OUTFIT — Un peu plus d’un mois depuis le départ de Solal et déjà Reda s’est trouvé sur ton chemin en bon sauveur trois semaines plus tôt. T’as eu la folie de lui proposer de t’inviter à manger chez lui pour la Saint-Valentin, sans arrière-pensée aucune pourtant, si ce n’est la volonté de rire autant que tu le fais à chaque texto échangé avec lui. Alors, quand il t’a demandé de l’accompagner à cette soirée Saint-Valentin dans son ancienne maison, tu mentirais si tu disais que tu craignais pas de te retrouver seule trente minutes après votre arrivée à la seule idée que toutes puissent river leurs yeux sur lui. Mais quelle Carla ferais-tu si t’avais refusé son invitation ? Évidemment que t’as accepté. Ca te permettra à minima de te changer les idées et de te faire voir du monde malgré ton ventre déjà bien arrondi par ta grossesse. Une robe rose enfilée avec des escarpins Dior, tu t’es rendue quelque peu en avance devant le bâtiment où Reda et toi vous êtes donnés rendez-vous.

@Katalia Borgia a fortement imposé ta venue pour la soirée de Saint Valentin de la Pfoho et comment dire, tu ne pouvais pas refuser une telle demande de la part de ta meilleure amie. Et cela tombait bien parce que tu avais envie de passer un peu de temps avec une certaine jeune femme que tu as rencontrée récemment... Alors oui, tu as aussitôt demandé à @Carla Scorsese si elle accepterait d'être ta cavalière pour cette petite soirée et elle t'a dit oui. Du coup, tu te mets sur ton 31 puis une fois prêt, tu te rends sur les lieux de ladite soirée afin de retrouver la belle italienne. Celle-ci t'attendait déjà sur place, vêtue d'une robe rose qui lui allait tellement bien. - Tu es magnifique, Madame Al Rajhi lui dis-tu tout en t'approchant d'elle.

Postée devant le bâtiment de la Pforzheimer, t’attends patiemment l’arrivée de Reda qui ne se fait pas attendre. Sa voix qui te tire de tes rêveries et déjà un rire s’extirpe d’entre tes lèvres quand t’entends ce qu’il avance. Madame Al Rajhi. Ca a le don de t’amuser depuis ce jour où il t’a amenée à l’hôpital et que le personnel t’appelait ainsi. Pourtant, ton rire est bien vite balayé par l’étonnement qui s’affiche sur ton visage alors que tes yeux le détaillent de haut en bas. Canon. « Pas mal non plus Monsieur Al Rajhi. Je dois déjà commencer à t’attacher à moi pour pas que quelqu’un te kidnappe ? » que tu lances en lui offrant un large sourire, taquine. « On y va ? Je commence à avoir froid. » Un signe de tête en direction de l’entrée pour appuyer tes propos et tes billes brunes qui se reposent instinctivement sur lui pour attendre sa réponse.

Tu ne mets guère du temps avant de rejoindre ta cavalière, qui est vraiment très belle dans cette robe. Elle te plaît de plus en plus, ta belle demoiselle en détresse et tu es bien content de passer cette soirée en sa compagnie. Tu l’as saluée en l’appelant « Mrs Al Rajhi », ce qui la fait rire aussitôt tandis qu’elle se fait face pour te complimenter en retour, faisant même une petite allusion sur le fait qu’elle s’attacherait à toi pour qu’on ne vienne pas te kidnapper. « Ce serait parfait. Je n’aime pas partager, tu ne serais qu’à moi. » rétorques-tu sur le même ton taquin. Elle te demande si vous pouvez y aller parce qu’elle commence à avoir froid, alors avec un grand sourire, tu lui prends doucement la main puis tu l’invites à t’accompagner à l’intérieur pour que vous puissiez profiter de cette belle soirée. Mais avant cela, on vous attache avec un joli ruban, ce qui te fait rire. « Je crois que ton vœu a été exaucé ! »

Peu importe ce qu’il te dit, toi, tu restes intimement persuadée qu’il fera tourner toute la tête à cette soirée et que les autres femmes se jetteront à son cou sans grande difficulté. Après tout, c’est sans aucun doute l’un des plus beaux hommes que t’as été amenée de croiser dans ta vie, sans exagération aucune. Et il aura fallu que tu tombes dans les escaliers à l’extérieur d’un centre commercial pour que vos chemins se croisent. « C’est pas comme si quelqu’un allait se risquer avec moi. » que tu rétorques en désignant ton ventre de ton index, amusée. C’est pas ce qui attire le plus habituellement et t’es surtout pas ici pour ça. Sa main qui se glisse dans la tienne quand tu lui demandes si vous pouvez rentrer et il t’emmène à l’intérieur du bâtiment, où vous vous retrouvez bien vite attachés à l’aide d’un ruban. « Mais… quoi ?! » Tu peux pas t’empêcher de rire de plus belle en voyant que t’as été prise à ton propre jeu. « Je suis sûre que tu le savais ! » que tu reprends en secouant la tête, particulièrement amusée par cette situation qui se révèle être assez cocasse. « On va faire comment si je dois aller aux toilettes ? » Yeux écarquillés, sourire pourtant dressé à la commissure de tes lèvres, c’est la première question qui te vient en tête.

Vous vous renvoyez la balle sur le fait que l’un ou l’autre, vous allez attirer l’attention et tout mais en vrai, tu t’en fiches des autres femmes, hormis la présidente de la Pfoho puisque c’est ta meilleure amie. Tu es déjà bien accompagné donc inutile de chercher une autre femme pour être à tes côtés. « Je te garderais jalousement à mes côtés si cela arrivait » réponds-tu malicieusement avant de rajouter : « Les femmes sont radieuses, elles attirent du monde ! ». Fin, par la suite, tu lui prends la main et l’invites à rejoindre les autres convives de la soirée mais avant toute chose, vous vous retrouvez attachés l’un à l’autre, ce qui te fait sourire. « Pas du tout ! » assures-tu avant de pouffer de rire lorsqu’elle te pose une question légitime, étant donné sa situation. « Très bonne question… Je crains que tu devras supporter ma présence. »

Tu peux pas t’empêcher de rire à l’idée qu’il puisse te garder jalousement à ses côtés, d’autant plus en te disant que c’est tout juste la deuxième fois que vous vous voyez malgré les nombreux messages échangés depuis ta fabuleuse chute. Quand il ajoute que tu pourrais attirer du monde, tu secoues machinalement la tête de gauche à droite en levant les yeux au ciel. Mais bien vite, il t’emmène dans l’entrée de la Pforzheimer où vous vous retrouvez attachés l’un à l’autre à l’aide d’un ruban. « Ouais, c’est ce que disent les coupables… » que tu rétorques en lui adressant un clin d’œil, faisant référence à votre discussion de la veille au sujet de sa sagesse et de sa culpabilité. « Aller aux toilettes avec le grand méchant loup… si je m’y attendais ! Ca pourrait être mal interprété en plus ! » De toute façon, avec ou sans lui, nul doute que tu t’empresseras d’aller aux toilettes en te sachant au sixième mois de grossesse. Un coup d’œil jeté rapidement autour de vous pour savoir où te rendre et tu l’emmènes avec toi jusqu’à cette jarre qui te fait de l’œil. Sourire adressé aux personnes qui se trouvent autour et notamment au brun qui vient de tirer (@Caesar Falls), tu viens récupérer à ton tour un papier, bien trop excitée à l’idée de ce qui pourrait t’être proposé.