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Perdons-nous dans les étages V3
L e veston enfilé à la hâte par-dessus sa chemise mal boutonnée, la jeune femme sortit de la salle de bain en tenant son corsage. A peine eut-elle eu le temps de formuler son approbation à l'idée de sortir de ce lieu à l'aura malsaine que le grand blond réagit au quart de tour. Lui saisissant la main, sans doute plus par réflexe que par un geste réfléchit de sa part, l'agent pressa le pas de sorte qu'elle aurait eu du mal à le suivre si elle n'avait pas été accrochée à lui. Elle faisait des enjambées malgré ses escarpins et ses petites jambes pour ne pas risquer de se laisser distancer si jamais il la lâchait.
Enchaînant les petites foulées, trottinant à moitié, la demoiselle maintint l'allure du mieux qu'elle pouvait. Elle ressentait la peur dans l'attitude de son compagnon et ne comptait pas demander son reste, à moitié pas rassurée par le rire malsain de fillette qu'elle avait entendu et l'autre moitié se demandant si son acolyte avait pu voir autre chose l'ayant mis dans cet état lorsqu'elle était dans la salle de bain. Le point positif fut qu'entre sa douche et la course inopinée, elle n'était plus transie de froid.
Elle ne savait pas où ils allaient mais ils avaient conclu un marché et elle le suivrait tout le temps qu'il lui semblerait nécessaire. Difficile de croire qu'il s'agissait du même homme que celui qui avait pénétré chez elle quelques jours auparavant pour l'interroger. Elle se demandait si une fois sorti de ces conditions peu propices, le blondinet retournerait à son autre personnalité ou bien s'il serait plus amène. Elle n'eut pas le temps de s'étendre dans ses pensées car leur course venait de les mener à une autre cage d'escalier. Celle-ci n'allait que dans un seul et unique sens, celui qui les mèneraient au dernier étage du Perkins.
Il fit passer Shane la première, glissant une main dans son dos pour l'inciter à se dépêcher. Il avait des manières de gentleman en quelque-sorte, en tout cas il couvrait ses arrières. La demoiselle ne demanda pas son reste et grimpa les escaliers aussi rapidement qu'elle le pouvait. Elle regarda tout autour d'elle et ne fut guère rassurée. L'étage était cramoisi et la moitié des lumières ne fonctionnait pas. Des traces de griffures étaient présentes sur une grande partie des portes encadrant chaque côté du corridor. Elle attrapa le fonctionnaire et l'entraîna à sa suite. Apercevant une porte qui semblait un peu moins terrifiante que les autres, elle y pénétra sans prendre la peine de frapper. Elle jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle pour y découvrir une chambre inoccupée, mais dont les rideaux lacérés, le grand chandelier et les énormes tableaux ne disait rien qui vaille.
S'assurant une énième fois qu'elle n'était pas seule, la brunette se précipita vers le mini bar pour en extraire le butin tant attendu. La seule bonne surprise de la soirée fut qu'il était bien garni avec minimum deux exemplaires de chaque alcool qu'ils avaient pu boire précédemment, parfois plus. Celui-ci contenait même quelques sachets de cacahuètes et des pastilles de menthe. De toute évidence, personne n'avait encore dépouillé le meuble antique en acajou, ce qui était une aubaine pour eux. Essayant de ne rien faire tomber, elle déposa le tout à proximité, prit une fiole de whisky et la leva pour trinquer :
« A notre survie ! Et puisse le sort nous être favorable ! »
Et sur ces bonnes paroles, elle vida son poison bien mérité...
Enchaînant les petites foulées, trottinant à moitié, la demoiselle maintint l'allure du mieux qu'elle pouvait. Elle ressentait la peur dans l'attitude de son compagnon et ne comptait pas demander son reste, à moitié pas rassurée par le rire malsain de fillette qu'elle avait entendu et l'autre moitié se demandant si son acolyte avait pu voir autre chose l'ayant mis dans cet état lorsqu'elle était dans la salle de bain. Le point positif fut qu'entre sa douche et la course inopinée, elle n'était plus transie de froid.
Elle ne savait pas où ils allaient mais ils avaient conclu un marché et elle le suivrait tout le temps qu'il lui semblerait nécessaire. Difficile de croire qu'il s'agissait du même homme que celui qui avait pénétré chez elle quelques jours auparavant pour l'interroger. Elle se demandait si une fois sorti de ces conditions peu propices, le blondinet retournerait à son autre personnalité ou bien s'il serait plus amène. Elle n'eut pas le temps de s'étendre dans ses pensées car leur course venait de les mener à une autre cage d'escalier. Celle-ci n'allait que dans un seul et unique sens, celui qui les mèneraient au dernier étage du Perkins.
Il fit passer Shane la première, glissant une main dans son dos pour l'inciter à se dépêcher. Il avait des manières de gentleman en quelque-sorte, en tout cas il couvrait ses arrières. La demoiselle ne demanda pas son reste et grimpa les escaliers aussi rapidement qu'elle le pouvait. Elle regarda tout autour d'elle et ne fut guère rassurée. L'étage était cramoisi et la moitié des lumières ne fonctionnait pas. Des traces de griffures étaient présentes sur une grande partie des portes encadrant chaque côté du corridor. Elle attrapa le fonctionnaire et l'entraîna à sa suite. Apercevant une porte qui semblait un peu moins terrifiante que les autres, elle y pénétra sans prendre la peine de frapper. Elle jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle pour y découvrir une chambre inoccupée, mais dont les rideaux lacérés, le grand chandelier et les énormes tableaux ne disait rien qui vaille.
S'assurant une énième fois qu'elle n'était pas seule, la brunette se précipita vers le mini bar pour en extraire le butin tant attendu. La seule bonne surprise de la soirée fut qu'il était bien garni avec minimum deux exemplaires de chaque alcool qu'ils avaient pu boire précédemment, parfois plus. Celui-ci contenait même quelques sachets de cacahuètes et des pastilles de menthe. De toute évidence, personne n'avait encore dépouillé le meuble antique en acajou, ce qui était une aubaine pour eux. Essayant de ne rien faire tomber, elle déposa le tout à proximité, prit une fiole de whisky et la leva pour trinquer :
« A notre survie ! Et puisse le sort nous être favorable ! »
Et sur ces bonnes paroles, elle vida son poison bien mérité...
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@William Bennett
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Âge : 35
Lieu de naissance : New-York, bien qu'ayant des origines albanaises
Quartier.s d'habitation & Colocation : Downtown Boston.
Situation sentimentale : Célibataire, maintenant qu'il a fait sciemment fait partir l'amour de sa vie
Études & Métiers : Enquêteur du FBI
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Description un :
Infos ⊹ L'un des plus jeune et plus prometeur enquêteur du bureau du FBI à Boston. Spécialisé dans les crimes financiers et la corruption. Anciennement homme de famille, ce volet de sa vie s'écroule suite à son divorce. Il est maintenant rendu à mettre le feu à sa vie et à ses valeurs pour voir jusqu'où s'élèvera le brasier. De plus en plus addict au pouvoir, il joue maintenant un double jeu dangereux avec ceux que sa profession voudrait mettre derrière les barreaux.
Credit du code du profil : Lovebug
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Infos ⊹ L'un des plus jeune et plus prometeur enquêteur du bureau du FBI à Boston. Spécialisé dans les crimes financiers et la corruption. Anciennement homme de famille, ce volet de sa vie s'écroule suite à son divorce. Il est maintenant rendu à mettre le feu à sa vie et à ses valeurs pour voir jusqu'où s'élèvera le brasier. De plus en plus addict au pouvoir, il joue maintenant un double jeu dangereux avec ceux que sa profession voudrait mettre derrière les barreaux.
