Nixon lui avait parlé de la soirée la veille sans réellement l'invité pourtant à la mention du prénom de Neal, la demoiselle n'avait pu que grincer des dents. Elle avait tout tenté pour que l'italien se tienne loin de son frère, mais au final, il continuait encore et encore d'être dans sa vie tel une tique. La blonde avait d'ailleurs hésité une bonne partie de la journée à savoir si elle devait oui ou non se pointer au Lord Hobo pour montrer à Neal qu'elle était de retour sur Boston et qu'il n'aurait plus le loisir de jouer encore pendant longtemps avec son frangin.

Déterminée l'étudiante en droit ouvre la porte du bar et arque un sourcil sur la foule déjà présente. Bande d'ivrogne, ne peut-elle pas s'empêcher de penser alors qu'elle retire son bonnet bleu, dévoilant ses cheveux blond attaché en une tresse, pour l'enfuir dans la poche de son manteau blanc. Elle cherche un endroit où déposer celui-ci avant de s'intéresser un peu plus aux personnes présentent... Que des indésirables... Lukas est là... Comme prévu. Si seulement il pouvait disparaître pour de bon lui aussi, elle serait des plus ravies. Elle ne peut s'empêcher de soupire en le regardant un instant avant de finalement chercher son frère du regard. Si son ex n'est pas avec la tique, c'est qu'il doit être avec son frangin, chose qui lui déplait fortement. Nixon pourquoi tu t'en-tête à trainer avec ses merdeux ? Elle finit alors par apercevoir non pas son aîné, mais Neal... Au bar. Autant y aller directement non ? C'est pas quelque mois qui vont changer la danseuse et faire d'elle de quelqu'un de plus patient et avec plus de tact.

Elle se faufilent entre les personnes assez facilement pour s'approcher de lui. Une fois arrivée dans son dos, alors qu'il est la tête sur le bar, la blonde se veut malicieuse et glisse ses mains autour de la taille de l'homme, venant lui caresser le torse par dessus sa veste bien trop grande. Provocation malsaine. Elle se répugne de toucher ce corps qu'elle estime si sale, mais elle peut bien se souiller un peu, car son frère l'a été bien plus. Prenant alors une voix un peu plus grave que la sienne, elle lui parle au creux de l'oreille. "Pauvre petit chaton abandonné par tes amants. Désires-tu que je m'occupes de toi ?" Ironie. Elle le provoque à sa façon, laissant entendre certains sous-entendu alors qu'en réalité ses pensées sont tout autre.

