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w/ @Veïa Alvisio

Veritas savait bien foutre la merde pour le coup... mais sans cette vérité dévoilée, peut-être qu'on aurait pas cette conversation à venir. Je voulais te voir, tout le temps. Et peut-être que les choses n'auraient pas tourné comme ça sans cette langue de vipère. Bon, je suis quand même encore assez stressé. Aucune possibilité de me concentrer durant les deux dernières heures de cours. Et une fois que c'était terminé, j'avais récupéré mes affaires pour m'en aller. Je devais me rendre à Boston,  jusqu'à ta pâtisserie. C'était pas si loin mais bon, y'avait quand même du trajet. Et avec l'espèce d'anticipation que j'avais, le stress d'être face à toi après les mots que j'avais pu employer... Ouais, c'était pas simple d'être moi en cet instant. Seulement, je prenais mon courage entre deux mains et je me rendais dans ta boutique une fois que j'étais devant. La sonnette se fait entendre dans tout l'établissement, indiquant la présence d'une nouvelle personne en ces lieux. Tu n'étais pas au comptoir mais très vite, je te voyais arriver de l'arrière boutique. Et je pouvais pas m'empêcher d'esquisser un léger sourire sur mes lèvres. Le must ? Je sais pas comment t'as fait, mais t'as une trace de farine sur ton front et sur ton nez. C'est mignon en vrai. « Hey.. » finissais-je par dire en m'approchant du comptoir, non sans te lâcher du regard.

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★ ─ w/ @Alex Ralston

Cachée à l'arrière-boutique, mon sang pulsait contre mes tempes. J'avais commencé à suivre Véritas plus assidument depuis la catastrophe du mois de décembre. J'avais toujours si peur que tout recommence, tout s'enchaine à nouveau. J'aimerais suivre les conseils de Kat' qui me dit de lâcher prise. Mon coeur avait saigné un peu en voyant le nom d'Alex apparaitre. La Veia naïve aurait préféré dire que c'était faux, mais suite à la fin de mon ancienne relation, j'ai tendance à croire plus facilement ce qui se trouve sur internet. J'aurais préféré me dire que ses mots ne m'avaient pas atteint, mais il avait été rude avec moi. Un peu trop glacial moi me reprochant presque d'avoir osé d'être amoureuse d'un autre. Un coeur s'emballe vite sans vraiment qu'il est une raison particulière, comme il avait pu le faire avec Milo et comment il le faisait à présent à chaque moment que je te voyais. Il flottait toujours un peu plus haut et j'essayais de le garder auprès de moi. Mais tu avais déjà tout cette emprise qui était resté dans l'ombre avant la nouvelle année et qui refaisait surface maintenant sans arrêté. J'attendais ta venue un peu égarée, essayant de me changer les idées le nez dans une nouvelle recette de muffin. Envahis par mes pensées, la farine se dépose sur mon nez et même sur mon front et la cloche retentit. Sans même te voir je savais que c'était toi. Je souffle un coup et je passe devant, le visage un peu moins doux qu'à l'habitude. Puis ton sourire su raviver le mien, même s'il était léger. «Hey...» Mon regard était un peu plus froid ne sachant plus sur quel pied danser, ayant peur de faire une gaffe à nouveau.«Tu veux quelque chose ?» Non c'est pas ça le sujet Veia, essaie pas d'éviter avec une pâtisserie. «Les muffins aux carottes sont particulièrement bons.» La vérité c'est que j'avais tellement peur de te voir t'envoler que j'essayais de tout éviter.

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C’était assez étrange comme sensation, mais je savais que c’était ce qu’il fallait faire. Se voir face à face et non par écrans interposés. C’était plus simple pour se comprendre et voir comment chacun allait réagir aux différentes affirmations qu’on allait pouvoir se dire. Parce que discussion il y aurait, c’était indéniable. Toi et moi, on devait se dire véritablement les choses plutôt que de tourner autour du pot. Tu avais mal pris l’idée que je puisse parler et m’amuser avec les gens sur Tinder. C’était pareil pour moi. J’avais aucune volonté de te partager et c’était, il me semble, assez visible quand on y repense, non ? Enfin je sais pas, sinon on serait pas dans cette situation. Le fait est que oui, j’ai du réactiver mon compte tinder afin d’être sûr de ne pas mettre tous mes œufs dans ton panier. J’avais peur de pleins de choses te concernant, la principale étant de me brûler les ailes. J’étais pas vraiment un adepte des relations de couple, toute ayant été des désastres sans nom. Peut-être même que je vais te blesser, c’était fort possible. Mais il fallait tenter, si on voulait savoir la vérité. « J’te fais confiance » Encore un sourire timide sur les lèvres, alors que j’enlevais mon bonnet. Je ne savais pas trop ce qu’on allait bien pouvoir se dire en vérité, mais il fallait bien que quelqu’un initie le truc. « On… reste là ou on va derrière ? Pour parler j’veux dire » que je demandais doucement. J’avais tout de même sorti un billet de mon porte-monnaie pour le poser au niveau de la caisse, pour payer le muffin que tu voulais me faire manger. J’avais peur de faire des conneries, que ce soit dire ou faire pour le coup. J’étais maladroit comme pas deux et j’avais pas envie de créer le moindre malentendu.