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Description deux :
Février 1989 ⊹ Naissance à New-York. Sept 2007 ⊹ Accepté à Columbia en finance (New-York). Octobre 2012 ⊹ Engagé au FBI, section crimes financiers (New-York). Août 2014 ⊹ Il se marie avec sa fiancée, rencontrée à Columbia (New-York). Décembre 2018 ⊹ Il se divorce. Janvier 2019 ⊹ Obtient une promotion et est transferé à Boston. Février 2019 ⊹ Emménage avec sa soeur, Bisha (Boston). Octobre 2019 ⊹ Trouve son propre appartement (Boston).
Octobre 2021 ⊹ Retourne habiter avec Bisha (Boston).
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Février 1989 ⊹ Naissance à New-York. Sept 2007 ⊹ Accepté à Columbia en finance (New-York). Octobre 2012 ⊹ Engagé au FBI, section crimes financiers (New-York). Août 2014 ⊹ Il se marie avec sa fiancée, rencontrée à Columbia (New-York). Décembre 2018 ⊹ Il se divorce. Janvier 2019 ⊹ Obtient une promotion et est transferé à Boston. Février 2019 ⊹ Emménage avec sa soeur, Bisha (Boston). Octobre 2019 ⊹ Trouve son propre appartement (Boston).
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Fire and Ice (Carmella)
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Warning : WARNING // concernant (William) Langage occasionnellement abusif. Partage des vues politiques très à droite. Référence à la religion catholiqueTRIGGER // refuse de jouer ; L'extrême violence. Des actes sexuels explicites. Discutons-en au préalable.
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Lien du postJeu 2 Déc - 13:59
L’étage suivant marquait une progression manifeste dans l’intensité de l’horreur. Un éclairage plus malsain, des indices évidents de choses et d’événements… peu probables. L’ambiance était plus oppressante, et pas seulement parce qu’ils venaient de quitter un deuxième étage sur une note beaucoup plus intense.
Le changement de ton de cet étage se transposait également au niveau des chambres. Se laissant guider par la jeune femme dans l’une de celles-ci, il y découvrit un décor plus vieillot et beaucoup délabré que précédemment. Avec des peintures qui semblaient les regarder bouger, et un immense chandelier qui devait très certainement déjà avoir servi à défoncer le crâne d’au moins une pauvre victime.
Plutôt flippant.
Achevant de reprendre son souffle, William prit un moment pour s’expliquer.
« Désolé pour tout à l’heure. Cette gamine qui rigolait, je ne le sentais vraiment, mais vraiment pas… Je ne voulais pas te presser, mais il fallait que je bouge. »
Il n’était vraisemblablement pas le seul, parce que cette fois-ci, ce fut Shane qui s’attaqua au bar. Définitivement le plus grand point fort de l’étage. Un peu comme si les concepteurs voulaient les récompenser de leurs efforts ? Ou s’ils savaient qu’ils auraient besoin de petits remontants…
Il se questionnait également sur la présence des pastilles de menthes…
Toujours est-il que, sans se faire prier, il prit la même chose que miss Lowel.
« Oh, clairement à notre survie, oui… »
Two down, eight to go…
Il se croyait de retour à ses belles années de Columbia, à faire le vautour dans les fêtes privées dans l’espoir de tomber sur de l’alcool gratuit laissé sans surveillance et sur des aventures abracadabrantes. La belle époque. Comment la roue avait tourné depuis.
Alors que la chaleur se dissipait de son pharynx, il prit la peine d’évaluer l’accoutrement de sa compagne. Dans toute la précipitation qui avait accompagné leur fuite du deuxième étage, il ne s’était pas attardé sur la façon dont Shane était parvenu à régler son problème d’humidité.
« J’espère que tu ne comptais pas inscrire ton accoutrement originel pour une compétition de costume. On fait vraiment une belle paire en ce moment!», commenta-t-il avec un large sourire.
Tirant un peu sur l’échancrure de sa camisole, il s’esclaffa finalement de bonne guerre. Ils avaient tout bonnement l’air de deux junkies sans domiciles fixes qui avaient fait n’importe quoi quand était venu le temps de s’habiller.
« Enfin, y’a au moins une moitié de la paire qui parait bien. Ça te donne un genre, la chemise trop grande. »
@Shane K. Lowel
Le changement de ton de cet étage se transposait également au niveau des chambres. Se laissant guider par la jeune femme dans l’une de celles-ci, il y découvrit un décor plus vieillot et beaucoup délabré que précédemment. Avec des peintures qui semblaient les regarder bouger, et un immense chandelier qui devait très certainement déjà avoir servi à défoncer le crâne d’au moins une pauvre victime.
Plutôt flippant.
Achevant de reprendre son souffle, William prit un moment pour s’expliquer.
« Désolé pour tout à l’heure. Cette gamine qui rigolait, je ne le sentais vraiment, mais vraiment pas… Je ne voulais pas te presser, mais il fallait que je bouge. »
Il n’était vraisemblablement pas le seul, parce que cette fois-ci, ce fut Shane qui s’attaqua au bar. Définitivement le plus grand point fort de l’étage. Un peu comme si les concepteurs voulaient les récompenser de leurs efforts ? Ou s’ils savaient qu’ils auraient besoin de petits remontants…
Il se questionnait également sur la présence des pastilles de menthes…
Toujours est-il que, sans se faire prier, il prit la même chose que miss Lowel.
« Oh, clairement à notre survie, oui… »
Two down, eight to go…
Il se croyait de retour à ses belles années de Columbia, à faire le vautour dans les fêtes privées dans l’espoir de tomber sur de l’alcool gratuit laissé sans surveillance et sur des aventures abracadabrantes. La belle époque. Comment la roue avait tourné depuis.
Alors que la chaleur se dissipait de son pharynx, il prit la peine d’évaluer l’accoutrement de sa compagne. Dans toute la précipitation qui avait accompagné leur fuite du deuxième étage, il ne s’était pas attardé sur la façon dont Shane était parvenu à régler son problème d’humidité.
« J’espère que tu ne comptais pas inscrire ton accoutrement originel pour une compétition de costume. On fait vraiment une belle paire en ce moment!», commenta-t-il avec un large sourire.
Tirant un peu sur l’échancrure de sa camisole, il s’esclaffa finalement de bonne guerre. Ils avaient tout bonnement l’air de deux junkies sans domiciles fixes qui avaient fait n’importe quoi quand était venu le temps de s’habiller.
« Enfin, y’a au moins une moitié de la paire qui parait bien. Ça te donne un genre, la chemise trop grande. »
@Shane K. Lowel
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No light, no light in your bright blue eyes. I never knew daylight could be so violent. A revelation in the light of day. You can't choose what stays and what fades away
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Lien du postJeu 2 Déc - 13:59
Le membre 'William Bennett' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Lien du postMar 7 Déc - 12:23
Perdons-nous dans les étages V3
S hane entreprit de rassurer son acolyte lorsque celui-ci tenta de se justifier.
« Comme on se l'est promis, ce qui se passe au Perkins reste au Perkins... Enfin tant que tu laisses ma boîte aux lettres tranquille ! »
Il s'agissait d'un petit clin d'œil à leur promesse faite un moment plus tôt. Il n'y avait pas à dire, ce lieu était vraiment perturbant... D'un côté il les poussait dans leurs retranchements, mais d'un autre il leur permettait de voir d'autres personnes sous un angle différent. Et quoi de plus différent que de voir un représentant de l'ordre montrer ses émotions ! Il mentionna le concours de déguisement. Il avait raison, son accoutrement n'avait plus rien à voir avec celui qu'elle portait en arrivant et se rendant compte d'à quel point son apparence était négligée, elle joignit un rire de bon cœur au sien.
