Tellement enjouée d'avoir vu Cléolya, Maxine n'avait pas vu Elias et Philip un peu plus loin. Elle était si contente d'avoir pu convaincre Cléo qu'elle allait être aux petits soins avec elle. Quelle scène se déroulait sous les yeux de Maxine. Là, elle venait d'être fatiguée pour le reste de la journée. Comment certaines personnes pouvaient être aussi méchantes ? Maxine ne comprenait pas, et elle n'avait pas envie de comprendre la bêtise humaine. Et c'étaient dans des moments comme ça qu'elle se demandait comme sa soeur jumelle avait pu apprécier Abélard. Elle ne comprenait pas et n'avait pas envie de comprendre. Il se permis de tirer Cléolya vers lui et il la snobait. Max étouffa un rire, c'était ridicule. Mais elle n'allait pas le laisser faire. Cléolya était venue avec elle, pour elle et elles avaient clairement des choses à faire. N'en déplaise à ces messieurs. Avant même qu'elle ne fasse quoi que ce soit, une nouvelle quincy se dirigea vers eux pour un défi de bizutage ; et évidemment les deux eliots continuèrent de faire chier le monde. Maxine soupira ; ça allait être une longue journée. Elle s'avança vers eux, prenant délicatement le bras de Cléolya pour la tirer vers elle, comme Abélard l'avait fait. S'il voulait la snober, qu'il le fasse ; mais loin d'elle et qu'il laissait Cléo vivre sa vie. Qu'ils aillent jouer ailleurs. « Navrée mais Cléolya était avec moi, et nous avons des engagements. Allez "jouer" ailleurs, vous êtes ridicules, pire que des enfants. » Les enfants étaient cruels quand ils se disputaient avec d'autres enfants. Eux, ils sont pires que tout. Qu'il était loin l'âge d'or des Eliots, des vrais Eliots. Qu'il était si loin. Ils n'étaient pas des Eliots mais des gamins capricieux et cruels. Et dire que l'un d'entre eux était un Prince. Elle qui avait une haute estime de la royauté et des personnes qui en faisaient partis, elle avait de quoi perdre espoir en leur humanité. Enfin qu'importe. Elle n'avait pas envie d'être près d'eux une seconde de plus. Si Cléolya voulait rester avec eux, elle pourrait lui dire, elle comprendrait. Mais ils n'avaient aucun droit de se mêler. S'ils avaient une quelconque influence, c'était dans leur pays. Maxine pouvait aussi avoir énormément d'influence, mais elle n'allait pas en user. Et puis, Maxine n'était pas une pourriture. Ils étaient clairement en train de tout gâcher. Des enfants quoi.

Elias réfléchissait toujours au montant qu'il allait inscrire sur le chèque lorsque Ernesto les rejoignit, distribuant au passage quelques billets dans la boîte de récolte de dons. Yeah, ça c'était bien un de ses frères. Peut-être que de base, c'était le buffet qui les avait attirés ici mais contrairement à certaines personnes se la pétant plus haut que leur cul, eux n'allaient pas servir de plante verte. Parce que clairement, ces eliot présents là, ils servaient pas à grand chose. À rien du tout même. Inutiles, voilà ce qu'ils étaient. Toujours à se venter de leur fric et même pas capables de sortir un seul dollar pour aider des gosses, cette blague. Franchement, on pouvait dire ce qu'on voulait sur les winthrop mais s'il y avait bien une chose qui était fausse, c'est qu'ils savaient se montrer généreux et faire le bon geste lorsque c'était nécessaire. Winthrop ne rimait pas avec superficialité, contrairement à d'autres. Déposant finalement son chèque dans la caisse, Elias se tourna ensuite vers Philip, Elliot et Hermes. "Bon les gars, si vous vous servez pas, je suppose que vous me laissez votre part." lança-t-il pour déconner - ou pas - avant de s'emparer d'un beignet aux pommes. Un coup d'oeil autour de lui et il remarquait que Maxine était présente, elle aussi. D'ailleurs, elle était justement en train de parler à deux têtes de cons et ouais, à en juger par la tête qu'elle faisait, ça devait pas être une discussion très chaleureuse... Mordant dans son beignet, il observait la scène avec attention, prêt à intervenir.

