Neakas était une histoire un peu trop unique. Nous étions nous. Différents. Indéfinissables. Liés à jamais. Et, ce soir, nous étions surtout fermés dans notre bulle à nous. Peu importait la fête et la musique. Peu importait l’alcool et les discussions. C’était nous le plus important. Nous sur cette piste de danse à se déhancher l’un contre l’autre. Nous à confier ces sentiments si puissants. Nous à faire augmenter la température. Quelques mots, quelques gestes. J’étais en feu. @Lukas O. Spritz voulait jouer au chef et c’était loin de me déplaire. J’adorais trop ça. Les gémissements m’échappant le prouvaient déjà. Je me sentais crever de chaud alors que ça n’avait même pas encore commencé. Je me pressais contre Mio Amore l’embrassant une nouvelle fois avant que la suite ne puisse avoir lieu. Éloignant mes lèvres de celles de mon copain, je susurrais que je lui offrais tout et Mio Amore me chauffait une nouvelle fois. Il faisait encore plus monter la température venant mordre mon oreille et provoquer les frissons sur ma peau. Sa réponse me poussait à sourire et je sentais mes joues se colorer de rouge malgré moi parce qu’il me faisait flancher une nouvelle fois. Soufflant un « J’suis tout à toi Amore… » qui se voulait allumeur, je liais ma main à celle de mon copain avant de l’entraîner à ma suite. Le bureau de mon copain ? Oh, je savais parfaitement où il se trouvait. Montant les escaliers sans jamais le lâcher, je me pressais parce que je ne voulais pas perdre plus de temps. Parce que s’il n’y avait pas eu ce monde en bas, j’aurai poussé mon petit-ami jusqu’à ce qu’il me saute dessus en bas. Mais, il y avait encore du monde en bas. Quelques personnes qui n’assisteraient pas à cet instant. Cet instant où Mio Amore et moi nous isolions dans son bureau. Juste lui et moi. Simplement nous. Neakas. Aujourd’hui. Demain. Pour toujours. Un instant parfait comme toujours. Un instant qui me faisait vibrer. Un instant qui me comblait. L’un contre l’autre sur le canapé, je laissais mes yeux se perdre dans ceux de cet homme que j’aimais. Nos lèvres presque toujours collées, il susurrait les sentiments qui me faisait défaillir. Le sourire se dessinait sur mon visage. Je levais la main pour glisser mes doigts dans les cheveux de mon copain alors que je confiais à mon tour « Ti Amo Mio Amore » avec tant de douceurs et de sentiments.

Sur cette piste de danse, je soufflais que j’étais tout à @Lukas O. Spritz sans hésitation. Sans réflexion, je laissais les propos quitter mes lèvres bien trop guidé par l’envie d’être à mon copain lors de cet after. Cependant, étais-je totalement à Lukas ? Quelque part j’appartenais aussi à Côme et je lui appartiendrais à jamais parce que c’était ainsi et ça ne s’effaçait pas. Quelque part j’appartenais toujours à Nixon parce que je ne pourrais jamais cesser de l’aimer. Quelque part j’appartenais toujours un peu à des inconnus parce que je connaissais mon besoin des corps à corps. Je m’empressais d’envoyer au loin toutes ces pensées. Ce soir, après cette soirée qui m’avait heurté, je ne voulais pas me poser autant de questions. Ce soir, je désirais vraiment n’être qu’à mon petit-ami. Ce soir, j’étais à lui. Je ne voulais penser à rien d’autre qu’à lui et moi. Qu’à nous. Et c’était ce qui arrivait tandis que nous nous éclipsions dans son bureau. Ce bureau où nos corps se retrouvaient. Ce bureau où nous nous lions de nouveau. Juste lui et moi. Simplement nous à oublier le monde présent et le temps qui s’écoulait. Nous vivons dans notre petit monde Neakas et j’adorais ça. J’adorais tellement ça que je ne voulais pas bouger alors que l’instant se prolongeait sur ce canapé l’un contre l’autre. Yeux dans les yeux, lèvres si proches, les sentiments glissaient entre nous une nouvelle fois. Toujours aussi sincères. Toujours aussi agréables. Toujours aussi influents sur moi. Mon cœur cognait plus fort. Le sourire se dessinait sur mon visage. Mes doigts glissaient dans les cheveux de mon copain qui caressait mes pommettes. Son murmure m’arrachait un nouveau sourire alors que je soufflais « Alors on peut rester des heures comme ça… » Nous pouvions rester des heures l’un contre l’autre sur ce canapé. Nous pouvions restés fermés ici. Personne ne nous attendait. Rien ne pressait. Nous pouvions profiter de cet instant à nous fixer. Cet instant hors du temps qui n’appartenait qu’à nous. Pourtant, je ne savais pas rester sage alors que j’avais mon copain contre moi. Mes doigts glissaient de ses cheveux à sa nuque que je caressais brièvement avant de descendre dans son dos. Le bout de mes doigts l’effleurait laissant mes ongles griffer légèrement sa peau. Et je pressais encore plus mon corps contre lui si c’était possible laissant mes lèvres venir effleurer les siennes comme une simple provocation un peu trop douce.