« Je trouve que j'ai un look d'enfer, nan ? »
Bien sûr elle plaisantait. Entre la camisole du blondinet et sa chemise mal boutonnée surmontée par le veston, ils avaient fière allure ! Se rendant compte que dans l'urgence de quitter la chambre La faible lumière se refléta un minuscule instant dans son piercing tandis qu'elle entreprenait de dissimuler son ventre qu'elle n'avait pas prévu de laisser exposé. Lâchant un « Oups ! », elle tourna le dos à l'agent une petite minute afin de réajuster les boutons. Son reflet de semi-profil se refléta dans la glace cernée d'un cadre à la dorure ancienne mal éclairé par les ampoules de faible intensité. Elle ne boutonna pas la chemise jusqu'en bas car de toute façon elle était bien trop longue pour elle, mais suffisamment pour avoir une allure qui bien que pas beaucoup plus présentable était pour le coup un peu plus décente.
Ce n'était pas la première fois qu'elle portait une chemise trop grande mais c'était certainement la première fois qu'elle en portait une dans ce genre de condition. Et ses cheveux en mode sortie du lit dû au fait qu'ils avaient en partie sécher sans être placés ne devaient en rien arranger son apparence... En revanche, la camisole dessinant les muscles du fonctionnaire le mettait en valeur. Ce n'était pas que son costume dont la moitié était désormais portée par la jeune femme ne lui allait pas, au contraire, mais plutôt que cela lui allait différemment, montrant qu'elle avait face à elle un homme et pas seulement un agent acariâtre. On aurait presque dit qu'il sortait d'une séance de musculation. Rougissant doucement sous l'effet du compliment, la jeune femme détourna la tête.
« Ça pour faire la paire on fait la paire ! T'es pas mal non plus... Un peu plus de sang et on ressemblerait à des vampires pris en pleine dégustation ! »
Cela faisait référence à leur maquillage improvisé. Elle n'avait jamais eu l'intention de s'inscrire à la compétition et si cela avait été le cas elle n'aurait pas été sélectionnée, elle en avait la certitude. Leurs allures donnaient l'impression qu'ils attendaient leur dose de crack (ou d'un produit contenant plus d'hémoglobine en l'occurrence). N'importe quel autre jour, ils auraient
Les meubles se mirent à trembler. Était-ce dû aux basses de la musique trop forte du rez-de-chaussée ? Peu probable... Était-ce un tremblement de terre alors ? Là encore peu probable et la coïncidence aurait bien été trop grande... À tous les coups il s'agissait encore d'une mauvaise surprise liée à ce lieu. Enfin elle l'espérait, mais elle n'en avait aucune certitude. Et s'il s'agissait vraiment d'un tremblement de terre ? Que fallait-il faire lorsque cela se produisait ? Se mettre sous un meuble ? Ou alors c'était dans l'encadrement d'une porte ? Le miroir situé au-dessus de l'espèce de commode se décrocha et heurta le sol avec fracas, explosant en mille aiguilles tranchantes qui firent faire un bond en arrière à la brunette qui trébucha. Ce lieu semblait décidément être aussi dangereux que sa réputation le laissait entendre et si ceci était dû aux animations il ne faisait aucun doute que les organisateurs étaient de vrais psychopathes...
« Comme on se l'est promis, ce qui se passe au Perkins reste au Perkins... Enfin tant que tu laisses ma boîte aux lettres tranquille ! »
Il s'agissait d'un petit clin d'œil à leur promesse faite un moment plus tôt. Il n'y avait pas à dire, ce lieu était vraiment perturbant... D'un côté il les poussait dans leurs retranchements, mais d'un autre il leur permettait de voir d'autres personnes sous un angle différent. Et quoi de plus différent que de voir un représentant de l'ordre montrer ses émotions ! Il mentionna le concours de déguisement. Il avait raison, son accoutrement n'avait plus rien à voir avec celui qu'elle portait en arrivant et se rendant compte d'à quel point son apparence était négligée, elle joignit un rire de bon cœur au sien.
« Je trouve que j'ai un look d'enfer, nan ? »
Bien sûr elle plaisantait. Entre la camisole du blondinet et sa chemise mal boutonnée surmontée par le veston, ils avaient fière allure ! Se rendant compte que dans l'urgence de quitter la chambre La faible lumière se refléta un minuscule instant dans son piercing tandis qu'elle entreprenait de dissimuler son ventre qu'elle n'avait pas prévu de laisser exposé. Lâchant un « Oups ! », elle tourna le dos à l'agent une petite minute afin de réajuster les boutons. Son reflet de semi-profil se refléta dans la glace cernée d'un cadre à la dorure ancienne mal éclairé par les ampoules de faible intensité. Elle ne boutonna pas la chemise jusqu'en bas car de toute façon elle était bien trop longue pour elle, mais suffisamment pour avoir une allure qui bien que pas beaucoup plus présentable était pour le coup un peu plus décente.
Ce n'était pas la première fois qu'elle portait une chemise trop grande mais c'était certainement la première fois qu'elle en portait une dans ce genre de condition. Et ses cheveux en mode sortie du lit dû au fait qu'ils avaient en partie sécher sans être placés ne devaient en rien arranger son apparence... En revanche, la camisole dessinant les muscles du fonctionnaire le mettait en valeur. Ce n'était pas que son costume dont la moitié était désormais portée par la jeune femme ne lui allait pas, au contraire, mais plutôt que cela lui allait différemment, montrant qu'elle avait face à elle un homme et pas seulement un agent acariâtre. On aurait presque dit qu'il sortait d'une séance de musculation. Rougissant doucement sous l'effet du compliment, la jeune femme détourna la tête.
« Ça pour faire la paire on fait la paire ! T'es pas mal non plus... Un peu plus de sang et on ressemblerait à des vampires pris en pleine dégustation ! »
Cela faisait référence à leur maquillage improvisé. Elle n'avait jamais eu l'intention de s'inscrire à la compétition et si cela avait été le cas elle n'aurait pas été sélectionnée, elle en avait la certitude. Leurs allures donnaient l'impression qu'ils attendaient leur dose de crack (ou d'un produit contenant plus d'hémoglobine en l'occurrence). N'importe quel autre jour, ils auraient
Les meubles se mirent à trembler. Était-ce dû aux basses de la musique trop forte du rez-de-chaussée ? Peu probable... Était-ce un tremblement de terre alors ? Là encore peu probable et la coïncidence aurait bien été trop grande... À tous les coups il s'agissait encore d'une mauvaise surprise liée à ce lieu. Enfin elle l'espérait, mais elle n'en avait aucune certitude. Et s'il s'agissait vraiment d'un tremblement de terre ? Que fallait-il faire lorsque cela se produisait ? Se mettre sous un meuble ? Ou alors c'était dans l'encadrement d'une porte ? Le miroir situé au-dessus de l'espèce de commode se décrocha et heurta le sol avec fracas, explosant en mille aiguilles tranchantes qui firent faire un bond en arrière à la brunette qui trébucha. Ce lieu semblait décidément être aussi dangereux que sa réputation le laissait entendre et si ceci était dû aux animations il ne faisait aucun doute que les organisateurs étaient de vrais psychopathes...
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Infos ⊹ L'un des plus jeune et plus prometeur enquêteur du bureau du FBI à Boston. Spécialisé dans les crimes financiers et la corruption. Anciennement homme de famille, ce volet de sa vie s'écroule suite à son divorce. Il est maintenant rendu à mettre le feu à sa vie et à ses valeurs pour voir jusqu'où s'élèvera le brasier. De plus en plus addict au pouvoir, il joue maintenant un double jeu dangereux avec ceux que sa profession voudrait mettre derrière les barreaux.