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Bien que ce soit douloureux, bien que ce soit maladroit il fallait parler d'une certaine façon. Poser des mots sur les non-dits et la possessivité qu'on ressentait l'un envers l'autre. Parce qu'au fond je te comprenais totalement, j'étais devenu complètement agacé aussi en sachant que tu pouvais tomber dans les bras d'une autre personne. Et ça me rendait folle, parce que j'avais envie que la magie perdure sur moi. Et que sur moi, égoïstement. Puis il y avait ton visage qui me faisait chavirer à chaque fois, si bien que même si j'avais envie d'être une tour de glace, je n'y arrivais pas. Je m'apaisais doucement avec la peur au ventre. «On va derrière c'est plus discret.» J'avais pas envie de faire fuir les clients avec mes relations matrimoniales. L'entreprise roulait bien il fallait que ça demeure ainsi. Je repousse le billet qui atterris sur le comptoir pour signifier que c'était gratuit. Je ne l'avais jamais fait payer, ça n'allait pas commencer aujourd'hui pour une dispute. Je fais signe à une de mes employés de prendre la caisse en retirant mon tablier et faire signe à Alex de me suivre vers l'arrière. Je l'invitais dans mon bureau en refermant la porte. Je m'approchais de mon bureau sans pour autant m'asseoir en me retournant vers lui en croisant les bras, les sourcils légèrement froncés, soucieuse de la suite. «Alors...» Je baisse légèrement la tête me mordant la lèvre inférieure un peu paralysée. «J'ai pas envie de te perdre...même si ça fait trois fois que je te le dis.» J'hausse les épaules. «Je souhaite seulement une chose. C'est que tu me laisse une chance de te prouver le contraire.» De te prouver que c'était possible, même si c'était délicat. De te prouver que je faisais n'importe quoi, parce que j’avais peur que tu me fasses du mal.

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Le billet sur le comptoir, je m’attendais à ce que tu le prennes mais c’était pas dans tes plans. Je n’allais pas polémiquer dessus et je le récupérais pour le foutre dans ma poche, récupérant le muffin par la même occasion. Carotte tu dis ? Je commence à picorer dedans quand on se rendait à l’arrière. Si j’avais demandé, c’était sans aucun doute parce que je ne voulais pas avoir cette discussion à la vue de tous. J’étais déjà assez stressé, c’était pas pour en rajouter une couche. Alors je te suivais sans broncher, jusqu’à ton bureau. Je connaissais les lieux, c’était pas vraiment un secret pour moi, mais mes pas restaient légèrement en retrait. Sûrement parce que mon cerveau continue de réfléchir à comment dire les choses. Porte fermée, je restais debout, déposant mon sac sur la chaise alors que tu t’approchais du bureau, bras croisés contre ta poitrine. Tu sais, j’ai vu des séries et lu des livres. T’es fermée, tu te protèges. C’est normal, je suppose. « J’ai pas envie de te perdre non plus » J’étais resté, jouant les bons amis, pendant que tu t’amourachais de l’autre con qui t’a brisé le cœur. J’ai une réelle rancune contre lui en vrai, remarquant toutes les blessures que tu pouvais avoir suite à cette trahison, qu’elles soient minimes ou non. « Est-ce qu’au moins, t’es prête pour ça ? Pour une nouvelle relation » demandais-je alors, curieux de ce que tu pourrais dire. « Parce qu’en vrai, être avec toi c’est tout ce que je veux… J’ai jamais été aussi sûr de toute ma vie. Toi, tu l’es ? » Être avec toi pour trois jours et demi, jusqu’à ce que tu réalises que tu veux autre chose, que tu veux retrouver ta liberté et le choix d’être avec quelqu’un d’autre, très peu pour moi.

