Si la fin de l'année aurait dû être réjouissante, ce n'est pas comme ça que tu te sentais. Tu avais tout fait pour essayer de mettre cette tristesse, cette colère de côté Et c'est dans l'organisation du barbecue que tu avais mis tout ton énergie. C'est toujours ce que tu faisais, tu plongeais tête baissée dans un projet en te refusant de vivre les émotions que tu devrais vivre. Pourtant, tu n'aurais pas le choix de les affronter à un moment ou un autre. Ta soeur, Riley, elle était partie explorer le monde et quelques jours plus tard, elle avait eu un accident qui lui avait été fatale. Tu avais perdu ta grande soeur. Tu refusais encore d'y croire malgré les trois semaines qui s'étaient écoulées depuis.
Ne laissant pas cette événement te mettre KO, tu t'étais levée avec la ferme intention de faire de cette journée ce qu'elle aurait dû être. Une dernière occasion de vous réunir avant que chacun parte de son côté pour les vacances. Peut-être même ta dernière occasion d'être dans cette maison, d'être avec ceux qui étaient devenus une deuxième famille. Prête à les accueillir dans le jardin, tu t'étais assurée que tout soit en place, que tout soit parfait.

IN Dernière réunion des currier avant la fin de l'année scolaire, avant de vous dire au revoir pour les trois prochains mois à venir. Enfin, peut être que certains voyageront ensemble au Summer Camp, toi tes projets sont de rester travailler à Boston, de te reposer, de faire les allers-retours à New York pour aller voir Prim toujours à l'hôpital. Ils vont beaucoup te manquer. Une année que t'as partagé à leurs côtés les joies, les peines, les aléas de la vie. Même si t'es pas forcement de caractère sociable, t'as ici su te créer ta seconde famille, celle du cœur. T'arrives avec Weenie, le chiot dont tu t'occupes avec ta sœur, cherchant quelques visages connus quand tu réalises alors que vous êtes dans les tous premiers a être arrivés.

C’était probablement le dernier moment que nous allions passés tous ensemble, avec les membres de cette année en tout cas. Et moi, ça me rendait clairement nostalgique. Mes émotions jouaient les montagnes russes ces derniers temps, après avoir survécu à un décès de plus, à Primrose qui se retrouvait dans le coma, au départ de Toni puis de Neyla, j’avais presque du mal à savoir qui j’étais. Je m’étais effacée ces derniers temps, peut-être trop d’ailleurs, alors que j’avais toujours porté tous les membres de la Currier dans mon cœur. La boule au ventre, la gorge nouée, il était temps de prendre les bonnes décisions. Alors, je m’étais préparé rapidement, j’avais maquillé mes yeux de manière différente avec du fard à paupières noir. Fin prête, je me rends jusqu’au jardin. Mon regard se pose d’abord sur @Elsie Barlow qui je vois, est venue accompagnée de Weenie. Sourire qui se dessine discrètement sur mes lèvres, je laisse mes prunelles se poser sur @Peyton Lodges qui ne semblait pas dans son assiette. Je mords ma lèvre inférieure, me maudissant d’avoir laissé tomber toutes les personnes importantes pour moi, puis je m’avance jusqu’à elle. « Coucou Peyton. » Sourire qui se dessine, je m’approche d’elle pour poser un bisou sur sa joue.

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Derniers instants avec les Violets. Ma première année en communauté depuis que j'avais cessé les cours à domicile. Et je n'avais rien regretté. Tout s'était déroulé à merveille. Etrangement, aucun couac ne m'était arrivé. Rien d'insurmontable. Et je refusais de me porter l'œil. C'est donc accompagné de @Anders H. Wellington que nous allons saluer les personnes déjà présentes. On vous a ramené des packs de bières d'argentine. Vous nous direz ce que vous en pensez. Je dépose le tout sur la table à disposition. Comment va ? Bien loin de songer aux drames que traversent les demoiselles.

Un barbecue? La dernière fois que j'en ai mangé un remonte j'avais quinze ans et encore cela était court. J'ai beaucoup évité les barbecues il faut dire et quand je vais voir ma famille ce n'est pas un barbecue, mais un buffet géant, car nous sommes une grande famille. Et dans cette famille il y a tous types d'alimentations.

Mais il faut avouer que se retrouver entre membre cela ne fait pas de mal. J'ai d'ailleurs opter pour une tenue d'été. Petit tee shirt avec une belle chemise manche courte avec un jean bleu. Tranquille pour le barbecue, comme à chaque repas je ne viens jamais les mains vides. J'ai décidé de demander des bières provenant de Chine.