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Description deux :
Février 1989 ⊹ Naissance à New-York. Sept 2007 ⊹ Accepté à Columbia en finance (New-York). Octobre 2012 ⊹ Engagé au FBI, section crimes financiers (New-York). Août 2014 ⊹ Il se marie avec sa fiancée, rencontrée à Columbia (New-York). Décembre 2018 ⊹ Il se divorce. Janvier 2019 ⊹ Obtient une promotion et est transferé à Boston. Février 2019 ⊹ Emménage avec sa soeur, Bisha (Boston). Octobre 2019 ⊹ Trouve son propre appartement (Boston).
Octobre 2021 ⊹ Retourne habiter avec Bisha (Boston).
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Lien du postMer 8 Déc - 16:36
Encore une fois, leur conversation naissante fut engloutie par une nouvelle surprise, gracieuseté du Perkins. Les meubles se mirent à trembler comme sous le coup d’une secousse sismique. Sauf que le plancher demeura stable. Le grand miroir vola en éclat, ainsi que l’une de leur 8 mini bouteilles restantes. Surprise par le bruit du verre qui se brise, Shane se prit les pieds dans le coin du lit et trébucha au sol. William, un peu plus près du miroir, se prit pour sa part un éclat dans l’avant-bras.
« Ça va, Shane ? »
Il retira ensuite l’éclat de verre de sa peau avec une petit grimace. La blessure n’était pas sérieuse, mais suffisante pour provoquer un saignement non-négligeable. Il regarda autour de lui, à la recherche de quoi faire un petit pansement de fortune. Il réalisa cependant que, primo, dans le court moment de folie du deuxième étage, il avait oublié de remettre ses chaussures et que se promener à travers tous ces éclats de verre n’était probablement pas une bonne idée. Secundo, il ne faisait aucunement confiance à la salubrité de quoi que ce soit qui appartenait à cet endroit.
« Tu sais, quand tu disais qu’il nous manquait juste un peu de sang ? Je crois que ça nous a un peu porté la poisse. »
Quelles étaient les probabilités qu’un morceau ne soit projeté en hauteur, sérieusement… Cet hôtel était maudit.
Il se vit donc forcé d’opter pour une de ses chaussettes… Le processus de la retirer de son pied gauche se révéla un peu plus hasardeux que prévu, entre l’alcool et les risques associés à un déplacement brusque. Faisant de son mieux pour éviter de mettre la partie qui avait touché au sol directement en contact avec sa plaie qi ne faisait tout au plus que quelques centimètres, il appliqua une pression. À défaut d’autre chose, ça allait au moins éviter de tout souiller l’endroit.
« Rappelle-moi, pourquoi on s’est dit que c’était une bonne idée, de faire le tour des étages, déjà ? »
Planté là au milieu de tous ces morceaux du mirroir brisé, ne portant plus qu'une seule chaussette et à attendre la formation du caillot qui stopperait sa légère hémoragie, il cherchait vraiment une réponse à cette question.
« Ça va, Shane ? »
Il retira ensuite l’éclat de verre de sa peau avec une petit grimace. La blessure n’était pas sérieuse, mais suffisante pour provoquer un saignement non-négligeable. Il regarda autour de lui, à la recherche de quoi faire un petit pansement de fortune. Il réalisa cependant que, primo, dans le court moment de folie du deuxième étage, il avait oublié de remettre ses chaussures et que se promener à travers tous ces éclats de verre n’était probablement pas une bonne idée. Secundo, il ne faisait aucunement confiance à la salubrité de quoi que ce soit qui appartenait à cet endroit.
« Tu sais, quand tu disais qu’il nous manquait juste un peu de sang ? Je crois que ça nous a un peu porté la poisse. »
Quelles étaient les probabilités qu’un morceau ne soit projeté en hauteur, sérieusement… Cet hôtel était maudit.
Il se vit donc forcé d’opter pour une de ses chaussettes… Le processus de la retirer de son pied gauche se révéla un peu plus hasardeux que prévu, entre l’alcool et les risques associés à un déplacement brusque. Faisant de son mieux pour éviter de mettre la partie qui avait touché au sol directement en contact avec sa plaie qi ne faisait tout au plus que quelques centimètres, il appliqua une pression. À défaut d’autre chose, ça allait au moins éviter de tout souiller l’endroit.
« Rappelle-moi, pourquoi on s’est dit que c’était une bonne idée, de faire le tour des étages, déjà ? »
Planté là au milieu de tous ces morceaux du mirroir brisé, ne portant plus qu'une seule chaussette et à attendre la formation du caillot qui stopperait sa légère hémoragie, il cherchait vraiment une réponse à cette question.
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Lien du postVen 10 Déc - 21:25
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A tterrissant avec lourdeur sur les fesses, la demoiselle ne se rendit pas tout de suite compte qu'un éclat de verre lui avait entamé le haut de la pommette, celui-ci appartenant probablement à la mini bouteille qui venait d'exploser au contact du parquet. La coupure était légère et peu profonde et elle ne s'en serait probablement pas rendu compte si le picotement ressenti ne lui avait pas fait porter la main à son visage, laissant une légère empreinte rouge sur son index. Heureusement, le sang ne s'échappa pas plus que ça, se contentant de laisser une petite marque linéaire d'un écarlate soutenu.
« Rien de cassé ! Et toi ? »
Ses yeux clairs se posèrent sur les chaussettes de son compagnon, se rendant alors compte qu'il n'avait plus ses chaussures. Relevant les yeux, elle le vit retirer un morceau de verre de son bras, réponse plus éloquente que la moindre parole qu'il aurait pu prononcer. Contrairement à la petite coupure qu'elle avait, celle du grand blond avait l'air de bien saigner. Il avait raison, elle leur avait porté la poisse.
« Et j'en suis navrée ! Mais au moins ta chemise est saine et sauve ! »
Elle attrapa son col pour étoffer ses dires. Le fait de s'être retrouvé en camisole lui avait au moins épargné de lacérer et de tacher sa chemise, à défaut de sa peau.
« Il me semble que l'on a simplement voulu échapper aux péripéties sans vraiment se soucier d'où on allait. »
L'agent retira une de ses chaussettes non sans difficulté puis fit pression sur sa blessure avec le tissu.
« Je crois qu'il va falloir désinfecter cette plaie. »
L'odeur métallique lui prit les narines, tandis qu'elle ne pu retenir un réflexe de dégoût. Elle avait déjà vu des blessures importantes, en avait même déjà soigné, mais elle ne s'était jamais faite à cette odeur.
« Je suis désolée, je ne pense pas qu'on trouvera mieux ici... »
Ouvrant la petite bouteille de vodka qui restait (l'autre s'étant disséminée sur le sol), elle en versa sur la plaie puis détourna rapidement la tête pour ne pas voir la réaction de l'agent, sachant que l'alcool allait le brûler. Elle n'aimait pas voir les autres souffrir... Essayant de changer de sujet pour ne pas se focaliser sur la blessure, elle lança :
« J'espère que tu ne tenais pas trop à tes chaussures, je ne suis pas certaine qu'on arrivera à les retrouver dans ce foutoir... »
« Rien de cassé ! Et toi ? »
Ses yeux clairs se posèrent sur les chaussettes de son compagnon, se rendant alors compte qu'il n'avait plus ses chaussures. Relevant les yeux, elle le vit retirer un morceau de verre de son bras, réponse plus éloquente que la moindre parole qu'il aurait pu prononcer. Contrairement à la petite coupure qu'elle avait, celle du grand blond avait l'air de bien saigner. Il avait raison, elle leur avait porté la poisse.
