TW; drogue.

« Nee. Het gaat niet gebeuren, Griet. … Ik wee twat ik doe. … Nee. Het is niet zoals dat. Hij houdt niet meer van me. I kook niet. … » Kitt roula des yeux et poussa un soupir exaspéré alors que la voix haut perchée de Griet résonnait dans ses oreilles, lui demandant ce qu’il était venu chercher à Boston et qu’il ne lui parle pas du travail ou de la célébrité. Il refusait de la laisser gagner cette dispute aussi fratricide que gentillette. Ils avaient tous les deux un fort caractère et le temps et la distance ne changeaient nullement la donne. « Bullshit. » continua-t-il d’un ton exaspéré avant de reprendre dans sa langue maternelle malgré les regards incongrus que les passants pouvaient lui jeter. Il baissa néanmoins le ton, ne souhaitant pas s’attirer les foudres des policiers qui le prendraient pour un espion russe, fort peu discret il est vrai si tel était le cas. « Het is voorbij. Wade en ik. En dit gesprek. Bye. » Sans lui laisser le temps de protester mais en accordant tout de même quelques secondes par politesse, il raccrocha son téléphone, prenant une profonde inspiration d’air marin tout en fermant les yeux. Dieu qu’elle était agaçante ; surtout quand elle visait dans le mille. Ils ne s’étaient peut être pas revus depuis plusieurs années mais sa cadette semblait le connaître toujours par cœur, et parfois même plus qu’il ne se connaissait lui-même. Il ne savait si c’était elle qu’il tentait de convaincre ou lui-même. Mais la question n’avait de toute manière pas à perdurer. Il ne resterait que quelques mois à Boston et après … Après il verrait bien où il en serait sur tous les plans.

Il eut à peine le temps d’humer les embruns marins pour se reconnecter et calmer les battements intrépides de son cœur après cette légère dispute qu’une voix familière résonna délicatement à ses oreilles et entoura, instinctivement, son palpitant d’une douceur bienveillante. Il se retourna vers cette dernière, le poignet entouré par des doigts qui réveillait des souvenirs charnels à sa peau et un large sourire se glissa sur ses lèvres avant qu’il ne serre la pétillante jeune femme dans ses bras. « Persie ! » s’exclama-t-il, sa main gauche se glissant sur la nuque de la demoiselle alors que l’autre main la maintenait suffisamment contre lui pour la soulever légèrement hors du sol et la faire tournoyer autour de lui. Une odeur âcre parvint à ses narines avant de remarquer le joint qu’elle avait fait tomber au sol et ce détail le rendit plus encore euphorique alors qu’il la reposait au sol. Il glissa ses mains sur son visage pour le prendre en coupe avant de lui déposer un baiser sur chaque joue, à l’européenne. « Qu’est ce que tu fais là ? Bon sang, ça fait longtemps ! » Le hasard était parfois heureux et il se demandait comment c’était possible qu’elle apparaisse à nouveau dans son existence à des milliers de kilomètres de là où elle l’avait quitté et à un moment si semblable à leur rencontre. D’une certaine manière, à sa façon, Perséphone lui avait sauvé la vie. Jamais il n’aurait imaginé la retrouver à Boston mais il fallait croire que le monsieur barbu tout en haut était taquin.