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Peut-être étais-je encore à la dérive par moment. Peut-être que je cherchais encore les pierres pour reconstruire et la colle nécessaire pour me colmater.  Sauf que j'avais envie d'y croire. Me rappeler des mots de Katja, de lui faire confiance si je voulais qu'il me fasse confiance au final c'était du donnant du donnant. Je me perdais lentement en fuyant l'amour comme la peste, alors que j’avais toujours été une grande romantique. Une amoureuse de l'amour. Un coeur d’artichaut sans borne. Le fait de t'entendre me dire que tu ne voulais pas me perdre toi aussi me soulageais. Mes épaules s'affaissaient légèrement en voyant que la rancune en toi semblait s'envoler un peu. Qu'on pouvait laisser un peu les messages haineux dans le couloir.  «Je...» Je cherchais les mots justes. Je me rapprochais de toi en tirant légèrement sur la ceinture de ton pantalon. Jouant avec le tissus nerveuse. «Peut-être que je suis encore en reconstruction...» Je relevais mon visage le fixant pour lui faire comprendre à quel point j'étais sincère. À quel point je le voulais aussi. «Mais il y a une chose dont je suis certaine.» Allez prend ton courage à deux mains Veia, tu vas pas mourir. Je soupire, mon coeur s'emballe, il veut exploser même. «C'est que j'aimerais vraiment essayé avec toi. Te voir avec quelqu'un d'autre me tue Alex...parce que j’aimerais avoir sa place.» Et sans doute que c'est ça que tu ressentais quand tu m’avais vu avec Milo. Quand je suis parti vivre mon idylle beaucoup trop passionnelle pas assez réfléchis. Et tu me semble être beaucoup plus raisonné même si tu me fais voir les étoiles.

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Au moins, dans ton bureau, on sera tranquille pour discuter comme on veut, en espérant que le ton ne montra pas dans les tours assez rapidement. Mais techniquement, on avait réussi à apaiser la conversation donc idéalement, ça restera calme. Très calme même. Tu étais face à moi, bras croisés et je n’étais pas forcément fan de cette posture, mais je disais rien, te laissant commencer. Et forcément, j’avais des choses à redire, parce que ta relation ne t’a pas laissé inerte, au contraire. J’étais pas contre t’aider à recoller les morceaux, mais par contre, c’est pour pouvoir en profiter derrière, quand tu seras totalement reconstruite. Je veux pas te voir m’échapper une fois que tu iras mieux, sous prétexte que je ne suis pas celui que tu veux finalement. Tes mots se faisaient hésitants sur le début, mais tu te rapprochais de moi, t’amusant même avec la ceinture de mon pantalon. Mon cœur battait un peu trop, j’étais pas serein, jusqu’à ce que tes mots franchissent tes lèvres. Et la délivrance, le souffle qui s’échappe, le corps qui se libère d’un poids. Le regard planté dans le tien, je finissais par capturer ton visage de mes mains, collant mon front au tien. « J’suis désolé de t’avoir fait souffrir, c’est pas ce que je voulais » glissais-je alors doucement, comme si je voulais que personne d’autre que toi entende mes mots. « T’es la seule que je veux aussi » C’est rapide, mais j’allais faire attention. Chaque signe, chaque message encodé, je ferai attention à ne pas brûler les étapes. Je voulais pas qu’on se déchire comme tu as pu te déchirer avec ton ex. « Je veux être le seul à pouvoir toucher ta peau et tes tatouages… Le seul à glisser mes lèvres sur les tiennes, pour des baisers enflammés… » Rapprochant mon visage du tien, je laissais mes lèvres frôler ta peau pour venir se nicher dans ton cou. « Sentir ton odeur, dès les premières heures du matin » Puis je remontais le visage, pour plonger de nouveau mon regard dans le tien. « J’veux être le seul à me perdre dans ton regard » Je crois tu l’as compris : je veux être tien.

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Je me délivre de mes pensées douloureuses. J'efface tout comme la première fois. Je fais le vide, j'occulte tout ce qui se passe autours, mes souvenirs stupides et je fonds en toi. Ma tension se baisse. J'ai un retour en arrière de dingue quand ton front rentre en contact avec le mien. J'essaie de calmer les battements de mon coeur qui cours comme un cheval fou. Je manque d'air c'est sûr. J'aimerais dire que mon coeur totalement libre, mais il a toujours Milo au creux de celui-ci. Mais maintenant il baigne dans l'ombre et Alex s'éblouit dans la plus belle des lumières. Et s'il avait envie d'être là pendant tout ça, je l'accepterais sans compromis. Tel qu'il était, un peu maladroit, mais adorable. Mes prunelles se relèvent vers toi. J'écoute attentivement chacun de tes mots. Tu me séduis si habilement, je retrouve la passion que j’avais perdu en moi. Je revis, ma respiration s'accélère, tes lèvres contre mon cou. Je ferme les yeux, j'ai l'impression que tu me berce avec la plus belle des musiques. Je reviens à la réalité quand tu reviens vers moi. J'ai envie d'hurler, j'ai envie d'être tienne, comme j’ai envie de partager chaque matin avec toi. Je pose ma main sur ta nuque en te fixant, en joignant mon front à nouveau. «Alex...» Je cherche ta main avec quelques difficulté, j'embrasse le bout de tes doigts, ceux qui connaissent mon corps par coeur, ceux que j’adore qui me caresse. J'embrasse le bout de ceux-ci avant de les déposer sur ma joue rougie par l'émotion. «Tu me rend dingue.» Et je crois même que le mot n'est pas juste pour confirmer l'effet que tu me fais. En effet, tu étais ma drogue préférée comme tu avais osé le dire une fois. La seule et unique que je voulais connaitre, peut-être même en oublier la vodka. «Fais-moi tienne...je ne demande que ça.» Je frôle tes lèvres des miennes.«Désolé si je suis si stupide par moment...je ne savais plus comment gérer l'effet que tu me faisais. Et que tu me fais toujours.» Je glisse une main dans tes cheveux. «J'ai plus l'intention de partager.» Si tu me le permets. Ne m'inflige plus cette souffrance.