« Et j'en suis navrée ! Mais au moins ta chemise est saine et sauve ! »
Elle attrapa son col pour étoffer ses dires. Le fait de s'être retrouvé en camisole lui avait au moins épargné de lacérer et de tacher sa chemise, à défaut de sa peau.
« Il me semble que l'on a simplement voulu échapper aux péripéties sans vraiment se soucier d'où on allait. »
L'agent retira une de ses chaussettes non sans difficulté puis fit pression sur sa blessure avec le tissu.
« Je crois qu'il va falloir désinfecter cette plaie. »
L'odeur métallique lui prit les narines, tandis qu'elle ne pu retenir un réflexe de dégoût. Elle avait déjà vu des blessures importantes, en avait même déjà soigné, mais elle ne s'était jamais faite à cette odeur.
« Je suis désolée, je ne pense pas qu'on trouvera mieux ici... »
Ouvrant la petite bouteille de vodka qui restait (l'autre s'étant disséminée sur le sol), elle en versa sur la plaie puis détourna rapidement la tête pour ne pas voir la réaction de l'agent, sachant que l'alcool allait le brûler. Elle n'aimait pas voir les autres souffrir... Essayant de changer de sujet pour ne pas se focaliser sur la blessure, elle lança :
« J'espère que tu ne tenais pas trop à tes chaussures, je ne suis pas certaine qu'on arrivera à les retrouver dans ce foutoir... »
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Âge : 35
Lieu de naissance : New-York, bien qu'ayant des origines albanaises
Quartier.s d'habitation & Colocation : Downtown Boston.
Situation sentimentale : Célibataire, maintenant qu'il a fait sciemment fait partir l'amour de sa vie
Études & Métiers : Enquêteur du FBI
Date d'inscription : 12/10/2021
Pseudo & pronom IRL : Lovecraft
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Avatar utilisé : Liam Hemsworth
Crédits : : Polaroid Papers (avatar) : Lovebug (code profi)
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Description un :
Infos ⊹ L'un des plus jeune et plus prometeur enquêteur du bureau du FBI à Boston. Spécialisé dans les crimes financiers et la corruption. Anciennement homme de famille, ce volet de sa vie s'écroule suite à son divorce. Il est maintenant rendu à mettre le feu à sa vie et à ses valeurs pour voir jusqu'où s'élèvera le brasier. De plus en plus addict au pouvoir, il joue maintenant un double jeu dangereux avec ceux que sa profession voudrait mettre derrière les barreaux.
Credit du code du profil : Lovebug
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Infos ⊹ L'un des plus jeune et plus prometeur enquêteur du bureau du FBI à Boston. Spécialisé dans les crimes financiers et la corruption. Anciennement homme de famille, ce volet de sa vie s'écroule suite à son divorce. Il est maintenant rendu à mettre le feu à sa vie et à ses valeurs pour voir jusqu'où s'élèvera le brasier. De plus en plus addict au pouvoir, il joue maintenant un double jeu dangereux avec ceux que sa profession voudrait mettre derrière les barreaux.
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Description deux :
Février 1989 ⊹ Naissance à New-York. Sept 2007 ⊹ Accepté à Columbia en finance (New-York). Octobre 2012 ⊹ Engagé au FBI, section crimes financiers (New-York). Août 2014 ⊹ Il se marie avec sa fiancée, rencontrée à Columbia (New-York). Décembre 2018 ⊹ Il se divorce. Janvier 2019 ⊹ Obtient une promotion et est transferé à Boston. Février 2019 ⊹ Emménage avec sa soeur, Bisha (Boston). Octobre 2019 ⊹ Trouve son propre appartement (Boston).
Octobre 2021 ⊹ Retourne habiter avec Bisha (Boston).
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Février 1989 ⊹ Naissance à New-York. Sept 2007 ⊹ Accepté à Columbia en finance (New-York). Octobre 2012 ⊹ Engagé au FBI, section crimes financiers (New-York). Août 2014 ⊹ Il se marie avec sa fiancée, rencontrée à Columbia (New-York). Décembre 2018 ⊹ Il se divorce. Janvier 2019 ⊹ Obtient une promotion et est transferé à Boston. Février 2019 ⊹ Emménage avec sa soeur, Bisha (Boston). Octobre 2019 ⊹ Trouve son propre appartement (Boston).
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The War Inside of Us (Emily)
A Tale of Beauties and Beasts (Maze)
Fire and Ice (Carmella)
The Madness of Forgetting (Julia)
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Warning : WARNING // concernant (William) Langage occasionnellement abusif. Partage des vues politiques très à droite. Référence à la religion catholiqueTRIGGER // refuse de jouer ; L'extrême violence. Des actes sexuels explicites. Discutons-en au préalable.
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Lien du postSam 11 Déc - 13:57
« T’es vraiment une éternelle positive, toi. », souligna-t-il avec un large sourire lorsqu’elle lui mentionna sa chemise.
« Par contre, pas certain que ça valait le coup. Elle n’est même pas à moi la chemise en plus. Entre ça et ton visage, franchement, le choix devrait immédiat… Ça va aller ? »
Il venait d’apercevoir la courte zébrure sur la joue de Shane. Heureusement que la trajectoire du projectile n’avait pas été quelques pouces plus haut… Il préférait ne pas y penser.
Mue par un élan d’empathie instinctif, elle attrapa une bouteille d’alcool et s’approcha pour venir s’occuper de sa blessure. Ses talons crissaient sur les morceaux de verre, en faisant éclater plus d’un. Bon joueur, il se laissa faire. Elle avait probablement eu sa formation de premier soin par les productions d’Hollywood, et l’alcool aurait définitivement été plus utile dans sa bouche que sur son bras, mais le geste venait du cœur. Il retira donc momentanément son pansement de fortune, déposa le dos de sa main dans la paume de celle de Shane et attendit le choc. Crispant le bras inverse pour se distraire de la douleur vive qui ne dura qu’une quinzaine de secondes, il se fit la remarque qu’elle semblait souffrir plus que lui de la situation.
Heureusement, il considérait son hygiène des pieds décente. Son bas n’était probablement pas porteur d’une bactérie mangeuse de chair et devrait faire l’affaire d’ici à ce qu’il sorte de cet hôtel et que sa sœur, infirmière à l’urgence, le rafistole proprement.
« Merci Shane, » se contenta-t-il de répondre en réappliquant la dite chaussette pour donner une chance au caillot de se reformer. Sans retirer sa main de celle de la jeune femme.
« Je ferai une petite cérémonie pour souligner le sacrifice de mes chaussures, qu’elles ne soient pas oubliées. Il n’y cependant A-U-C-U-N-E chance que je redescende pour elles… En plus, elles aussi, elles appartiennent au gouvernement… »
Il s’en suivit un drôle de moment. N’osant toujours pas bouger de peur de s’enfoncer un éclat dans le pied, Will demeurait niaisement planté sur place, à regarder Shane qui tenait encore sa main.
Si proche qu’il pourrait l’attraper par la taille. La presser contre lui. Sentir sa chaleur...
Il n’en fit cependant rien. Elle avait bu. Elle avait l’âge d’Erza. Il enquêtait sur elle. Il opta plutôt pour briser le malaise et la tension d’un bref sourire.
« Je suis désolé… je suis… un peu prisonnier. »
Il regarda son pied dénudé dont il agitait les orteils pour y attirer le regard de Shane.