J'arrive puis m'incline en tenant le pack de bières, puis souris en regardant tout le monde.

"Bonsoir j'ai ramené de quoi boire, j'espère que vous êtes tous majeurs?
Merci @Peyton Lodges, pour cet évènement, si tu as besoin d'aide je peux aider"

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J’ai encore un peu de mal à le croire, mais une année vient pourtant de passer. Une année aux USA, à Boston, à Harvard, et surtout, dans cette incroyable fraternité qu’est la Currier House. Seconde famille qui a vu le jour par elle-même, malgré quelques inquiétudes à mon arrivé au sein de cette communauté hétéroclite. Des histoires et des caractères différents, et pourtant, nous étions unis et solidaires. Pincement au coeur à l’idée de se dire que ce sont nos derniers moments ensemble, qu’on ne se verrait pas pendant presque trois mois avec certains, et pire encore, que d’autres ne seraient plus là à la prochaine rentrée... Comme des adieux. Pourtant, l’ambiance n’est pas à l’apitoiement, mais bien à l’amusement. Arrivé avec @Johan de Monpezat, on salue les quelques personnes déjà présentes avant de déposer des packs de bières sur une des tables, ramenés de notre dernier voyage, ainsi que quelques snack à grignoter.

Mine de rien, cette journée t'angoissait. Tu voulais que tout se passe bien, que tout soit parfait. Mais moralement, tu n'y étais pas. Tu travaillais vraiment fort pour ne pas juste t'écrouler, fondre en larme encore une fois. Tu ne voulais pas laisser ta vie personnelle prendre le dessus sur les promesses de présidente que tu avais faites.
Ce sont les soeurs Barlow qui arrivent les première, la plus jeune venant rapidement te saluer. "Hey." réponds-je en mettant un petit sourire sur mon visage. S'il y avait bien deux personnes qui pouvaient comprendre ce que je vivais, c'était bien
@Elsie Barlow et @Birdy Barlow qui avaient aussi récemment perdu quelqu'un, un frère. Avec Primrose toujours dans le coma, ce n'était pas facile pour elles non plus. S'en suit rapidement @Johan de Monpezat, @Anders H. Wellington et @Guoliang Ren qui arrivent, les mains chargées de bières. "Vous pouvez déposer ça sur la table." leur dis-je en pointant la table avec la rafraîchissement. Vous ne manquerez de rien, c'est certain avec tout ceux qui avaient apporté un petit quelque chose. "J'suis super contente que vous ayez pu venir." dis-tu à tout le monde. Un moment avec ceux que tu considérais comme ta deuxième famille te ferait sûrement du bien.

Je dépose le pack, mais depuis mon arrivée j'ai observé @Peyton Lodges , j'ai bien vu qu'elle n'allait pas bien. J'ai d'ailleurs été mis au courant de la nouvelle. Enfin je ne sais pas si la nouvelle dans la fraternité est déjà répandue. Je choisis donc de me posté près d'elle puis prends un petit truc et lui enfile dans la bouche.

"Mange, je parie que tu n'as rien avalé. Tu peux compter sur nous, nous sommes une famille on est là pour t'aider et te soutenir. Comme j'ai appris si un membre d'une unité à un problème c'est tout le monde qui avons le même, alors nous, nous devons s'entraider."

Je choisis en tant que simple amis et membre de la fraternité de frotter doucement ses cheveux, pour la rassurer. Puis l'aide ensuite à terminer de préparer ce qu'il faut, tout en repensant sans faire attention au passé et ma mère, puis je viens essuyer rapidement mes yeux.

Lucy avait décidé de se rendre au barbecue de la currier house en cette fin d'année scolaire. les examens finit, elle avait le temps de profiter de ces dernières semaines à Boston avant qu'elle ne s'envole avec son petit ami et les autres participants pour le summer camp. Vêtue d'une petite robe blanche à fleurs bleutées elle arrive seule dans l'arrière court de la confrérie sans savoir qui pourrait s'y trouver à part les présidents de maison. Lucy est australienne, et bien qu'on dépeignait souvent les états-unis comme les rois du grill, les 'barbies' de l'archipel océanique, c'était une institution. attirée par l'odeur de la viande qui brûlait doucement sur les plaques, elle se dirige vers le monde, se saisissant d'un bout de pain pour y coincer une merguez entre. — salut salut tout le monde ! qu'elle s'exclame la bouche pleine.