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J’étais deg oui, forcément. J’étais prêt à aller plus loin sur ce bureau. Mais en même temps, comment prédire comment les choses vont évoluer ? J’étais pas certain que cette tournure allait être prise. Alors j’ai pas pris les devants et maintenant, je regrettais un peu. Refroidi par le manque de protection, j’étais obligé de me mettre en tête que j’allais devoir attendre qu’on soit chez moi. Mais tu faisais exprès de réveiller mes sens. Tous mes sens. Ta main, ta caresse bien placée. C’était une motivation des plus adéquates. Main dans la main, on quittait les lieux ensemble, prenant les transports en commun pour se rendre jusque chez moi. Curieux, je cherchais à savoir ce qui se passait quand tu quittais la boutique comme ça, laissant tes employés prendre le relais. « Doooonc je peux compter sur les week-ends pour te voir » disais-je d’un sourire malicieux, alors que je penchais la tête sur le côté, sans te quitter du regard. Forcément que cette nouvelle m’enchantait, j’étais ravi de savoir qu’on allait pouvoir passer du temps ensemble. Puis on était arrivés donc on descendait du bus. Je m’attendais à ce qu’on marche ensemble, côte à côte et main dans la main, sauf que tu en décidais autrement. Deux mains sur les épaules, tu finissais par grimper sur mon dos, et j’attrapais tes jambes pour éviter que tu tombes. « J’espère que je serai récompensé comme il se doit pour ce travail » disais-je après avoir repris mon équilibre, sourire sur les lèvres. Un frisson me parcourait quand je sentais tes lèvres sur ma peau, me donnant comme un coup de boost et une motivation en plus pour arriver plus vite chez moi. Avançant d’un pas rapide, je m’empêchais pas de jouer un peu avec toi, slalomant un peu n’importe comment, pour te faire rire et que tu t’amuses un minimum. Puis la destination était à portée de main, je pénétrais dans l’immeuble, jusqu’à l’escalier que je montais doucement. « Bon, j’te lâche maintenant ou je te garde jusque dans ma chambre ? » que je demandais avec malice en attrapant la bonne clé de mon trousseau pour pouvoir déverrouiller l’appartement et ainsi avoir accès à la pièce de tous nos désirs.

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Tu pourras compter sur tous les moments possibles pour me voir, chaque petit espace-temps loin de mes responsabilités te seront réservé. Et ce sans aucun effort nécessaire pour permettre cette optique de compter les minutes et les heures près de ta personne. «Même plus que les week-end.»Même sourire malicieux au creux des lèvres. Consomme-moi sans aucune gêne, car j'ose espérer que tu ne peux pas subir une overdose avec cette drogue si douce qui compose mon être. Comme je ne pourrai jamais en subir de ton âme et de ton sourire qui me renverse à chaque fois. Arrivée à destination, je grimpe sur ton dos et tu ne prêtes aucune objection en soutenant mes jambes réclamant simplement ton dû pour ce service. «Dépêche-toi si tu veux le savoir.» Tu accélères le pas après mon baiser et je ne cesse de rire en me faisant chahuter sur ton dos. Je resserre mes bras contre ton cou en criant parfois en pensant finir les fesses sur le sol. J'en suis certaine, il est là ce paradis terrestre. L'immeuble se dresse enfin devant nous et je suis presque déçu que mon tour de manège soit fini. Grimpant une à une les marches je me tiens plus fort contre lui, en espérant ne pas être trop lourde pour lui. C'est un bon exercice de muscu je dois dire. «Le plus longtemps que tu me portes, meilleur sera ta récompense.» Je me penche sur ton dos pour t'aider à insérer la clé dans la serrure pour qu'on puisse y arriver plus rapidement. Je pousse la porte avec mon pied pour aider à la cause et la repousse avec celle-ci une fois qu'on rentre dans l'appartement. J'observe le nouvel endroit de mes yeux rieurs essayant de m'imprégner de chaque détail. «C'est joli.» Tu me portes vers la chambre et tu me dépose sur le lit et je fais une roulade sur le matelas en riant. Je me laisse retomber les bras levés. «Atterrissage réussi !» Je me redresse sur mes genoux en te regardant malicieusement. Maintenant tout est bien aligné entre nous deux, plus rien ne peut empêcher tous nos désirs, comme nos envies. «T'as le droit de me demander ce que tu veux maintenant.» Après les efforts, la récompense et elle se devait d'être délicieuse.