« J’ose pas trop bouger, pour tout dire. Mon destin, et surtout l’intégrité de mes voûtes plantaires, sont un peu entre tes mains… Idéalement, aussi, penses-tu que je pourrais te demander de m’attacher ça ? C’est correct si jamais ça te révulse, je peux me débrouiller. »
Il souleva brièvement la chaussette avant de la remettre en place, pour indiquer à Shane ce dont il parlait. S’arranger tout seul impliquait de devoir tenir un des côtés avec ses dents, sans grande élégance…
« Par contre, pas certain que ça valait le coup. Elle n’est même pas à moi la chemise en plus. Entre ça et ton visage, franchement, le choix devrait immédiat… Ça va aller ? »
Il venait d’apercevoir la courte zébrure sur la joue de Shane. Heureusement que la trajectoire du projectile n’avait pas été quelques pouces plus haut… Il préférait ne pas y penser.
Mue par un élan d’empathie instinctif, elle attrapa une bouteille d’alcool et s’approcha pour venir s’occuper de sa blessure. Ses talons crissaient sur les morceaux de verre, en faisant éclater plus d’un. Bon joueur, il se laissa faire. Elle avait probablement eu sa formation de premier soin par les productions d’Hollywood, et l’alcool aurait définitivement été plus utile dans sa bouche que sur son bras, mais le geste venait du cœur. Il retira donc momentanément son pansement de fortune, déposa le dos de sa main dans la paume de celle de Shane et attendit le choc. Crispant le bras inverse pour se distraire de la douleur vive qui ne dura qu’une quinzaine de secondes, il se fit la remarque qu’elle semblait souffrir plus que lui de la situation.
Heureusement, il considérait son hygiène des pieds décente. Son bas n’était probablement pas porteur d’une bactérie mangeuse de chair et devrait faire l’affaire d’ici à ce qu’il sorte de cet hôtel et que sa sœur, infirmière à l’urgence, le rafistole proprement.
« Merci Shane, » se contenta-t-il de répondre en réappliquant la dite chaussette pour donner une chance au caillot de se reformer. Sans retirer sa main de celle de la jeune femme.
« Je ferai une petite cérémonie pour souligner le sacrifice de mes chaussures, qu’elles ne soient pas oubliées. Il n’y cependant A-U-C-U-N-E chance que je redescende pour elles… En plus, elles aussi, elles appartiennent au gouvernement… »
Il s’en suivit un drôle de moment. N’osant toujours pas bouger de peur de s’enfoncer un éclat dans le pied, Will demeurait niaisement planté sur place, à regarder Shane qui tenait encore sa main.
Si proche qu’il pourrait l’attraper par la taille. La presser contre lui. Sentir sa chaleur...
Il n’en fit cependant rien. Elle avait bu. Elle avait l’âge d’Erza. Il enquêtait sur elle. Il opta plutôt pour briser le malaise et la tension d’un bref sourire.
« Je suis désolé… je suis… un peu prisonnier. »
Il regarda son pied dénudé dont il agitait les orteils pour y attirer le regard de Shane.
« J’ose pas trop bouger, pour tout dire. Mon destin, et surtout l’intégrité de mes voûtes plantaires, sont un peu entre tes mains… Idéalement, aussi, penses-tu que je pourrais te demander de m’attacher ça ? C’est correct si jamais ça te révulse, je peux me débrouiller. »
Il souleva brièvement la chaussette avant de la remettre en place, pour indiquer à Shane ce dont il parlait. S’arranger tout seul impliquait de devoir tenir un des côtés avec ses dents, sans grande élégance…
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Lien du postSam 11 Déc - 17:34
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U n sourire immense se dessina sur les lèvres de son acolyte lorsqu'il la qualifia d'éternelle positive. C'était loin d'être le cas, mais il fallait avouer que cela faisait du bien qu'on puisse la qualifier ainsi de temps en temps. Mais pas trop non plus, elle avait une réputation à préserver...
« J'essaye, j'essaye et ne t'inquiète pas, ce n'est rien j'en suis sûre, ça guérira vite ! Et puis ne portes pas la poisse à ton tour, rien ne dit qu'elle soit toujours intacte lorsque nous réussirons à sortir de là ! »
La main du grand blond posée sur la sienne, la jeune femme la maintint pour éviter que le liquide ne coule à côté.
« Tu portes quelque-chose qui t'appartient ? En tout cas mes condoléances pour tes chaussures alors, espérons pour elles qu'elles finiront dans un monde meilleur... »
Elle versa quelques gouttes au sol pour ponctuer ses dires (pas trop, l'idée n'étant pas de gâcher le fluide qu'ils avaient payé de leur sang quand on y réfléchissait). Puis il lui signala qu'elle l'avait retenu prisonnier et la demoiselle fit un pas en arrière en relâchant la main qu'elle avait agrippée pour maintenir le bras tandis qu'elle tentait de le soigner avec les moyens du bord et dont le contraste de taille était saisissant. Elle ne s'était pas rendu compte qu'elle la tenait encore tellement elle avait agi sans réfléchir. La vodka au nom imprononçable avait eu l'avantage d'être à 60°, ce qui n'était pas aussi bien qu'un véritable désinfectant, mais mieux que rien. A un degré inférieur, elle aurait été totalement inutile. Et ils pourraient trouver mieux dès lors qu'ils arriveraient à quitter cet endroit.
« Je pense qu'on a vu plus répugnant ici, ça devrait aller ! »
Elle s'était déjà occupée de faire des pansements de fortune, le plus important en l'occurrence était de faire en sorte de placer la partie n'ayant pas touché le pied sur la blessure. Elle vida le reste de la fiole sur la partie concernée et enserra le bras musclé à l'aide de la chaussette. Elle noua celle-ci de sorte à ce qu'elle bloque l'afflux de sang, mais de manière précautionneuse pour éviter de lui faire mal plus que nécessaire. Sentant le souffle du grand blond dans ses cheveux tandis qu'elle s'occupait de lui, la jeune femme tenta de se focaliser de son mieux. Elle avait beau tenter de jouer les dures à cuire en général, son empathie naturelle avait tendance à reprendre le dessus dans certaines circonstances. Elle saisit deux fioles sans prendre attention à leur contenu et tendit l'une d'elle à l'agent avec un clin d'œil.
« Bon la vodka est sacrifiée, mais il nous reste encore quelques bouteilles, je sais pas toi mais perso il m'en faut une. Alors prend ça le temps que je trouve comment te frayer un passage et bonne désinfection de l'intérieur ! »
Vidant la sienne d'une traite, elle se mit à rechercher tout ce qui aurait pu lui être utile dans la chambre. Le parquet était jonché de morceaux de verre et bien entendu il n'y avait rien pour balayer. Chaque pas qu'elle faisait un bruit de crissement au contact de ses escarpins. Elle ouvrit la penderie en espérant y trouver quelque-chose qui pourrait faire office de chaussures mais celui-ci se révéla désespérément vide hormis une vieille taie d'oreiller. Elle décida donc de repousser un maximum de morceaux avec ses escarpins, manqua de trébucher à plusieurs reprises, non pas à cause de l'alcool, mais à cause de son équilibre précaire lorsqu'elle se tenait sur un pied et que celui-ci se retrouvait au contact d'un morceau de verre inégal. Cependant, elle parvint à rester debout. Ayant dégrossi un chemin du mieux qu'elle pouvait, elle prit la couette et la posa devant William afin qu'il puisse arriver jusqu'à la porte sans encombre. Elle fit de même avec les deux oreillers, laissant des espaces entre chaque pour que le chemin aille jusqu'à la porte.