@Nixon Sherwood @Lukas O. Spritz @Neal T. Hood

Le blond (@Lukas O. Spritz) montre les dents et malgré toi tu ne peux pas t'empêcher de sourire en coin. Il pense vraiment t'impressionner ?? Non, parce que s'il est sérieux tu devrais peut-être lui dire qu'il est loin de te faire peur. Vraiment très loin même. Cependant, tu veux pas cause de problème à @Neal T. Hood et tu sais que si tu t'en prend à Lukas ça lui fera du mal et t'as promis. Alors tu respire et tu essaie de te contrôler. Détournant les yeux vers ton meilleur ami @Hendrix O'Connor tandis que tu vois Lukas et Neal s'embrasser. Il y a quand même des limites à se que tu peux tolérer. Et ça c'est clairement au dessus de se que tu peux supporter. Pourtant quand tu vois le blond s'éloigner tu ne peux pas t'empêcher de jeter des regards discrets au jeune homme resté près du bar, c'est plus fort que toi, tu peux pas t'empêcher de t'inquiéter. Il est ivre, probablement drogué, ça présage rien de bon pour la suite de la soirée. Tu l'entends te dire de ne pas trop boire et tu hoche la tête , tu es content qu'il s'inquiète un peu pour toi malgré son état et malgré le fait que son copain soit là. Alors tu veux faire des efforts. Tu essais de te concentrer sur la conversation de ton meilleur ami, mais tes sens se mettent en alertes tout à coup. La faute à ton éducation sûrement. Tu t'excuse auprès de ton meilleur ami, lui disant que tu reviens tout à l'heure et qu'il a intérêt à surveiller la bouteille de whisky jusqu'à ton retour. Ton regard scanne la foule et tu comprend rapidement se qui a attiré ton attention : cette fille blonde que tu as aperçus une fois au bal d'Harvard (@Nadia A-Sherwood) et qui est un peu trop proche de Neal. Tu fronce les sourcils, tu ne sais pas trop se qu'elle fait, mais t'as pas l'impression qu'elle ai de bonnes attentions. Tu commence à t'approcher pour savoir si tout va bien, mais à peine arrivé près des deux que le jeune homme glisse de son tabouret et commence à paniquer. Tes sourcils se fronçaient, tu ne savais pas qui était cette fille, ni se qu'elle voulait au jeune homme, mais elle avait clairement pas de bonnes intentions. Tu lançais un regard mauvais à la demoiselle avant de t'approcher de Neal pour poser une main sur son épaule et le forcer à te regarder. "Hey gattino tout va bien ?? Est-ce que t'as besoin de calme un moment ?? Tu veux qu'on sorte prendre l'air ??" T'avais assisté à assez de crises de l'italien pour savoir que l'une d'elle n'était pas très loin. Tu tendais sa main vers la sienne pour qu'il te suive s'il en avait envie, tu ne voulais pas le forcer à quoi que se soit. En attendant de voir se qu'il allait décidé tu te tournais vers le barman (@F. Tom O'Callaghan) lui demandant simplement : "Tu veux bien t'en chargé ?? Il est pas très bien, je te paye un verre en échange ou mieux...demande à Hendrix de t'en payer un." Tu lançais un regard en coin à ton meilleur ami toujours au même endroit, mimant un de rien du bout des lèvres tandis qu'il te regardait.

And everybody in the front room's
Tripping out
You left your bottle at the door

Clairement pas envie de les voir se dorloter toute la soirée. Tant mieux si ça marche, ça m'évitera de ramasser les pots cassés et ça aidera Neal à se remettre sur pieds. Un jour peut-être que j'arriverai à les supporter à se faire des minouches, mais pour le moment, j'en ai vachement pas envie. Alors quand le surnom résonne et que le frisson me descend le long de la colonne, je le prends comme le signe que c'est le moment de m'éloigner.

La compétition de fléchettes serait peut-être une bonne idée avant que j'absorbe trop, mais c'est tout de même la table de poker qui attire un peu plus mon attention. Peut-être par habitude de voir la chose, puisque le parrain est joueur. Posé en spectateur un moment, j'hésite à prendre une place qui promet de se libérer. Le type n'ayant ni jetons, ni main, c'est la chute assurée.

Une légère clameur me fait me détourner du spectacle, reportant mon regard vers le groupe qui squattait le bar, m'attendant presque à trouver les tourtereaux grimpés sur la surface. Pourtant personne ne se dandine et avant même que je remarque les tourtereaux connus, mes yeux s'arrêtent sur un autre duo. Ou plutôt sur l'une des participantes. Elia. Elia la bouche collée à celle d'une autre que je devine être Crystal. Celle qui la fait cumuler les selfies en petits dessous - très admirables d'ailleurs - sur son téléphone et qui la fait sauter de joie. ...je crois que je viens officiellement de perdre ma fiancée. Amusé de la chose, un petit sourire étire mes lèvres et, me détournant, je me promets de relancer la brune à ce sujet lorsque l'occasion se présentera. Que ce soit plus tard dans la soirée ...ou plus tard dans la semaine, si elle disparaît pour d'autres activités.

