précis mais une chose était sûre : son coeur était au bord de l’implosion pour celui qui se trouvait face à lui.

“Mes envies sont comblées avec toi, quoi qu’on fasse.” répondit-il, glissant sa main sur sa joue avant de l’embrasser tendrement, ayant bien du mal à se séparer de la proximité incandescente de son corps. Certes, il avait été refroidi par sa réaction mais c’était davantage l’inquiétude et la culpabilité qui avaient vu jour. Il éclata de rire quand il lui proposa de reprendre leur jeu avant de l’interroger. Il ne voulait surtout pas le faire fuir. “Tu es sûr ?” lui demanda-t-il. Il réfléchit quelques instants avant d’attraper les menottes une fois qu’il lui eut confirmé que la première leçon pouvait débuter. “On va utiliser un mot code. Il te suffira de le dire pour qu’on arrête, d’accord ?” indiqua-t-il en glissant le bracelet de fer sur le poignet gauche du beau blond. Calant son corps contre le sien, il l’incita à s’allonger en arrière alors qu’avec lenteur et douceur il monta les bras de Percy, butinant son corps de baiser en même temps qu’il remontait l’autre bras. “Si possible un mot qui n’a rien à voir avec ce qu’on est en train de faire.” Avec douceur, il referma l’autre bracelet sur le poignet encore vierge de Percy et tira un petit coup sur les menottes, vérifiant qu’il était bien attaché. Ses mains glissèrent le long de son torse, le caressant alors que sa langue parcourait chaque centimètre de son épiderme, s’arrêtant sur son torse, mordillant légèrement l’un de ses tétons. “Pamplemousse ?” proposa-t-il.

Here with me.

with @Perceval Hoffmann & @Kristofer Vermeer
warning : mention de bdsm, sexe.
14.04.23 Hilton Melbourne Beach Oceanfront, Floride.

Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve avec un amant peu expérimenté en matière d’amitiés viriles, comme on peut les définir avec pudeur. Mais c’est la première fois qu’il se retrouve avec un amant qui n’en montre rien. Peut-être est-ce effectivement dû au fait de ses multiples talents et de l’alchimie déconcertante qui existe entre eux depuis les premiers instants. Peut-être que Kitt a été la révélation de celui-ci quant à ses préférences et ses nombreux talents. Toujours est-il que le néerlandais ne peut empêcher son palpitant de gonfler de fierté en ayant l’impression d’être, en quelque sorte, l’élu. Celui auprès duquel Perceval a décidé de revenir encore et encore. Et si l’inverse est également vrai, il préfère taire cette vérité qu’il aurait bien du mal à encaisser aux prémices d’une relation qui s’approfondit de minute en minute, de discussion en discussion, de confession en confession. Semblable à lui-même, il ne peut s’empêcher de prendre tout d’abord la tangente de l’humour, moyen qu’il a pu développer pour se protéger et laisser échapper sa folie qui en a fait fuir plus d’un. Avant de devenir plus tendre et entrouvant, peut-être, une part de lui qu’il ne partage pas aussi facilement qu’il ne partage son cul.

Lorsque le beau blond lui donne la recette gagnante, l’acteur ne peut s’empêcher de se mordiller la lèvre inférieure avant de secouer lentement la tête. “Ce serait dommage de dissimuler un sourire aussi craquant en même temps.” ne peut-il s’empêcher de commenter. Tout, absolument tout chez Perceval l’attire et le rend un peu plus accro à leur tête à tête. Sa voix toujours si calme et mesurée, ses yeux couleur océan dans lesquels il aime autant plonger que dans la mer des Caraïbes, son sourire qui fait fondre son coeur chaque fois qu’il apparait au coin de ses lèvres, ses mains fermes qui l’enveloppent d’une aura bienfaitrice, son corps vigoureux capable de lui donner des heures de plaisir, son attitude et son appréhension de l’existence qui constituent un véritable ancre dans la tempête d’une existence comme celle que mène Kristofer. En cet instant précis, il réalise qu’il lui est bien difficile d’imaginer ne pas l’avoir dans son existence.

“On oublie la cravache alors.” réplique-t-il en secouant la tête. Elle n’avait aucune espèce d’importance. Perceval n’appréciait pas, elle était oubliée dans un coin et ne serait plus ressortie. Kitt avait l’imagination suffisamment débordante pour inventer toute sorte de scénario de plaisir sans cette dernière. Et surtout, il tenait suffisamment à Percy pour se contenter du simple sexe vanille, quant bien même l’allemand d’origine avait pu lui démontrer par le passé que leurs parties de jambe en l’air étaient loin d’être monotones et fades. “Pamplemousse donc.” souffla-t-il avant de s’emparer à nouveau de ses lèvres, leur baiser se transformant avec passion et envie, le désir s’emparant à nouveau rapidement de lui dès qu’il était question du beau blond. Il n’y pouvait rien : sa peau et chaque parcelle de son corps réagissait à ce dernier comme nul autre.