Attrapant les fioles restantes, elle les glissa dans la taie d'oreiller poussiéreuse, mais non tâchée qu'elle avait trouvée qu'elle dans laquelle elle ajouta son corsage et fit un nœud avec les coins pour s'en faire un sac d'appoint. Puis elle se plaça à côté de son compagnon pour le soutenir durant son escalade si cela s'avérait nécessaire, même si elle ne pourrait pas faire grand chose si celui-ci s'écroulait de tout son poids...
« J'essaye, j'essaye et ne t'inquiète pas, ce n'est rien j'en suis sûre, ça guérira vite ! Et puis ne portes pas la poisse à ton tour, rien ne dit qu'elle soit toujours intacte lorsque nous réussirons à sortir de là ! »
La main du grand blond posée sur la sienne, la jeune femme la maintint pour éviter que le liquide ne coule à côté.
« Tu portes quelque-chose qui t'appartient ? En tout cas mes condoléances pour tes chaussures alors, espérons pour elles qu'elles finiront dans un monde meilleur... »
Elle versa quelques gouttes au sol pour ponctuer ses dires (pas trop, l'idée n'étant pas de gâcher le fluide qu'ils avaient payé de leur sang quand on y réfléchissait). Puis il lui signala qu'elle l'avait retenu prisonnier et la demoiselle fit un pas en arrière en relâchant la main qu'elle avait agrippée pour maintenir le bras tandis qu'elle tentait de le soigner avec les moyens du bord et dont le contraste de taille était saisissant. Elle ne s'était pas rendu compte qu'elle la tenait encore tellement elle avait agi sans réfléchir. La vodka au nom imprononçable avait eu l'avantage d'être à 60°, ce qui n'était pas aussi bien qu'un véritable désinfectant, mais mieux que rien. A un degré inférieur, elle aurait été totalement inutile. Et ils pourraient trouver mieux dès lors qu'ils arriveraient à quitter cet endroit.
« Je pense qu'on a vu plus répugnant ici, ça devrait aller ! »
Elle s'était déjà occupée de faire des pansements de fortune, le plus important en l'occurrence était de faire en sorte de placer la partie n'ayant pas touché le pied sur la blessure. Elle vida le reste de la fiole sur la partie concernée et enserra le bras musclé à l'aide de la chaussette. Elle noua celle-ci de sorte à ce qu'elle bloque l'afflux de sang, mais de manière précautionneuse pour éviter de lui faire mal plus que nécessaire. Sentant le souffle du grand blond dans ses cheveux tandis qu'elle s'occupait de lui, la jeune femme tenta de se focaliser de son mieux. Elle avait beau tenter de jouer les dures à cuire en général, son empathie naturelle avait tendance à reprendre le dessus dans certaines circonstances. Elle saisit deux fioles sans prendre attention à leur contenu et tendit l'une d'elle à l'agent avec un clin d'œil.
« Bon la vodka est sacrifiée, mais il nous reste encore quelques bouteilles, je sais pas toi mais perso il m'en faut une. Alors prend ça le temps que je trouve comment te frayer un passage et bonne désinfection de l'intérieur ! »
Vidant la sienne d'une traite, elle se mit à rechercher tout ce qui aurait pu lui être utile dans la chambre. Le parquet était jonché de morceaux de verre et bien entendu il n'y avait rien pour balayer. Chaque pas qu'elle faisait un bruit de crissement au contact de ses escarpins. Elle ouvrit la penderie en espérant y trouver quelque-chose qui pourrait faire office de chaussures mais celui-ci se révéla désespérément vide hormis une vieille taie d'oreiller. Elle décida donc de repousser un maximum de morceaux avec ses escarpins, manqua de trébucher à plusieurs reprises, non pas à cause de l'alcool, mais à cause de son équilibre précaire lorsqu'elle se tenait sur un pied et que celui-ci se retrouvait au contact d'un morceau de verre inégal. Cependant, elle parvint à rester debout. Ayant dégrossi un chemin du mieux qu'elle pouvait, elle prit la couette et la posa devant William afin qu'il puisse arriver jusqu'à la porte sans encombre. Elle fit de même avec les deux oreillers, laissant des espaces entre chaque pour que le chemin aille jusqu'à la porte.
Attrapant les fioles restantes, elle les glissa dans la taie d'oreiller poussiéreuse, mais non tâchée qu'elle avait trouvée qu'elle dans laquelle elle ajouta son corsage et fit un nœud avec les coins pour s'en faire un sac d'appoint. Puis elle se plaça à côté de son compagnon pour le soutenir durant son escalade si cela s'avérait nécessaire, même si elle ne pourrait pas faire grand chose si celui-ci s'écroulait de tout son poids...
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Février 1989 ⊹ Naissance à New-York. Sept 2007 ⊹ Accepté à Columbia en finance (New-York). Octobre 2012 ⊹ Engagé au FBI, section crimes financiers (New-York). Août 2014 ⊹ Il se marie avec sa fiancée, rencontrée à Columbia (New-York). Décembre 2018 ⊹ Il se divorce. Janvier 2019 ⊹ Obtient une promotion et est transferé à Boston. Février 2019 ⊹ Emménage avec sa soeur, Bisha (Boston). Octobre 2019 ⊹ Trouve son propre appartement (Boston).
Octobre 2021 ⊹ Retourne habiter avec Bisha (Boston).
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Février 1989 ⊹ Naissance à New-York. Sept 2007 ⊹ Accepté à Columbia en finance (New-York). Octobre 2012 ⊹ Engagé au FBI, section crimes financiers (New-York). Août 2014 ⊹ Il se marie avec sa fiancée, rencontrée à Columbia (New-York). Décembre 2018 ⊹ Il se divorce. Janvier 2019 ⊹ Obtient une promotion et est transferé à Boston. Février 2019 ⊹ Emménage avec sa soeur, Bisha (Boston). Octobre 2019 ⊹ Trouve son propre appartement (Boston).
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Lien du postLun 13 Déc - 2:54
« Ma montre. Ma montre est à moi. Un cadeau de ma sœur. C'est tout. »
Il marqua une courte pause avant d'ajouter, à la blague.
« Les examens qu’ils nous font subir à l’entrée sont aussi minutieux qu’approfondis… ls veulent absolument tout savoir et ne laissent aucuns détails au hasard. »
C’est avec un certain amusement, à défaut de mieux pouvoir décrire le bonheur qui l’envahissait, qu’il regarda Shane tout prendre en charge. Sourire en coin, il la regarda s’affairer à bien nouer la chaussette autour de son bras, ses longs doigts fins l’effleurant à quelques occasions. Pas un seul instant elle ne leva la tête vers lui durant sa tâche.
Il y avait belle lurette que William ne s’était pas retrouvé dans une situation où il n’était pas en contrôle. S’en remettre à la jeune femme, dont la débrouillardise ne cessait de le surprendre, avait quelque chose de profondément grisant. De libérateur, même. Honnêtement, il se surprit à penser que si cet hôtel faisait dix étages, il l’y aurait suivi jusqu’au bout avec plaisir.
Peut-être que ce n’était que l’alcool qui parlait. Cette dernière bouteille se manifesta d’ailleurs avec fracas à travers ses yeux qui se plissèrent d’insatisfaction.
« Ooof… Gin… Avoue que tu l’as fait exprès… »
Il se claqua le dos de la langue au palais à quelques reprises, en guise de protestation contre le Beefeater. Puis, il reprit son rôle fort agréable d’observateur, alors que Shane s’occupait de tout. Après avoir examiné les alentours, elle se résigna à balayer du pied le plus gros des éclats de verre afin de lui tracer un chemin jusqu’à la sortie de la chambre. Alors qu’il demeurait là, les bras maintenant croisés, immobile et inutile, elle s’empara de la couette et l’étala sur la section qu’elle venait de dégager. Avant de compléter la distance avec les oreillers.