Un autre spectateur voulant prendre place au poker, je la lui laisse sans faire de cas. J'ai tout mon temps. Un nouvel échange de cartes, puis un boucan. Mes yeux quittent à nouveau le jeu, plus rapidement cette fois pour retourner vers le groupe. Trop d'émotions entre les couples? Scannant la scène, je remarque facilement Neal sur le cul, mais la tête blonde qui lui fait face me fait froncer les sourcils. Cette auréole de cheveux tressés, cette silhouette, je la reconnaîtrais n'importe où. "C'est pas vrai…" marmonnais-je, traversant l'espace pour les retrouver. Sans une parole, mon bras passe devant ma soeur pour l'attraper par les épaules et la détourner. Un bref regard désolé à Neal et j'entraine Nadia quelques pas plus loin. "Un jour que t'es là et tu lui déclares la guerre?" La questionnais-je, incrédule, en cherchant à croiser son regard et comprendre pourquoi elle l'a fait.

•

Cette soirée prend des airs de plus en plus étranges. Tu ne sais pas si ce sont les effluves d'alcool qui font tourner les têtes de toutes les personnes présentes autour de toi, mais tu sens une sorte de tension constante, qui te mettrait presque mal à l'aise. Mais t'as un job à accomplir et tu entraînes @Caesar Falls à continuer son show. Tu savais pas qu'il chantait bien, l'homme de l'ombre qui s'illumine par son talent. Et toi, tu agis, rapidement, comme un serpent qui se glisse contre les corps, sourire charmeur, mains qui se glissent le long des flancs inconnus. Tu presses les contacts, endiables les danses que tu offres à tes cibles, fuyant au plus possible le regard de ton copain derrière le comptoir. Ta chemise s'ouvre sous des doigts que tu ne regardes plus, ton corps n'est plus que de la chair à canon, cible de caresses qui t'horripilent intérieurement. Tu presses des fessiers que tu ne désires pas, agis avec habileté, puis t'excuses honteusement, butin glissé dans ta poche arrière. Tu prends de nouveau place au comptoir, près de @Laurys Mickelson, chemise toujours ouverte et tatouages apparents, alors qu'il demande à ton petit-ami si tu peux lui offrir un verre. « Ouais, passe de ce côté du comptoir O'Callaghan, j'vais te servir moi. » Tu offres un clin d'oeil à @F. Tom O'Callaghan avant de sauter de l'autre côté du comptoir, près de son corps qui t'appelle et apaise tes répulsions précédentes. Tu glisses les liasses dans sa main et tu attrapes une bouteille de whisky et un verre, comme si tu étais chez toi derrière ce comptoir, verses le liquide ambré avant de le tendre à ton homme, avant de regarder ce qui se passe dans la fosse des tentations. De plus en plus de tensions se font sentir, quand tu fais signe à Caesar qu'il peut de nouveau profiter de sa soirée. Tu sers également un verre d'eau à @Neal T. Hood qui semble dans tous ses états. « Bois au moins celui-là, pour m'faire plaisir. » Tu lui adresses un sourire, regrettant presque le calme de la table de poker.

le froid qui s'installait lourdement sur la ville ne l'avait pas empêchée de se parer de ses plus beaux vêtements pour célébrer la nouvelle année comme il se devait. petite robe noire qui traînait depuis un bail dans la garde-robe débordant à ras-bord, trouvée dans une friperie moderne; festive, au goût de l'année à venir. cigarette au bec écrasée par la pointe du talon aiguille, les doigts replacent les mèches folles et caressent habilement les lèvres du rouge à lèvres qui ne quitte jamais son sac à mains. entrée à peine remarquée, la poupée se fond à la foule, rejoint une connaissance déjà arrivée et qui lui sert déjà un verre prêt à être enfilé, alors qu'elle scanne la pièce d'un rapide tour de tête. roule sur la piste, le derrière qui se déhanche, la sueur qui perle au front, quelques mèches lui collent déjà au visage. c'est le temps d'un rafraîchissement. roucoulement de la gorge, la langue se délie pour commander un verre, et puis un deuxième, tandis que les rires s'élèvent en éclat.