like little kids who can't make up their minds ★ ─
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Le retour sur terre est toujours si difficile. Car on voudrait garder les étoiles encore plus longtemps au creux des bras, mais on est obligé de reprendre contact avec la gravité avec une douleur au ventre et la tête embrumée. Ma respiration saccadée est si rythmée avec la tienne que c'est le plus beau chant que je connaisse. Ton bassin qui ondule contre le mien, mon orgasme fut fulgurant peut-être bien plus fort que les autres fois. Peut-être arrive-tu plus tard au même dénouement avec quelques secondes d'intervalle, mais lorsque ton visage se crispe et ton corps se tend, j'ai presque l'impression de repartir aussitôt tant c'est délicieux et magnifique de voir ta tête se perdre ainsi. En sachant que je suis maitre de ce plaisir qui t'accable à chacun de tes muscles. Chaque parcelle m'appartient, à présent que tu es mien. Toujours collés l'un contre l'autre, nos poitrines se soulevant au même rythme je te laisse tombé près de moi avant de m'isoler dans tes bras, tête au creux de ton torse humant ton odeur, comme si c'était la dernière fois. Je dépose quelques baisers tendres un sourire béat sur les lèvres et l'épiderme tremblante. «Même si c'est bientôt l'heure de manger...on a le droit à une sieste tout de suite non ?» Je pousse mes mèches blondes derrière mon oreille relevant ma tête avant de poser un baiser contre tes lèvres. J'y reste un moment appliquant ma ce moment de bonheur à chaque parcelle de mon âme. Je me glisse sous les draps sans savoir ce que sera ta réponse en espérant que le tissu imprègne bien totalement mon odeur pour que chaque nuit tu te souviennes de moi.«C'est moi qui a le plus bel homme comme copain» Avec tes cheveux en bataille après l'amour et ce petit sourire niais à jamais inégalable.«Sono così fortunato» en me laissant emportant dans ma langue maternelle, posant ma tête sur l'oreiller.

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Retombant à tes côtés, le souffle coupé, la respiration saccadée, j’allais avoir du mal à me remettre de ce moment, pour sûr. Voilà que les choses changeaient, quand on mettait une réelle étiquette sur les relations. Tu étais ma copine, ma petite amie. Et le plus important : tu étais mienne. En aucun cas je ne comptais te partager avec qui que ce soit. Tu sais pertinemment que je risque d’être assez chiant, jaloux et possessif. Enfin, tu le sais pas encore mais ça ne saurait tarder. Te glissant dans mes bras, je les refermais pour te tenir douce prisonnière de ma prison dorée. Tes lèvres contre les miennes m’empêchaient de te répondre tout de suite et, franchement, ça m’allait bien. Je préférais ce contact à toute parole. Puis finalement, tu te glissais sous les draps et j’en faisais de même. « On peut oui… j’suis exténué » disais-je doucement, un sourire sur les lèvres, alors que je me remettais à peine de ce qu’on venait de faire. « On commandera quelque chose j’pense » Histoire de pas faire chier les autres. Oui, je sais que tu avais un régime assez strict comparé au mien mais on allait quand même pouvoir trouver quelque chose non ? « À tes souhaits… » Je me tournais sur le côté pour te regarder, les yeux de l’amour sur le visage; « J’veux bien que tu m’apprennes l’italien… histoire de comprendre quand tu me parles » riais-je avant de te voler un baiser. « Et de toute façon, j’ai la plus belle comme copine aussi » Je te volais encore un baiser avant de me caler sur l’oreiller, prêt à m’endormir sur le champ.

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Le repos du guerrier était entamé pour la suite. Un peu de douceur sous les draps, collés l'un contre l'autre pour se rappeler combien de fois on avait dormi ainsi sans se dire qu'on avait envie de vivre l'un avec l'autre. Sans compromis et aucune autre âme pour venir nous enfreindre. La tête sur l'oreiller le sommeil semble déjà me gagner facilement et je souffle les paupières presque closent. «On commandera japonais...je connais un resto bien.» Ou plutôt un endroit qui servait végétarien pour bien me combler sans quiproquo. Je plisse le nez en attendant ton rire en souriant comme une enfant. «Non sinon tu vas savoir tous mes secrets ça serait bien dommage.» Bien que j'apprécierais de pouvoir converser dans ma langue maternelle. Je te laisse me complimenter cueillir les derniers baisers, ceux dont je ne pourrai plus jamais me sevrer au risque de courir à ma perte. Je t'attire vers moi collant mon visage contre ton dos, à l'abris de tout et même des bruits dans l’appartement. J’hume ton odeur une dernière fois et embrasse ta peau avant de me laisser emporter par cette sieste réconfortante. Le premier chapitre est écrit, écrivons maintenant le reste de l'histoire.

FIN DU RP

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