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Je me laissais aller, tentant alors d’oublier toutes mes peurs et mes appréhensions. Malgré ton visage angélique, ton sourire à me faire craquer, j’avais peur de toi et de l’effet que tu avais sur moi. C’était simple : je perdais totalement la raison à tes côtés. C’est bien pour ça que je baissais les armes, je baissais le bouclier même, prêt à me laisser embarquer dans cette aventure avec toi. Et je sais pas, je laisse les mots prendre possession de mes lèvres, t’indiquant alors tout ce que je voulais de toi, tout ce que je voulais de nous. Mon cœur battait la chamade, pour toi. Sentant ta main dans ma nuque, ton front contre le mien, je me sentais mieux, je me sentais libre. Puis tu attrapais ma main, l’embrassant à plusieurs reprises, tandis que mon cœur s’emballait à tes mots. C’était tout ce que je voulais entendre putain… vraiment. « On en parle de l’effet que tu me fais ? » J’en profitais pour capturer ta main pour la poser sur mon torse, du côté de mon cœur, battant dix fois trop vite. Je sais que je suis pas encore le seul dans le tien, je le sais mais je suis déterminé pour l’être. Tu me laisseras l’être, quand il se sera totalement éclipsé ? C’était une volonté puissante et qui me motivera suffisamment. Respirant doucement, le moment était propice pour ce que je m’apprêtais alors à faire : t’embrasser. Je le faisais sans aucune hésitation, mes lèvres capturant les tiennes d’un mouvement assuré et décidé. Ma main libre glissait dans tes cheveux pour te garder contre moi, afin que le baiser soit partagé comme il se doit. Puis après plusieurs instants et un besoin de récupérer de l’oxygène, mon front se posait de nouveau contre le tien, un sourire plaqué sur mon visage. « Je suppose que t’es ma copine maintenant…? » Et un bisou esquimau agrémenté d’un sourire pour conclure ce moment.

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C'est irréaliste. Après toutes ces soirées passées à tes côtés à me demander à quoi tu pensais, de quoi tu avais envie. Enfin, j'arrivais au bout du tunnel, enfin j'avais ma réponse. Je rêvais que tu me fasses tienne sans hésitation en espérant que tu arrives à balayer mon coeur. Que tu le pense comme il se doit, même si cette tâche s'avérait difficile. Qu'importe si le temps n'avait pas été assez long entre toi et Milo, à quoi bon attendre alors que je n'ai qu'une envie. Alors que tu pourrais me filer entre les doigts et ne jamais me revenir. Et je n'ai pas envie de vivre dans tous ses remords si tu n'es plus là. Je veux vivre l'instant présent, même si ça pourrait mal, parce que je veux bien y croire. Ma main se pose sur ton torse, ton coeur fait le plus beau solo de tambours. Les étincelles restent dans mes yeux et si j'écoute bien le mien bat à la même vitesse à l'unisson. Je sers ma main sur ton torse, comme si je voulais l'attraper, pour te marquer un peu. Pour rappeler à tous les autres que tu es mien. Tes lèvres reviennent vers les miennes, enfin, j'avais cru qu'une éternité était passé entre notre dernier baiser. Ma bouche s'efface de ceux que j'ai connu dernièrement en espérant t'oublier. Ma main contre ta nuque t'attire encore plus vers moi et tu n'es que le seul centre d'attention. Je perds mon souffle. Puis tu me libère en posant la question que j'attendais. «Je suppose que tu n'appartiens qu'à moi maintenant ?» Mon sourire renait de ses cendres, puis mon rire cristallin contre ton nez. «Rien qu'à moi...» Je tire de nouveau sur ton jean pour t'attirer plus près, t'imprimant encore plus de mon âme à nouveau et je reviens contre tes lèvres. Capturant deux puis trois baisers toujours plus langoureux en oubliant les mots échangés plutôt dans la journée. J'attendais ça depuis trop longtemps déjà. Ça semble si irréel.  «J'ai trop longtemps hésité...»Pardonne-moi de ne pas avoir céder avant et pardonne-moi de ne pas avoir ouvert les yeux plutôt.

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