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Alors que mon regard scrute les visages autour de moi, certains familiers, d'autres moins, mes yeux se posent sur un jeune homme qui me fait un signe de main. Je lui réponds de la même façon, un sourire triste sur le visage. C'est bien @Neal T. Hood, mais il a l'air bien entouré. Et je me rends compte qu'au final je ne connaissais rien de la vie de Lukas aujourd'hui. Il y a cinq ans, c'était seulement lui et moi contre le reste de monde. Perdu et à peine retrouvé, voilà qu'il disparaît. Je n'arrive pas à y croire, je n'arrive pas à m'y faire. « Alyana, par ici ! ». Je me tourne vers la voix qui m'interpelle. Je ne m'étais donc pas trompée, c'est bien @Alejandro Ortega. J'ai presque envie de lui faire un câlin tellement je me sens seule dans cette forêt. Mais je me retiens. Quand même. « Bonjour vous ! ». Je le rejoints lui, et la fille qui l'accompagne. Fille qui ne m'est pas inconnue. Je fais fonctionner mes méninges quelques secondes avant de remettre la main dessus. « Hey, mais tu es la fille de la soirée ? Celle que j'ai oublié ? ». @Peyton Lodges il me semble. Seules les photos prises ce fameux soirs sur mon téléphone m'ont permis de pouvoir mettre un nom sur son visage. Comme quoi, le monde est vraiment petit. Si seulement on pouvait retrouver les disparus tout aussi facilement...

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code by lumos s.

Mon regard se pose sur @Hazel Paulson, pourquoi est-ce qu'elle m'aide, j'avais les bras croisés, je n'étais pas bien, pas bien du tout mais je voulais aider pour tenter de retrouver mes deux amies. Après tout je tenais à ma collègue malgré tout, c'était Lana quoi, la première que j'ai connu ici, puis Calliopé, on avait pas mal de projet ensemble, je devais l'aider à découvrir son orientation sexuelle, je devais l'écouter, l'épauler... Je dois être là pour les gens, pourqioi je suis toujours là quand les personnes ne sont jamais là pour moi ou juste pour me détruire... "Pourquoi tu m'aides..." Je soupire, puis je vois les groupes de personne avancer, il fallait qu'on fasse de même. J'avance mais c'était juste mes jambes qui decident de les suivre, pas mon cerveau, lui il était plus là, je ne sais pas ce que je fais... Je vais oublié tout cela, je le sens, comme toujours. C'est pour ça que c'est mieux que je sois avec des gens en effet. Je ne sais pas de quoi je suis capable.. Je ne sais plus.. "Viens on va suivre les gens... " Je n'aime pas quand elle me touche mais elle l'avait compris, elle avait vu que j'étais pas bien. Je ne veux aucuns contact humain, je ne veux pas qu'on regarde mon corps.. Je me fais mal seule. "Ce concours de talent... Il était chelou mais.. je pensais pas qu'ils allaient tous disparaitre... Et si.." Si le pire était arrivé...

@Ariana Windsor m'avait parlé de ses disparitions qui commençaient à se faire nombreuses dernièrement. Je sais qu'elle ne pouvait pas trop m'en dire mais je savais que ça l'inquiétait grandement. Elle était prête à tout pour retrouver ses jeunes disparus sains et saufs. Je le voyais dans sa façon d'agir, sur les longues heures qu'elle passait au bureau, elle était à fond dans son enquête. C'est donc tout à fait normal que je me joigne à elle lorsqu'elle me parla de cette battue en forêt pour les retrouver. Apparemment, des indices trouvés pas trop loin pouvaient laisser penser qu'ils se trouvaient ici. Arrivant sur les lieux, je repéra ma copine rapidement, allant la rejoindre. "Hey, désolé du retard. Ça a été la galère de trouver quelqu'un pour s'occuper des filles." J'aurais bien demandé à Cameron de les surveiller mais je savais que c'est pas ce qu'il préférait. J'avais fini par rejoindre la petite gardienne que j'avais l'habitude d'appeler. Les filles l'adoraient alors c'était réconfortant.

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Alyssia n'est pas dans son meilleur état, en effet elle n'avait pas de nouvelles de Lukas son demi-frère et quelques jours plus tard elle a appris sa disparition. Choc pour la brunette alors qu'elle venait juste de trouver une complicité avec lui. Elle s'en veut de ne pas avoir été davantage présente que cela, mais avec sa présidence, sa relation avec Primrose et ses nouvelles études elle a un peu délaissé @Lukas O. Spritz lui donnant moins de nouvelles. Mais lorsqu'elle a n'a plus eu de retour de son demi frère, elle a commencé à se poser des questions, et à se sentir mal en point. Puis les annonces sont tombées, la battue est annoncée elle se doit de s'y rendre. Alyssia arrive sur les lieux, beaucoup de personnes sont rassemblées, elle sait qu'elle va souffrir avec sa prothèse mais elle va prendre sur elle. La Volturi envoie un message à @Primrose Barlow pour la prévenir de son action, dans un sens elle espère qu'elle la rejoindra mais elle n'a pas voulu lui imposer cela. Au loin Alyssia voit @Neal T. Hood, elle lui fait un signe de la main en espérant qu'il la reconnaisse.