Maëlys m'explique que pour s'inscrire il faut aller au secrétariat. J'ai de suite pensé qu'il faut que j'y aille après notre discussion. Je sors un chèque de mon sac à main et inscrit un chiffre de cinquante euros. C'est peut-être pas grand-chose mais je pense que cela est mieux que rien. "Tenez, je participe un peu, et merci pour la pâtisserie"dis-je. Je rebrousse chemin pour partir au secrétariat et vite m'inscrire. Car tu aimerais énormément aider les autres.

Bon je ne sais pas pourquoi je suis venu aujourd'hui mais je suis là ! Pourtant je suis de service aujourd'hui mais, je voulais voir ce truc organisé par Maëlys. Trois de mes collègues sont venus m'accompagner mais je les avais rapidement faussé compagnie parce que je voulais vaquer à mes occupations. Est-ce que j'allais voir des personnes que je connaissais ? Ouais probablement ! Il y avait beaucoup d'étudiants de l'Université dont ces idiots d'Eliots... Ah, ils venaient exhiber leur argent comme s'ils exhibaient leurs petits membres. C'était quoi ce truc ? Le rassemblement des imbéciles heureux qui voulaient faire une bonne action alors qu'en fait, ils s'en foutent royalement ? Parce que c'était comme ça que je voyais les choses. Bon, elle est où la Maëlys ? J'ai pas trop de temps quand même ! Je dois retourner au taff dans une bonne petite heure. Je vois non loin de moi, Angel en compagnie d'une fille en kangourou que je ne reconnaissais pas sur le coup alors qu'il s'agissait de Janessa. J'ai un peu chaud au cul avec mon uniforme de pompier mais on s'en branle comme de l'An 40. Je viens pour faire une bonne action...

Cette récolte fonctionnait plus que prévu, et sincèrement j'étais touchée. Touchée de voir que y avait encore une part d'humanité ici, à Boston, et à Harvard en général. Même si quelques uns (les Eliots qui foutent la merde MDR) venaient ici simplement pour se montrer, c'était bien dommage qu'ils se ridiculisent comme ça. Un jeune homme (Andrew) vint s'approcher du buffet en demandant qui était à l'origine de ça. Bonjour.. c'est le club des voyages humanitaires, ce n'est pas juste une seule personne, c'est un groupe. et c'était vrai. Mais son compliment me touchait, c'était vraiment inattendu. Il entamait une conversation avec Tania et Ernesto. Je tournais la tête vers quelqu'un (Janessa) qui demandait des câlins, c'était trop drôle, en tout cas, j'aimais le concept. Une autre jeune femme (Jo) emmenait des affaires et je la remerciais d'un fin sourire, sincère. Franklin me donna un billet que je glissais dans la tirelire.Merci..

Je pris la parole, parlant assez fort pour que le plus de personne m'entendent. Merci à tous.. d'être venu aussi nombreux, de faire des dons aussi généreux et de voir dans cette cause quelque chose d'humain, d'essentiel. Vous avez tous participé au bien-être de ces enfants.. merci.. et pendant ce petit discours, je vis Magnus, lui délivrant un vrai sourire, faisant un signe de la main.

A la base, je suis venu pour squatter et voir un peu ce que cette collecte de frics pour l'UNICEF donnerait mais au final, ça me faisait chier un peu de voir des faux-culs comme les Eliots ! Ils étaient là juste pour faire bien, leur fric sale allait polluer notre atmosphère... Bref, je ne devrais pas avoir ce genre de pensées surtout quand je suis en tenue de travail. Je remarquais nettement les regards appuyés que me faisaient certaines nanas en manque de culbute dans un lit. Je me contentais de leur adresser des clins d'oeil. Désolé les filles, je suis de service! pensais-je avant d'afficher un grand sourire. En effet, la belle Angel me rejoignait et comme à son habitude, elle me faisait du rentre-dedans... Normal, vu que c'est moi qui rentrait souvent en elle ! Ok ce genre de pensées, c'était bizarre pendant de tels événements. « Coucou toi ! Hum je suis content que ça te plaise alors ! » souris-je d'un air amusé avant de me tourner pendant que Maëlys prononçait un petit discours de remerciement à l'égard de toutes les personnes présentes. Une fois qu'elle se soit tue, je reportais mon attention sur Angel. « Ouaip je suis en pause ! Je dois avoir une petite heure devant moi ! Alors tu as fait des dons? »