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C’est dingue l’effet que tu me fais, l’effet que tu as sur moi. J’étais comme la mèche qui était proche d’une étincelle, prêt à m’enflammer dès qu’on se rapproche de trop. C’était pas pour me déplaire, au contraire. Cette alchimie qu’on peut avoir était de toute évidence unique et me convenait parfaitement. Tu étais mienne à présent. Ma petite amie, ma moitié. Et j’allais tout faire pour que ça reste comme ça le plus longtemps possible. Je veux te faire oublier les autres, ceux qui passaient dans ton lit pour oublier celui qui t’a brisé. Tous ceux là sont dans le même panier pour moi. Je dois tous les éloigner pour que tu n’aies d’yeux que pour moi. Je veux être le seul et je compte bien y arriver. Sourire sur les lèvres pour répondre à tes mots. J’avais hâte de passer le plus de temps possible avec toi, quitte à réitérer notre première fois encore et encore. L’art était ce qui nous avait lié, et c’est ce qui nous consolidera. Tu étais à présent sur mon dos, faisant de moi ton mode de transport à présent, pour se rendre jusqu’à mon nouvel appart. Enfin, nouvelle colocation pour le coup. Je sais que c’était pas idéal mais c’était tout ce que je pouvais faire avec mes moyens. Et puis c’était l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes et c’était pas plus mal. « Ouais, ouais, je fais ce que je peux ! » T’étais légère, mais tu faisais pas le poids d’une plume non plus. Alors je faisais en sorte qu’on arrive au plus vite jusqu’à l’appart. Et quand je te demandais si je devais te poser maintenant ou non, tu me donnais une motivation supplémentaire pour te garder sur mes épaules. « Okay, okay, je te garde » Rire qui se fait entendre et tu m’aidais à déverrouiller la porte, l’ouvrir et la refermer. On se dirigeait ensuite directement dans ma chambre, sans prendre le temps de faire le tour du propriétaire. Tu avais cependant le temps de jeter un coup d’œil vu l’avis que tu émettais. Mais une fois dans la chambre, je te dépose sur le lit et je sais que plus rien n’allait nous arrêter à présent. Retirant mon manteau, le laissant tomber sur le sol, je m’approchais de toi pour glisser mes mains sur tes joues afin de t’embrasser. Te répondre ne servirait à rien, on sait tous les deux ce qu’on veut et il faut laisser place à l’action. Retirant mes chaussures, je faisais en sorte de t’allonger sur le lit et me plaçais au dessus de toi, sans quitter tes lèvres, sans atténuer l’envie et la passion mêlés qui parcouraient tout mon corps.

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À l'abri de nouveau, nous pouvions se laisser aller à nouveau. Scellé cet amour naissant entre nos deux âmes. Et laisse-moi croire que nous pouvions parler de ce sentiment, bien qu'il soit trop tôt pour poser les mots. Elles étaient disparues, ses petites fissures, ses lacérations dans mon esprit. Je te donne le remède comme la clé au détriment de me faire détruire une nouvelle fois et sans borne. Mais j'ose croire que tu es différent et que tu ne me causeras pas ce supplice. Je t'en prie promet-le moi. Aucune réponse, un simple baiser qui en disait long, tes mains sur mon visage et les miennes sur ta nuque, je te retrouvais enfin. Si tu savais à quel point c'était bon à chaque fois, à rendre tous les autres jaloux, crois-moi. Mon dos retrouve rapidement ce matelas que je connais bien, je frissonne déjà à l'idée. Puis je dépose une main sur ton torse, t'écartant délicatement. «Laisse-moi faire.»

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