Un petit groupe se forme derrière moi, composé d'hommes et de femmes qui se connaissent et me font comprendre que la solidarité est encore présente dans ce monde, qu'une telle affaire a bouleversé bien plus de personnes que je n'aurai pu l'imaginer une seule seconde. Premier sentiment d'humanité qui se présente en moi depuis des mois, et l'espoir qui se pointe lentement. Parce que j'ai beau être flic, j'ai envie d'y croire, à cette fin heureuse. J'ai envie d'y croire, au fait que cette battue peut mener quelque part. Marchant à reculons, je m'adresse alors à @Sun Lockwood, @DeSean Armstrong Jr, @Hayley H. Greene et @Caesar Falls. « N'oubliez pas, si vous vous éloignez et que vous trouvez quelque chose, ou quelqu'un de suspect, utilisez vos sifflets. Sinon, vous pouvez m'appeler Inspecteur Marozan, si je suis dans la zone où vous vous trouvez. » Je feins un léger sourire pour les encourager à chercher avec application, retrouvant le bon sens de la marche.

Je préfère ne pas penser au pire, ne pas le voir, ne pas le sentir, juste l'ignorer. Me dire qu'au maximum, @Aidan Nesbitt est dans une cave, attaché dans le fond d'un grenier, ni plus ni moins. J'ai pas envie de me dire qu'il lui est arrivé quelque chose de grave. J'ai envie de me dire que ce n'est qu'une épreuve, qu'après tout ça on sera réuni. Mais ça fait mal, ça fait mal de se dire qu'il est pas là, pas contre moi le soir, que ses bras n'enroulent pas mon corps, que ses stupidités ne me font plus rire. Il me manque. Constamment. Quand je regarde mon téléphone et qu'il n'y a aucun message de lui, quand je fais à manger et qu'il est pas en chemin, quand j'arrive à sourire, à rire, et qu'il n'est pas le visage que je regarde, d'un œil complice pour qu'on en rigole ensemble. Alors je le cherche, partout, tout le temps, ici ce soir, ça n'y manque pas.

Presque un peu trop douloureux, la manière dont l’angoisse attrape mon cou, de ses faibles doigts, elle m’oppresse. Les traits du visage plus expressif, à conter l’effroi qui parcourt mon échine, à presque en paralyser le corps grand, celui qui s’élance, vif, bien éveillé, et la mâchoire qui se contracte, à croire en être le reflet d’@Adhara Moon. Presque toujours présent, à en être oppressant même dans l’absence, à vouloir lui crier dans les oreilles, quand le corps se blottit contre elle, à ne guère vouloir que l’enfant lumineuse s’échappe de nouveau. Jolie @Ozalee Moon, à celle qui nous confronte à l’anxiété, qui pousse le désastre des astres à se réunir, à laisser les chamailleries de côté. Guère plus des enfants, mais une fratrie unie qui, dans les forêts, s’entêtent à l’espoir, à désirer laisser de côté la rancœur presque fausse. Je m’entête, le grand gaillard un peu bête, presque à en perdre la raison, lucidité qui fout le camp, à l’anxiété qui cogne contre le crâne et pourtant à s’y laisser oublier que rien ne va, des jours que le myocarde s’essouffle, parfois à s’affoler quand on pense qu’elle va décrocher au téléphone qui se laisse éteint. Et c’est presque à douter de venir réconforter ma jolie @Luna Moon, quand c’est @Izaya Stratton qui joue presque le rôle de frère exemplaire, et moi qui court presque vers l’interdit. Et les pas qui ralentissent, les doigts qui se mêlent dans la chevelure de luna, et le regard qui l’aime tant. “ je te jure qu’on va retrouver ozee. ” et la voix qui déraille sur le fin de ces mots, presque incapable de m’en persuader moi-même, et les doigts qui glissent, qui se nouent aux siens, et l’essai d’un rictus rassurant pour l’inciter à marcher avec moi, avec nous.

Et c’est l’état de santé fragile que je laisse de côté, à l’anxiété moqueuse qui se joue de moi. C’est presque de nouveau vivre un cauchemar, coincée dans les ombres de la nuit, presque à ne jamais s’en voir guérie, et pourtant. C’est presque à l’espoir épuisé, à en désirer bien plus qu’une simple croyance, qu’une simple lumière qui finirait par s’éteindre tôt ou tard. C’est presque à bout de force que les feuilles s’éteignent sous mes pas hésitants, et à cette manière de se taire presque, les opales qui détaillent la foule qui s’amasse, l’angoisse qui oblige à se taire, et pourtant la force de rechercher une amie. Ma douce et tendre @Calliopé L. S.-Warner, à celle pour qui les heures se font longues, aux appels qui saturent le téléphone qui s’obstine à être silencieux, et à l’inquiétude qui me ronge, pauvre enfant qui doit être apeurée, et moi, impuissante, qui ne peut guère l’aider. Les opales qui observent les traits inquiets de @Yeon-Min Lee, et les doigts qui prennent sa main, le corps frêle qui s’abandonne presque aux maux. Et à côté de moi, @Mizuki A. Kobayashi, dans le désespoir elle aussi, et le rictus qui se veut rassurant, à peiner offrir une once de réconfort, et la voix en murmure qui l’appelle : “ calliopé, calliopé, s’il te plaît… ”