Un peu stupéfait, il dût attendre qu’elle ait terminé d’empaqueter les petites bouteilles et ses bagages dans un sac de fortune et qu’elle lui tende la main avant de sortir de sa torpeur. C’était la première fois qu’elle posait ses incroyables yeux clairs sur lui depuis qu’elle s’affairait à le sortir de sa situation précaire.
William ne tenta même pas de masquer son admiration.
« Wow – mais qui es-tu, Shane Lowell ? »
Il agrippa la main tendue et se laisse conduire sur la piste de fortune, s’efforçant de distribuer le poids de ses pieds le plus également possible lors de chaque pas. Entre l’épaisse couette et les oreillers, il n’y avait absolument rien à craindre.
Et c’est donc sans encombre et grâce à l’ingéniosité de Shane qu’ils sortirent de cette troisième chambre, encore moins accueillante que les deux précédentes.
« Merci de m’avoir sorti de là. Je t’en dois une. Où nous conduis-tu maintenant, Shane l’intrépide vampire aventurière ? », lui demanda-t-il sans lui libérer la main. Il réalisait que les moments où leurs doigts se retrouvaient gagnaient en fréquence et en durée. Néanmoins, il n’avait aucune intention de la lâcher, ni elle, ni la rafraichissante brise de liberté qui l’accompagnait dans son sillage.
Il marqua une courte pause avant d'ajouter, à la blague.
« Les examens qu’ils nous font subir à l’entrée sont aussi minutieux qu’approfondis… ls veulent absolument tout savoir et ne laissent aucuns détails au hasard. »
C’est avec un certain amusement, à défaut de mieux pouvoir décrire le bonheur qui l’envahissait, qu’il regarda Shane tout prendre en charge. Sourire en coin, il la regarda s’affairer à bien nouer la chaussette autour de son bras, ses longs doigts fins l’effleurant à quelques occasions. Pas un seul instant elle ne leva la tête vers lui durant sa tâche.
Il y avait belle lurette que William ne s’était pas retrouvé dans une situation où il n’était pas en contrôle. S’en remettre à la jeune femme, dont la débrouillardise ne cessait de le surprendre, avait quelque chose de profondément grisant. De libérateur, même. Honnêtement, il se surprit à penser que si cet hôtel faisait dix étages, il l’y aurait suivi jusqu’au bout avec plaisir.
Peut-être que ce n’était que l’alcool qui parlait. Cette dernière bouteille se manifesta d’ailleurs avec fracas à travers ses yeux qui se plissèrent d’insatisfaction.
« Ooof… Gin… Avoue que tu l’as fait exprès… »
Il se claqua le dos de la langue au palais à quelques reprises, en guise de protestation contre le Beefeater. Puis, il reprit son rôle fort agréable d’observateur, alors que Shane s’occupait de tout. Après avoir examiné les alentours, elle se résigna à balayer du pied le plus gros des éclats de verre afin de lui tracer un chemin jusqu’à la sortie de la chambre. Alors qu’il demeurait là, les bras maintenant croisés, immobile et inutile, elle s’empara de la couette et l’étala sur la section qu’elle venait de dégager. Avant de compléter la distance avec les oreillers.
Un peu stupéfait, il dût attendre qu’elle ait terminé d’empaqueter les petites bouteilles et ses bagages dans un sac de fortune et qu’elle lui tende la main avant de sortir de sa torpeur. C’était la première fois qu’elle posait ses incroyables yeux clairs sur lui depuis qu’elle s’affairait à le sortir de sa situation précaire.
William ne tenta même pas de masquer son admiration.
« Wow – mais qui es-tu, Shane Lowell ? »
Il agrippa la main tendue et se laisse conduire sur la piste de fortune, s’efforçant de distribuer le poids de ses pieds le plus également possible lors de chaque pas. Entre l’épaisse couette et les oreillers, il n’y avait absolument rien à craindre.
Et c’est donc sans encombre et grâce à l’ingéniosité de Shane qu’ils sortirent de cette troisième chambre, encore moins accueillante que les deux précédentes.
« Merci de m’avoir sorti de là. Je t’en dois une. Où nous conduis-tu maintenant, Shane l’intrépide vampire aventurière ? », lui demanda-t-il sans lui libérer la main. Il réalisait que les moments où leurs doigts se retrouvaient gagnaient en fréquence et en durée. Néanmoins, il n’avait aucune intention de la lâcher, ni elle, ni la rafraichissante brise de liberté qui l’accompagnait dans son sillage.
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Lien du postMar 8 Fév - 13:55
« Et quand vous êtes virés, ils ne vous laissent que votre montre pour rentrer chez vous ? Entre l'examen approfondi et ça je n'aimerais pas être à votre place ! » répondit-elle avec malice. Puis elle se focalisa à nouveau sur sa tâche.
« Si cela ne te convient pas je peux la reprendre... » lui lança-t-elle en scrutant les lieux. Une fois qu'elle eut préparé la voie pour le déchaussé, elle posa son regard sur son compagnon d'infortune qui lui demanda d'une façon qui semblait rhétorique qui elle était de manière émerveillée. Elle s'attendait à tout sauf à cette réaction ! Après un moment infime elle réussit à dissimuler sa surprise et lui adressa un clin d’œil complice tandis que leurs doigts se nouèrent. Le verre qu'elle avait dispersé de part et d'autre de la piste crissait sous ses talons, mais elle s'efforça de garder un pas assuré. Ce n'était pas le meilleur endroit pour se casser la figure, d'autant plus qu'elle n'était déjà pas des mieux fagotée ! La chemise du fonctionnaire était trop grande pour elle, mais le fait de l'avoir nouée en dessous des quelques boutons sous son décolleté ne rendait pas trop mal au vu des circonstances.
Les quelques pas qui les avaient séparés de la sortie avaient pris plus de temps que nécessaire et leurs mains restèrent jointes, même lorsqu'ils quittèrent enfin la chambre. Elle ne s'en rendit pas spécialement compte tellement cela lui semblait naturel. Etait-ce dû à l'alcool ou à tout autre chose, elle n'en savait strictement rien. Mais cela ne lui déplaisait pas, loin de là... Peut-être même que cela lui plaisait un peu trop... Mais cela elle ne comptait pas l'avouer, profitant des effluves de l'alcool et de l'adrénaline qui imprégnait davantage ses veines à chacune des aventures qu'elle vivait ce soir. Peut-être était-ce également du grand blond présent à ses côtés... Une chose était sûre, c'est qu'elle avait pris goût au fait d'avoir pris les commandes, même si cela serait probablement de courte durée.
L'intrépide aventurière... Un surnom qui convenait parfaitement à la Shane de cette soirée. Elle s'élança dans le couloir en lançant un « Qui vivra verra... » Et tandis que leurs doigts s'étreignaient toujours, elle trouva un endroit qui semblait parfait pour achever leur butin : une double porte d'allure avenante, presque irréelle, une perle d'autant plus rare que le reste de l'étage était dans un état lamentable. Elle ouvrit la porte en lançant un « Nettement mieux ! Tu en dis quoi ? » Alors qu'ils pénétrèrent dans la suite, le bruit d'un déchirement se fit entendre. La chemise que lui avait prêté William s'était agrippée à un clou qui dépassait, s'emparant d'une partie du tissu et de la dentelle de sa jupe. N'osant plus bouger en ne connaissant pas l'étendue des dégâts, la brunette ricana et lança une blague pour dissimuler son embarras :
« Hmm... J'espère que le FBI ne va pas te facturer cette chemise... »
@William Bennett
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